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« Jean-Georges Wille » : différence entre les versions

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{{Voir homonymes|Wille}}
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'''Jean-Georges Wille''', né le {{Date|5|novembre|1715|en arts plastiques}} à [[Giessen (Allemagne)|Giessen]] et mort le {{Date|5|avril|1808|en arts plastiques}} à [[Paris]], est un [[gravure|graveur]] français de naissance allemande, qui exerça essentiellement son art en France.
'''Jean-Georges Wille''', né le {{Date de naissance|5|novembre|1715|en arts plastiques}} à [[Gießen (Allemagne)|Gießen]] et mort le {{Date de décès|5|avril|1808|en arts plastiques}} à [[Paris]], est un [[gravure|graveur]] [[France|français]] de naissance [[Landgraviat de Hesse-Darmstadt|hessoise]], qui exerça essentiellement son art en France.


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Un graveur de renom ===
=== Un graveur de renom ===
C'est dès l'enfance que Jean-Georges Wille a de fortes dispositions pour le dessin et qu'il a pour premier maître un peintre nommé Luhn<ref name="HOE"> ''Nouvelle biographie générale'', Éditions Ambroise Firmin Didot, 1866, tome 46, page 747.</ref>. Ayant appris le métier d’armurier dans sa ville natale, Wille fréquenta le graveur sur cuivre [[Georg Friedrich Schmidt]] à [[Strasbourg]] et se rendit, avec lui, en 1736, à [[Paris]] où il fut, par moments, le voisin de [[Denis Diderot]], [[Rue Antoine-Dubois|rue de l’Observance]]. Jean-Georges Wille fut reçu chez [[Nicolas de Largilliere]] dont il peignit plusieurs copies de tableaux, avant de travailler chez un orfèvre nommé Lelièvre, puis chez le marchand d'estampes [[Michel Odieuvre]]<ref name="HOE"/>. Le peintre [[Hyacinthe Rigaud]] l’ayant incité à se mettre à la gravure sur cuivre, il réalisa sa première estampe, le portrait du [[Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle|maréchal de Belle-Isle]]. Bientôt, les plus célèbres peintres français lui confièrent leurs ouvrages à graver, mais il effectua également des gravures d’après des tableaux de maitres anciens, parmi lesquels [[Gerard ter Borch]], [[Gabriel Metsu]], [[Jan van Mieris]] ou [[Caspar Netscher]], dont beaucoup appartiennent aux plus remarquables créations de la gravure sur cuivre.
C'est dès l'enfance que Jean-Georges Wille a de fortes dispositions pour le dessin et qu'il a pour premier maître un peintre nommé Luhn<ref name="HOE"> ''Nouvelle biographie générale'', Éditions Ambroise Firmin Didot, 1866, tome 46, page 747.</ref>. Ayant appris le métier d’armurier dans sa ville natale, Wille fréquenta le graveur sur cuivre [[Georg Friedrich Schmidt]] à [[Strasbourg]] et se rendit, avec lui, en 1736, à [[Paris]] où il fut, par moments, le voisin de [[Denis Diderot]], [[Rue Antoine-Dubois|rue de l’Observance]]. Jean-Georges Wille fut reçu chez [[Nicolas de Largillierre]] dont il peignit plusieurs copies de tableaux, avant de travailler chez un orfèvre nommé Lelièvre, puis chez le marchand d'estampes [[Michel Odieuvre]]<ref name="HOE"/>.
Le peintre [[Hyacinthe Rigaud]] l’ayant incité à se mettre à la gravure sur cuivre, il réalisa sa première estampe, le portrait du [[Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle|maréchal de Belle-Isle]]. Bientôt, les plus célèbres peintres français lui confièrent leurs ouvrages à graver, mais il effectua également des gravures d’après des tableaux de maitres anciens, parmi lesquels [[Gerard ter Borch]], [[Gabriel Metsu]], [[Jan van Mieris]] ou [[Caspar Netscher]], dont beaucoup appartiennent aux plus remarquables créations de la gravure sur cuivre.
Wille fut graveur de la cour des rois [[Frédéric II de Prusse|Frédéric II]], [[Frédéric V de Danemark]] et, surtout, de [[Louis XV de France|Louis XV]]. Naturalisé français en 1758<ref>''Archives alsaciennes d’histoire de l’art'', {{vol.|1-4}},
Wille fut graveur de la cour des rois [[Frédéric II de Prusse|Frédéric II]], [[Frédéric V de Danemark]] et, surtout, de [[Louis XV de France|Louis XV]]. Naturalisé français en 1758<ref>''Archives alsaciennes d’histoire de l’art'', {{vol.|1-4}},
1967, {{p.|140}} [https://books.google.fr/books?id=9xUrAAAAIAAJ&q=Georges+Frederic+Schmidt+1712+1775&dq=Georges+Frederic+Schmidt+1712+1775&hl=fr&sa=X&ved=0CD8Q6AEwBmoVChMIpYyl3qL2yAIVyX4aCh2kIwb7 lire en ligne].</ref>, il fut élu à l'[[Académie royale de peinture et de sculpture]] en 1761<ref name=GUI391>Charlotte Guichard, « Les Circulations artistiques en Europe (années 1680-années 1780) », ''Les Circulations internationales en Europe, années 1680-années 1780'', Pierre-Yves Beaurepaire et Pierrick Pourchasse (dir), Presses universitaires de Rennes, 2010, {{p.|391}}.</ref>. [[Napoléon Bonaparte]] le nomma chevalier de la [[Ordre de la Légion d'honneur|Légion d’honneur]] et l’[[Institut de France]] l’admit au nombre de ses membres. Pour Émile Dacier, {{citation|son atelier fut, avec celui de [[Jacques-Philippe Le Bas]], une pépinière de remarquables graveurs ; parmi les français, Pierre-Alexandre Tardieu et Charles-Clément Bervic furent les héritiers et continuateurs de sa doctrine}}<ref> Émile Dacier, ''La Gravure française'', Larousse, 1944, page 175.</ref>. Il entretient une longue correspondance avec le graveur [[Johann Friedrich Bause]] qu'il admirait mais qu'il ne rencontra jamais<ref>[https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb149601808 « Johann Friedrich Bause »], sur le catalogue général de la BNF.</ref>.
1967, {{p.|140}} [https://books.google.fr/books?id=9xUrAAAAIAAJ&q=Georges+Frederic+Schmidt+1712+1775&dq=Georges+Frederic+Schmidt+1712+1775&hl=fr&sa=X&ved=0CD8Q6AEwBmoVChMIpYyl3qL2yAIVyX4aCh2kIwb7 lire en ligne].</ref>, il fut élu à l'[[Académie royale de peinture et de sculpture]] en 1761<ref name=GUI391>Charlotte Guichard, « Les Circulations artistiques en Europe (années 1680-années 1780) », ''Les Circulations internationales en Europe, années 1680-années 1780'', Pierre-Yves Beaurepaire et Pierrick Pourchasse (dir), Presses universitaires de Rennes, 2010, {{p.|391}}.</ref>.
[[Napoléon Bonaparte]] le nomma chevalier de la [[Ordre de la Légion d'honneur|Légion d’honneur]] et l’[[Institut de France]] l’admit au nombre de ses membres. Pour Émile Dacier, {{citation|son atelier fut, avec celui de [[Jacques-Philippe Le Bas]], une pépinière de remarquables graveurs ; parmi les français, Pierre-Alexandre Tardieu et Charles-Clément Bervic furent les héritiers et continuateurs de sa doctrine}}<ref> Émile Dacier, ''La Gravure française'', Larousse, 1944, page 175.</ref>.
Il entretient une longue correspondance avec le graveur [[Johann Friedrich Bause]] qu'il admirait mais qu'il ne rencontra jamais<ref>[https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb149601808 « Johann Friedrich Bause »], sur le catalogue général de la BNF.</ref>.


=== Un homme de réseaux et de transferts culturels ===
=== Un homme de réseaux et de transferts culturels ===
[[Fichier:Joseph Parrocel01.jpg|vignette|500x500px|''[[Joseph Parrocel]]'', gravé par Wille d'après [[Hyacinthe Rigaud]], 1744.]]
[[Fichier:Joseph Parrocel01.jpg|vignette|500x500px|''[[Joseph Parrocel]]'', gravé par Wille d'après [[Hyacinthe Rigaud]], 1744.]]
Wille est qualifié par les historiens d'{{citation|entrepreneur de réseaux}}<ref name=GUI391/>. En effet, membre de la [[Philalèthes|loge des Amis réunis]], il fut au centre d'une sociabilité maçonnique pour les artistes originaires de l'espace germanique<ref> Pierre-Yves Beaurepaire, ''L'autre et le frère - L'étranger et la Franc-Maçonnerie en France au {{XVIIIe}} siècle'', Éditions Honoré Champion, 1998, pages 320-322.</ref> et entretint avec de nombreux personnages une correspondance intense à l'échelle de l'Europe, notamment avec ses compatriotes allemands qu'il se chargea de guider à Paris quand ils passaient par la capitale du royaume de France, notamment pour visiter les collections d'arts privées qui s'y développèrent au {{s-|XVIII|e}}. Par exemple, lorsque le philosophe kantien [[Johann Gottfried von Herder|Herder]] se rendit en France en mai 1769, Wille lui servit de guide et lui fit découvrir la société parisienne. Jean-Georges Wille, ainsi, {{citation|participa activement aux transferts culturels entre la France et l'Allemagne}}<ref name=GUI391/> au [[siècle des Lumières]], d'autant qu'il se chargea par ailleurs de traduire et publier les ouvrages de langue allemande qu'il jugeait dignes d'intérêt, tout en les recensant dans le ''[[Journal étranger]]''<ref name=GUI391/>.
Wille est qualifié par les historiens d'{{citation|entrepreneur de réseaux}}<ref name=GUI391/>. En effet, membre de la [[Philalèthes|loge des Amis réunis]], il fut au centre d'une sociabilité maçonnique pour les artistes originaires de l'espace germanique<ref> Pierre-Yves Beaurepaire, ''L'autre et le frère - L'étranger et la Franc-Maçonnerie en France au {{s-|XVIII}}'', Éditions Honoré Champion, 1998, pages 320-322.</ref> et entretint avec de nombreux personnages une correspondance intense à l'échelle de l'Europe, notamment avec ses compatriotes allemands qu'il se chargea de guider à Paris quand ils passaient par la capitale du royaume de France, notamment pour visiter les collections d'arts privées qui s'y développèrent au {{s-|XVIII|e}}.
Par exemple, lorsque le philosophe kantien [[Johann Gottfried von Herder|Herder]] se rendit en France en {{date-|mai 1769}}, Wille lui servit de guide et lui fit découvrir la société parisienne. Jean-Georges Wille, ainsi, {{citation|participa activement aux transferts culturels entre la France et l'Allemagne}}<ref name=GUI391/> au [[siècle des Lumières]], d'autant qu'il se chargea par ailleurs de traduire et publier les ouvrages de langue allemande qu'il jugeait dignes d'intérêt, tout en les recensant dans le ''[[Journal étranger]]''<ref name=GUI391/>.


Le [[Dictionnaire Bénézit]] étend le travail de graveur de Jean-Georges Wille jusqu'à l'année 1790, soit sur plus d'un demi-siècle. Après que ses biens (son activité de graveur se dédoublant de celles d'éditeur et de marchand d'estampes, il était également collectionneur de peintures et dessins) lui aient été confisqués par la Révolution française, il termina sa vie ruiné et aveugle<ref name="BEN"> Dictionnaire Bénézit, Grûnd, 1999, tome 14, page 618.</ref>.
Le [[Dictionnaire Bénézit]] étend le travail de graveur de Wille jusqu'à l'année 1790, soit sur plus d'un demi-siècle. Après que ses biens (son activité de graveur se dédoublant de celles d'éditeur et de marchand d'estampes, il était également collectionneur de peintures et dessins) lui aient été confisqués par la Révolution française, il termina sa vie ruiné et aveugle<ref name="BEN"> Dictionnaire Bénézit, Grûnd, 1999, tome 14, page 618.</ref>.


Jean-Georges Wille a laissé des ''Mémoires'', {{citation|écrites avec la bonhomie qui le caractérisa}}<ref name="BEN"/> et publiées par Duplessis en 1857<ref>[http://www.oldandsold.com/articles19/prints-6.shtml Old and sold, ''Les mémoires et le journal de Jean-George Wille'', 1914]</ref>, dans lesquels il donne entre autres la première évocation connue de [[Denis Diderot]].
Wille a laissé des ''Mémoires'', {{citation|écrites avec la bonhomie qui le caractérisa}}<ref name="BEN"/> et publiées par Duplessis en 1857<ref>[http://www.oldandsold.com/articles19/prints-6.shtml Old and sold, ''Les mémoires et le journal de Jean-George Wille'', 1914]</ref>, dans lesquels il donne entre autres la première évocation connue de [[Denis Diderot]].


== Œuvres ==
== Œuvres ==
=== Compositions (scènes d'histoire et de genre)<ref name="WLA"> ''Catalogue des livres rares et précieux de la bibliothèque de M. de Wlassoff, chambellan de Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, suivi d'une description sommaire de ses gravures, tableaux, pierres gravées et bronzes'', Imprimerie Auguste Semen, Moscou, 1821.</ref>{{,}}<ref name="PRE"/> ===
=== Compositions (scènes d'histoire et de genre)<ref name="WLA"> ''Catalogue des livres rares et précieux de la bibliothèque de M. de Wlassoff, chambellan de Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, suivi d'une description sommaire de ses gravures, tableaux, pierres gravées et bronzes'', Imprimerie Auguste Semen, Moscou, 1821.</ref>{{,}}<ref name="PRE"/> ===
* D'après [[Pompeo Batoni]] : ''La mort de [[Marc Antoine]]''<ref>[http://alte-drucke.de/artists/wille_johann_georg/wille_johann_georg_index.htm Alte Drucke, ''La mort de Marc Antoine'', présentation de l'estampe]</ref>.
* D'après [[Pompeo Batoni]] : ''La mort de [[Marc Antoine]]''<ref>[http://alte-drucke.de/artists/wille_johann_georg/wille_johann_georg_index.htm Alte Drucke, ''La mort de Marc Antoine'', présentation de l'estampe]</ref>.
* D'après [[Christian Wilhelm Ernst Dietrich]] : ''Les musiciens ambulants'' ; ''Les offres réciproques'', 1771.
* D'après [[Christian Wilhelm Ernst Dietrich]] : ''Les musiciens ambulants'' ; ''Les offres réciproques'', 1771;
* D'après [[Gérard Dou]] : ''La dévideuse'', 1755 ; ''La ménagère hollandaise'' ; ''La liseuse'', 1761.
* D'après [[Gérard Dou]] : ''La dévideuse'', 1755 ; ''La ménagère hollandaise'' ; ''La liseuse'', 1761;
* D'après [[Charles Le Brun]], ''l'Ordre rétabli dans les Finances''.
* D'après [[Charles Le Brun]], ''l'Ordre rétabli dans les Finances'';
* D'après [[Gabriel Metsu]] : ''Cuisinière hollandaise''.
* D'après [[Gabriel Metsu]] : ''Cuisinière hollandaise'';
* D'après [[Frans van Mieris de Oudere]] : ''L'observateur distrait'' ; ''Tricoteuse hollandaise''.
* D'après [[Frans van Mieris l'Ancien]] : ''L'observateur distrait'' ; ''Tricoteuse hollandaise'';
* D'après [[Caspar Netscher]] : ''La mort de [[Cléopâtre VII|Cléopâtre]]'', 1754 ; ''Le petit physicien''.
* D'après [[Caspar Netscher]] : ''La mort de [[Cléopâtre VII|Cléopâtre]]'', 1754 ; ''Le petit physicien'';
* D'après [[Adriaen van Ostade]] : ''Bons amis : Deux paysans fumant''.
* D'après [[Adriaen van Ostade]] : ''Bons amis : Deux paysans fumant'';
* D'après [[Charles Parrocel]], ''Soldat conversant avec une femme'', 1753.
* D'après [[Charles Parrocel]], ''Soldat conversant avec une femme'', 1753;
* D'après [[Godfried Schalken]] : ''Le concert de famille'', 1767<ref name="CON">[https://www.pubhist.com/w40984 PubHist, ''Le concert de famille'', présentation de l'estampe]</ref> ; ''Jeune joueur d'instrument''.
* D'après [[Godfried Schalken]] : ''Le concert de famille'', 1767<ref name="CON">[https://www.pubhist.com/w40984 PubHist, ''Le concert de famille'', présentation de l'estampe]</ref> ; ''Jeune joueur d'instrument'';
* D'après [[Johann Eleazar Schenau]], ''La petite écolière'', 1771.
* D'après [[Johann Eleazar Schenau]], ''La petite écolière'', 1771;
* D'après Pierre-Alexandre Wille, fils de l'artiste : ''Maîtresse d'école'' ; ''Philosophe du temps passé'' ; ''Bonne femme de [[Normandie]]'' ; ''Sœur de la bonne femme de Normandie'' ; ''Les soins maternels'' ; ''[[Louis Gillet]] délivre une fille des mains de deux brigands''.
* D'après Pierre-Alexandre Wille, fils de l'artiste : ''Maîtresse d'école'' ; ''Philosophe du temps passé'' ; ''Bonne femme de [[Normandie]]'' (un tirage moderne de ce burin porte la mention "Dédié à Monsieur Jean Valentin Meyer, négociant à Hambourg" et ses armes) ; ''Sœur de la bonne femme de Normandie'';''Les soins maternels'' ; ''[[Louis Gillet]] délivre une fille des mains de deux brigands'';
* D'après ses propres dessins : ''Le fumeur'', 1741<ref>[http://www.artoftheprint.com/artistpages/wille_johann_georg_le_fumeur.htm Art of the print, ''Le fumeur'', présentation de l'estampe]</ref> ; ''L’Instruction paternelle'', 1758<ref>[http://utpictura18.univ-montp3.fr/GenerateurNotice.php?numnotice=A1081 Utpictura 18, ''L'Instruction paternelle'', présentation de l'œuvre]</ref>.
* D'après ses propres dessins : ''Le fumeur'', 1741<ref>[http://www.artoftheprint.com/artistpages/wille_johann_georg_le_fumeur.htm Art of the print, ''Le fumeur'', présentation de l'estampe]</ref> ; ''L’Instruction paternelle'', 1758<ref>[http://utpictura18.univ-montp3.fr/GenerateurNotice.php?numnotice=A1081 Utpictura 18, ''L'Instruction paternelle'', présentation de l'œuvre]</ref>;


=== Portraits<ref name="WLA"/>{{,}}<ref name="PRE"/> ===
=== Portraits<ref name="WLA"/>{{,}}<ref name="PRE"/> ===
* D'après Pompeo Batoni, ''[[Prospero Colonna di Sciarra]]'', 1764.
* D'après Pompeo Batoni, ''[[Prospero Colonna di Sciarra]]'', 1764;
* D'après [[Antoine Boizot]] : ''Portraits de dix-sept Rois de France des premières races : [[Childéric Ier]] ; [[Thierry Ier]] ; [[Clovis III]] ; [[Dagobert II]] ; [[Childéric II]] ; [[Thierry II (roi)|Thierry II]] ; [[Childéric III]] ; [[Charlemagne]] ; [[Louis le Pieux|Louis {{Ier}}]] ; [[Louis II le Bègue]] ; [[Charles III le Simple]] ; [[Charles IV le Bel]] ; [[Lothaire Ier]] ; [[Hugues Capet]] ; [[Henri Ier (roi des Francs)|Henri {{Ier}}]] ; [[Philippe II Auguste]]'', 1738 (commande de Michel Odieuvre).
* D'après [[Antoine Boizot]] : ''Portraits de dix-sept Rois de France des premières races : [[Childéric Ier]] ; [[Thierry Ier]] ; [[Clovis III]] ; [[Dagobert II]] ; [[Childéric II]] ; [[Thierry II (roi)|Thierry II]] ; [[Childéric III]] ; [[Charlemagne]] ; [[Louis le Pieux|Louis {{Ier}}]] ; [[Louis II le Bègue]] ; [[Charles III le Simple]] ; [[Charles IV le Bel]] ; [[Lothaire Ier]] ; [[Hugues Capet]] ; [[Henri Ier (roi des Francs)|Henri {{Ier}}]] ; [[Philippe II Auguste]]'', 1738 (commande de Michel Odieuvre);
* D'après [[Philippe de Champaigne]], ''[[Antoine Singlin]]'', 1745.
* D'après [[Philippe de Champaigne]], ''[[Antoine Singlin]]'', 1745;
* D'après [[Élisabeth-Sophie Chéron]], ''[[Madeleine de Scudéry]]''.
* D'après [[Élisabeth-Sophie Chéron]], ''[[Madeleine de Scudéry]]'';
* D'après Jean Chevalier, ''[[Louis François Anne de Neufville de Villeroy]]'', 1744 ; ''Henri Liébaux'', 1747 ; ''[[François Quesnay]]'', 1747.
* D'après Jean Chevalier, ''[[Louis François Anne de Neufville de Villeroy]]'', 1744 ; ''Henri Liébaux'', 1747 ; ''[[François Quesnay]]'', 1747;
* D'après [[Jacques-François Delyen]], ''[[Nicolas-René Berryer]]''.
* D'après [[Jacques-François Delyen]], ''[[Nicolas-René Berryer]]'';
* D'après Daniel Klein, ''Louis, Dauphin de France'', 1745-1746.
* D'après Daniel Klein, ''Louis, Dauphin de France'', 1745-1746;
* D'après Nicolas de Largilliere, ''Marguerite-Élisabeth de Largilliere''.
* D'après Nicolas de Largilliere, ''Marguerite-Élisabeth de Largilliere'';
* D'après [[Charles André van Loo]] : ''[[Philippe V (roi d'Espagne)|Le Roi d'Espagne Philippe V]]''.
* D'après [[Charles André van Loo]] : ''[[Philippe V (roi d'Espagne)|Le Roi d'Espagne Philippe V]]'';
* D'après [[Charles Parrocel]] : ''[[Louis XV]], le Bien-aimé, à cheval suivi de deux cavaliers'', pour l'ouvrage dirigé par [[Jean-Martin Weis]], graveur de la ville de [[Strasbourg]], ''Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg pour la convalescence du Roi, à l'arrivée et pendant le séjour de Sa Majesté en cette ville'', imprimé par Laurent Aubert, Paris, 1747.
* D'après [[Charles Parrocel]] : ''[[Louis XV]], le Bien-aimé, à cheval suivi de deux cavaliers'', pour l'ouvrage dirigé par [[Jean-Martin Weis]], graveur de la ville de [[Strasbourg]], ''Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg pour la convalescence du Roi, à l'arrivée et pendant le séjour de Sa Majesté en cette ville'', imprimé par Laurent Aubert, Paris, 1747;
* D'après [[Antoine Pesne]] : ''[[Frédéric II de Prusse]]'' ; ''[[Léopold II d'Anhalt-Dessau]]'', 1745.
* D'après [[Antoine Pesne]] : ''[[Frédéric II de Prusse]]'' ; ''[[Léopold II d'Anhalt-Dessau]]'', 1745;
* D'après Maurice [[Quentin de La Tour]] : ''[[Woldemar de Lowendal]]''.
* D'après Maurice [[Quentin de La Tour]] : ''[[Woldemar de Lowendal]]'';
* D'après [[Hyacinthe Rigaud]] : ''[[Jean de Boullongne]]'', 1735 ; ''[[Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle]], Duc de Gisors'', 1743 ; ''Élisabeth Gouy, épouse de Hyacinthe Rigaud'', 1743 ; ''Joseph Parrocel'', 1744 ; ''Le [[Maurice de Saxe (1696-1750)|Maréchal de Saxe]]'', 1745.
* D'après [[Hyacinthe Rigaud]] : ''[[Jean de Boullongne]]'', 1735 ; ''[[Charles Louis Auguste Fouquet de Belle-Isle]], Duc de Gisors'', 1743 ; ''Élisabeth Gouy, épouse de Hyacinthe Rigaud'', 1743 ; ''Joseph Parrocel'', 1744 ; ''Le [[Maurice de Saxe (1696-1750)|Maréchal de Saxe]]'', 1745;
* D'après {{Lien|langue=de|fr=Francesco Carlo Rusca|texte=Francesco Carlo Rusca}}, ''{{Lien|langue=de|fr=Hieronymus von Erlach|texte=Jérôme d'Erlach}}''.
* D'après {{Lien|langue=de|fr=Francesco Carlo Rusca|texte=Francesco Carlo Rusca}}, ''{{Lien|langue=de|fr=Hieronymus von Erlach|texte=Jérôme d'Erlach}}'';
* D'après Thomiers, ''[[Claude-Nicolas Le Cat]]''.
* D'après Thomiers, ''[[Claude-Nicolas Le Cat]]'';
* D'après [[Louis Tocqué]] : ''[[Louis Phélypeaux de Saint-Florentin|Comte de Saint-Florentin]]'' ; ''[[Abel-François Poisson de Vandières|Marquis de Marigny]]'', 1755<ref>[http://utpictura18.univ-montp3.fr/GenerateurNotice.php?numnotice=A4738 Utpictura 18, ''Abel-François Poisson, Marquis de Marigny'', présentation de l'estampe]</ref> ; ''{{Lien|langue=da|fr=Tycho de Hofman|texte=Tycho de Hofman}}'', 1743 ; ''Charles, Prince de Wallis, en cuirasse'', 1748 ; ''[[Charles Édouard Stuart]]'', 1749 ; ''[[Jean-Baptiste Massé]]'', 1755.
* D'après [[Louis Tocqué]] : ''[[Louis Phélypeaux de Saint-Florentin|Comte de Saint-Florentin]]'' ; ''[[Abel-François Poisson de Vandières|Marquis de Marigny]]'', 1755<ref>[http://utpictura18.univ-montp3.fr/GenerateurNotice.php?numnotice=A4738 Utpictura 18, ''Abel-François Poisson, Marquis de Marigny'', présentation de l'estampe]</ref> ; ''[[Tycho de Hofman]]'', 1743 ; ''Charles, Prince de Wallis, en cuirasse'', 1748 ; ''[[Charles Édouard Stuart]]'', 1749 ; ''[[Jean-Baptiste Massé]]'', 1755;
* D'après [[Louis Vigée]], ''[[Bernard Forest de Belidor]]'', 1750.
* D'après [[Louis Vigée]], ''[[Bernard Forest de Belidor]]'', 1750;
* D'après [[Robert Walker (peintre)|Robert Walker]], ''[[Olivier Cromwell]]''.
* D'après [[Robert Walker (peintre)|Robert Walker]], ''[[Olivier Cromwell]]'';
* D'après {{Lien|langue=de|fr=Johann Georg Ziesenis der Jüngere|texte=Johann Georg Ziesenis}} : ''[[Charles Théodore de Bavière (électeur)|Charles Théodore, Comte Palatin du Rhin]]''.
* D'après [[Johann Georg Ziesenis le Jeune|Johann Georg Ziesenis]] : ''[[Charles Théodore de Bavière (électeur)|Charles Théodore, Comte Palatin du Rhin]]'';
* ''[[Henri Benoît Stuart]]'', entre 1736 et 1750.
* ''[[Henri Benoît Stuart]]'', entre 1736 et 1750.


== Galerie de gravures ==
== Galerie de gravures ==
<gallery>
<gallery>
File:1735 - Jean-Louis de Boullongne (gr. Wille 1758).jpg|''[[Jean de Boullongne]]'', d'après Hyacinthe Rigaud, 1735.
File:1735 - Jean-Louis de Boullongne (gr. Wille 1758).jpg|''[[Jean de Boullongne]]'', d'après Hyacinthe Rigaud, 1735;
File:JohannMartinPreislerJGWill1743.jpg|''Johann Martin Preisler'', 1743.
File:JohannMartinPreislerJGWill1743.jpg|''Johann Martin Preisler'', 1743;
File:Villeroy, François Louis Anne.jpg|''[[Louis François Anne de Neufville de Villeroy]]'', d'après Jean Chevalier, 1744.
File:Villeroy, François Louis Anne.jpg|''[[Louis François Anne de Neufville de Villeroy]]'', d'après Jean Chevalier, 1744;
File:François Chicoyneau.jpg|''[[François Chicoyneau]]'', d'après P. Le Sueur, 1744.
File:François Chicoyneau.jpg|''[[François Chicoyneau]]'', d'après P. Le Sueur, 1744;
File:1700 Leopold.JPG|''[[Léopold II d'Anhalt-Dessau]]'', d'après [[Antoine Pesne]], 1745
File:Leopold II. Maximilian von Anhalt-Dessau.jpg|''[[Léopold II d'Anhalt-Dessau]]'', d'après [[Antoine Pesne]], 1745;
File:Louis, Dauphin of France - Will 1745-46.jpg|''Louis, Dauphin de France'', d'après Daniel Klein, 1745-1746.
File:Louis, Dauphin of France - Will 1745-46.jpg|''Louis, Dauphin de France'', d'après Daniel Klein, 1745-1746;
File:The Princess Marie Josèphe of Saxony, Dauphine of France by Johan Georg Wille.jpg|''Princesse [[Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767)|Marie Josèphe de Saxe]]'', 1747.
File:The Princess Marie Josèphe of Saxony, Dauphine of France by Johan Georg Wille.jpg|''Princesse [[Marie-Josèphe de Saxe (1731-1767)|Marie Josèphe de Saxe]]'', 1747;
File:WILLE, Johan Georg. Henri Liébaux, géographe ordinaire du Roi et censeur Royal, A Paris. 1747.jpg|''Henri Liébaux'', géographe et censeur, d'après Jean Chevalier, 1747.
File:WILLE, Johan Georg. Henri Liébaux, géographe ordinaire du Roi et censeur Royal, A Paris. 1747.jpg|''Henri Liébaux'', géographe et censeur, d'après Jean Chevalier, 1747;
File:François Quesnay 01.jpg|''[[François Quesnay]]'', d'après Jean Chevalier, 1747.
File:François Quesnay 01.jpg|''[[François Quesnay]]'', d'après Jean Chevalier, 1747;
File:Bernard Belidor LACMA AC1994.9.22.jpg|''[[Bernard Forest de Belidor]]'', d'après Louis Vigée, 1750.
File:Bernard Belidor LACMA AC1994.9.22.jpg|''[[Bernard Forest de Belidor]]'', d'après Louis Vigée, 1750;
File:Vernet-marquis-Marigny.jpg|''Portrait du [[Abel-François Poisson de Vandières|marquis de Marigny]]'', d'après [[Louis Tocqué]], 1755.
File:Vernet-marquis-Marigny.jpg|''Portrait du [[Abel-François Poisson de Vandières|marquis de Marigny]]'', d'après [[Louis Tocqué]], 1755;
File:Jean-Bapstiste Massé (Tocqué).jpg|''[[Jean-Baptiste Massé]]'', d'après Louis Tocqué, 1755.
File:Jean-Bapstiste Massé (Tocqué).jpg|''[[Jean-Baptiste Massé]]'', d'après Louis Tocqué, 1755;
File:Johann Georg Wille - Paternal Instruction - WGA25766.jpg|''L'instruction paternelle'', d'après Gerard ter Borch, 1765
File:Johann Georg Wille - Paternal Instruction - WGA25766.jpg|''L'instruction paternelle'', d'après Gerard ter Borch, 1765;
File:Wille Nude man kneeling on one knee.jpg|''Étude d'homme nu au genou fléchi'', d'après [[Charles André van Loo]], 1770.
File:Wille Nude man kneeling on one knee.jpg|''Étude d'homme nu au genou fléchi'', d'après [[Charles André van Loo]], 1770;
File:SapeurGardesSuisses.jpg|''Sapeur des [[Gardes suisses (France)|Gardes suisses]]'', 1779.
File:SapeurGardesSuisses.jpg|''Sapeur des [[Gardes suisses (France)|Gardes suisses]]'', 1779;
File:Johann Georg Wille - Maria Teresa of Spain - WGA25768.jpg|''[[Marie-Thérèse d'Espagne]]''.
File:Johann Georg Wille - Maria Teresa of Spain - WGA25768.jpg|''[[Marie-Thérèse d'Espagne]]'';
File:Portrait of Frederick II of Prussia, after Antoine Pesne MET DP804186.jpg|''[[Frédéric II de Prusse]]'', d'après Antoine Pesne.
File:Portrait of Frederick II of Prussia, after Antoine Pesne MET DP804186.jpg|''[[Frédéric II de Prusse]]'', d'après Antoine Pesne;
File:Gazette des beaux-arts. (1893) (14596044720).jpg|''Marguerite Élisabeth de Largillierre'', d'après [[Nicolas de Largillierre]].
File:Gazette des beaux-arts. (1893) (14596044720).jpg|''Marguerite Élisabeth de Largillierre'', d'après [[Nicolas de Largillierre]];
File:Portrait of Woldemar de Lowendal. etching by Johann Georg Wille (1715-1808).jpg|''[[Woldemar de Lowendal]]'', d'après [[Quentin de La Tour]].
File:Portrait of Woldemar de Lowendal. etching by Johann Georg Wille (1715-1808).jpg|''[[Woldemar de Lowendal]]'', d'après [[Quentin de La Tour]];
File:Wille - Elisabeth Augusta of Sulzbach.jpg|''[[Charles Théodore de Bavière (électeur)|Elisabeth-Auguste de Palatinat-Neubourg]]''.
File:Wille - Elisabeth Augusta of Sulzbach.jpg|''[[Charles Théodore de Bavière (électeur)|Elisabeth-Auguste de Palatinat-Neubourg]]'';
File:Christian Wolff.jpg|''[[Christian Wolff (philosophe)|Christian Wolff]]''.
File:Christian Wolff.jpg|''[[Christian Wolff (philosophe)|Christian Wolff]]'';
File:Wille Pierre Guérin de Tencin.jpg|''[[Pierre Guérin de Tencin]]''
File:Wille Pierre Guérin de Tencin.jpg|''[[Pierre Guérin de Tencin]]'';
File:Claude Nicolas Lecat.jpg|''[[Claude-Nicolas Le Cat]]'', d'après Thomiers
File:Claude Nicolas Lecat.jpg|''[[Claude-Nicolas Le Cat]]'', d'après Thomiers;
File:Briseux ritratto.png|''[[Charles-Étienne Briseux]]'', dessiné par Witte lui-même
File:Briseux ritratto.png|''[[Charles-Étienne Briseux]]'', dessiné par Witte lui-même;
File:Nicolas René Berryer.jpg|''[[Nicolas-René Berryer]]'', d'après [[Jacques-François Delyen]].
File:Nicolas René Berryer.jpg|''[[Nicolas-René Berryer]]'', d'après [[Jacques-François Delyen]];
File:A young woman holding an Amsterdam newspaper looks away in Wellcome L0051325.jpg|''Gazettière hollandaise'', d'après [[Gerard ter Borch]].
File:A young woman holding an Amsterdam newspaper looks away in Wellcome L0051325.jpg|''Gazettière hollandaise'', d'après [[Gerard ter Borch]].
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== Expositions ==
== Expositions ==
* Salon de 1808, Paris<ref> Charles-Paul Landon, « Jean-Georges Wille » in ''Salon de 1808'', édité par l'auteur, imprimerie des Annales du Musée, 1808.</ref>.
* Salon de 1808, Paris<ref> Charles-Paul Landon, « Jean-Georges Wille » in ''Salon de 1808'', édité par l'auteur, imprimerie des Annales du Musée, 1808.</ref>.
* ''The second exhibition of prints from the collection of T. Harrison Garrett - Works of [[Rembrandt]] and Wille'', [[Institut Peabody]], [[Baltimore]], 1886.
* ''The second exhibition of prints from the collection of T. Harrison Garrett - Works of [[Rembrandt]] and Wille'', [[Institut Peabody]], [[Baltimore]], 1886.
* ''Zeichnungen alter Meister aus Deutschen Privatbesitz'', [[Staatsgalerie (Stuttgart)|Staatsgalerie]], [[Stuttgart]], 1965.
* ''Zeichnungen alter Meister aus Deutschen Privatbesitz'', [[Staatsgalerie (Stuttgart)|Staatsgalerie]], [[Stuttgart]], 1965.
* ''{{15th}} - {{18th}} french drawings in the Metropolitan Museum of Art'', Metropolitan Museum of Art, New York, 1986.
* ''{{15th}} - {{18th}} french drawings in the Metropolitan Museum of Art'', Metropolitan Museum of Art, New York, 1986.
* ''Artists and amateurs - Etching in the nineteeth century France'', Metropolitan Museum of Art, New York, octobre 2013 - janvier 2014.
* ''Artists and amateurs - Etching in the nineteeth century France'', Metropolitan Museum of Art, New York, {{date-|octobre 2013}} - {{date-|janvier 2014}}.


== Réception critique ==
== Réception critique ==
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* {{citation|Un des plus fameux graveurs du siècle passé, appelé le Doyen des graveurs de l'Europe. Son œuvre se distingue dans notre catalogue par la richesse, la plupart par la beauté, et en même temps par la rareté des épreuves, ainsi que par plusieurs pièces très peu connues.}} - {{Lien|langue=de|fr=Johann Gottlieb Abraham Frenzel|texte=Johann Gottlieb Abraham Frenzel}}<ref name="PRE"/>
* {{citation|Un des plus fameux graveurs du siècle passé, appelé le Doyen des graveurs de l'Europe. Son œuvre se distingue dans notre catalogue par la richesse, la plupart par la beauté, et en même temps par la rareté des épreuves, ainsi que par plusieurs pièces très peu connues.}} - {{Lien|langue=de|fr=Johann Gottlieb Abraham Frenzel|texte=Johann Gottlieb Abraham Frenzel}}<ref name="PRE"/>
* {{citation|Le burin de Wille est correct, brillant et hardi. Aucun graveur n'a su, mieux que lui, donner à chaque objet son caractère propre, faire comprendre la différence des étoffes, rendre leurs plis, et surtout éclairer les reflets chatoyants du satin. Il était habile dessinateur et amateur enthousiaste des beaux-arts. Ce goût, joint à beaucoup de tact, fait qu'il a mis dans toutes ses estampes un sentiment et un coloris extraordinaires.}} - Charles Le Blanc, de la Bibliothèque royale de Paris<ref> Charles Le Blanc, ''Catalogue de l'œuvre de Jean Georges Wille, graveur'', Éditions Rudolphe Weigel, 1847.</ref>
* {{citation|Le burin de Wille est correct, brillant et hardi. Aucun graveur n'a su, mieux que lui, donner à chaque objet son caractère propre, faire comprendre la différence des étoffes, rendre leurs plis, et surtout éclairer les reflets chatoyants du satin. Il était habile dessinateur et amateur enthousiaste des beaux-arts. Ce goût, joint à beaucoup de tact, fait qu'il a mis dans toutes ses estampes un sentiment et un coloris extraordinaires.}} - Charles Le Blanc, de la Bibliothèque royale de Paris<ref> Charles Le Blanc, ''Catalogue de l'œuvre de Jean Georges Wille, graveur'', Éditions Rudolphe Weigel, 1847.</ref>
* {{citation|''La mort de Cléopâtre'' d'après Netscher fut en 1754 sa première composition et elle obtint un succès qui l'encouragea à suivre cette voie ; car à partir de cette époque il ne publia guère que des sujets dont il emprunta les modèles à Adrien van Ostade, ter Borch, Gérard Dou, Schenau, Dietrich, ou même son fils. Plusieurs de ces estampes sont aujourd'hui fort recherchées : elles rendent avec une fidélité louable les œuvres qu'elles reproduisent, et quelques une, comme ''L'instruction paternelle'' ou ''Les musiciens ambulants'', ont le privilège de jouir parmi les amateurs de la plus grande estime.}} - [[Nouvelle Biographie générale]]<ref name="HOE"/>
* {{citation|''La mort de Cléopâtre'' d'après Netscher fut en 1754 sa première composition et elle obtint un succès qui l'encouragea à suivre cette voie ; car à partir de cette époque il ne publia guère que des sujets dont il emprunta les modèles à Adrien van Ostade, ter Borch, Gérard Dou, Schenau, Dietrich, ou même son fils. Plusieurs de ces estampes sont aujourd'hui fort recherchées : elles rendent avec une fidélité louable les œuvres qu'elles reproduisent, et quelques-unes, comme ''L'instruction paternelle'' ou ''Les musiciens ambulants'', ont le privilège de jouir parmi les amateurs de la plus grande estime.}} - [[Nouvelle Biographie générale]]<ref name="HOE"/>
* {{citation|Wille était l'intermédiaire obligé entre les artistes allemands, suisses, danois et suédois et le monde parisien, notamment l'introducteur des gravures de chasses et d'animaux de [[Johann Elias Ridinger]] (1698-1767) enrichies d'une belle nature sauvage. Le cercle de Wille est, comme le remarque Yvonne Boerlin-Brodbeck, "un facteur important de la diffusion de l'image idéalisée d'une [[Suisse]] aux paysages ensoleillés, couronnés de cimes enneigées"<ref> Yvonne Boerlin-Brodbeck, ''Johann Caspar Füssli und sein Briefwechsel mit Jean-Georges Wille - Marginalien zu Kunstliteratur und Kunstpolitik in der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts'', Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft, 1978.</ref>. Wille est particulièrement important par le fait qu'il oriente l'art du paysage pratiqué à Paris vers le pittoresque, avec ses séries de dessins des campagne de l'[[Île-de-France]], ou vers une nature rude et pierreuse telle celle qu'il voyait lors des expéditions qu'il faisait, en compagnie de sa femme et de ses élèves, dans les carrières des environs de Paris.}} - Madeleine Pinault-Sorensen<ref> Madeleine Pinault-Sorensen, ''Rousseau et l'art du paysage'', in textes réunis et édités par Frédéric S. Eigeldinger, ''[[Jean-Jacques Rousseau]] et les arts visuels'', Droz, 2003.</ref>
* {{citation|Wille était l'intermédiaire obligé entre les artistes allemands, suisses, danois et suédois et le monde parisien, notamment l'introducteur des gravures de chasses et d'animaux de [[Johann Elias Ridinger]] (1698-1767) enrichies d'une belle nature sauvage. Le cercle de Wille est, comme le remarque Yvonne Boerlin-Brodbeck, "un facteur important de la diffusion de l'image idéalisée d'une [[Suisse]] aux paysages ensoleillés, couronnés de cimes enneigées"<ref> Yvonne Boerlin-Brodbeck, ''Johann Caspar Füssli und sein Briefwechsel mit Jean-Georges Wille - Marginalien zu Kunstliteratur und Kunstpolitik in der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts'', Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft, 1978.</ref>. Wille est particulièrement important par le fait qu'il oriente l'art du paysage pratiqué à Paris vers le pittoresque, avec ses séries de dessins des campagnes de l'[[Île-de-France]], ou vers une nature rude et pierreuse telle celle qu'il voyait lors des expéditions qu'il faisait, en compagnie de sa femme et de ses élèves, dans les carrières des environs de Paris.}} - Madeleine Pinault-Sorensen<ref> Madeleine Pinault-Sorensen, ''Rousseau et l'art du paysage'', in textes réunis et édités par Frédéric S. Eigeldinger, ''[[Jean-Jacques Rousseau]] et les arts visuels'', Droz, 2003.</ref>


== Musées et collections publiques ==
== Musées et collections publiques ==
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* [[Musée des beaux-arts de Dole]], ''Les musiciens ambulants'' et ''Les offres réciproques'', d'après Christian Wilhelm Ernst Dietrich.
* [[Musée des beaux-arts de Dole]], ''Les musiciens ambulants'' et ''Les offres réciproques'', d'après Christian Wilhelm Ernst Dietrich.
* [[Musée des Tissus et des Arts décoratifs]], [[Lyon]], ''Couple de paysans dans un paysage'', dessin.
* [[Musée des Tissus et des Arts décoratifs]], [[Lyon]], ''Couple de paysans dans un paysage'', dessin.
* [[Musée des beaux-arts d'Orléans]], ''La ménagère hollandaise'' d'après Gérard Dou ; ''La tricoteuse hollandaise'' d'après Frans van Mieris de Oudere ; ''Le petit physicien'' d'après Caspar Netscher.
* [[Musée des beaux-arts d'Orléans]], ''La ménagère hollandaise'' d'après Gérard Dou ; ''La tricoteuse hollandaise'' d'après Frans van Mieris l'Ancien ; ''Le petit physicien'' d'après Caspar Netscher.
* [[École nationale supérieure des beaux-arts]], Paris, ''Portrait du Marquis de Marigny'', d'après Louis Tocqué<ref>[http://www.ensba.fr/ow2/catzarts/voir.xsp?id=00101-83495&qid=sdx_q0&n=15&e= École nationale supérieure des beaux-arts, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
* [[École nationale supérieure des beaux-arts]], Paris, ''Portrait du Marquis de Marigny'', d'après Louis Tocqué<ref>[http://www.ensba.fr/ow2/catzarts/voir.xsp?id=00101-83495&qid=sdx_q0&n=15&e= École nationale supérieure des beaux-arts, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
* Département des arts graphiques du [[musée du Louvre]], importante collection de dessins.
* Département des arts graphiques du [[musée du Louvre]], importante collection de dessins.
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=== Allemagne ===
=== Allemagne ===
* Bauernhausmuseum Hof Haina, [[Biebertal]], une salle consacrée à Jean-Georges Wille<ref>[http://www.hof-haina.de/das-museum/bauernhausmuseum/ Bauernhausmuseum Hof Haina, ''présentation de la salle consacrée à Jean-Georges Wille'']</ref>.
* Bauernhausmuseum Hof Haina, [[Biebertal]], une salle consacrée à Jean-Georges Wille<ref>[http://www.hof-haina.de/das-museum/bauernhausmuseum/ Bauernhausmuseum Hof Haina, ''présentation de la salle consacrée à Jean-Georges Wille'']</ref>.
* {{Lien|langue=de|fr=Oberhessisches Museum|texte=Oberhessisches Museum}}, [[Giessen (Allemagne)|Giessen]], cent quatre-vingt dix gravres.
* {{Lien|langue=de|fr=Oberhessisches Museum|texte=Oberhessisches Museum}}, [[Giessen (Allemagne)|Gießen]], cent quatre-vingt dix gravres.
=== Pays-Bas ===
=== Pays-Bas ===
[[Fichier:Johann Georg Wille - Kupferstecher.jpg|vignette|430x430px|Johann Gotthard von Müller, ''Portrait de Jean-Georges Wille'', gravure d'après Jean-Baptiste Greuze, 1776]]
* [[Rijksmuseum Amsterdam]], ''Portrait de Johann Martin Preissler'', 1743.
* [[Rijksmuseum Amsterdam]], ''Portrait de Johann Martin Preissler'', 1743.
* [[Musée Teyler]], [[Haarlem]], ''Jeune joueur d'instrument'', d'après Godfried Schalken<ref>[https://www.teylersmuseum.nl/nl/collectie/kunst/kg-13441-de-jonge-muzikant Musée Teyler, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
* [[Musée Teyler]], [[Haarlem]], ''Jeune joueur d'instrument'', d'après Godfried Schalken<ref>[https://www.teylersmuseum.nl/nl/collectie/kunst/kg-13441-de-jonge-muzikant Musée Teyler, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
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* [[Galerie Morave de Brno]], huit gravures<ref>[http://sbirky.moravska-galerie.cz/dielo/CZE:MG.C_30563 Galerie Morave de Brno, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
* [[Galerie Morave de Brno]], huit gravures<ref>[http://sbirky.moravska-galerie.cz/dielo/CZE:MG.C_30563 Galerie Morave de Brno, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
=== Royaume-Uni ===
=== Royaume-Uni ===
* {{Lien|langue=en|fr=Berrington Hall|texte=Berrington Hall}}, [[Herefordshire]], ''Le Marquis de Marigny'' et ''Jean-Baptiste Massé'', d'après Louis Tocqué, 1755.
* [[Berrington Hall]], [[Herefordshire]], ''Le Marquis de Marigny'' et ''Jean-Baptiste Massé'', d'après Louis Tocqué, 1755.
* [[Kingston Lacy]], [[Dorset (comté)|Dorset]], ''Le Roi Frédéric II de Prusse'', d'après Antoine Pesne.
* [[Kingston Lacy]], [[Dorset (comté)|Dorset]], ''Le Roi Frédéric II de Prusse'', d'après Antoine Pesne.
* [[British Museum]], [[Londres]], ''Portrait d'Antoine Singlin'' d'après Philippe de Champaigne, 1745<ref>[http://www.britishmuseum.org/research/collection_online/collection_object_details.aspx?objectId=1553584&partId=1 British Museum, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
* [[British Museum]], [[Londres]], ''Portrait d'Antoine Singlin'' d'après Philippe de Champaigne, 1745<ref>[http://www.britishmuseum.org/research/collection_online/collection_object_details.aspx?objectId=1553584&partId=1 British Museum, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
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* [[Royal Collection]], Londres, ''Carolus Walliae Princeps (portrait de Charles Edward Stuart)'', d'après Louis Tocqué, 1749<ref>[https://www.royalcollection.org.uk/collection/603595/carolus-walliae-princeps-c-c-c Royal Collection, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref> ; ''Le concert de famille'', d'après Godfried Schalken, 1767<ref name="CON"/>.
* [[Royal Collection]], Londres, ''Carolus Walliae Princeps (portrait de Charles Edward Stuart)'', d'après Louis Tocqué, 1749<ref>[https://www.royalcollection.org.uk/collection/603595/carolus-walliae-princeps-c-c-c Royal Collection, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref> ; ''Le concert de famille'', d'après Godfried Schalken, 1767<ref name="CON"/>.
* [[Victoria and Albert Museum]], Londres, ''Jeune joueur d'instrument'', d'après Godfried Schalken<ref>[https://collections.vam.ac.uk/item/O724864/jeune-joueur-dinstrument-engraving-schalken-godfried/ Victoria and Albert Museum, ''Jean-Georges Wille'']</ref>.
* [[Victoria and Albert Museum]], Londres, ''Jeune joueur d'instrument'', d'après Godfried Schalken<ref>[https://collections.vam.ac.uk/item/O724864/jeune-joueur-dinstrument-engraving-schalken-godfried/ Victoria and Albert Museum, ''Jean-Georges Wille'']</ref>.
* {{Lien|langue=en|fr=Felbrigg Hall|texte=Felbrigg Hall}}, [[Norfolk (comté)|Norfolk]], ''La petite écolière''.
* [[Felbrigg Hall]], [[Norfolk (comté)|Norfolk]], ''La petite écolière''.
* [[Ashmolean Museum]], [[Oxford]], douze gravures.
* [[Ashmolean Museum]], [[Oxford]], douze gravures.
* {{Lien|langue=en|fr=Moseley Old Hall|texte=Moseley Old Hall}}, {{Lien|langue=en|fr=Fordhouses|texte=Fordhouses}}, [[Wolverhampton]], ''Portrait de Charles Édouard Stuart'', d'après Louis Tocqué, 1749.
* {{Lien|langue=en|fr=Moseley Old Hall|texte=Moseley Old Hall}}, {{Lien|langue=en|fr=Fordhouses|texte=Fordhouses}}, [[Wolverhampton]], ''Portrait de Charles Édouard Stuart'', d'après Louis Tocqué, 1749.
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=== États-Unis ===
=== États-Unis ===
* [[Fogg Art Museum]], [[Université Harvard]], [[Cambridge (Massachusetts)]], ''Le Marquis de Marigny'', d'après Louis Tocqué<ref>[http://www.harvardartmuseums.org/art/278377 Fogg Art Museum, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
* [[Fogg Art Museum]], [[Université Harvard]], [[Cambridge (Massachusetts)]], ''Le Marquis de Marigny'', d'après Louis Tocqué<ref>[http://www.harvardartmuseums.org/art/278377 Fogg Art Museum, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
* [[Institut d'art de Chicago]], ''Portrait d'Élisabeth de Gouy'', d'après Hyacinthe Rigaud, 1743 ; ''Une ferme'', 1766 ; ''Sapeur des gardes suisses'', 1779<ref>[http://www.artic.edu/aic/collections/artwork/artist/Wille%2C+Johann+Georg Institut d'art de Chicago, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
* [[Art Institute of Chicago]], ''Portrait d'Élisabeth de Gouy'', d'après Hyacinthe Rigaud, 1743 ; ''Une ferme'', 1766 ; ''Sapeur des gardes suisses'', 1779<ref>[http://www.artic.edu/aic/collections/artwork/artist/Wille%2C+Johann+Georg Art Institute of Chicago, ''Jean-Georges Wille dans les collections'']</ref>.
* [[Musée d'art d'Indianapolis]], ''Sœur de labonne femme de Normandie'', d'après Pierre-Alexandre Wille.
* [[Musée d'art d'Indianapolis]], ''Sœur de labonne femme de Normandie'', d'après Pierre-Alexandre Wille.
* [[Musée d'art du comté de Los Angeles]], ''Bernard Forest de Belidor'', d'après Louis Vigée, 1750 ; ''Sapeur des gardes suisses'', 1779.
* [[Musée d'art du comté de Los Angeles]], ''Bernard Forest de Belidor'', d'après Louis Vigée, 1750 ; ''Sapeur des gardes suisses'', 1779.
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* [[Charles Guillaume Alexandre Bourgeois]] ;
* [[Charles Guillaume Alexandre Bourgeois]] ;
* [[Constance-Marie Charpentier|Constance-Marie Bondelu]] (1767-1849), de 1777 à 1787 ;
* [[Constance-Marie Charpentier|Constance-Marie Bondelu]] (1767-1849), de 1777 à 1787 ;
* {{Lien|langue=en|fr=Juste Chevillet|texte=Juste Chevillet}} ;
* [[Juste Chevillet]] ;
* [[Louis-Bernard Coclers]], de 1787 à 1789 ;
* [[Louis-Bernard Coclers]], de 1787 à 1789 ;
* Louis Dennel (1741-1806) ;
* Louis Dennel (1741-1806) ;
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* [[Jean Massard]] ;
* [[Jean Massard]] ;
* [[Simon Charles Miger]] ;
* [[Simon Charles Miger]] ;
* {{Lien|langue=de|fr=Johann Gotthard von Müller|texte=Johann Gotthard von Müller}} ;
* [[Johann Gotthard von Müller]] ;
* [[Bernhard Rode|Christian Bernard Rode]]<ref> ''Christian Bernard Rode'', in [[Louis-Gabriel Michaud]], ''Biographie universelle ancienne et moderne'', 1843, tome 36, page 269.</ref> ;
* [[Bernhard Rode|Christian Bernard Rode]]<ref> ''Christian Bernard Rode'', in [[Louis-Gabriel Michaud]], ''Biographie universelle ancienne et moderne'', 1843, tome 36, page 269.</ref> ;
*[[Johann Eleazar Schenau]] (1734-1806)<ref>Artiste de premier ordre qui figura parmi les fondateurs de l'École allemande de peinture et dirigea ultérieurement l'{{lien|langue=de|trad=Hochschule für Bildende Künste Dresden|fr=Académie de Dresde}}</ref> ;
*[[Johann Eleazar Schenau]] (1734-1806)<ref>Artiste de premier ordre qui figura parmi les fondateurs de l'École allemande de peinture et dirigea ultérieurement l'[[Académie de Dresde]]</ref> ;
* [[Philippe-Louis Parizeau]] ;
* [[Jacob Matthias Schmutzer]] ;
* [[Jacob Matthias Schmutzer]] ;
* {{Lien|langue=de|fr=Christian Gottfried Schulze|texte=Christian Gottfried Schulze}} ;
* {{Lien|langue=de|fr=Christian Gottfried Schulze|texte=Christian Gottfried Schulze}} ;
* [[Pierre Alexandre Tardieu]] ;
* [[Pierre Alexandre Tardieu]] ;
* [[Johann Friedrich August Tischbein]] ;
* [[Johann Friedrich August Tischbein]] ;
* {{Lien|langue=en|fr=Vincenzio Vangelisti|texte=Vincenzo Vangelisti}}
* [[Vincenzio Vangelisti|Vincenzo Vangelisti]]
* {{Lien|langue=de|fr=Egid Verhelst|texte=Egid Verhest}} ;
* {{Lien|langue=de|fr=Egid Verhelst|texte=Egid Verhest}} ;
* [[John Webber]] ;
* [[John Webber]] ;
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== Références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{références|colonnes=2}}


== Annexes ==
== Annexes ==
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* Charles Le Blanc, ''Catalogue de l'œuvre de Jean-Georges Wille, graveur'', Leipzig, Rudolph Weigel, 1847 [https://books.google.fr/books?id=J8QnAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false (lire en ligne)].
* Charles Le Blanc, ''Catalogue de l'œuvre de Jean-Georges Wille, graveur'', Leipzig, Rudolph Weigel, 1847 [https://books.google.fr/books?id=J8QnAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false (lire en ligne)].
* Sous la direction de [[Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer]], ''Nouvelle Biographie générale'', Éditions Ambroise Firmin Didot, 1866.
* Sous la direction de [[Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer]], ''Nouvelle Biographie générale'', Éditions Ambroise Firmin Didot, 1866.
* {{ADB|43|257|260|Wille, Johann Georg|{{lien|lang=de|trad=Wilhelm Schmidt (Kunsthistoriker)|fr=Wilhelm Schmidt (historien)|texte=Wilhelm Schmidt}}|ADB:Wille, Johann Georg}}
* {{de}} Wilhelm Schmidt, « Wille, Johann Georg », dans : ''Allgemeine Deutsche Biographie (ADB)'' {{vol.|43}}, Duncker & Humblot, Leipzig 1898, {{p.|257-260}}.
* {{ThiemeBecker |Autor= |Lemma=Wille, Johann Georg |Band=36 |Seite=11 |SeiteBis=12}}
* {{Lien|langue=en|fr=Emilia, Lady Dilke|texte=Emilia Dilke}}, ''French engravers and draughtsmen of the XVIIIth century'', George Bell and Sons, 1902 (chapitre 5 : ''Wille and his pupils'').
* [[Emilia Dilke]], ''French engravers and draughtsmen of the XVIIIth century'', George Bell and Sons, 1902 (chapitre 5 : ''Wille and his pupils'').
* Henri Manesse, ''Jean-Georges Wille, graveur du Roi, de l'Académie de peinture et de sculpture, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, d'après son journal et ses mémoires'', Imprimerie de Léon Gy, 1905.
* Henri Manesse, ''Jean-Georges Wille, graveur du Roi, de l'Académie de peinture et de sculpture, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, d'après son journal et ses mémoires'', Imprimerie de Léon Gy, 1905.
* [[Émile Dacier]], ''La gravure française'', Larousse, 1944.
* [[Émile Dacier]], ''La gravure française'', Larousse, 1944.
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* Peter Vignau-Wilberg et Jana Hofmeister, ''Beiträge zur Kunst des 17. und 18. Jahrhunderts un Zürich'', Schweizerisches Institut fûr Kunstwissenschaft', Zürich, 1978.
* Peter Vignau-Wilberg et Jana Hofmeister, ''Beiträge zur Kunst des 17. und 18. Jahrhunderts un Zürich'', Schweizerisches Institut fûr Kunstwissenschaft', Zürich, 1978.
* Yvonne Boerlin-Brodbeck, ''[[Johann Caspar Füssli]] und sein Briefwechsel mit Jean-Georges Wille - Marginalien zu Kunstliteratur und Kunstpolitik in der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts'', Schweizeriches Institut für Kunstwissenschaft, 1978.
* Yvonne Boerlin-Brodbeck, ''[[Johann Caspar Füssli]] und sein Briefwechsel mit Jean-Georges Wille - Marginalien zu Kunstliteratur und Kunstpolitik in der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts'', Schweizeriches Institut für Kunstwissenschaft, 1978.
* {{de}} Hein-Thomas Schulze Altcappenberg, ''« Le Voltaire de l’art ». Johann Georg Wille (1715-1808) und seine Schule in Paris. Studien zur Künstler- und Kunstgeschichte der Aufklärung'', Lit-Verlag, Münster 1987, {{ISBN|3-88660-363-6}}.
* {{de}} Hein-Thomas Schulze Altcappenberg, ''« Le Voltaire de l’art ». Johann Georg Wille (1715-1808) und seine Schule in Paris. Studien zur Künstler- und Kunstgeschichte der Aufklärung'', Lit-Verlag, Münster 1987, {{ISBN|3-88660-363-6}}.
* Michel Espagne, « La diffusion de la culture allemande dans la France des Lumières : les amis de Jean-Georges Wille et l'écho de Winckelmann », dans l'ouvrage collectif sous la direction d'Édouard Pommier : ''Winckelmann : la naissance de l'histoire de l'art à l'époque des Lumières'', La Documentation française, 1991.
* Michel Espagne, « La diffusion de la culture allemande dans la France des Lumières : les amis de Jean-Georges Wille et l'écho de Winckelmann », dans l'ouvrage collectif sous la direction d'Édouard Pommier : ''Winckelmann : la naissance de l'histoire de l'art à l'époque des Lumières'', La Documentation française, 1991.
* Michael Werner, « Des artistes allemands en France au {{s-|XVIII|e}} : le cas Wille », in Jean Mondot, Jean-Marie Valentin et Jürgen Voss (dir), ''Allemands en France, Français en Allemagne, 1715-1789 : contacts institutionnels, groupes sociaux, lieux d'échanges'', Sigmarigen, Jan Thobecke Verlag, 1992, {{p.|170-177}}.
* Michael Werner, « Des artistes allemands en France au {{s-|XVIII|e}} : le cas Wille », in Jean Mondot, Jean-Marie Valentin et Jürgen Voss (dir), ''Allemands en France, Français en Allemagne, 1715-1789 : contacts institutionnels, groupes sociaux, lieux d'échanges'', Sigmarigen, Jan Thobecke Verlag, 1992, {{p.|170-177}}.
* [[Emmanuel Bénézit]], ''Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs'', Gründ, 1999.
* [[Emmanuel Bénézit]], ''Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs'', Gründ, 1999.
* Actes du colloque ''Johan Georg Wille (1715-1808) et son milieu'', [[École normale supérieure (France)|École normale supérieure]]/[[École du Louvre]], {{XXIIIe}} rencontres de l'École du Louvre, 2007.
* Actes du colloque ''Johan Georg Wille (1715-1808) et son milieu'', [[École normale supérieure (France)|École normale supérieure]]/[[École du Louvre]], {{XXIIIe}} rencontres de l'École du Louvre, 2007.
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* [https://books.google.fr/books?id=pW5GAAAAcAAJ&pg=PA90&dq=jean+georges+wille&source=bl&ots=QMIihljQid&sig=2YFlIPPd7ZfblA47cfZcb1lDtVI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjQ48aMzaTVAhVFXBQKHZp0Bwc4FBDoAQg5MAU#v=onepage&q=jean%20georges%20wille&f=false C. Le Carpentier, peintre et professeur de l'Académie de dessin et de peinture de Rouen, « Jean-Georges Wille »], article nécrologique, ''Französische Monate'', {{date-|janvier 1809}}.


=== Iconographie ===
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=== Liens externes ===
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{{Autres projets | commons = Category:Johann Georg Wille}}
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* [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_2=AUTR&VALUE_2=WILLE%20JOHANN%20GEORG Jean-Georges Wille] dans la [[base Joconde]].
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* [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_2=AUTR&VALUE_2=WILLE%20JOHANN%20GEORG Jean-Georges Wille] dans la [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr base joconde].
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* [https://books.google.fr/books?id=pW5GAAAAcAAJ&pg=PA90&dq=jean+georges+wille&source=bl&ots=QMIihljQid&sig=2YFlIPPd7ZfblA47cfZcb1lDtVI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjQ48aMzaTVAhVFXBQKHZp0Bwc4FBDoAQg5MAU#v=onepage&q=jean%20georges%20wille&f=false C. Le Carpentier, peintre et professeur de l'Académie de dessin et de peinture de Rouen, « Jean-Georges Wille »], article nécrologique, ''Französische Monate'', janvier 1809.


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Pour les articles homonymes, voir Wille.

Jean-Georges Wille
Jean-Baptiste Greuze, Portrait de Jean-Georges Wille, 1763 (Paris, musée Jacquemart-André)
Naissance
Décès
Nom de naissance
Johan Georg Wille (ou Will)
Nationalité
Français (naturalisé en 1758)
Activité
Maître
Élève
Lieu de travail
A influencé
Enfant
Distinction

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Jean-Georges Wille, né le à Gießen et mort le à Paris, est un graveur français de naissance hessoise, qui exerça essentiellement son art en France.

Biographie

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Un graveur de renom

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C'est dès l'enfance que Jean-Georges Wille a de fortes dispositions pour le dessin et qu'il a pour premier maître un peintre nommé Luhn[1]. Ayant appris le métier d’armurier dans sa ville natale, Wille fréquenta le graveur sur cuivre Georg Friedrich Schmidt à Strasbourg et se rendit, avec lui, en 1736, à Paris où il fut, par moments, le voisin de Denis Diderot, rue de l’Observance. Jean-Georges Wille fut reçu chez Nicolas de Largillierre dont il peignit plusieurs copies de tableaux, avant de travailler chez un orfèvre nommé Lelièvre, puis chez le marchand d'estampes Michel Odieuvre[1].

Le peintre Hyacinthe Rigaud l’ayant incité à se mettre à la gravure sur cuivre, il réalisa sa première estampe, le portrait du maréchal de Belle-Isle. Bientôt, les plus célèbres peintres français lui confièrent leurs ouvrages à graver, mais il effectua également des gravures d’après des tableaux de maitres anciens, parmi lesquels Gerard ter Borch, Gabriel Metsu, Jan van Mieris ou Caspar Netscher, dont beaucoup appartiennent aux plus remarquables créations de la gravure sur cuivre.

Wille fut graveur de la cour des rois Frédéric II, Frédéric V de Danemark et, surtout, de Louis XV. Naturalisé français en 1758[2], il fut élu à l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1761[3].

Napoléon Bonaparte le nomma chevalier de la Légion d’honneur et l’Institut de France l’admit au nombre de ses membres. Pour Émile Dacier, « son atelier fut, avec celui de Jacques-Philippe Le Bas, une pépinière de remarquables graveurs ; parmi les français, Pierre-Alexandre Tardieu et Charles-Clément Bervic furent les héritiers et continuateurs de sa doctrine »[4].

Il entretient une longue correspondance avec le graveur Johann Friedrich Bause qu'il admirait mais qu'il ne rencontra jamais[5].

Un homme de réseaux et de transferts culturels

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Joseph Parrocel, gravé par Wille d'après Hyacinthe Rigaud, 1744.

Wille est qualifié par les historiens d'« entrepreneur de réseaux »[3]. En effet, membre de la loge des Amis réunis, il fut au centre d'une sociabilité maçonnique pour les artistes originaires de l'espace germanique[6] et entretint avec de nombreux personnages une correspondance intense à l'échelle de l'Europe, notamment avec ses compatriotes allemands qu'il se chargea de guider à Paris quand ils passaient par la capitale du royaume de France, notamment pour visiter les collections d'arts privées qui s'y développèrent au XVIIIe siècle.

Par exemple, lorsque le philosophe kantien Herder se rendit en France en , Wille lui servit de guide et lui fit découvrir la société parisienne. Jean-Georges Wille, ainsi, « participa activement aux transferts culturels entre la France et l'Allemagne »[3] au siècle des Lumières, d'autant qu'il se chargea par ailleurs de traduire et publier les ouvrages de langue allemande qu'il jugeait dignes d'intérêt, tout en les recensant dans le Journal étranger[3].

Le Dictionnaire Bénézit étend le travail de graveur de Wille jusqu'à l'année 1790, soit sur plus d'un demi-siècle. Après que ses biens (son activité de graveur se dédoublant de celles d'éditeur et de marchand d'estampes, il était également collectionneur de peintures et dessins) lui aient été confisqués par la Révolution française, il termina sa vie ruiné et aveugle[7].

Wille a laissé des Mémoires, « écrites avec la bonhomie qui le caractérisa »[7] et publiées par Duplessis en 1857[8], dans lesquels il donne entre autres la première évocation connue de Denis Diderot.

Œuvres

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Compositions (scènes d'histoire et de genre)[9],[10]

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  • D'après Pompeo Batoni : La mort de Marc Antoine[11].
  • D'après Christian Wilhelm Ernst Dietrich : Les musiciens ambulants ; Les offres réciproques, 1771;
  • D'après Gérard Dou : La dévideuse, 1755 ; La ménagère hollandaise ; La liseuse, 1761;
  • D'après Charles Le Brun, l'Ordre rétabli dans les Finances;
  • D'après Gabriel Metsu : Cuisinière hollandaise;
  • D'après Frans van Mieris l'Ancien : L'observateur distrait ; Tricoteuse hollandaise;
  • D'après Caspar Netscher : La mort de Cléopâtre, 1754 ; Le petit physicien;
  • D'après Adriaen van Ostade : Bons amis : Deux paysans fumant;
  • D'après Charles Parrocel, Soldat conversant avec une femme, 1753;
  • D'après Godfried Schalken : Le concert de famille, 1767[12] ; Jeune joueur d'instrument;
  • D'après Johann Eleazar Schenau, La petite écolière, 1771;
  • D'après Pierre-Alexandre Wille, fils de l'artiste : Maîtresse d'école ; Philosophe du temps passé ; Bonne femme de Normandie (un tirage moderne de ce burin porte la mention "Dédié à Monsieur Jean Valentin Meyer, négociant à Hambourg" et ses armes) ; Sœur de la bonne femme de Normandie;Les soins maternels ; Louis Gillet délivre une fille des mains de deux brigands;
  • D'après ses propres dessins : Le fumeur, 1741[13] ; L’Instruction paternelle, 1758[14];

Portraits[9],[10]

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Galerie de gravures

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Expositions

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  • Salon de 1808, Paris[16].
  • The second exhibition of prints from the collection of T. Harrison Garrett - Works of Rembrandt and Wille, Institut Peabody, Baltimore, 1886.
  • Zeichnungen alter Meister aus Deutschen Privatbesitz, Staatsgalerie, Stuttgart, 1965.
  • 15th - 18th french drawings in the Metropolitan Museum of Art, Metropolitan Museum of Art, New York, 1986.
  • Artists and amateurs - Etching in the nineteeth century France, Metropolitan Museum of Art, New York, - .

Réception critique

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  • « Le burin de M. Wille a conservé à ce Salon la réputation dont il jouit. » - Denis Diderot, Le Salon de 1761
  • « Un des plus fameux graveurs du siècle passé, appelé le Doyen des graveurs de l'Europe. Son œuvre se distingue dans notre catalogue par la richesse, la plupart par la beauté, et en même temps par la rareté des épreuves, ainsi que par plusieurs pièces très peu connues. » - Johann Gottlieb Abraham Frenzel (de)[10]
  • « Le burin de Wille est correct, brillant et hardi. Aucun graveur n'a su, mieux que lui, donner à chaque objet son caractère propre, faire comprendre la différence des étoffes, rendre leurs plis, et surtout éclairer les reflets chatoyants du satin. Il était habile dessinateur et amateur enthousiaste des beaux-arts. Ce goût, joint à beaucoup de tact, fait qu'il a mis dans toutes ses estampes un sentiment et un coloris extraordinaires. » - Charles Le Blanc, de la Bibliothèque royale de Paris[17]
  • « La mort de Cléopâtre d'après Netscher fut en 1754 sa première composition et elle obtint un succès qui l'encouragea à suivre cette voie ; car à partir de cette époque il ne publia guère que des sujets dont il emprunta les modèles à Adrien van Ostade, ter Borch, Gérard Dou, Schenau, Dietrich, ou même son fils. Plusieurs de ces estampes sont aujourd'hui fort recherchées : elles rendent avec une fidélité louable les œuvres qu'elles reproduisent, et quelques-unes, comme L'instruction paternelle ou Les musiciens ambulants, ont le privilège de jouir parmi les amateurs de la plus grande estime. » - Nouvelle Biographie générale[1]
  • « Wille était l'intermédiaire obligé entre les artistes allemands, suisses, danois et suédois et le monde parisien, notamment l'introducteur des gravures de chasses et d'animaux de Johann Elias Ridinger (1698-1767) enrichies d'une belle nature sauvage. Le cercle de Wille est, comme le remarque Yvonne Boerlin-Brodbeck, "un facteur important de la diffusion de l'image idéalisée d'une Suisse aux paysages ensoleillés, couronnés de cimes enneigées"[18]. Wille est particulièrement important par le fait qu'il oriente l'art du paysage pratiqué à Paris vers le pittoresque, avec ses séries de dessins des campagnes de l'Île-de-France, ou vers une nature rude et pierreuse telle celle qu'il voyait lors des expéditions qu'il faisait, en compagnie de sa femme et de ses élèves, dans les carrières des environs de Paris. » - Madeleine Pinault-Sorensen[19]

Musées et collections publiques

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Pierre-Alexandre Wille, Portrait de Jean-Georges Wille, dessin.

France

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Allemagne

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Pays-Bas

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Portugal

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République tchèque

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Royaume-Uni

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Suède

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Jean-Georges Wille, Ruines du château de Bécoiseau, dessin, Metropolitan Museum of Art
  • Nationalmuseum, Stockholm, Le concert de famille, d'après Godfried Schalken, 1761 ; Musiciens ambulants, d'après Christian Wilhelm Ernst Dietrich[32].

États-Unis

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Australie

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Collections privées

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Élèves

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Notes et références

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  1. ↑ a b et c Nouvelle biographie générale, Éditions Ambroise Firmin Didot, 1866, tome 46, page 747.
  2. ↑ Archives alsaciennes d’histoire de l’art, vol. 1-4, 1967, p. 140 lire en ligne.
  3. ↑ a b c et d Charlotte Guichard, « Les Circulations artistiques en Europe (années 1680-années 1780) », Les Circulations internationales en Europe, années 1680-années 1780, Pierre-Yves Beaurepaire et Pierrick Pourchasse (dir), Presses universitaires de Rennes, 2010, p. 391.
  4. ↑ Émile Dacier, La Gravure française, Larousse, 1944, page 175.
  5. ↑ « Johann Friedrich Bause », sur le catalogue général de la BNF.
  6. ↑ Pierre-Yves Beaurepaire, L'autre et le frère - L'étranger et la Franc-Maçonnerie en France au XVIIIe siècle, Éditions Honoré Champion, 1998, pages 320-322.
  7. ↑ a et b Dictionnaire Bénézit, Grûnd, 1999, tome 14, page 618.
  8. ↑ Old and sold, Les mémoires et le journal de Jean-George Wille, 1914
  9. ↑ a et b Catalogue des livres rares et précieux de la bibliothèque de M. de Wlassoff, chambellan de Sa Majesté l'Empereur de toutes les Russies, suivi d'une description sommaire de ses gravures, tableaux, pierres gravées et bronzes, Imprimerie Auguste Semen, Moscou, 1821.
  10. ↑ a b c et d Johann Gottlieb Abraham Frenzel, Catalogue raisonné des estampes de feu Madame la Comtesse d'Einsiedel de Reibersdorf, imprimerie C.C. Meinhold et fils, Dresde, 1833.
  11. ↑ Alte Drucke, La mort de Marc Antoine, présentation de l'estampe
  12. ↑ a et b PubHist, Le concert de famille, présentation de l'estampe
  13. ↑ Art of the print, Le fumeur, présentation de l'estampe
  14. ↑ Utpictura 18, L'Instruction paternelle, présentation de l'œuvre
  15. ↑ Utpictura 18, Abel-François Poisson, Marquis de Marigny, présentation de l'estampe
  16. ↑ Charles-Paul Landon, « Jean-Georges Wille » in Salon de 1808, édité par l'auteur, imprimerie des Annales du Musée, 1808.
  17. ↑ Charles Le Blanc, Catalogue de l'œuvre de Jean Georges Wille, graveur, Éditions Rudolphe Weigel, 1847.
  18. ↑ Yvonne Boerlin-Brodbeck, Johann Caspar Füssli und sein Briefwechsel mit Jean-Georges Wille - Marginalien zu Kunstliteratur und Kunstpolitik in der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts, Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft, 1978.
  19. ↑ Madeleine Pinault-Sorensen, Rousseau et l'art du paysage, in textes réunis et édités par Frédéric S. Eigeldinger, Jean-Jacques Rousseau et les arts visuels, Droz, 2003.
  20. ↑ Archives de Seine-et-Marne, Le château de Blandy-les-Tours par Jean-Georges Wille
  21. ↑ École nationale supérieure des beaux-arts, Jean-Georges Wille dans les collections
  22. ↑ Musée national de l'Éducation, Jean-Georges Wille dans les collections
  23. ↑ Château de Versailles, Portrait de Nicolas-René Berryer
  24. ↑ Bauernhausmuseum Hof Haina, présentation de la salle consacrée à Jean-Georges Wille
  25. ↑ Musée Teyler, Jean-Georges Wille dans les collections
  26. ↑ Musée de Lamego, douze gravures
  27. ↑ Galerie Morave de Brno, Jean-Georges Wille dans les collections
  28. ↑ British Museum, Jean-Georges Wille dans les collections
  29. ↑ National Portrait Gallery, Jean-Georges Wille dans les collections
  30. ↑ Royal Collection, Jean-Georges Wille dans les collections
  31. ↑ Victoria and Albert Museum, Jean-Georges Wille
  32. ↑ Nationalmuseum, Stockholm, Jean-Georges Wille dans les collections
  33. ↑ Fogg Art Museum, Jean-Georges Wille dans les collections
  34. ↑ Art Institute of Chicago, Jean-Georges Wille dans les collections
  35. ↑ Davison Art Center, Jean-George Wille dans les collections
  36. ↑ Metropolitan Museum of Art, Jean-Georges Wille dans les collections
  37. ↑ Philadelphia Art Museum, Jean-Georges Wille dans les collections
  38. ↑ Firestone Library, Princeton, Jean-Georges Wille dans les collections
  39. ↑ National Gallery of Art, Washington, Jean-Georges Wille dans les collections
  40. ↑ National Gallery of Victoria, Jean-Georges Wille dans les collections
  41. ↑ Musée des beaux-arts d'Orléans, Aignan-Thomas Desfriches, collectionneur, mécène et dessinateur, 2015
  42. ↑ Christian Bernard Rode, in Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, 1843, tome 36, page 269.
  43. ↑ Artiste de premier ordre qui figura parmi les fondateurs de l'École allemande de peinture et dirigea ultérieurement l'Académie de Dresde

Annexes

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Bibliographie

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  • Élisabeth Décultot, Michel Espagne et François-René Martin, Johann Georg Wille (1715-1808) et son milieu. Un réseau européen de l’art au XVIIIe siècle, Paris, École du Louvre, 2009, (ISBN 978-2-904187-25-4).
  • Georg Kaspar Nagler, Neues allgemeines Künstler-Lexikon, E.A. Fleischmann, Munich, 1835-1852.
  • Georges Duplessis, Mémoires et journal de J.-G. Wille. Graveur du Roi. D’après les manuscrits autographes de la Bibliothèque Impériale, t. 1, t. 2, Paris 1857.
  • Charles Le Blanc, Catalogue de l'œuvre de Jean-Georges Wille, graveur, Leipzig, Rudolph Weigel, 1847 (lire en ligne).
  • Sous la direction de Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer, Nouvelle Biographie générale, Éditions Ambroise Firmin Didot, 1866.
  • (de) Wilhelm Schmidt (de), « Wille, Johann Georg », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 43, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 257-260
  • (de) « Wille, Johann Georg », dans Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart., vol. 36 : Wilhelmy–Zyzywi, Leipzig, E. A. Seemann, .
  • Emilia Dilke, French engravers and draughtsmen of the XVIIIth century, George Bell and Sons, 1902 (chapitre 5 : Wille and his pupils).
  • Henri Manesse, Jean-Georges Wille, graveur du Roi, de l'Académie de peinture et de sculpture, membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, d'après son journal et ses mémoires, Imprimerie de Léon Gy, 1905.
  • Émile Dacier, La gravure française, Larousse, 1944.
  • Werner R. Deusch, Der Kupferstecher Johann Georg Wille in sein Pariser Tagebuch - Ein Betrag zu den deutsch-französischen Kunstbeziehungen im 18. Jahrhundert, Harrassowitz, 1958.
  • Peter Vignau-Wilberg et Jana Hofmeister, Beiträge zur Kunst des 17. und 18. Jahrhunderts un Zürich, Schweizerisches Institut fûr Kunstwissenschaft', Zürich, 1978.
  • Yvonne Boerlin-Brodbeck, Johann Caspar Füssli und sein Briefwechsel mit Jean-Georges Wille - Marginalien zu Kunstliteratur und Kunstpolitik in der zweiten Hälfte des 18. Jahrhunderts, Schweizeriches Institut für Kunstwissenschaft, 1978.
  • (de) Hein-Thomas Schulze Altcappenberg, « Le Voltaire de l’art ». Johann Georg Wille (1715-1808) und seine Schule in Paris. Studien zur Künstler- und Kunstgeschichte der Aufklärung, Lit-Verlag, Münster 1987, (ISBN 3-88660-363-6).
  • Michel Espagne, « La diffusion de la culture allemande dans la France des Lumières : les amis de Jean-Georges Wille et l'écho de Winckelmann », dans l'ouvrage collectif sous la direction d'Édouard Pommier : Winckelmann : la naissance de l'histoire de l'art à l'époque des Lumières, La Documentation française, 1991.
  • Michael Werner, « Des artistes allemands en France au XVIIIe siècle : le cas Wille », in Jean Mondot, Jean-Marie Valentin et Jürgen Voss (dir), Allemands en France, Français en Allemagne, 1715-1789 : contacts institutionnels, groupes sociaux, lieux d'échanges, Sigmarigen, Jan Thobecke Verlag, 1992, p. 170-177.
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999.
  • Actes du colloque Johan Georg Wille (1715-1808) et son milieu, École normale supérieure/École du Louvre, XXIIIe rencontres de l'École du Louvre, 2007.
  • C. Le Carpentier, peintre et professeur de l'Académie de dessin et de peinture de Rouen, « Jean-Georges Wille », article nécrologique, Französische Monate, .

Iconographie

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Liens externes

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