« Monts d'Ambazac » : différence entre les versions
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Les '''monts d'Ambazac''' sont un petit massif montagneux situé sur les contreforts occidentaux du [[Massif central]]. Ils forment la partie centrale des [[monts de la Marche]]. |
Les '''monts d'Ambazac''' sont un petit massif montagneux situé sur les contreforts occidentaux du [[Massif central]]. Ils forment la partie centrale des [[monts de la Marche]]. |
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Cette région est principalement connue comme le lieu de fondation de l'[[ordre de Grandmont|ordre monastique de Grandmont]], et le principal et dernier grand site d'exploitation de l'[[uranium]] en France, dans la deuxième moitié du {{XXe siècle}}. |
Cette région est principalement connue comme le lieu de fondation de l'[[ordre de Grandmont|ordre monastique de Grandmont]], autour de l'[[abbaye de Grandmont|abbaye du même nom]], et le principal et dernier grand site d'exploitation de l'[[uranium]] en France, dans la deuxième moitié du {{XXe siècle}}. |
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== Toponymie == |
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[[Ambazac]], ville la plus peuplée du secteur avec {{unité| |
[[Ambazac]], ville la plus peuplée du secteur avec {{unité|5556|habitants}} en 2020, située aux pieds du massif, au sud, lui a donné son nom. |
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== Géographie == |
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* [[Signal de Sauvagnac]] : 702 m <small>([[Saint-Léger-la-Montagne]], 87)</small> |
* [[Signal de Sauvagnac]] : 702 m <small>([[Saint-Léger-la-Montagne]], 87)</small> |
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* Bois de Roche : 680 m <small>([[Saint-Goussaud]], 23)</small> |
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* Font aux Loups : 672 m <small>([[Saint-Léger-la-Montagne]], 87)</small> |
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Les monts d'Ambazac séparent le bassin versant principal de la [[Vienne (rivière française)|Vienne]] au sud, de celui de la [[Gartempe (rivière)|Gartempe]] au nord. |
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Plusieurs cours d'eau d'importance locale prennent leur source dans les monts d'Ambazac. Les principaux sont la [[Couze (affluent de la Gartempe)|Couze]] et le [[Vincou]] (affluents de la Gartempe) et la [[Glane (affluent de la Vienne)|Glane]] et l'[[Aurence]] (affluents de la Vienne). |
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L'hydrographie du massif est également marqué par la récurrence des ruisseaux et des zones humides. La présence de ces dernières, sous forme de [[tourbière]]s, est favorisée par la géologie et le modelé [[Alvéole (géographie)|alvéolaire]]<ref name="znieff1">{{Lien web |auteur=[[Inventaire national du patrimoine naturel]] |titre=ZNIEFF 740006188 - MONTS D'AMBAZAC ET VALLÉE DE LA COUZE |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/740006188/tab/commentaires |site=inpn.mnhn.fr |consulté le=11 novembre 2024}}.</ref>. |
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[[Fichier:Réserve naturelle nationale de la tourbière des Dauges (2).jpg|vignette|Paysage de la [[tourbière des Dauges]].]] |
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Le paysage des monts d'Ambazac est essentiellement constitué de bois de feuillus et de résineux depuis le {{s-|XX}}. Au centre du massif (globalement au-dessus de 600 mètres d'altitude), la série du [[hêtre commun|hêtre]] est dominante (légèrement supérieure à 50 %), mais bien plus résiduelle à moindre altitude (à peine 20 %). Le [[chêne pédonculé]], le [[chêne sessile]] et dans une moindre mesure le [[châtaignier]] complètent le panel constitutif de la végétation potentielle du massif<ref name="a">Philippe Bernard-Allée, Marie-Françoise André, Ginette Pallier (dir.), ''Atlas du Limousin'', Limoges, Presses universitaires de Limoges, 1994</ref>. |
Le paysage des monts d'Ambazac est essentiellement constitué de bois de feuillus et de résineux depuis le {{s-|XX}}. Au centre du massif (globalement au-dessus de 600 mètres d'altitude), la série du [[hêtre commun|hêtre]] est dominante (légèrement supérieure à 50 %), mais bien plus résiduelle à moindre altitude (à peine 20 %). Le [[chêne pédonculé]], le [[Quercus petraea|chêne sessile]] et dans une moindre mesure le [[Castanea|châtaignier]] complètent le panel constitutif de la végétation potentielle du massif<ref name="a">Philippe Bernard-Allée, Marie-Françoise André, Ginette Pallier (dir.), ''Atlas du Limousin'', Limoges, Presses universitaires de Limoges, 1994</ref>. |
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Autour des villages et des hameaux, se développent quelques prairies essentiellement destinées à l'élevage de vaches. Le climat froid et humide notamment en hiver a permis la formation de [[tourbière]]s dont l'une, la [[Réserve naturelle nationale de la |
Autour des villages et des hameaux, se développent quelques prairies essentiellement destinées à l'élevage de vaches. Le climat froid et humide notamment en hiver a permis la formation de [[tourbière]]s dont l'une, la [[Réserve naturelle nationale de la tourbière des Dauges|tourbière des Dauges]], constitue une réserve naturelle nationale. Le massif possède deux autres tourbières, une se trouve à Mallety sur la commune de [[Saint-Léger-la-Montagne]], elle constitue les sources de la Couze, rivière qui forme le lac de [[Saint-Pardoux (Haute-Vienne)|Saint-Pardoux]], l'autre à Friaulouse au pied du puy de Jouer à [[Saint-Goussaud]]. |
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D'un point de vue paysager, les monts d'Ambazac demeurent un espace marqué par le [[alvéole (géographie)|modelé alvéolaire]], largement dominé par les bois et les pâturages. Les chaos rocheux y sont relativement rares excepté l'impressionnante roche du Temple près de [[Saint-Léger-la-Montagne]] et la Pierre Millier qui surplombe le lac du même nom à [[Saint-Sylvestre (Haute-Vienne)|Saint-Sylvestre]] et constituant un site inscrit. |
D'un point de vue paysager, les monts d'Ambazac demeurent un espace marqué par le [[alvéole (géographie)|modelé alvéolaire]], largement dominé par les bois et les pâturages. Les chaos rocheux y sont relativement rares excepté l'impressionnante roche du Temple près de [[Saint-Léger-la-Montagne]] et la Pierre Millier qui surplombe le lac du même nom à [[Saint-Sylvestre (Haute-Vienne)|Saint-Sylvestre]] et constituant un site inscrit. |
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Sauvagnac (1).jpg|Sauvagnac, petit village de la commune de [[Saint-Léger-la-Montagne]], établi à {{unité|600|m}} d'altitude. |
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Puy de la Garde, Ambazac.jpg|Panorama boisé du puy de la Garde, à [[Ambazac]]. |
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Monts d'Ambazac, Compreignac.jpg|Paysage forestier près de [[Compreignac]]. |
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Paysage Bersac-sur-Rivalier.jpg|Le [[col de la Roche]], vu depuis [[Bersac-sur-Rivalier]]. |
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=== Population === |
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Des oppidums gaulois furent découverts sur la commune de [[Jabreilles-les-Bordes]] alors que le Puy de Jouër à [[Saint-Goussaud]] était un sanctuaire romain dédié à Jupiter (des vestiges y sont toujours visibles). |
Des oppidums gaulois furent découverts sur la commune de [[Jabreilles-les-Bordes]] alors que le Puy de Jouër à [[Saint-Goussaud]] était un sanctuaire romain dédié à Jupiter (des vestiges y sont toujours visibles). |
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Le village de Grandmont rappelle le souvenir de l'[[Ordre de Grandmont]], ordre monastique catholique répondant à la [[réforme grégorienne]], fondé au {{s-|XII|e}} par saint [[Étienne de Muret]] dont une des châsses et la dalmatique sont conservées à Ambazac. Pendant la période médiévale, les monts d'Ambazac sont traversés par un itinéraire secondaire de pèlerinage, qui relie [[Argenton-sur-Creuse]] à la [[via Lemovicensis]] à [[Saint-Léonard-de-Noblat]]<ref name="a"/>. Au {{XVe siècle}}, le massif est divisé entre les seigneuries de l'évêque de Limoges (à l'ouest de Razès) et celles du [[comté de la Marche]]. L'ouest était sous influence extérieure<ref name="a"/>. Au siècle suivant, la mise en place des [[généralité]]s et des [[pays d'élection]] n'est pas synonyme d'unfication administrative pour les monts d'Ambazac : les paroisses se divisent entre les généralités de Limoges et de Bourganeuf (élection de Limoges) et de Guéret (élection de Moulins)<ref name="a"/>. |
Le village de Grandmont rappelle le souvenir de l'[[Ordre de Grandmont]], ordre monastique catholique répondant à la [[réforme grégorienne]], fondé au {{s-|XII|e}} par saint [[Étienne de Muret]] dont une des châsses et la dalmatique sont conservées à Ambazac. Pendant la période médiévale, les monts d'Ambazac sont traversés par un itinéraire secondaire de pèlerinage, qui relie [[Argenton-sur-Creuse]] à la [[via Lemovicensis]] à [[Saint-Léonard-de-Noblat]]<ref name="a"/>. Au {{XVe siècle}}, le massif est divisé entre les seigneuries de l'évêque de Limoges (à l'ouest de Razès) et celles du [[Marche (province)|comté de la Marche]]. L'ouest était sous influence extérieure<ref name="a"/>. Au siècle suivant, la mise en place des [[généralité]]s et des [[pays d'élection]] n'est pas synonyme d'unfication administrative pour les monts d'Ambazac : les paroisses se divisent entre les généralités de Limoges et de Bourganeuf (élection de Limoges) et de Guéret (élection de Moulins)<ref name="a"/>. |
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À la Révolution, les districts de Saint-Léonard, Limoges, Bellac et Bourganeuf se partagent les nouvelles communes<ref name="a"/>. |
À la Révolution, les districts de Saint-Léonard, Limoges, Bellac et Bourganeuf se partagent les nouvelles communes<ref name="a"/>. |
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C'est au château de Montméry que fut tourné [[Lady Chatterley (film |
C'est au château de Montméry que fut tourné ''[[Lady Chatterley (film)|Lady Chatterley]]'', [[César du cinéma|César]] 2007 du meilleur film. |
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En 2019, des acteurs locaux décident de lancer un projet de [[parc naturel régional de France|parc naturel régional]] sur le massif<ref>{{Lien web |titre=Une pétition est lancée pour soutenir le projet |url=https://www.lepopulaire.fr/saint-sulpice-lauriere-87370/actualites/une-petition-est-lancee-pour-soutenir-le-projet_13707466/ |date=16 décembre 2019 |site=Le Populaire du Centre |consulté le=3 janvier 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Un collectif porte le projet de créer un PNR dans la montagne de l’Ouest creusois |url=https://www.lamontagne.fr/saint-goussaud-23430/actualites/un-collectif-porte-le-projet-de-creer-un-pnr-dans-la-montagne-de-louest-creusois_13715993/ |date=30 décembre 2019 |site=La Montagne |consulté le=3 janvier 2020}}.</ref>. |
En 2019, des acteurs locaux décident de lancer un projet de [[parc naturel régional de France|parc naturel régional]] sur le massif<ref>{{Lien web |titre=Une pétition est lancée pour soutenir le projet |url=https://www.lepopulaire.fr/saint-sulpice-lauriere-87370/actualites/une-petition-est-lancee-pour-soutenir-le-projet_13707466/ |date=16 décembre 2019 |site=Le Populaire du Centre |consulté le=3 janvier 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Un collectif porte le projet de créer un PNR dans la montagne de l’Ouest creusois |url=https://www.lamontagne.fr/saint-goussaud-23430/actualites/un-collectif-porte-le-projet-de-creer-un-pnr-dans-la-montagne-de-louest-creusois_13715993/ |date=30 décembre 2019 |site=La Montagne |consulté le=3 janvier 2020}}.</ref>. |
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=== Activité minière === |
=== Activité minière === |
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[[Fichier:Mine Henriette, Saint-Sylvestre (2).jpg|vignette|L'ancienne mine Henriette, à Saint-Sylvestre.]] |
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{{article connexe|Industrie minière du Limousin}} |
{{article connexe|Industrie minière du Limousin|Exploitation de l'uranium en Limousin}} |
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La présence de gisements radioactifs a engendré l'extraction d'[[uranium]] qui n'a cependant pas laissé beaucoup de traces dans le paysage (mais les traces ponctuellement ne sont cependant pas négligeables en termes d'augmentation de la radioactivité « externe »). Plusieurs polémiques ont éclaté à ce propos, notamment à la suite d'un [[Uranium, le scandale de la France contaminée|reportage télévisé]], en 2009, remettant en cause la propreté du [[lac de Saint-Pardoux]], en dépit de deux opérations de curage de boues radioactives en 1998 et 2006<ref name="b">[http://www.irsn.fr/FR/base_de_connaissances/Environnement/surveillance-environnement/sites-miniers-uranium/Documents/irsn_mines-uranium_mimausa_crouzille.pdf IRSN - Zone minière de la Crouzille]</ref>, et la qualité de l'eau potable de Limoges. Dans son documentaire ''Tchernobyl forever'', le journaliste belge Alain de Halleux vise sans les nommer les 24 cantons français contaminés au [[yellowcake]] qu'il se refuse à visiter<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=JCS__YVQWBQ&list=PL82CAC959726FB369 Interview d'Alain de Halleux - Tchernobyl forever], septembre 2011</ref>. Des opérations de nettoyage et une refonte du modèle de gestion des anciens sites ont apaisé les tensions, bien que celles-ci resurgissent de temps en temps, notamment à l'ouverture du [[Urêka|musée de la mine de Bessines]]. |
La présence de gisements radioactifs a engendré l'extraction d'[[uranium]] qui n'a cependant pas laissé beaucoup de traces dans le paysage (mais les traces ponctuellement ne sont cependant pas négligeables en termes d'augmentation de la radioactivité « externe »). Plusieurs polémiques ont éclaté à ce propos, notamment à la suite d'un [[Uranium, le scandale de la France contaminée|reportage télévisé]], en 2009, remettant en cause la propreté du [[lac de Saint-Pardoux]], en dépit de deux opérations de curage de boues radioactives en 1998 et 2006<ref name="b">[http://www.irsn.fr/FR/base_de_connaissances/Environnement/surveillance-environnement/sites-miniers-uranium/Documents/irsn_mines-uranium_mimausa_crouzille.pdf IRSN - Zone minière de la Crouzille]</ref>, et la qualité de l'eau potable de Limoges. Dans son documentaire ''Tchernobyl forever'', le journaliste belge Alain de Halleux vise sans les nommer les 24 cantons français contaminés au [[yellowcake]] qu'il se refuse à visiter<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=JCS__YVQWBQ&list=PL82CAC959726FB369 Interview d'Alain de Halleux - Tchernobyl forever], septembre 2011</ref>. Des opérations de nettoyage et une refonte du modèle de gestion des anciens sites ont apaisé les tensions, bien que celles-ci resurgissent de temps en temps, notamment à l'ouverture du [[Urêka|musée de la mine de Bessines]]. |
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On a dénombré 10 sites miniers d'uranium dans le massif (Bachellerie, Margnac, Vénachat - la dernière fermée en 1995 -, Gorces Saignedresse, Le Fraisse, Roudet, |
On a dénombré 10 sites miniers d'uranium dans le massif (Bachellerie, Margnac, Vénachat - la dernière fermée en 1995 -, Gorces Saignedresse, Le Fraisse, Roudet, Santrop, Fanay, Henriette et Champour)<ref name="b"/>. |
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Le [[ |
Le [[kaolin]] a été également exploité dans les monts d'Ambazac, dès 1772 (à [[Bonnac-la-Côte]], cette exploitation ferme en 1795) et la dernière exploitation de kaolin (Puy-Bernard à La Jonchère) ferme en 1964. Le [[Carrières de kaolin de La Jonchère-Saint-Maurice|secteur de La Jonchère]] est le plus densément visité. Seules restent d'immenses excavations disparaissant sous la végétation. |
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Par le passé de nombreuses mines de [[pegmatite]] furent exploitées pour leur [[quartz (minéral)|quartz]], [[lépidolite]], [[béryl]], [[pétalite]], [[tantalite]] et [[phosphate]]s<ref name="a"/>. |
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== Activités == |
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=== Protection environnementale === |
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Les monts d'Ambazac et la vallée de la Couze ont été classés en [[ZNIEFF]] de type 2 pour leur richesse écologique. La zone constitue un site [[Natura 2000]] en raison de la présence de nombreuses espèces de [[chauve-souris]]. |
Les monts d'Ambazac et la vallée de la Couze ont été classés en [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|ZNIEFF]] de type 2 pour leur richesse écologique. La zone constitue un site [[Réseau Natura 2000|Natura 2000]] en raison de la présence de nombreuses espèces de [[Chiroptera|chauve-souris]]. |
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: '''Liste des [[ZNIEFF]] des monts d'Ambazac''' |
: '''Liste des [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|ZNIEFF]] des monts d'Ambazac''' |
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|[[Ambazac]], [[Bersac-sur-Rivalier]], [[Bessines-sur-Gartempe]], [[Compreignac]], [[Razès (Haute-Vienne)|Razès]], [[La Jonchère-Saint-Maurice]], [[Roussac]], [[Saint-Laurent-les-Églises]], [[Saint-Léger-la-Montagne]], [[Saint-Pardoux (Haute-Vienne)|Saint-Pardoux]], [[Saint-Sulpice-Laurière]], [[Saint-Sylvestre (Haute-Vienne)|Saint-Sylvestre]], [[Saint-Symphorien-sur-Couze]] |
|[[Ambazac]], [[Bersac-sur-Rivalier]], [[Bessines-sur-Gartempe]], [[Compreignac]], [[Razès (Haute-Vienne)|Razès]], [[La Jonchère-Saint-Maurice]], [[Roussac]], [[Saint-Laurent-les-Églises]], [[Saint-Léger-la-Montagne]], [[Saint-Pardoux (Haute-Vienne)|Saint-Pardoux]], [[Saint-Sulpice-Laurière]], [[Saint-Sylvestre (Haute-Vienne)|Saint-Sylvestre]], [[Saint-Symphorien-sur-Couze]] |
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|[[Étang de la Crouzille]]<ref>[http://www.limousin.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/035_cle0c1f3d.pdf DREAL Limousin - ZNIEFF Étang de la Crouzille]</ref> |
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L'ensemble du massif a été symboliquement classé « site emblématique » par la [[DREAL]]<ref>[http://www.limousin.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/a3_87_web_oct_2010_cle54bdcc.pdf DREAL Limousin - Carte des enjeux paysagers pour le département de la Haute-Vienne], octobre 2010</ref>. |
L'ensemble du massif a été symboliquement classé « site emblématique » par la [[Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement|DREAL]]<ref>[http://www.limousin.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/a3_87_web_oct_2010_cle54bdcc.pdf DREAL Limousin - Carte des enjeux paysagers pour le département de la Haute-Vienne], octobre 2010</ref>. |
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== Annexes == |
== Annexes == |
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* [[Pays de l'occitane et des Monts d'Ambazac]] |
* [[Pays de l'occitane et des Monts d'Ambazac]] |
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* [[Communauté de communes des Monts d'Ambazac et Val de Taurion]] |
* [[Communauté de communes des Monts d'Ambazac et Val de Taurion]] |
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* [[Exploitation de l'uranium en Limousin]] |
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[[Catégorie:Massif de montagnes du Massif central|Ambazac]] |
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[[Catégorie:Montagne dans la Haute-Vienne|Ambazac]] |
[[Catégorie:Montagne dans la Haute-Vienne|Ambazac]] |
Dernière version du 11 novembre 2024 à 10:40
Monts d'Ambazac | |
Carte de localisation des monts d'Ambazac au sein du Massif central. | |
Géographie | |
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Altitude | 702 m, Signal de Sauvagnac |
Massif | Monts de la Marche (Massif central) |
Longueur | 25 km |
Largeur | 18 km |
Administration | |
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Départements | Haute-Vienne, Creuse |
Géologie | |
Roches | Gneiss, granite |
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Les monts d'Ambazac sont un petit massif montagneux situé sur les contreforts occidentaux du Massif central. Ils forment la partie centrale des monts de la Marche.
Cette région est principalement connue comme le lieu de fondation de l'ordre monastique de Grandmont, autour de l'abbaye du même nom, et le principal et dernier grand site d'exploitation de l'uranium en France, dans la deuxième moitié du XXe siècle.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Ambazac, ville la plus peuplée du secteur avec 5 556 habitants en 2020, située aux pieds du massif, au sud, lui a donné son nom.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Les monts d'Ambazac sont essentiellement situés sur le territoire de la Haute-Vienne mais débordent un peu sur la Creuse, notamment sur les communes de Saint-Goussaud et Châtelus-le-Marcheix, où ils sont traditionnellement appelés monts de Saint-Goussaud. Ils s'étendent sur environ 40 km d'est en ouest (entre Bourganeuf et Nantiat) et une quinzaine de kilomètres du nord au sud (de Bessines-sur-Gartempe à Ambazac). Généralement, on limite les « monts d'Ambazac » à la partie la plus élevée, où les reliefs sont les plus marqués, ce qui correspond aux deux tiers de la zone prédéfinie, se limitant à la commune de Compreignac à l'ouest et à la vallée du Taurion à l'est.
Géologiquement, les monts d'Ambazac stricto sensu sont séparés du massif de Saint-Goussaud, à l'est, en partie par le cours du Rivalier et également par une petite faille qui relie deux sous-sols de paragneiss (La Jonchère-Les Billanges au sud, Laurière-Folles au nord)[1], via le col de la Roche (456 m).
Les différentes cartes de l'article s'en tiennent à l'acception du massif suivante, à savoir la zone comprise entre le lac de Saint-Pardoux à l'ouest et la commune de Montboucher à l'est.
L'agglomération limougeaude est toute proche du massif (le signal de Sauvagnac n'est qu'à 20 kilomètres à vol d'oiseau du centre de la préfecture régionale), qui peut d'ailleurs être aperçu en de nombreux points de la ville (Beaubreuil notamment) et des alentours (comme Panazol).
Topographie
[modifier | modifier le code]Ils culminent à 702 mètres au puy de Sauvagnac dans la partie haut-viennoise, et à 697 mètres au puy de Jouer (ou mont Jouer) dans la partie creusoise.
Principaux sommets
[modifier | modifier le code]- Signal de Sauvagnac : 702 m (Saint-Léger-la-Montagne, 87)
- Puy de Jouër : 694 m (Saint-Goussaud, 23)
- Puy de la Feyte : 691 m (Saint-Goussaud, 23)
- Bois de Roche : 680 m (Saint-Goussaud, 23)
- Font aux Loups : 672 m (Saint-Léger-la-Montagne, 87)
- Puy de la Garde : 664 m (Ambazac, 87)
- Puy Giraud : 660 m (La Jonchère-Saint-Maurice - Saint-Léger-la-Montagne, 87)
- Le Périgier : 651 m (Châtelus-le-Marcheix, 23)
- Les Clédières : 648 m (Jabreilles-les-Bordes, 87)
- Puy de Roche Guette : 638 m (Châtelus-le-Marcheix, 23)
- Puy de Queuille : 625 m (Saint-Léger-la-Montagne, 87)
- Puy du Rio : 615 m (Laurière, 87)
- Signal de Beausoleil : 587 m (Compreignac, 87), point culminant de la partie située à l'ouest de l'autoroute A 20.
- Puy du Chatelard : 565 m (Jabreilles-les-Bordes, 87)
- Le Gerbassou : 559 m (Ambazac, 87)
- Puy Nado : 552 m (Bersac-sur-Rivalier, 87)
- Puy du Cluzeau : 552 m (Montboucher, 23)
Géomorphologie et géologie
[modifier | modifier le code]Les monts d'Ambazac font partie du Massif central et plus précisément des monts de la Marche ; ils sont constitués de granites et de leucogranites, des roches magmatiques largement répandues dans le Limousin[1].
D'un point de vue géomorphologique, les monts d'Ambazac sont un petit massif isolé, dont le modelé dominant est le paysage alvéolaire dégagé, à savoir petites cuvettes à fond souvent humide et tourbeux[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Les monts d'Ambazac séparent le bassin versant principal de la Vienne au sud, de celui de la Gartempe au nord.
Plusieurs cours d'eau d'importance locale prennent leur source dans les monts d'Ambazac. Les principaux sont la Couze et le Vincou (affluents de la Gartempe) et la Glane et l'Aurence (affluents de la Vienne).
L'hydrographie du massif est également marqué par la récurrence des ruisseaux et des zones humides. La présence de ces dernières, sous forme de tourbières, est favorisée par la géologie et le modelé alvéolaire[2].
Climat
[modifier | modifier le code]Les monts d'Ambazac possèdent un climat océanique et subissent les influences d'un relief les plaçant en ligne de mire des perturbations atlantiques. Il tombe annuellement 1 100 à 1 300 mm sur les monts d'Ambazac. La température reste relativement douce et les épisodes très froids peu nombreux du fait de la relative proximité de l'influence modératrice de l'océan, les chutes de neige sont toutefois plus importantes que dans la vallée de la Vienne vers Limoges et peuvent certains hivers être récurrentes. Les monts d'Ambazac fonctionnent souvent comme une des limites climatiques séparant les climats du Nord de ceux du Sud de la France ; ainsi il n'est pas rare d'avoir un temps gris et frais au nord sur le Berry alors que le soleil brille au sud en direction de Limoges.
Écosystème
[modifier | modifier le code]Le paysage des monts d'Ambazac est essentiellement constitué de bois de feuillus et de résineux depuis le XXe siècle. Au centre du massif (globalement au-dessus de 600 mètres d'altitude), la série du hêtre est dominante (légèrement supérieure à 50 %), mais bien plus résiduelle à moindre altitude (à peine 20 %). Le chêne pédonculé, le chêne sessile et dans une moindre mesure le châtaignier complètent le panel constitutif de la végétation potentielle du massif[1].
Autour des villages et des hameaux, se développent quelques prairies essentiellement destinées à l'élevage de vaches. Le climat froid et humide notamment en hiver a permis la formation de tourbières dont l'une, la tourbière des Dauges, constitue une réserve naturelle nationale. Le massif possède deux autres tourbières, une se trouve à Mallety sur la commune de Saint-Léger-la-Montagne, elle constitue les sources de la Couze, rivière qui forme le lac de Saint-Pardoux, l'autre à Friaulouse au pied du puy de Jouer à Saint-Goussaud.
D'un point de vue paysager, les monts d'Ambazac demeurent un espace marqué par le modelé alvéolaire, largement dominé par les bois et les pâturages. Les chaos rocheux y sont relativement rares excepté l'impressionnante roche du Temple près de Saint-Léger-la-Montagne et la Pierre Millier qui surplombe le lac du même nom à Saint-Sylvestre et constituant un site inscrit.
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Sauvagnac, petit village de la commune de Saint-Léger-la-Montagne, établi à 600 m d'altitude.
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Panorama boisé du puy de la Garde, à Ambazac.
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Paysage forestier près de Compreignac.
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Le col de la Roche, vu depuis Bersac-sur-Rivalier.
Population
[modifier | modifier le code]Administration
[modifier | modifier le code]Le massif est compris dans le Pays de l'occitane et des Monts d'Ambazac dans sa partie haut-viennoise, dans le Pays de l'Ouest creusois dans sa partie creusoise.
Liste des communes
[modifier | modifier le code]En Haute-Vienne :
- Ambazac,
- Bersac-sur-Rivalier,
- Bessines-sur-Gartempe,
- Les Billanges,
- Bonnac-la-Côte,
- Compreignac,
- Jabreilles-les-Bordes,
- La Jonchère-Saint-Maurice,
- Laurière,
- Razès,
- Saint-Laurent-les-Églises,
- Saint-Léger-la-Montagne,
- Saint-Pardoux,
- Saint-Sulpice-Laurière,
- Saint-Sylvestre,
- Rilhac-Rancon.
En Creuse :
- Arrènes,
- Châtelus-le-Marcheix,
- Masbaraud-Mérignat,
- Montboucher,
- Saint-Goussaud,
- Saint-Pierre-Chérignat.
Histoire
[modifier | modifier le code]Outre leurs richesses écologiques, les monts d'Ambazac ont conservé de nombreux vestiges de leur histoire, mais relativement peu des périodes paléolithique et néolithique. On trouve néanmoins des dolmens sur les communes de Marsac, Ambazac et Mourioux-Vieilleville, ainsi qu'un tumulus à Châtelus-le-Marcheix[1]. L'âge du bronze a laisse des traces au dolmen de la Lieu à Ambazac ; on est en mesure d'affirmer que le territoire de l'actuelle commune de Saint-Sulpice-Laurière fut un important dépôt de bronze, à la fin du IIe millénaire av. J.-C.
Des oppidums gaulois furent découverts sur la commune de Jabreilles-les-Bordes alors que le Puy de Jouër à Saint-Goussaud était un sanctuaire romain dédié à Jupiter (des vestiges y sont toujours visibles).
Le village de Grandmont rappelle le souvenir de l'Ordre de Grandmont, ordre monastique catholique répondant à la réforme grégorienne, fondé au XIIe siècle par saint Étienne de Muret dont une des châsses et la dalmatique sont conservées à Ambazac. Pendant la période médiévale, les monts d'Ambazac sont traversés par un itinéraire secondaire de pèlerinage, qui relie Argenton-sur-Creuse à la via Lemovicensis à Saint-Léonard-de-Noblat[1]. Au XVe siècle, le massif est divisé entre les seigneuries de l'évêque de Limoges (à l'ouest de Razès) et celles du comté de la Marche. L'ouest était sous influence extérieure[1]. Au siècle suivant, la mise en place des généralités et des pays d'élection n'est pas synonyme d'unfication administrative pour les monts d'Ambazac : les paroisses se divisent entre les généralités de Limoges et de Bourganeuf (élection de Limoges) et de Guéret (élection de Moulins)[1].
À la Révolution, les districts de Saint-Léonard, Limoges, Bellac et Bourganeuf se partagent les nouvelles communes[1].
C'est au château de Montméry que fut tourné Lady Chatterley, César 2007 du meilleur film.
En 2019, des acteurs locaux décident de lancer un projet de parc naturel régional sur le massif[3],[4].
Activité minière
[modifier | modifier le code]La présence de gisements radioactifs a engendré l'extraction d'uranium qui n'a cependant pas laissé beaucoup de traces dans le paysage (mais les traces ponctuellement ne sont cependant pas négligeables en termes d'augmentation de la radioactivité « externe »). Plusieurs polémiques ont éclaté à ce propos, notamment à la suite d'un reportage télévisé, en 2009, remettant en cause la propreté du lac de Saint-Pardoux, en dépit de deux opérations de curage de boues radioactives en 1998 et 2006[5], et la qualité de l'eau potable de Limoges. Dans son documentaire Tchernobyl forever, le journaliste belge Alain de Halleux vise sans les nommer les 24 cantons français contaminés au yellowcake qu'il se refuse à visiter[6]. Des opérations de nettoyage et une refonte du modèle de gestion des anciens sites ont apaisé les tensions, bien que celles-ci resurgissent de temps en temps, notamment à l'ouverture du musée de la mine de Bessines.
On a dénombré 10 sites miniers d'uranium dans le massif (Bachellerie, Margnac, Vénachat - la dernière fermée en 1995 -, Gorces Saignedresse, Le Fraisse, Roudet, Santrop, Fanay, Henriette et Champour)[5].
Le kaolin a été également exploité dans les monts d'Ambazac, dès 1772 (à Bonnac-la-Côte, cette exploitation ferme en 1795) et la dernière exploitation de kaolin (Puy-Bernard à La Jonchère) ferme en 1964. Le secteur de La Jonchère est le plus densément visité. Seules restent d'immenses excavations disparaissant sous la végétation.
Par le passé de nombreuses mines de pegmatite furent exploitées pour leur quartz, lépidolite, béryl, pétalite, tantalite et phosphates[1].
Activités
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]Industrie
[modifier | modifier le code]Tourisme
[modifier | modifier le code]Protection environnementale
[modifier | modifier le code]Les monts d'Ambazac et la vallée de la Couze ont été classés en ZNIEFF de type 2 pour leur richesse écologique. La zone constitue un site Natura 2000 en raison de la présence de nombreuses espèces de chauve-souris.
- Liste des ZNIEFF des monts d'Ambazac
L'ensemble du massif a été symboliquement classé « site emblématique » par la DREAL[25].
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Monts de la Marche
- Signal de Sauvagnac
- Géographie de la Haute-Vienne
- Pays de l'occitane et des Monts d'Ambazac
- Communauté de communes des Monts d'Ambazac et Val de Taurion
- Exploitation de l'uranium en Limousin
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Office du tourisme d'Ambazac
- Randonnée en Haute-Vienne - Monts d'Ambazac
- GRP des Monts de Blond et des Monts d'Ambazac
- Association Nature et Patrimoine dans les Monts d'Ambazac
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Philippe Bernard-Allée, Marie-Françoise André, Ginette Pallier (dir.), Atlas du Limousin, Limoges, Presses universitaires de Limoges, 1994
- Inventaire national du patrimoine naturel, « ZNIEFF 740006188 - MONTS D'AMBAZAC ET VALLÉE DE LA COUZE », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
- « Une pétition est lancée pour soutenir le projet », sur Le Populaire du Centre, (consulté le ).
- « Un collectif porte le projet de créer un PNR dans la montagne de l’Ouest creusois », sur La Montagne, (consulté le ).
- IRSN - Zone minière de la Crouzille
- Interview d'Alain de Halleux - Tchernobyl forever, septembre 2011
- DREAL Limousin - ZNIEFF Vallée du Taurion
- DREAL Limousin - ZNIEFF Monts d'Ambazac : bois et caves de la zone centrale
- DREAL Limousin - ZNIEFF Étangs de la région de Thouron
- DREAL Limousin - ZNIEFF Site à chauve-souris des Monts d'Ambazac : Les Courrières
- DREAL Limousin - ZNIEFF Site à chauve-souris des Monts d'Ambazac : Moulin de l'âge
- DREAL Limousin - ZNIEFF Site à chauve-souris des Monts d'Ambazac : ruines du château de Monismes
- DREAL Limousin - ZNIEFF Étang de Tricherie
- DREAL Limousin - ZNIEFF Lande du Puy Peny
- DREAL Limousin - ZNIEFF Site à chauve-souris des Monts d'Ambazac : mine de Vénachat
- DREAL Limousin - ZNIEFF Site à chauve-souris des Monts d'Ambazac : bois et cave du château de Valmate « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- DREAL Limousin - ZNIEFF Site à chauve-souris des Monts d'Ambazac : ancienne carrière et mine du Puy Bernard
- DREAL Limousin - ZNIEFF Étang du Pont à l'Âge
- DREAL Limousin - ZNIEFF Étang de Gouillet
- DREAL Limousin - ZNIEFF Tourbière de Mallety
- DREAL Limousin - ZNIEFF Tourbière des Dauges
- DREAL Limousin - ZNIEFF Vallée du Taurion à la confluence du ruisseau du Parleur
- DREAL Limousin - ZNIEFF Étang de la Crouzille
- DREAL Limousin - ZNIEFF Site à chauve-souris des Monts d'Ambazac : mine de Chabannes
- DREAL Limousin - Carte des enjeux paysagers pour le département de la Haute-Vienne, octobre 2010