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=== Sécurité et criminalité ===
=== Sécurité et criminalité ===


Le rétablissement de l'indépendance de l'Estonie en 1991 est suivie par une période d'instabilité due au démantelement du système soviétique et au passage à une économie de marché. Les années 1990 sont ainsi marquées par une forte criminalité avec une prévalence du crime organisé. L'Obtshak, une alliance informelle de groupes mafieux, principalement d'origine russe, se livre alors à un large éventail de trafics différents: prostitution, vol et recel de véhicules, trafic de drogue et, même « fourniture » de travailleurs pour des contrats de construction en Finlande, où les organisations criminelles confisquaient une partie des salaires des travailleurs.
Le rétablissement de l'indépendance de l'Estonie en 1991 est suivie par une période d'instabilité due au démantelement du système soviétique et au passage à une économie de marché. Les années 1990 sont ainsi marquées par une forte criminalité avec une prévalence du crime organisé. L'Obtshak, une alliance informelle de groupes mafieux, principalement d'origine russe, se livre alors à un large éventail de trafics différents: prostitution, vol et recel de véhicules, trafic de drogue et, même « fourniture » de travailleurs pour des contrats de construction en Finlande, où les organisations criminelles confisquaient une partie des salaires des travailleurs.<ref>{{Lien web |langue=et |titre=Prokurör vabastas pealinna autovaraste ninamehe vahi alt |url=https://www.ohtuleht.ee/189553/prokuror-vabastas-pealinna-autovaraste-ninamehe-vahi-alt |site=www.ohtuleht.ee |consulté le=2024-10-17}}</ref><ref>{{Lien web |langue=et |titre=Kuritegelik sõpruskond keerutab ühiskassa miljoneid |url=https://epl.delfi.ee/artikkel/50911126/kuritegelik-sopruskond-keerutab-uhiskassa-miljoneid |site=Eesti Päevaleht |consulté le=2024-10-17}}</ref>


Le renforcement progressif de l'[[État de droit]] via un encadrement des échanges et une meilleure protection des personnes et de la propriété freine les activités du système mafieux, qui voit ses revenus fortement diminuer au milieu des années 2000 et la plupart de ses leaders arrêtés au début des années 2010.
Le renforcement progressif de l'[[État de droit]] via un encadrement des échanges et une meilleure protection des personnes et de la propriété freine les activités du système mafieux, qui voit ses revenus fortement diminuer au milieu des années 2000 et la plupart de ses leaders arrêtés ou tués au début des années 2010.<ref>{{Lien web |langue=et |titre="Vaikne ristiisa" ja ühiskassa range valvur: kes oli tapetud allilmaliider Nikolai Tarankov? |url=https://www.delfi.ee/artikkel/75621125/vaikne-ristiisa-ja-uhiskassa-range-valvur-kes-oli-tapetud-allilmaliider-nikolai-tarankov |site=Delfi |consulté le=2024-10-17}}</ref><ref>{{Lien web |titre=Eesti Ekspress 6 märts 2014 — DIGAR Eesti artiklid |url=https://dea.digar.ee/cgi-bin/dea?a=d&d=eestiekspress20140306.2.37.1&e=-------et-25--1--txt-txIN%7CtxTI%7CtxAU%7CtxTA------------- |site=dea.digar.ee |consulté le=2024-10-17}}</ref><ref>{{Lien web |langue=et |titre=Politsei pidas kinni allilma «ühiskassa» liikme |url=https://www.postimees.ee/2030475/politsei-pidas-kinni-allilma-uhiskassa-liikme |site=Postimees |date=2003-06-25 |consulté le=2024-10-17}}</ref>


Ainsi, la délinquance et la criminalité sont en chute libre depuis le milieu des années 2000. Selon le [[Statistikaamet]], le nombre total d'infractions de tous types est passé de 51 834 en 2006 à 25 982 en 2021.<ref>{{Article|langue=en|titre=JS009: RECORDED OFFENCES BY COUNTY AND DEGREE/TYPE OF OFFENCE (2006–2021)-PxWeb|périodique=PxWeb|lire en ligne=https://andmed.stat.ee/en/stat/Lepetatud_tabelid__Sotsiaalelu. Arhiiv__eigus ja turvalisus. Arhiiv__kuritegevus/JS009|consulté le=2024-10-13}}</ref> Le taux d'homicide pour 100 000 habitants est de 1,35 en 2022, plaçant l'Estonie à la septième position parmis les pays de l'[[Union européenne]], derrière les pays voisins ([[Finlande]], [[Lettonie]], [[Lituanie]]) et juste devant la [[France]].<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Homicide rate by country Europe 2022 |url=https://www.statista.com/statistics/1268504/homicide-rate-europe-country/ |site=Statista |consulté le=2024-10-13}}</ref>
Ainsi, la délinquance et la criminalité sont en chute libre depuis le milieu des années 2000. Selon le [[Statistikaamet]], le nombre total d'infractions de tous types est passé de 51 834 en 2006 à 25 982 en 2021.<ref>{{Article|langue=en|titre=JS009: RECORDED OFFENCES BY COUNTY AND DEGREE/TYPE OF OFFENCE (2006–2021)-PxWeb|périodique=PxWeb|lire en ligne=https://andmed.stat.ee/en/stat/Lepetatud_tabelid__Sotsiaalelu. Arhiiv__eigus ja turvalisus. Arhiiv__kuritegevus/JS009|consulté le=2024-10-13}}</ref> Le taux d'homicide pour 100 000 habitants est de 1,35 en 2022, plaçant l'Estonie à la septième position parmis les pays de l'[[Union européenne]], derrière les pays voisins ([[Finlande]], [[Lettonie]], [[Lituanie]]) et juste devant la [[France]].<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Homicide rate by country Europe 2022 |url=https://www.statista.com/statistics/1268504/homicide-rate-europe-country/ |site=Statista |consulté le=2024-10-13}}</ref>
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L'Estonie est de nos jours considéré comme un pays très sûr en matière de sécurité dans l'espace public. Selon les enquêtes du ministère réalisées en 2023, 70% des personnes interrogées disent se sentir en sécurité le soir dans les rues.<ref>{{Lien web |langue=et |titre=Kuritegevus 2023 |url=https://www.just.ee/kuritegevus2023/ |site=Kuritegevus 2023 |consulté le=2024-10-13}}</ref>
L'Estonie est de nos jours considéré comme un pays très sûr en matière de sécurité dans l'espace public. Selon les enquêtes du ministère réalisées en 2023, 70% des personnes interrogées disent se sentir en sécurité le soir dans les rues.<ref>{{Lien web |langue=et |titre=Kuritegevus 2023 |url=https://www.just.ee/kuritegevus2023/ |site=Kuritegevus 2023 |consulté le=2024-10-13}}</ref>


A l'inverse, les crimes ayant lieu dans la sphère privée restent de véritables fléaux en Estonie. L'absence de traitement du sujet par l'Union soviétique pendant l'occupation a pour conséquence de multiples défaillances dans la compréhension et la documentation du phénomène. Les violences domestiques


A l'inverse, les crimes ayant lieu dans la sphère privée restent de véritables fléaux en Estonie. L'absence de traitement du sujet par l'Union soviétique pendant l'occupation a pour conséquence de multiples défaillances dans la compréhension et la documentation du phénomène. Les violences domestiques


encore de nos jours
encore de nos jours

Version du 17 octobre 2024 à 17:11

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Sécurité et criminalité

Le rétablissement de l'indépendance de l'Estonie en 1991 est suivie par une période d'instabilité due au démantelement du système soviétique et au passage à une économie de marché. Les années 1990 sont ainsi marquées par une forte criminalité avec une prévalence du crime organisé. L'Obtshak, une alliance informelle de groupes mafieux, principalement d'origine russe, se livre alors à un large éventail de trafics différents: prostitution, vol et recel de véhicules, trafic de drogue et, même « fourniture » de travailleurs pour des contrats de construction en Finlande, où les organisations criminelles confisquaient une partie des salaires des travailleurs.[1][2]

Le renforcement progressif de l'État de droit via un encadrement des échanges et une meilleure protection des personnes et de la propriété freine les activités du système mafieux, qui voit ses revenus fortement diminuer au milieu des années 2000 et la plupart de ses leaders arrêtés ou tués au début des années 2010.[3][4][5]

Ainsi, la délinquance et la criminalité sont en chute libre depuis le milieu des années 2000. Selon le Statistikaamet, le nombre total d'infractions de tous types est passé de 51 834 en 2006 à 25 982 en 2021.[6] Le taux d'homicide pour 100 000 habitants est de 1,35 en 2022, plaçant l'Estonie à la septième position parmis les pays de l'Union européenne, derrière les pays voisins (Finlande, Lettonie, Lituanie) et juste devant la France.[7]

Les atteintes à la propriété (incluant les vols) diminuent drastiquement entre 2010 et 2020. A partir de 2021, tous les types de vols diminuent, sauf les vols à l'étalage, qui font à nouveau légèrement augmenter le chiffre global des atteintes à la propriété.

L'Estonie est de nos jours considéré comme un pays très sûr en matière de sécurité dans l'espace public. Selon les enquêtes du ministère réalisées en 2023, 70% des personnes interrogées disent se sentir en sécurité le soir dans les rues.[8]

A l'inverse, les crimes ayant lieu dans la sphère privée restent de véritables fléaux en Estonie. L'absence de traitement du sujet par l'Union soviétique pendant l'occupation a pour conséquence de multiples défaillances dans la compréhension et la documentation du phénomène. Les violences domestiques

encore de nos jours

Ainsi, les premières stratégies nationales de lutte contre les violences intrafamiliales, conjuguales et sexuelles n'apparaissent qu'en 2010.

Les études réalisés en 2021 par le Département de l'assurance sociale montrent qu'une personne sur 6 à déja été victime d'abus sexuels durant son enfance.[9]


un retard de l'Estonie dans le traitement de ces phénomènes en comparaison des pays de l'ancien



Le harcèlement sexuel à fortement augmenté passant de 41 en 2022 à 67 cas en 2023.


Selon le Ministère de la Justice, les atteintes aux personnes

Le nombre d'infractions sexuelles enregistrées est en augmentation depuis 2014. En 2023, on dénombrait 332

La cybercriminalité est en constante augmentation depuis le début des années 2010 et essentiellement caractérisée par des escroqueries en ligne tels que le hameçonnage.[10]


Néanmoins, le trafic de drogue, les violences domestiques

Le trafic de drogue et les violences domestiques et sexuelles restent un fléau

Les prisons se vident















Engagement associatif, syndical et politique

Manifestation contre le CPE à Paris en 2006.

Si les taux de participation aux élections diminuent, la participation protestataire, en revanche, se développe[i 1]. En 2008, 42 % des Français ont participé à une manifestation, contre 25 % en 1981[i 1]. En comparaison des autres pays développés, la France est souvent vue comme un pays où les manifestations et les grèves sont fréquentes[11],[12].

Mais cette participation ponctuelle à des événements contestataires ne se traduit pas, tant s'en faut, par un engagement important dans les partis politiques[k 1]. Quant au taux de syndicalisation (8 %), il est le plus faible des pays riches, même s'il est plus important dans le secteur public[i 2]. En revanche, les Français sont très impliqués dans le milieu associatif : 14 millions de bénévoles sont membres de plus d'un million d'associations[i 2], qui bénéficient du statut accordé par la loi du [13],[k 2].

Discrimination

Les discriminations liées à l’origine, la nationalité ou la couleur de peau sont principalement déclarées par les personnes ayant une ascendance immigrée sur une ou deux générations[14]. En 2019-2020, 22 % des immigrés et 20 % des descendants d’immigrés estiment avoir fait l’objet d’un traitement inégalitaire en raison de leur origine, et même un tiers des personnes originaires d’Afrique hors Maghreb, contre 8 % des personnes toutes origines confondues. Les personnes originaires d’Outre-mer comptent également parmi celles qui rapportent le plus de discriminations du fait de leur origine ou de leur couleur de peau : 26 % parmi les natifs d’Outre-mer et leurs enfants nés en France métropolitaine[15]. Dans les groupes d’origine non européenne, les descendants d’immigrés déclarent plus de discriminations que les immigrés de même origine ; l’écart est le plus élevé pour les descendants d’origine asiatique. Le rapport s’inverse pour les groupes d’origine européenne.

  1. (et) « Prokurör vabastas pealinna autovaraste ninamehe vahi alt », sur www.ohtuleht.ee (consulté le )
  2. (et) « Kuritegelik sõpruskond keerutab ühiskassa miljoneid », sur Eesti Päevaleht (consulté le )
  3. (et) « "Vaikne ristiisa" ja ühiskassa range valvur: kes oli tapetud allilmaliider Nikolai Tarankov? », sur Delfi (consulté le )
  4. « Eesti Ekspress 6 märts 2014 — DIGAR Eesti artiklid », sur dea.digar.ee (consulté le )
  5. (et) « Politsei pidas kinni allilma «ühiskassa» liikme », sur Postimees, (consulté le )
  6. (en) « JS009: RECORDED OFFENCES BY COUNTY AND DEGREE/TYPE OF OFFENCE (2006–2021)-PxWeb », PxWeb, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  7. (en) « Homicide rate by country Europe 2022 », sur Statista (consulté le )
  8. (et) « Kuritegevus 2023 », sur Kuritegevus 2023 (consulté le )
  9. (en) « Survey Finds 1 in 6 Estonians Sexually Abused in Childhood | Sotsiaalkindlustusamet », sur www.sotsiaalkindlustusamet.ee (consulté le )
  10. (et) « Kuritegevus 2023 », sur Kuritegevus 2023 (consulté le )
  11. (en) Time, « Why the French Love to Strike »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Time, , cité par Anthony Bellanger, « Pourquoi les Français font-ils toujours grève ? », sur Courrier international, (consulté le ).
  12. Jean-Benoît Nadeau et Julie Barlow, Pas si fous, ces Français !, Paris, Points Seuil, , 2e éd., poche (ISBN 978-2-7578-0152-9), cité par Annet Sauty de Chalon, « Pas si fous ces Français ! »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur canalacademie.com, (consulté le ).
  13. Loi du (Loi relative au contrat d’association).
  14. « La moitié des Français estiment que les discriminations selon la couleur de peau sont fréquentes », sur Observatoire des inégalités (consulté le ).
  15. INSEE, « En dix ans, le sentiment de discrimination augmente, porté par les femmes et le motif sexiste - Insee Première - 1911 », sur Insee (consulté le ).
  1. a et b p. 333.
  2. a et b p. 335.



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