« Torcuato Fernández-Miranda » : différence entre les versions
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{{Infobox Personnalité politique |
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| charte = |
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| nom = Torcuato Fernández-Miranda |
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| image = Torcuato fernandez miranda.jpg |
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| légende = Torcuato Fernández-Miranda vers 1975. |
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| fonction1 = [[Président du gouvernement (Espagne)|Président du gouvernement d'Espagne]] <br /> <small>(intérim)</small> |
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| à partir du fonction1 = {{date|20|décembre-|1973-}} |
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| jusqu'au fonction1 = {{date|31|décembre|1973}} |
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| chef de l'état 1 = [[Francisco Franco]] |
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| gouvernement 1 = [[Treizième gouvernement de l'État espagnol|Carrero Blanco]] |
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| prédécesseur 1 = [[Luis Carrero Blanco]] |
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| successeur 1 = [[Carlos Arias Navarro]] |
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| fonction2 = [[Vice-président du gouvernement (Espagne)|Vice-président du gouvernement]] |
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| à partir du fonction2 = {{date|11|juin|1973}} |
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| jusqu'au fonction2 = {{date|3|janvier|1974}} |
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| prédécesseur 2 = [[Luis Carrero Blanco]] |
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| successeur 2 = [[José García Hernández]] |
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| fonction3 = [[Falange Española Tradicionalista y de las Juntas de Ofensiva Nacional Sindicalista|Ministre secrétaire général du Mouvement]] |
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| à partir du fonction3 = {{date|29|octobre|1969}} |
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| jusqu'au fonction3 = {{date|3|janvier|1974}} |
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| prédécesseur 3 = [[José Solís Ruiz|José Solís]] |
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| successeur 3 = [[José Utrera Molina]] |
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| fonction4 = [[Président du Congrès des députés (Espagne)|Président des Cortes]] |
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| à partir du fonction4 = {{date|6|décembre|1975}} |
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| jusqu'au fonction4 = {{date|15|juin|1977}} |
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| monarque 4 = [[Juan Carlos Ier|Juan Carlos {{Ier}}]] |
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| prédécesseur 4 = [[Alejandro Rodríguez de Valcárcel]] |
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| successeur 4 = [[Antonio Hernández Gil]] <br /> <small>(Ultime président des Cortes franquiste)</small> <br />[[Antonio Fontán]] <br /><small>(président du [[Sénat (Espagne)|Sénat]])</small> <br />[[Fernando Álvarez de Miranda y Torres]] <br /> <small>(président du [[Congrès des députés]])</small> |
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| fonction5 = Président du [[Conseil du Royaume]] |
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| à partir du fonction5 = {{date|6|décembre|1975}} |
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| jusqu'au fonction5 = {{date|15|juin|1977}} |
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| prédécesseur 5 = [[Alejandro Rodríguez de Valcárcel]] |
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| successeur 5 = [[Antonio Hernández Gil]] |
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| nom de naissance = Torcuato Fernández-Miranda y Hevia |
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| date de naissance = 10 novembre 1915 |
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| lieu de naissance = [[Gijón]] ([[Espagne]]) |
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| date de décès = 19 juin 1980 |
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| lieu de décès = [[Londres]] ([[Royaume-Uni]]) |
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| nature du décès = |
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| sépulture = |
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| nationalité = |
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| parti = [[Falange Española Tradicionalista y de las Juntas de Ofensiva Nacional Sindicalista|FET y de las JONS]] |
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| père = |
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| mère = |
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| fratrie = |
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| conjoint = Carmen (1921-2020) |
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| enfants = |
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| entourage = |
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| université = [[Université d'Oviedo]] |
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| profession = |
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| religion = [[Catholicisme|Catholique]] |
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| résidence = |
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| signature = |
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| emblème = Coat of Arms of the 1st Duke of Fernández Miranda.svg |
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| emblème2 = COA Spain 1945 1977.svg |
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| liste = [[Liste des chefs du gouvernement espagnol#Présidents du gouvernement (depuis 1939)|Présidents du gouvernement d'Espagne]] |
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'''Torcuato Fernandez-Miranda Hevia''' ([[Gijón]], |
'''Torcuato Fernandez-Miranda y Hevia''' ([[Gijón]], {{date de naissance|10|novembre|1915}} - [[Londres]], {{date de décès|19|juin|1980}}), {{1er}} [[Duché de Fernández-Miranda|duc de Fernández-Miranda]], est un [[homme d'État]] [[Espagne|espagnol]]. |
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Professeur de [[droit constitutionnel]] (il |
Professeur de [[droit constitutionnel]] (il a comme élève le futur roi [[Juan Carlos Ier|Juan Carlos]]) et dernier président des [[Cortes Generales]] franquistes, il joue un rôle non négligeable durant la [[Transition démocratique espagnole]], en particulier lors du vote final de la [[Loi pour la réforme politique (1976)|loi pour la réforme politique]]. Il est aussi [[Président du gouvernement (Espagne)|président du gouvernement espagnol]] par intérim après la mort de [[Luis Carrero Blanco]] en 1973. |
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== Un universitaire dans le franquisme == |
== Biographie == |
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=== Un universitaire dans le franquisme === |
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Torcuato Fernández-Miranda étudie au collège de l'Immaculée Conception de Gijón avant d'obtenir une licence en [[droit]] à l'[[université d'Oviedo]], où par la suite il obtient une place de professeur de droit politique puis de recteur. C'est à poste qu'il est initié à la politique, puisque cela lui octroie la charge implicite de procureur, membre des [[Cortes franquistes]]. Tout en occupant diverses fonctions au [[Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports (Espagne)|ministère de l'Éducation]], il continue son parcours politique dans la hiérarchie franquiste jusqu'à atteindre le poste de secrétaire général du [[Falange Española Tradicionalista y de las Juntas de Ofensiva Nacional Sindicalista|Mouvement national]] - le parti unique du [[Francisco Franco|régime franquiste]] - entre 1969 et 1974. Alternativement à ces fonctions politiques, il est l'un des préposés à la tâche d'élever politiquement le prince [[Juan Carlos Ier|Juan Carlos de Bourbon]], successeur désigné du général Franco, en étant son professeur de droit politique. Il devient l'un de ses conseillers le plus proches après sa désignation officielle en 1969. |
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=== 1969-1975 : le franquisme « tardif » === |
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Torcuato Fernández-Miranda a étudié dans le Collège de l'Immaculée Conception de Gijón avant d'obtenir le grade de licencié en [[Droit]] de l' [[Université d'Oviedo]], où par la suite il obtenu une place de professeur de Droit Politique puis recteur d'Université. C'est à poste qu'il est initié à la politique, puisque le poste de recteur de l'Université d'Oviedo lui octroie la charge implicite de Procureur, membre des [[Cortes Generales|Cortes Franquiste]]. Tout en occupant diverses fonctions au [[Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports (Espagne)|Ministères d'Education]] il continue son parcours politique dans la hiérarchie Franquiste jusqu'à atteindre le poste de Secrétaire général du [[Falange Española Tradicionalista y de las Juntas de Ofensiva Nacional Sindicalista|Mouvement Nationale]] - le parti unique du [[Francisco Franco|général Franco]] - entre 1969 et 1974. Alternativement à ces fonctions politiques, il fut l'un des préposés à la tâche d'élever politiquement le prince [[Juan Carlos Ier d'Espagne|Juan Carlos de Bourbon]], successeur désigné du général Franco, en étant son professeur de Droit politique. Il fut l'un de ses "Conseillers" le plus proches après sa désignation officielle en 1969. |
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== 1969-1975 : le Franquisme "tardif" == |
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La période finale du franquisme |
La période finale du franquisme est une période de conflit social croissant, auquel la dictature répond par la répression. Certains dirigeants politiques se rendant compte de la difficile survie du régime après la mort future du dictateur, Fernández-Miranda lance le projet d'une loi des associations politiques, vues comme outil de participation citoyenne. Le projet avorte avec le meurtre de [[Luis Carrero Blanco|Carrero Blanco]] et la désignation du franquiste le plus conservateur, [[Carlos Arias Navarro]], pour lui succéder. |
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Il |
Il est d'ailleurs candidat légitime à la présidence du gouvernement après le meurtre de [[Luis Carrero Blanco]], puisqu'il assure l'intérim du gouvernement. Malheureusement, son indépendance politique, le fait qu'il ne fait pas partie des familiers du régime et surtout la proximité politique d'[[Carlos Arias Navarro|Arias Navarro]] avec l'épouse de Franco, [[Carmen Polo]], et son gendre, [[Cristóbal Martínez-Bordiú]], joue alors en sa défaveur. |
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== La transition == |
=== La transition === |
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À la mort du général Franco, le prince Juan |
À la mort du général Franco, le prince Juan Carlos est déclaré roi d'Espagne le {{date-|22 novembre 1975}} et tente dans un premier temps à remplacer Arias Navarro. Mais celui-ci ne veut pas démissionner, en arguant que sa nomination par Franco expirait en 1979. Parmi les candidats pressentis, Fernández-Miranda est consulté par le roi sur ses préférences et lui : |
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{{citation|Majesté, l'animal politique que je suis réclame la [[Président du gouvernement d'Espagne|Présidence du gouvernement]], mais je crois être plus utile à la [[président du Congrès des députés (Espagne)|présidence des Cortes]]}} |
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{{citation|Sire, l'animal politique que je suis réclame la [[Président du gouvernement d'Espagne|présidence du gouvernement]], mais je crois être plus utile à la présidence des Cortes}} |
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Il est nommé donc [[président du Congrès des députés (Espagne)|Président des Cortes]], jumelé avec la Présidence du Conseil du Royaume, en succédant à [[Alejandro Rodríguez de Valcárcel]]. Depuis cette position il a pu orienter le roi à propos des mésententes du système politique ''postfranquiste'' en le contrôlant et en démontant, de l'intérieur, les ressorts de pouvoir, en particulier le "bunker". |
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Il est nommé donc [[président du Congrès des députés (Espagne)|président des Cortes]], fonction jumelée avec la présidence du Conseil du Royaume, en succédant à [[Alejandro Rodríguez de Valcárcel]]. Depuis cette position, il peut orienter le roi à propos des mésententes du système politique post-franquiste en le contrôlant et en démontant, de l'intérieur, les ressorts de pouvoir, en particulier le « bunker ». |
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Torcuato Fernandez était partisan de réformer les [[Lois fondamentales du Royaume d'Espagne|lois du régime]] au moyen de leurs propres dispositions pour arriver ainsi à la démocratie en évitant des vides juridiques. Il s'agissait d'aller {{citation|de la loi à la loi à travers la loi}}. |
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Fernández-Miranda était partisan de réformer les [[Lois fondamentales du Royaume d'Espagne|lois du régime]] au moyen de leurs propres dispositions pour arriver ainsi à la démocratie en évitant des vides juridiques. Il s'agissait d'aller {{citation|de la loi à la loi à travers la loi}}. |
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L'idée de Torcuato Fernández-Miranda était d'établir un système législatif avec deux partis politiques, l'un conservateur et l'autre d'un type plus libéral, et qui selon son opinion pouvait être le [[Parti socialiste ouvrier espagnol|PSOE (historique)]] que [[Rodolfo Llopis]] présidait, et qui c'était caractérisé pour être plus modéré que le [[Parti socialiste ouvrier espagnol|PSOE de l'intérieur]], après la scission du Congrès de Suresnes. |
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L'idée de Torcuato Fernández-Miranda était d'établir un système législatif avec deux partis politiques, l'un conservateur et l'autre d'un type plus libéral, et qui selon son opinion pouvait être le [[Parti socialiste ouvrier espagnol|PSOE (historique)]] que [[Rodolfo Llopis]] présidait, et qui était caractérisé pour être plus modéré que le [[Parti socialiste ouvrier espagnol|PSOE de l'intérieur]], après la scission du congrès de Suresnes. |
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Il fut l'auteur de la [[Loi pour la réforme politique]], l'instrument légal qui permit de démonter le régime franquiste légalement avec l'approbation des propres Cortes nommés par le général Franco et connue comme "le hara-kiri des Cortes franquiste". |
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Il est l'auteur de la [[Loi pour la réforme politique]], l'instrument légal qui a permis de démonter le régime franquiste légalement avec l'approbation des [[Cortes franquistes|Cortes]] nommées par le général Franco et connue comme le « hara-kiri des Cortes franquistes ». |
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== Notes et références == |
== Notes et références == |
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{{Références}} |
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== Sources == |
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{{Traduction/Référence|es|Torcuato Fernández-Miranda|35424865}} |
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== Liens externes == |
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| avant = [[Luis Carrero Blanco]] |
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| nom = [[Fichier:Flag of Spain 1945 1977.svg|40px]] <br /> Président du conseil espagnol ''interim''<br />20 décembre 1973 - 31 décembre |
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| après = [[Carlos Arias Navarro]] |
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{{Fin dynastie}} |
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{{Portail|histoire|droit|politique|années 1970 |
{{Portail|histoire|droit|politique en Espagne|années 1970}} |
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{{DEFAULTSORT:Fernandez-Miranda, Torcuato}} |
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[[Catégorie:Naissance à Gijón]] |
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[[Catégorie:Juriste espagnol]] |
[[Catégorie:Juriste espagnol]] |
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[[Catégorie:Professeur de droit constitutionnel]] |
[[Catégorie:Professeur de droit constitutionnel]] |
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[[Catégorie:Personnalité politique espagnole du franquisme]] |
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[[Catégorie:Personnalité politique espagnole de la Transition démocratique]] |
[[Catégorie:Personnalité politique espagnole de la Transition démocratique]] |
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[[Catégorie:Premier ministre d'Espagne]] |
[[Catégorie:Premier ministre d'Espagne]] |
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[[Catégorie:Étudiant de l'université d'Oviedo]] |
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[[Catégorie:Professeur à l'université complutense de Madrid]] |
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[[Catégorie:Professeur à l'université d'Oviedo]] |
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[[Catégorie:Grand d'Espagne]] |
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[[Catégorie:Chevalier de l'ordre espagnol de la Toison d'or (XXe siècle)]] |
[[Catégorie:Chevalier de l'ordre espagnol de la Toison d'or (XXe siècle)]] |
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[[Catégorie:Grand-croix de l'ordre de Charles III d'Espagne]] |
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[[Catégorie:Grand-croix de l'ordre d'Alphonse X le Sage]] |
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[[Catégorie:Grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique]] |
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[[Catégorie:Naissance en novembre 1915]] |
[[Catégorie:Naissance en novembre 1915]] |
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[[Catégorie:Naissance à Gijón]] |
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[[Catégorie:Décès en juin 1980]] |
[[Catégorie:Décès en juin 1980]] |
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[[Catégorie:Décès à Londres]] |
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[[Catégorie:Décès à 64 ans]] |
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[[Catégorie:Secrétaire général de FET y de las JONS]] |
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[[Catégorie:Procurateur aux Cortes franquistes]] |
Dernière version du 18 octobre 2024 à 20:28
Torcuato Fernández-Miranda | |
Torcuato Fernández-Miranda vers 1975. | |
Fonctions | |
---|---|
Président du gouvernement d'Espagne (intérim) | |
– (11 jours) |
|
Chef de l'État | Francisco Franco |
Gouvernement | Carrero Blanco |
Prédécesseur | Luis Carrero Blanco |
Successeur | Carlos Arias Navarro |
Vice-président du gouvernement | |
– (6 mois et 23 jours) |
|
Prédécesseur | Luis Carrero Blanco |
Successeur | José García Hernández |
Ministre secrétaire général du Mouvement | |
– (4 ans, 2 mois et 5 jours) |
|
Prédécesseur | José Solís |
Successeur | José Utrera Molina |
Président des Cortes | |
– (1 an, 6 mois et 9 jours) |
|
Monarque | Juan Carlos Ier |
Prédécesseur | Alejandro Rodríguez de Valcárcel |
Successeur | Antonio Hernández Gil (Ultime président des Cortes franquiste) Antonio Fontán (président du Sénat) Fernando Álvarez de Miranda y Torres (président du Congrès des députés) |
Président du Conseil du Royaume | |
– (1 an, 6 mois et 9 jours) |
|
Prédécesseur | Alejandro Rodríguez de Valcárcel |
Successeur | Antonio Hernández Gil |
Biographie | |
Nom de naissance | Torcuato Fernández-Miranda y Hevia |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Gijón (Espagne) |
Date de décès | (à 64 ans) |
Lieu de décès | Londres (Royaume-Uni) |
Parti politique | FET y de las JONS |
Conjoint | Carmen (1921-2020) |
Diplômé de | Université d'Oviedo |
Religion | Catholique |
|
|
Présidents du gouvernement d'Espagne | |
modifier |
Torcuato Fernandez-Miranda y Hevia (Gijón, - Londres, ), 1er duc de Fernández-Miranda, est un homme d'État espagnol.
Professeur de droit constitutionnel (il a comme élève le futur roi Juan Carlos) et dernier président des Cortes Generales franquistes, il joue un rôle non négligeable durant la Transition démocratique espagnole, en particulier lors du vote final de la loi pour la réforme politique. Il est aussi président du gouvernement espagnol par intérim après la mort de Luis Carrero Blanco en 1973.
Biographie
[modifier | modifier le code]Un universitaire dans le franquisme
[modifier | modifier le code]Torcuato Fernández-Miranda étudie au collège de l'Immaculée Conception de Gijón avant d'obtenir une licence en droit à l'université d'Oviedo, où par la suite il obtient une place de professeur de droit politique puis de recteur. C'est à poste qu'il est initié à la politique, puisque cela lui octroie la charge implicite de procureur, membre des Cortes franquistes. Tout en occupant diverses fonctions au ministère de l'Éducation, il continue son parcours politique dans la hiérarchie franquiste jusqu'à atteindre le poste de secrétaire général du Mouvement national - le parti unique du régime franquiste - entre 1969 et 1974. Alternativement à ces fonctions politiques, il est l'un des préposés à la tâche d'élever politiquement le prince Juan Carlos de Bourbon, successeur désigné du général Franco, en étant son professeur de droit politique. Il devient l'un de ses conseillers le plus proches après sa désignation officielle en 1969.
1969-1975 : le franquisme « tardif »
[modifier | modifier le code]La période finale du franquisme est une période de conflit social croissant, auquel la dictature répond par la répression. Certains dirigeants politiques se rendant compte de la difficile survie du régime après la mort future du dictateur, Fernández-Miranda lance le projet d'une loi des associations politiques, vues comme outil de participation citoyenne. Le projet avorte avec le meurtre de Carrero Blanco et la désignation du franquiste le plus conservateur, Carlos Arias Navarro, pour lui succéder.
Il est d'ailleurs candidat légitime à la présidence du gouvernement après le meurtre de Luis Carrero Blanco, puisqu'il assure l'intérim du gouvernement. Malheureusement, son indépendance politique, le fait qu'il ne fait pas partie des familiers du régime et surtout la proximité politique d'Arias Navarro avec l'épouse de Franco, Carmen Polo, et son gendre, Cristóbal Martínez-Bordiú, joue alors en sa défaveur.
La transition
[modifier | modifier le code]À la mort du général Franco, le prince Juan Carlos est déclaré roi d'Espagne le et tente dans un premier temps à remplacer Arias Navarro. Mais celui-ci ne veut pas démissionner, en arguant que sa nomination par Franco expirait en 1979. Parmi les candidats pressentis, Fernández-Miranda est consulté par le roi sur ses préférences et lui :
« Sire, l'animal politique que je suis réclame la présidence du gouvernement, mais je crois être plus utile à la présidence des Cortes »
Il est nommé donc président des Cortes, fonction jumelée avec la présidence du Conseil du Royaume, en succédant à Alejandro Rodríguez de Valcárcel. Depuis cette position, il peut orienter le roi à propos des mésententes du système politique post-franquiste en le contrôlant et en démontant, de l'intérieur, les ressorts de pouvoir, en particulier le « bunker ».
Fernández-Miranda était partisan de réformer les lois du régime au moyen de leurs propres dispositions pour arriver ainsi à la démocratie en évitant des vides juridiques. Il s'agissait d'aller « de la loi à la loi à travers la loi ».
L'idée de Torcuato Fernández-Miranda était d'établir un système législatif avec deux partis politiques, l'un conservateur et l'autre d'un type plus libéral, et qui selon son opinion pouvait être le PSOE (historique) que Rodolfo Llopis présidait, et qui était caractérisé pour être plus modéré que le PSOE de l'intérieur, après la scission du congrès de Suresnes.
Il est l'auteur de la Loi pour la réforme politique, l'instrument légal qui a permis de démonter le régime franquiste légalement avec l'approbation des Cortes nommées par le général Franco et connue comme le « hara-kiri des Cortes franquistes ».
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Torcuato Fernández-Miranda » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Juriste espagnol
- Professeur de droit constitutionnel
- Personnalité politique espagnole de la Transition démocratique
- Premier ministre d'Espagne
- Étudiant de l'université d'Oviedo
- Professeur à l'université complutense de Madrid
- Professeur à l'université d'Oviedo
- Grand d'Espagne
- Chevalier de l'ordre espagnol de la Toison d'or (XXe siècle)
- Grand-croix de l'ordre de Charles III d'Espagne
- Grand-croix de l'ordre d'Alphonse X le Sage
- Grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique
- Naissance en novembre 1915
- Naissance à Gijón
- Décès en juin 1980
- Décès à Londres
- Décès à 64 ans
- Secrétaire général de FET y de las JONS
- Procurateur aux Cortes franquistes