« René Arnoux » : différence entre les versions
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⚫ | '''René Arnoux''', né le {{date de naissance|4|juillet|1948|en sport}} à [[Pontcharra]] ([[Isère (département)|Isère]]), est un [[Liste des pilotes français de Formule 1|pilote automobile français]]. Il a notamment été pilote de [[Formule 1]] de [[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]] à [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]]. Il a totalisé 162 courses, 18 pole positions, 22 podiums et 7 victoires en Grands Prix. |
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== Biographie == |
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[[Image:René Arnoux en 1976.jpg|thumb|left|René Arnoux en [[1976 en sport automobile|1976]].]] |
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[[Image:Arnoux at 1980 Dutch Grand Prix.jpg|thumb|right|René Arnoux au [[Grand Prix automobile des Pays-Bas 1980|Grand Prix des Pays-Bas 1980]] devant [[Mario Andretti]] et [[Carlos Reutemann]].]] |
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[[Image:René Arnoux 1981 Nederland.jpg|thumb|left|René Arnoux au [[Grand Prix automobile des Pays-Bas 1981|Grand Prix des Pays-Bas 1981]] devant [[John Marshall Watson|John Watson]] sur [[Team McLaren|McLaren]]-[[Cosworth|Ford]].]] |
[[Image:René Arnoux 1981 Nederland.jpg|thumb|left|René Arnoux au [[Grand Prix automobile des Pays-Bas 1981|Grand Prix des Pays-Bas 1981]] devant [[John Marshall Watson|John Watson]] sur [[Team McLaren|McLaren]]-[[Cosworth|Ford]].]] |
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[[Image:Rene Arnoux 1982 British GP.jpg|thumb |
[[Image:Rene Arnoux 1982 British GP.jpg|thumb|René Arnoux au [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1982|Grand Prix de Grande-Bretagne 1982]].]] |
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⚫ | Vainqueur du [[Volant Shell]] en [[1972 en sport|1972]], René Arnoux remporte le [[Eurocup Formula Renault 2.0|Challenge Européen de Formule Renault]] en [[1973 en sport|1973]] et le [[Formule Renault Europe|Challenge Formule Renault Europe]] en [[1975 en sport|1975]]. Deux ans plus tard, en [[1977 en sport|1977]], il est sacré Champion d'Europe de [[Formule 2]] ce qui lui permet d'accéder à la Formule 1 en [[1978]], avec la petite écurie française [[Automobiles Martini|Martini]], de [[Tico Martini]]. Au sein d'une structure aux moyens insuffisants pour bien figurer dans la discipline reine, Arnoux n'est guère en mesure de se mettre en évidence. Martini abandonnant la F1 en cours de saison, faute d'argent, Arnoux trouve refuge en fin d'année dans l'équipe [[Surtees Racing Organisation|Surtees]]. Mais là encore, Arnoux trouve une équipe au bord de la faillite. |
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⚫ | Vainqueur du [[Volant Shell]] en [[1972 en sport|1972]], René Arnoux remporte le [[Eurocup Formula Renault 2.0|Challenge Européen de Formule Renault]] en [[1973 en sport|1973]] et le [[Formule Renault Europe|Challenge Formule Renault Europe]] en [[1975 en sport|1975]]. Deux ans plus tard, en [[1977 en sport|1977]], il est sacré Champion d'Europe de [[Formule 2]] ce qui lui permet d'accéder à la Formule 1 en [[1978]], avec la petite écurie française [[Automobiles Martini|Martini]], de [[Tico Martini]]. Au sein d'une structure aux moyens insuffisants pour bien figurer dans la discipline reine, Arnoux n'est guère en mesure de se mettre en évidence. Martini abandonnant la F1 en cours de saison, faute d'argent, Arnoux trouve refuge en fin d'année dans l'équipe [[Surtees Racing Organisation|Surtees]]. Mais là encore, Arnoux trouve une équipe au bord de la faillite. |
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En [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]], il intègre l'écurie [[Renault F1 Team|Renault]], qui pour la première fois depuis ses débuts en [[1977]] aligne deux voitures. Si la seule victoire de la saison revient à son coéquipier [[Jean-Pierre Jabouille]] au [[Grand Prix automobile de France 1979|Grand Prix de France]] disputé sur le [[circuit automobile de Dijon-Prenois]], René Arnoux se met en évidence ce jour-là par sa furieuse bagarre avec [[Gilles Villeneuve]] pour le gain de la deuxième place<ref name="GPdeFrance79">{{Lien web|langue=fr|url=http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/6095.html |titre=Ma course favorite : René Arnoux |date= |site=le site de L'[[ESPN]]|consulté le=3 mai 2014}}<br /> |
En [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]], il intègre l'écurie [[Renault F1 Team|Renault]], qui pour la première fois depuis ses débuts en [[1977]] aligne deux voitures. Si la seule victoire de la saison revient à son coéquipier [[Jean-Pierre Jabouille]] au [[Grand Prix automobile de France 1979|Grand Prix de France]] disputé sur le [[circuit automobile de Dijon-Prenois]], René Arnoux se met en évidence ce jour-là par sa furieuse bagarre avec [[Gilles Villeneuve]] pour le gain de la deuxième place<ref name="GPdeFrance79">{{Lien web|langue=fr|url=http://fr.espnf1.com/f1/motorsport/story/6095.html |titre=Ma course favorite : René Arnoux |date= |site=le site de L'[[ESPN]]|consulté le=3 mai 2014}}<br /> |
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{{Lien web|langue=fr|url=https://www.dailymotion.com/video/xri5rj_grand-prix-de-france-1979-rene-arnoux-se-souvient_auto |titre=Grand-Prix de France 1979 - René Arnoux se souvient|site= Dailymotion|consulté le=3 mai 2014}} |
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En [[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]], Arnoux décroche ses deux premiers succès en Formule 1, au [[Grand Prix automobile du Brésil 1980|Brésil]], et en [[Grand Prix automobile d'Afrique du Sud 1980|Afrique du Sud]] mais le manque de fiabilité de sa monture ne lui permet pas de jouer un rôle dans la lutte pour le titre mondial, alors même qu'il enchaine les pole positions et est considéré comme l'un des pilotes les plus rapides du plateau. Pour Arnoux, les choses se compliquent en [[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]] avec l'arrivée chez Renault du grand espoir [[Alain Prost]]. Malgré ses qualités de sprinter, Arnoux subit la loi de son nouveau coéquipier. Inévitablement, la rivalité en piste déborde hors-piste, les relations entre les deux hommes se détériorant progressivement, et divisant le petit monde du sport français. Le conflit connait son point d'orgue au [[Grand Prix automobile de France 1982|Grand Prix de France 1982]], disputé sur le tracé du circuit du [[Circuit du Castellet|Castellet]]. Les pilotes Renault y signent le premier doublé de l'histoire de la marque en Formule 1, Arnoux s'imposant devant Prost. Furieux, Prost s'estime trahi, considérant qu'Arnoux n'a pas respecté les consignes d'équipe établies avant la course et selon lesquelles, Arnoux devait s'effacer à son profit, dans la mesure où il est mieux placé au championnat. Arnoux se contentera de répliquer qu'aucune consigne d'équipe n'avait été donnée avant la course et qu'il était libre de jouer sa carte personnelle. En fait, René Arnoux avait déjà signé en secret un contrat avec Ferrari pour la saison suivante. |
En [[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]], Arnoux décroche ses deux premiers succès en Formule 1, au [[Grand Prix automobile du Brésil 1980|Brésil]], et en [[Grand Prix automobile d'Afrique du Sud 1980|Afrique du Sud]] mais le manque de fiabilité de sa monture ne lui permet pas de jouer un rôle dans la lutte pour le titre mondial, alors même qu'il enchaine les pole positions et est considéré comme l'un des pilotes les plus rapides du plateau. Pour Arnoux, les choses se compliquent en [[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]] avec l'arrivée chez Renault du grand espoir [[Alain Prost]]. Malgré ses qualités de sprinter, Arnoux subit la loi de son nouveau coéquipier. Inévitablement, la rivalité en piste déborde hors-piste, les relations entre les deux hommes se détériorant progressivement, et divisant le petit monde du sport français. Le conflit connait son point d'orgue au [[Grand Prix automobile de France 1982|Grand Prix de France 1982]], disputé sur le tracé du circuit du [[Circuit du Castellet|Castellet]]. Les pilotes Renault y signent le premier doublé de l'histoire de la marque en Formule 1, Arnoux s'imposant devant Prost. Furieux, Prost s'estime trahi, considérant qu'Arnoux n'a pas respecté les consignes d'équipe établies avant la course et selon lesquelles, Arnoux devait s'effacer à son profit, dans la mesure où il est mieux placé au championnat. Arnoux se contentera de répliquer qu'aucune consigne d'équipe n'avait été donnée avant la course et qu'il était libre de jouer sa carte personnelle. En fait, René Arnoux avait déjà signé en secret un contrat avec Ferrari pour la saison suivante. |
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Au milieu des [[années 2000]], René Arnoux fait partie des pilotes appelés à disputer le championnat [[Grand Prix Masters]], réservé aux anciennes gloires de la Formule 1. |
Au milieu des [[années 2000]], René Arnoux fait partie des pilotes appelés à disputer le championnat [[Grand Prix Masters]], réservé aux anciennes gloires de la Formule 1. |
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Image:Circuit, NL-HlmNHA 54016934 01.JPG|René Arnoux à [[Circuit de Zandvoort|Zandvoort]] au [[Grand Prix automobile des Pays-Bas 1983|Grand Prix des Pays-Bas 1983]] sur la [[Ferrari 126 C3]]. |
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Image:Rene Arnoux in the Ferrari - 1984 British Grand Prix (10241979675).jpg|René Arnoux et la [[Ferrari 126 C4|126 C4]] à [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1984|Brands-Hatch]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]]. |
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Image:Renault Alpine A442B René Arnoux at Goodwood 2014 001.jpg|L'[[Renault Alpine A442|Alpine-Renault A442 B]] de [[Didier Pironi|Pironi]]-[[Jean-Pierre Jaussaud|Jaussaud]] pilotée par René Arnoux au [[Festival de vitesse de Goodwood|Festival de Goodwood]] en [[2014 en sport automobile|2014]]. |
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| [[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]] || '''[[Automobiles Martini]]<br />[[Surtees Racing Organisation|Team Surtees]]'''||MK23<br />TS20||[[Cosworth|Ford]] [[Moteur V8|V8]]||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]] ||6|| 0 || n.c. |
| [[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]] || '''[[Automobiles Martini]]<br />[[Surtees Racing Organisation|Team Surtees]]'''||MK23<br />TS20||[[Cosworth|Ford]] [[Moteur V8|V8]]||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]] ||6|| 0 || 0 || n.c. |
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| 5 || [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]] || 08/15 || {{date|12|6|1983}} || [[Grand Prix automobile du Canada 1983|Canada]] || [[Circuit Gilles-Villeneuve|Montréal]] || [[pole position]] || [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari 126 C2B|126 C2B]] || [[Grand Prix automobile du Canada 1983|Résumé]] |
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Image:Dodge Viper RT10 - Rene Arnoux, Justin Bell & Bertrand Balas heads onto the Pit Straight at the 1994 Le Mans (31853829421).jpg|René Arnoux au volant de la [[Chrysler Viper GTS-R|Dodge Viper RT10]] lors des [[24 Heures du Mans 1994]]. |
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Image:Kremer K8 -3 - Jurgen Lassig, Franz Konrad & Antonio Hermann leads Ferrari 333SP -1 - Massimo Sigala, Jay Cochran & Rene Arnoux through the Esses at Le Mans 1995 (49627445522)-cropped.jpg|Arnoux sur la [[Ferrari 333 SP]] lors des [[24 Heures du Mans 1995|24 Heures 1995]]. |
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=== Résultats complets en [[Grand Prix Masters]] === |
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[[Catégorie:Pilote automobile français]] |
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Dernière version du 3 octobre 2024 à 16:11
Date de naissance | |
---|---|
Lieu de naissance | Pontcharra |
Nationalité | Française |
Années d'activité | 1978-1989 |
---|---|
Qualité | Pilote automobile |
Années | Écurie | C. (V.) |
---|---|---|
1978 | Martini | 4 (0) |
1978 | Surtees | 2 (0) |
1979-1982 | Renault | 58 (4) |
1983-1985 | Ferrari | 32 (3) |
1986-1989 | Ligier | 53 (0) |
Nombre de courses | 162 |
---|---|
Pole positions | 18 |
Podiums | 22 |
Victoires | 7 |
René Arnoux, né le à Pontcharra (Isère), est un pilote automobile français. Il a notamment été pilote de Formule 1 de 1978 à 1989. Il a totalisé 162 courses, 18 pole positions, 22 podiums et 7 victoires en Grands Prix.
Biographie
[modifier | modifier le code]Vainqueur du Volant Shell en 1972, René Arnoux remporte le Challenge Européen de Formule Renault en 1973 et le Challenge Formule Renault Europe en 1975. Deux ans plus tard, en 1977, il est sacré Champion d'Europe de Formule 2 ce qui lui permet d'accéder à la Formule 1 en 1978, avec la petite écurie française Martini, de Tico Martini. Au sein d'une structure aux moyens insuffisants pour bien figurer dans la discipline reine, Arnoux n'est guère en mesure de se mettre en évidence. Martini abandonnant la F1 en cours de saison, faute d'argent, Arnoux trouve refuge en fin d'année dans l'équipe Surtees. Mais là encore, Arnoux trouve une équipe au bord de la faillite.
En 1979, il intègre l'écurie Renault, qui pour la première fois depuis ses débuts en 1977 aligne deux voitures. Si la seule victoire de la saison revient à son coéquipier Jean-Pierre Jabouille au Grand Prix de France disputé sur le circuit automobile de Dijon-Prenois, René Arnoux se met en évidence ce jour-là par sa furieuse bagarre avec Gilles Villeneuve pour le gain de la deuxième place[1]. En 1980, Arnoux décroche ses deux premiers succès en Formule 1, au Brésil, et en Afrique du Sud mais le manque de fiabilité de sa monture ne lui permet pas de jouer un rôle dans la lutte pour le titre mondial, alors même qu'il enchaine les pole positions et est considéré comme l'un des pilotes les plus rapides du plateau. Pour Arnoux, les choses se compliquent en 1981 avec l'arrivée chez Renault du grand espoir Alain Prost. Malgré ses qualités de sprinter, Arnoux subit la loi de son nouveau coéquipier. Inévitablement, la rivalité en piste déborde hors-piste, les relations entre les deux hommes se détériorant progressivement, et divisant le petit monde du sport français. Le conflit connait son point d'orgue au Grand Prix de France 1982, disputé sur le tracé du circuit du Castellet. Les pilotes Renault y signent le premier doublé de l'histoire de la marque en Formule 1, Arnoux s'imposant devant Prost. Furieux, Prost s'estime trahi, considérant qu'Arnoux n'a pas respecté les consignes d'équipe établies avant la course et selon lesquelles, Arnoux devait s'effacer à son profit, dans la mesure où il est mieux placé au championnat. Arnoux se contentera de répliquer qu'aucune consigne d'équipe n'avait été donnée avant la course et qu'il était libre de jouer sa carte personnelle. En fait, René Arnoux avait déjà signé en secret un contrat avec Ferrari pour la saison suivante.
La cohabitation Prost-Arnoux devint invivable, mais Arnoux quitta Renault fin 1982 pour rejoindre la Scuderia Ferrari. Avec trois victoires, il est longtemps en lutte pour le titre mondial, mais se fait distancer dans la dernière ligne droite par ses rivaux Prost et Piquet. Après une deuxième saison plus délicate chez Ferrari (son nouveau coéquipier Michele Alboreto a progressivement pris l'ascendant sur lui), Arnoux est subitement limogé à l'issue du premier Grand Prix de la saison 1985. Cette décision fait suite à un accident de ski à l'inter-saison qui le fait encore un peu souffrir, et Marco Piccinini craint une baisse de performance. Il profite d'une clause de son contrat pour évincer René Arnoux.
Sans volant durant la quasi-totalité de la saison 1985, Arnoux effectue son retour en F1 en 1986, chez Ligier, où il livre quelques jolies performances. Mais ce seront les derniers coups d'éclat d'Arnoux en F1, victime de la descente aux enfers de l'écurie Ligier. Malgré une motivation rarement prise en défaut, Arnoux connaitra alors trois saisons de galère souvent en fond de grille, avant d'abandonner la F1.
René Arnoux s'est ensuite lancé dans l'exploitation de piste de karting indoor. Il est alors actionnaire de quatre établissements en France, deux en région parisienne (Aubervilliers et Thiais), un à Vénissieux (revendu plus tard à Laurent Redon en 2003) et un à Aix-en-Provence.
Au milieu des années 2000, René Arnoux fait partie des pilotes appelés à disputer le championnat Grand Prix Masters, réservé aux anciennes gloires de la Formule 1.
Résultats en championnat du monde de Formule 1
[modifier | modifier le code]Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | GP disputés | Victoires | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1978 | Automobiles Martini Team Surtees |
MK23 TS20 |
Ford V8 | Goodyear | 6 | 0 | 0 | n.c. |
1979 | Équipe Renault Elf | RS01 RS10 |
Renault V6 turbo | Michelin | 14 | 0 | 17 | 8e |
1980 | Équipe Renault Elf | RE20 | Renault V6 turbo | Michelin | 14 | 2 | 29 | 6e |
1981 | Équipe Renault Elf | RE20B RE30 |
Renault V6 turbo | Michelin | 14 | 0 | 11 | 9e |
1982 | Équipe Renault Elf | RE30B | Renault V6 turbo | Michelin | 16 | 2 | 28 | 6e |
1983 | Scuderia Ferrari SpA SEFAC | 126 C2B 126 C3 |
Ferrari V6 turbo | Goodyear | 15 | 3 | 49 | 3e |
1984 | Scuderia Ferrari SpA SEFAC | 126 C4 | Ferrari V6 turbo | Goodyear | 16 | 0 | 27 | 6e |
1985 | Scuderia Ferrari SpA SEFAC | 156-85 | Ferrari V6 turbo | Goodyear | 1 | 0 | 3 | 17e |
1986 | Équipe Ligier | JS27 | Renault V6 turbo | Pirelli | 16 | 0 | 14 | 8e |
1987 | Ligier Loto | JS29B JS29C |
Megatron 4 en ligne turbo | Goodyear | 14 | 0 | 1 | 19e |
1988 | Ligier Loto | JS31 | Judd V8 | Goodyear | 14 | 0 | 0 | n.c. |
1989 | Ligier Loto | JS33 | Ford V8 | Goodyear | 9 | 0 | 2 | 23e |
Total | 149 | 7 | 181 |
Palmarès
[modifier | modifier le code]Avant la Formule 1
[modifier | modifier le code]7 Victoires en championnat du monde de Formule 1
[modifier | modifier le code]# | Année | Manche | Date | Grand Prix | Circuit | Position de départ | Écurie | Voiture | Résumé |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | 1980 | 02/14 | Brésil | Interlagos | 6e | Renault | RE20 | Résumé | |
2 | 1980 | 03/14 | Afrique du Sud | Kyalami | 2e | Renault | RE20 | Résumé | |
3 | 1982 | 11/16 | France | Le Castellet | pole position | Renault | RE30B | Résumé | |
4 | 1982 | 15/16 | Italie | Monza | 6e | Renault | RE30B | Résumé | |
5 | 1983 | 08/15 | Canada | Montréal | pole position | Ferrari | 126 C2B | Résumé | |
6 | 1983 | 10/15 | Allemagne | Hockenheim | 2e | Ferrari | 126 C3 | Résumé | |
7 | 1983 | 12/15 | Pays-Bas | Zandvoort | 10e | Ferrari | 126 C3 | Résumé |
Résultats aux 24 heures du Mans
[modifier | modifier le code]Année | Écurie | Équipiers | Voiture | Catégorie | Tours | Pos. | Classement catégorie |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1977 | Hugues de Chaunac-J. Haran | Didier Pironi Guy Fréquelin |
Renault Alpine A442 | S +2.0 |
0 | Abandon | Abandon |
1994 | Rent A Car Racing Team | Justin Bell Bertrand Balas |
Dodge Viper RT10 | GT1 | 273 | 12e | 3e |
1995 | Euromotorsport Racing Inc. | Massimo Sigala Jay Cochran |
Ferrari 333 SP | WSC | 7 | Abandon | Abandon |
Source[2]:
|
-
René Arnoux au volant de la Dodge Viper RT10 lors des 24 Heures du Mans 1994.
-
Arnoux sur la Ferrari 333 SP lors des 24 Heures 1995.
Résultats complets en Grand Prix Masters
[modifier | modifier le code]Année | Écurie | Châssis | Moteur | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2005 | Team Golden Palace | Delta Motorsport GPM | Nicholson McLaren 3.5 V8 | Afrique du Sud 12 |
||||
2006 | Team Golden Palace | Delta Motorsport GPM | Nicholson McLaren 3.5 V8 | Qatar 9 |
Italie C |
Grande- Bretagne 9 |
Malaisie C |
Afrique du Sud C |
Les courses en gras indiquent la pole position, les courses en italique indiquent le tour le plus rapide.
Initialement prévue le , l'épreuve de Monza a été annulée en raison de protestations de mouvements écologistes locaux. L'épreuve de Kyalami, prévue le , a également été annulée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Ma course favorite : René Arnoux », sur le site de L'ESPN (consulté le )
« Grand-Prix de France 1979 - René Arnoux se souvient », sur Dailymotion (consulté le ) - « All Results of René Arnoux », sur racingsportscars.com (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « René Arnoux », sur "Stats F1" (consulté le )
- « La fiche de René Arnoux », sur le site de lequipe.fr (consulté le )