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« Charles Nègre » : différence entre les versions

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| légende = ''Autoportrait'', vers [[1860]].
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[[Fichier:HC NEGRE C CIM-Grasse-SteBrigitte 2024-02.jpg|vignette|Sépulture de Charles Nègre au cimetière Sainte-Brigitte à Grasse.]]

'''Charles Nègre''', né le {{date de naissance|9|mai|1820}} à [[Grasse]] où il est mort le {{Date de décès|16|janvier|1880}}, est un [[artiste peintre]], devenu [[photographe]] au début des [[années 1850]].
'''Charles Nègre''', né le {{date de naissance|9|mai|1820}} à [[Grasse]] où il est mort le {{Date de décès|16|janvier|1880}}, est un [[artiste peintre]], devenu [[photographe]] au début des [[années 1850]].


== Biographie ==
== Biographie ==
===Formation et premières années===
=== Formation et premières années ===
Charles Nègre étudie la peinture sous la direction de [[Paul Delaroche]], [[Michel Martin Drolling]], puis achève sa formation auprès d’[[Jean-Auguste-Dominique Ingres|Ingres]].
Charles Nègre étudie la peinture sous la direction de [[Paul Delaroche]], [[Michel Martin Drolling]], puis achève sa formation auprès d’[[Jean-Auguste-Dominique Ingres|Ingres]].


Il suit les cours de l'[[École nationale supérieure des beaux-arts|École des beaux-arts de Paris]] et expose ses tableaux au Salon parisien de 1843 à 1864<ref>{{ouvrage|prénom1=André|nom1=Alauzen|lien auteur1=|prénom2=Laurent|nom2=Noet|lien auteur2=|et al.=|titre=Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur|sous-titre=|lien titre=|lien éditeur=|éditeur=Jeanne Laffitte|lieu=Marseille|année=2006|année première édition=1986|pages totales=473|isbn=9782862764412|passage=334|COins=}}</ref>. Il y obtient en 1850 une médaille de {{3e|classe}}. Il présente quelques gravures : ''Vue de la cité'' (1859), ''La Porte royale de la cathédrale de Chartres'' (1861). En 1847 il obtient la commande de copies du ''Portrait de Louis-Philippe'' d'après [[Franz Xaver Winterhalter]].
Il suit les cours de l'[[École nationale supérieure des beaux-arts|École des beaux-arts de Paris]] et expose ses tableaux au Salon parisien de 1843 à 1864<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=André|nom1=Alauzen|prénom2=Laurent|nom2=Noet|titre=Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur|lieu=Marseille|éditeur=[[Éditions Jeanne Laffitte|Jeanne Laffitte]]|année=2006|année première édition=1986|pages totales=473|passage=334|isbn=978-2-86276-441-2}}</ref>. Il y obtient en 1850 une médaille de {{3e|classe}}. Il présente quelques gravures : ''Vue de la cité'' (1859), ''La Porte royale de la cathédrale de Chartres'' (1861). En 1847 il obtient la commande de copies du ''Portrait de Louis-Philippe'' d'après [[Franz Xaver Winterhalter]].


Ses tableaux et ses gravures se trouvent essentiellement dans deux musées :
Ses tableaux et ses gravures se trouvent essentiellement dans deux musées :
* [[Musée d'Art et d'Histoire de Provence]] à Grasse qui conserve un fonds important de son œuvre picturale : ''Vue des remparts d'Antibes'', ''Le quartier des moulins à Grasse'', ''Portrait du général Comte Gazan de la Peyrière'', ''Étude pour la mort de saint Paul'', ''La mort de saint Paul'', ''Étude de tête de moine'', ''Léda et le cygne'', ''La mort de Coronis, mère d'esculape'' etc.
* [[Musée d'art et d'histoire de Provence]] à Grasse qui conserve un fonds important de son œuvre picturale : ''Vue des remparts d'Antibes'', ''Le quartier des moulins à Grasse'', ''Portrait du général Comte Gazan de la Peyrière'', ''Étude pour la mort de saint Paul'', ''La mort de saint Paul'', ''Étude de tête de moine'', ''Léda et le cygne'', ''La mort de Coronis, mère d'esculape'' etc.
* [[Musée Ingres]] à [[Montauban]] qui possède plusieurs gravures ou estampes : ''Cathédrale de Chartres, porche méridional''<ref>{{Base Joconde|M0315000686|Cathédrale de Chartres, porche méridional}}</ref>, ''Cathédrale de Chartes, façade occidentale, porte latérale''<ref>{{Base Joconde|M0315000685|Cathédrale de Chartres, façade occidentale, porte latérale}}</ref>, ''Portail de l'église Saint-Trophime d'Arles'' etc.
* [[Musée Ingres]] à [[Montauban]] qui possède plusieurs gravures ou estampes : ''Cathédrale de Chartres, porche méridional''<ref>{{Base Joconde|M0315000686|Cathédrale de Chartres, porche méridional}}</ref>, ''Cathédrale de Chartes, façade occidentale, porte latérale''<ref>{{Base Joconde|M0315000685|Cathédrale de Chartres, façade occidentale, porte latérale}}</ref>, ''Portail de l'église Saint-Trophime d'Arles'' etc.


<gallery mode="packed" heights="150" caption="Peintures de Charles Nègre">
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Charles Nègre - La mort de Coronis.jpg|''La mort de Coronis''
Charles Nègre - La mort de Coronis.jpg|''La mort de Coronis''
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=== Le photographe ===
=== Le photographe ===
Lorsque [[Louis Daguerre]] présente son invention en [[1839]] au public, Charles Nègre décide alors de s’installer dans son propre atelier<ref>[http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire/commentaire_id/paris-scene-de-marche-15806.html?no_cache=1 « Charles Nègre, Paris, scène de marché », notice sur le site du musée d'Orsay.]</ref> situé 21, [[quai de Bourbon]] sur l’[[Île Saint-Louis]] à [[Paris]].
Lorsque [[Louis Daguerre]] présente son invention en [[1839]] au public, Charles Nègre décide alors de s’installer dans son propre atelier<ref>[http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/recherche/commentaire/commentaire_id/paris-scene-de-marche-15806.html?no_cache=1 « Charles Nègre, Paris, scène de marché », notice sur le site du musée d'Orsay.]</ref> situé 21, [[quai de Bourbon]] sur l’[[Île Saint-Louis]] à [[Paris]].


Esprit curieux, Charles Nègre est attiré par la photographie naissante. Au début, il pense que cette technique peut l’aider à réaliser ses tableaux. ''Je fus frappé d'étonnement à la vue de ces merveilles et, entrevoyant l'avenir réservé à cet art nouveau, je pris la résolution d'y consacrer mon temps et mes forces.'' Toutefois, il en découvre vite les autres possibilités et va pratiquer la photographie comme un art à part entière qui assura sa gloire à Paris. Il est sans conteste l'un des artistes les plus doués de cette génération de pionniers de la photographie.
Esprit curieux, Charles Nègre est attiré par la [[photographie]] naissante. Au début, il pense que cette technique peut l’aider à réaliser ses tableaux. Lorsqu'il découvre la photographie en 1844, il écrit dans son ''Mémoire sur l'héliogravure'' {{citation|Je fus frappé d'étonnement à la vue de ces merveilles et, entrevoyant l'avenir réservé à cet art nouveau, je pris la résolution d'y consacrer mon temps et mes forces}}<ref name="EU">{{Chapitre|langue=française|auteur1=Elvire Perego|titre chapitre=Nègre Charles (1820-1880)|titre ouvrage=Encyclopedia Universalis|date=consulté le 20 avril 2023|lire en ligne=http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/charles-negre/}}.</ref>. Toutefois, il en découvre vite les autres possibilités et va pratiquer la photographie comme un art à part entière qui assure sa réputation à Paris. Il est sans conteste l'un des artistes les plus doués de cette génération de pionniers de la photographie.


[[File:Negre-ramoneurs 1216153957.jpg|thumb|right|250 px|''Ramoneurs en marche'', quai de Bourbon, Paris 1851.]]
[[File:Negre-ramoneurs 1216153957.jpg|vignette|droite|250 px|''Ramoneurs en marche'', quai de Bourbon, Paris, 1851.]]


Il met au point son propre procédé de gravure héliographique avec passage dans un bain d'or pour produire des œuvres qui ''réunissent la finesse et la précision de la photographie à la fermeté et à la profondeur des teintes de la gravure.''
Il met au point son propre procédé de gravure héliographique avec passage dans un bain d'or pour produire des œuvres qui {{citation|réunissent la finesse et la précision de la photographie à la fermeté et à la profondeur des teintes de la gravure}}.


Une épreuve sur papier salé de septembre ou novembre [[1851]] de ses ''Ramoneurs en marche''<ref> [http://beaux-arts.ca/cybermuse/search/artwork_f.jsp?mkey=26120 National Gallery of Canada, consulté le 17 mai 2008]</ref> illustrent cette démarche. Probablement réalisée comme étude pour un tableau, cette série de photographies est considérée comme une étape importante de l’[[histoire de la photographie]] car représentant un des tout <!-- 'tout' est ici adverbe --> premiers essais de rendu du mouvement.
Une épreuve sur papier salé de septembre ou novembre [[1851]] de ses ''Ramoneurs en marche''<ref>{{Lien web |langue=fr|titre= Charles Nègre. ''Ramoneurs en marche''|url = https://www.beaux-arts.ca/collection/artwork/ramoneurs-en-marche|site=
[[Musée des beaux-arts du Canada]]}}.</ref> illustre cette démarche. Probablement réalisée comme étude pour un tableau, cette série de photographies est considérée comme une étape importante de l’[[histoire de la photographie]] car représentant un des tout <!-- 'tout' est ici adverbe --> premiers essais de rendu du mouvement.


En [[1851]], contrarié de ne pas faire partie de la commande de l’État qu’on nommera plus tard la « [[Mission héliographique]] », Charles Nègre décide de sa propre initiative de photographier le littoral du Sud-Est de la France. Il est ainsi le premier photographe à avoir parcouru les [[Alpes-Maritimes]] juste après la création du département. Il exécute également une première série de clichés du Midi de la France en [[1852]], puis reçoit une série de commandes de l'État français pour la [[cathédrale de Chartres]] (1854), pour des reproductions d’œuvres d’art du Louvre (1858), et les nouveaux bâtiments intérieurs de l’asile impérial de [[Vincennes]]. En [[1865]], il est engagé par le [[Honoré Théodoric d'Albert de Luynes|duc de Luynes]] pour produire les planches du Voyage d’exploration à la [[mer Morte]], à [[Pétra]] et sur la rive gauche du [[Jourdain]]. Ses travaux paraîtront sous forme d'albums aux éditions d'art d'[[Adolphe Goupil]] après [[1853]]<ref>Encyclopédie Universalis, article ''Adolphe Goupil''. Texte en ligne.</ref>.
En [[1851]], contrarié de ne pas faire partie de la commande de l’État qu’on nommera plus tard la [[Mission héliographique]], Charles Nègre décide de sa propre initiative de photographier le littoral du Sud-Est de la France. Il est ainsi le premier photographe à avoir parcouru les [[Alpes-Maritimes]] juste après la création du département. Il exécute également une première série de clichés de bâtiments, ruines et paysages du Midi de la France en [[1852]]<ref>{{Chapitre|langue=fr|auteur=Naomi Rosenblum|titre chapitre=Portrait : Charles Nègre|titre ouvrage= Une histoire mondiale de la photographie |numéro édition=2 |lieu=Paris|éditeur=Éditions Abbeville |date= 1998 |passage=242-243}}.</ref>, puis reçoit une série de commandes de l'État français : en 1854 pour la [[Cathédrale Notre-Dame de Chartres|cathédrale de Chartres]], en 1858 pour des reproductions d’œuvres d’art du Louvre, et pour les nouveaux bâtiments intérieurs de l’asile impérial de [[Vincennes]]. En [[1865]], il est engagé par le [[Honoré Théodoric d'Albert de Luynes|duc de Luynes]] pour produire en héliogravure les planches du ''Voyage d’exploration à la [[mer Morte]], à [[Pétra]] et sur la rive gauche du [[Jourdain]]'', qui est publié de 1871 à 1876 par Arthur Bertrand<ref name="EU"/>. Ses travaux paraîtront sous forme d'albums aux éditions d'art d'[[Adolphe Goupil]] après [[1853]].


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=== Les dernières années ===
=== Les dernières années ===
[[Image:La prom en 1863.jpg|thumb|right|250 px|''La Promenade des Anglais'', 1863.]]
[[Image:La prom en 1863.jpg|thumb|right|250 px|''La Promenade des Anglais'', 1863.]]
En [[1863]], sa santé vacillante le ramène dans sa région natale. Il se retire à [[Nice]]<ref> [http://www.tpi-nice.org/chnegre/index.htm Théâtre de la Photographie et de l’Image - Photographies de Nice et de ses environs (1863-1866), consulté le 17 mai 2008.]</ref>. Il obtient un poste de professeur au Lycée Impérial de Nice et ouvre un atelier, 3 rue Chauvain<ref>[http://www.tpi-nice.org/chnegre/biographie.htm Théâtre de la Photographie et de l’Image - Notice biographique, consulté le 13 mai 2013.]</ref>.
En [[1863]], sa santé vacillante le ramène dans sa région natale. Il se retire à [[Nice]]<ref> [http://www.tpi-nice.org/chnegre/index.htm Théâtre de la Photographie et de l’Image - Photographies de Nice et de ses environs (1863-1866), consulté le 17 mai 2008.]</ref>. Il obtient un poste de professeur au Lycée Impérial de Nice et ouvre un atelier, 3 rue Chauvain<ref>[http://www.tpi-nice.org/chnegre/biographie.htm Théâtre de la Photographie et de l’Image - Notice biographique, consulté le 13 mai 2013.]</ref>.


Jusqu'à sa mort, il réalise, dans un souci de documentation systématique, une grande série de photographies de [[Saint-Raphaël (Var)|Saint-Raphaël]] à [[Menton (Alpes-Maritimes)|Menton]]. C'est dans les scènes de genre empruntées au quotidien de la rue qu'il excelle.
Jusqu'à sa mort, il réalise, dans un souci de documentation systématique, une grande série de photographies de [[Saint-Raphaël (Var)|Saint-Raphaël]] à [[Menton (Alpes-Maritimes)|Menton]]. C'est dans les scènes de genre empruntées au quotidien de la rue qu'il excelle.
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Mort dans l’oubli dans sa ville natale, Charles Nègre ne sera redécouvert qu’en [[1936]], à la faveur de grandes expositions photographiques organisées à Paris et à [[New York]].
Mort dans l’oubli dans sa ville natale, Charles Nègre ne sera redécouvert qu’en [[1936]], à la faveur de grandes expositions photographiques organisées à Paris et à [[New York]].


Il est inhumé au [[cimetière Sainte-Brigitte de Grasse]]<ref>{{Lien web|auteur1=Philippe Landru|titre=GRASSE (06) : cimetière Sainte-Brigitte|url=http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article4468|site=Cimetières de France et d'ailleurs|date=|consulté le=04 février 2020}}</ref>.
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Son petit neveu, Joseph Nègre s’efforcera toute sa vie de promouvoir l'œuvre de son grand oncle. En 1991, il publie son livre ''La Riviera de Charles Nègre'', reproduisant plusieurs clichés de la [[Côte d'Azur]] et de son arrière-pays.


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Son petit-neveu, Joseph Nègre s’efforcera toute sa vie de promouvoir l'œuvre de son grand oncle. En 1991, il publie son livre ''La Riviera de Charles Nègre'', reproduisant plusieurs clichés de la [[Côte d'Azur]] et de son arrière-pays.
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== Notes et références ==
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<references/>


== Voir aussi ==
== Collections ==
En mars 2022, un ensemble de photographies de Charles Nègre est vendu aux enchères à Paris par [[Sotheby's]] lors de la vente des collection d'[[André Jammes]]<ref>{{Article |langue=fr|auteur=Michel Guerrin |titre= Le fonds Charles Nègre en voie de dispersion|périodique=[[Le Monde]]|date=16 mars 2022 |lire en ligne = https://www.lemonde.fr/archives/article/2002/03/16/le-fonds-charles-negre-en-voie-de-dispersion_4206533_1819218.html}}.</ref>.


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{{Autres projets|commons=category:Charles Nègre}}
=== Quelques œuvres ===
=== Quelques œuvres ===
* [http://www.geh.org/taschen/htmlsrc1/m198005210001_ful.html#topofimage ''La porte des Châtaignes'', [[Arles]]], 1852.
* [http://www.geh.org/taschen/htmlsrc1/m198005210001_ful.html#topofimage ''La porte des Châtaignes''], [[Arles]], 1852.
* [http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/photographie/commentaire_id/le-stryge-9815.html?tx_commentaire_pi1%5BpidLi%5D=847&tx_commentaire_pi1%5Bfrom%5D=844&cHash=f84c8ea4e1 ''Le Stryge''], 1853, [[musée d'Orsay]].
* [http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/photographie/commentaire_id/le-stryge-9815.html?tx_commentaire_pi1%5BpidLi%5D=847&tx_commentaire_pi1%5Bfrom%5D=844&cHash=f84c8ea4e1 ''Le Stryge''], 1853, [[musée d'Orsay]].
* [http://expositions.bnf.fr/napol/grand/023.htm ''L’Asile impérial de Vincennes''], 1859, [[Bibliothèque nationale de France]], département des Estampes et de la Photographie.
* [http://expositions.bnf.fr/napol/grand/023.htm ''L’Asile impérial de Vincennes''], 1859, [[Bibliothèque nationale de France]], département des Estampes et de la Photographie.


== Bibliographie ==
== Expositions ==
* {{date-|5 juillet}} - {{date-|17 août 1980}} : ''Charles Nègre : photographe 1820-1880'', [[Musée Réattu]], Arles{{sfn|Françoise Heilbrun|Philippe Néagu|1980}}
:: puis {{date-|25 novembre 1980}} - {{date-|19 janvier 1981}} : [[Musée du Luxembourg]], Paris.
* {{date-|31 mai}} - {{date-|26 juin 1988}} : ''La Riviera de Charles Nègre : premières photographies de la Côte d'Azur'' : Centre international, Grasse
:: puis {{date-|5 juillet}} - {{date-|5 septembre 1988}} : [[Musée des Explorations du monde|Musée de la Castre]], Cannes.
* {{date-|8 novembre 2000}} - {{date-|14 janvier 2001}} ''Nice 1863-1900 : de Charles Nègre à Jean Giletta'' : Théâtre de la Photographie et de l'Image, Nice{{sfn|Alain Lefeuvre|2000}}.
* {{date-|15 décembre 2020}} - {{date-|28 mars 2021}} : ''Charles Nègre : un artiste protéiforme'', [[Musée d'art et d'histoire de Provence]], Grasse {{sfn|Grégory Couderc|Cindy Levinspuhl |Olivier Quiquempois|2020}}.

== Hommages ==
La ville de Nice a donné son nom au [[musée de la photographie Charles Nègre]], et la ville de Grasse à sa médiathèque inaugurée en 2022<ref>{{Article|langue=fr|titre=L’architecture miraculeuse de la médiathèque Charles-Nègre, à Grasse|périodique=Le Monde.fr|date=2023-09-14|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/09/14/l-architecture-miraculeuse-de-la-mediatheque-charles-negre-a-grasse_6189303_3246.html|consulté le=2023-09-15}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La Médiathèque Charles Nègre |url=https://www.mediatheques.grasse.fr/le-reseau/la-source-mediatheque-charles-negre |site=Médiathèque de Grasse |consulté le=2023-02-05}}</ref>.

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== Notes et références ==
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<references/>

== Voir aussi ==
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{{Autres projets|commons=category:Charles Nègre}}

=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage |langue=fr|titre= Charles Nègre : un artiste protéiforme. Les fonds de la ville de Grasse|auteur1=Grégory Couderc|auteur2= Cindy Levinspuhl |auteur3 = Olivier Quiquempois|lieu= Dijon |éditeur= Éditions Faton|date= 2020|pages totales = 62|nature ouvrage=catalogue d'exposition|ISBN= 978-2-87844-292-2}}.
* [[André Jammes]], ''Charles Nègre photographe : 1820-1880'', préface de [[Jean Adhémar]], Paris-Choisy-le-Roi, Imprimerie de France, 1963 {{ISBN|2-85744-536-9}}
* [[André Jammes]], ''Charles Nègre photographe : 1820-1880'', préface de [[Jean Adhémar]], Paris-Choisy-le-Roi, Imprimerie de France, 1963 {{ISBN|2-85744-536-9}}
* Françoise Heilbrun, ''Charles Nègre : photographe 1820-1880'', catalogue de l'exposition, Arles, musée Réattu, 5 juillet-17 août 1980 ; Paris, musée du Luxembourg, 25 novembre 1980-19 janvier 1981, Ministère de la Culture et de la Communication, Paris, 1980. {{ISBN|2-71180-164-0}}
* {{Ouvrage |langue = fr|auteur1=Françoise Heilbrun|auteur2=Philippe Néagu|titre=Charles Nègre : photographe 1820-1880|nature ouvrage=catalogue d'exposition|lieu=Paris |éditeur= Réunion des musées nationaux|pages totales =379|date=1980|collection = Les dossiers d'Orsay|numéro dans collection =2|ISBN=2-71180-164-0}}.
* {{Ouvrage |langue=fr|auteur= Alain Lefeuvre |titre = Nice 1863-1900 : de Charles Nègre à Jean Giletta|lieu= Nice|éditeur= Théâtre de la photographie et de l'image|date= 2000|pages totales = 96 | ISBN= 2-903574-49-9}}.
* Joseph Nègre, ''La Riviera de Charles Nègre'', préface de [[Louis Nucéra]], Aix-en-Provence, Édisud, 1991 {{ISBN|2-85744-536-9}}
* Joseph Nègre, ''La Riviera de Charles Nègre'', préface de [[Louis Nucéra]], Aix-en-Provence, Édisud, 1991 {{ISBN|2-85744-536-9}}
* Jean-Paul Potron, « Charles Nègre et les Alpes-Maritimes, regards d'un pionnier de la photographie sur sa terre natale », dans ''Nice historique'', 2010, {{n°|4}}, {{p.|335-377}} ([http://www.nicehistorique.org/vwr/?nav=Index&document=3647&num=&annee=2010 Lire en ligne]).
* {{Ouvrage |langue=fr|titre= Charles Nègre : la révolution photographique |auteur1=Alain Sabatier|auteur2= Christian Zerry|lieu=Nice |éditeur=Éditions Campanile|date= 2021|pages totales= 231 |ISBN= 978-2-36993-065-5}}.


== Articles connexes ==
=== Articles connexes ===
;Autres photographes du milieu du {{s-|XIX|e}}
;Autres photographes français du milieu du {{s-|XIX|e}}
{{début de colonnes|nombre =2}}
* [[Gustave Le Gray]]
* [[Gustave Le Gray]]
* [[Auguste Mestral]]
* [[Auguste Mestral]]
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* [[Hippolyte Bayard]]
* [[Hippolyte Bayard]]
* [[Henri Le Secq]]
* [[Henri Le Secq]]
{{fin de colonnes}}
;Premières sociétés et missions photographiques
;Premières sociétés et missions photographiques
* [[Société héliographique]], créée en 1851
* [[Société héliographique]], créée en 1851
* [[Mission héliographique]] de 1851
* [[Mission héliographique]] de 1851
* [[Société française de photographie]], créée en 1854
* [[Société française de photographie]], créée en 1854
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== Liens externes ==
* {{Autorité}}


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=== Liens externes ===
{{Liens}}


{{Portail|photographie|peinture|France}}
{{Portail|photographie|peinture|France}}


{{DEFAULTSORT:Negre, Charles}}
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[[Catégorie:Photographe français du XIXe siècle]]

[[Catégorie:Photographe français]]
[[Catégorie:Pionnier français de la photographie]]
[[Catégorie:Photographe du XIXe siècle]]
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[[Catégorie:Pionnier de la photographie]]
[[Catégorie:Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1820]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1820]]
[[Catégorie:Naissance à Grasse]]
[[Catégorie:Naissance à Grasse]]
[[Catégorie:Naissance dans le Var (1790-1860)]]
[[Catégorie:Naissance dans le Var (1790-1860) (dans le département actuel des Alpes-Maritimes)]]
[[Catégorie:Décès en janvier 1880]]
[[Catégorie:Décès en janvier 1880]]
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[[Catégorie:Peintre français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Élève de l'École nationale supérieure des beaux-arts au XIXe siècle]]
[[Catégorie:Décès à 59 ans]]
[[Catégorie:Décès à 59 ans]]
[[Catégorie:Décès à Grasse]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée dans les Alpes-Maritimes]]

Dernière version du 6 décembre 2024 à 20:54

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Nègre (homonymie).

Charles Nègre
Autoportrait, vers 1860.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
GrasseVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Formation
Maître

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Sépulture de Charles Nègre au cimetière Sainte-Brigitte à Grasse.

Charles Nègre, né le à Grasse où il est mort le , est un artiste peintre, devenu photographe au début des années 1850.

Biographie

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Formation et premières années

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Charles Nègre étudie la peinture sous la direction de Paul Delaroche, Michel Martin Drolling, puis achève sa formation auprès d’Ingres.

Il suit les cours de l'École des beaux-arts de Paris et expose ses tableaux au Salon parisien de 1843 à 1864[1]. Il y obtient en 1850 une médaille de 3e classe. Il présente quelques gravures : Vue de la cité (1859), La Porte royale de la cathédrale de Chartres (1861). En 1847 il obtient la commande de copies du Portrait de Louis-Philippe d'après Franz Xaver Winterhalter.

Ses tableaux et ses gravures se trouvent essentiellement dans deux musées :

  • Musée d'art et d'histoire de Provence à Grasse qui conserve un fonds important de son œuvre picturale : Vue des remparts d'Antibes, Le quartier des moulins à Grasse, Portrait du général Comte Gazan de la Peyrière, Étude pour la mort de saint Paul, La mort de saint Paul, Étude de tête de moine, Léda et le cygne, La mort de Coronis, mère d'esculape etc.
  • Musée Ingres à Montauban qui possède plusieurs gravures ou estampes : Cathédrale de Chartres, porche méridional[2], Cathédrale de Chartes, façade occidentale, porte latérale[3], Portail de l'église Saint-Trophime d'Arles etc.
  • Peintures de Charles Nègre
  • Léda et le cygne
    Léda et le cygne
  • La puissance de l'homme.
    La puissance de l'homme.
  • Étude de tête de moine
    Étude de tête de moine
  • La mort de Coronis
    La mort de Coronis

Le photographe

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Lorsque Louis Daguerre présente son invention en 1839 au public, Charles Nègre décide alors de s’installer dans son propre atelier[4] situé 21, quai de Bourbon sur l’Île Saint-Louis à Paris.

Esprit curieux, Charles Nègre est attiré par la photographie naissante. Au début, il pense que cette technique peut l’aider à réaliser ses tableaux. Lorsqu'il découvre la photographie en 1844, il écrit dans son Mémoire sur l'héliogravure « Je fus frappé d'étonnement à la vue de ces merveilles et, entrevoyant l'avenir réservé à cet art nouveau, je pris la résolution d'y consacrer mon temps et mes forces »[5]. Toutefois, il en découvre vite les autres possibilités et va pratiquer la photographie comme un art à part entière qui assure sa réputation à Paris. Il est sans conteste l'un des artistes les plus doués de cette génération de pionniers de la photographie.

Ramoneurs en marche, quai de Bourbon, Paris, 1851.

Il met au point son propre procédé de gravure héliographique avec passage dans un bain d'or pour produire des œuvres qui « réunissent la finesse et la précision de la photographie à la fermeté et à la profondeur des teintes de la gravure ».

Une épreuve sur papier salé de septembre ou novembre 1851 de ses Ramoneurs en marche[6] illustre cette démarche. Probablement réalisée comme étude pour un tableau, cette série de photographies est considérée comme une étape importante de l’histoire de la photographie car représentant un des tout premiers essais de rendu du mouvement.

En 1851, contrarié de ne pas faire partie de la commande de l’État qu’on nommera plus tard la Mission héliographique, Charles Nègre décide de sa propre initiative de photographier le littoral du Sud-Est de la France. Il est ainsi le premier photographe à avoir parcouru les Alpes-Maritimes juste après la création du département. Il exécute également une première série de clichés de bâtiments, ruines et paysages du Midi de la France en 1852[7], puis reçoit une série de commandes de l'État français : en 1854 pour la cathédrale de Chartres, en 1858 pour des reproductions d’œuvres d’art du Louvre, et pour les nouveaux bâtiments intérieurs de l’asile impérial de Vincennes. En 1865, il est engagé par le duc de Luynes pour produire en héliogravure les planches du Voyage d’exploration à la mer Morte, à Pétra et sur la rive gauche du Jourdain, qui est publié de 1871 à 1876 par Arthur Bertrand[5]. Ses travaux paraîtront sous forme d'albums aux éditions d'art d'Adolphe Goupil après 1853.

  • Le Stryge[8], 1853.
    Le Stryge[8], 1853.
  • Musiciens de rue italiens devant le 21 quai de Bourbon, vers 1854.
    Musiciens de rue italiens devant le 21 quai de Bourbon, vers 1854.
  • La lingerie de l'Asile impérial de Vincennes, vers 1858.
    La lingerie de l'Asile impérial de Vincennes, vers 1858.
  • Détail du portail Sud de la cathédrale de Chartres, 1867.
    Détail du portail Sud de la cathédrale de Chartres, 1867.

Les dernières années

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La Promenade des Anglais, 1863.

En 1863, sa santé vacillante le ramène dans sa région natale. Il se retire à Nice[9]. Il obtient un poste de professeur au Lycée Impérial de Nice et ouvre un atelier, 3 rue Chauvain[10].

Jusqu'à sa mort, il réalise, dans un souci de documentation systématique, une grande série de photographies de Saint-Raphaël à Menton. C'est dans les scènes de genre empruntées au quotidien de la rue qu'il excelle.

Mort dans l’oubli dans sa ville natale, Charles Nègre ne sera redécouvert qu’en 1936, à la faveur de grandes expositions photographiques organisées à Paris et à New York.

Il est inhumé au cimetière Sainte-Brigitte de Grasse[11].

Son petit-neveu, Joseph Nègre s’efforcera toute sa vie de promouvoir l'œuvre de son grand oncle. En 1991, il publie son livre La Riviera de Charles Nègre, reproduisant plusieurs clichés de la Côte d'Azur et de son arrière-pays.

Collections

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En mars 2022, un ensemble de photographies de Charles Nègre est vendu aux enchères à Paris par Sotheby's lors de la vente des collection d'André Jammes[12].

Quelques œuvres

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Expositions

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  • -  : Charles Nègre : photographe 1820-1880, Musée Réattu, Arles[13]
puis -  : Musée du Luxembourg, Paris.
  • -  : La Riviera de Charles Nègre : premières photographies de la Côte d'Azur : Centre international, Grasse
puis -  : Musée de la Castre, Cannes.
  • - Nice 1863-1900 : de Charles Nègre à Jean Giletta : Théâtre de la Photographie et de l'Image, Nice[14].
  • -  : Charles Nègre : un artiste protéiforme, Musée d'art et d'histoire de Provence, Grasse [15].

Hommages

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La ville de Nice a donné son nom au musée de la photographie Charles Nègre, et la ville de Grasse à sa médiathèque inaugurée en 2022[16],[17].

Notes et références

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  1. ↑ André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1re éd. 1986), 473 p. (ISBN 978-2-86276-441-2), p. 334
  2. ↑ « Cathédrale de Chartres, porche méridional », notice no M0315000686, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  3. ↑ « Cathédrale de Chartres, façade occidentale, porte latérale », notice no M0315000685, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
  4. ↑ « Charles Nègre, Paris, scène de marché », notice sur le site du musée d'Orsay.
  5. ↑ a et b Elvire Perego, « Nègre Charles (1820-1880) », dans Encyclopedia Universalis, consulté le 20 avril 2023 (lire en ligne).
  6. ↑ « Charles Nègre. Ramoneurs en marche », sur Musée des beaux-arts du Canada.
  7. ↑ Naomi Rosenblum, « Portrait : Charles Nègre », dans Une histoire mondiale de la photographie, Paris, Éditions Abbeville, , 2e éd., p. 242-243.
  8. ↑ Henri Le Secq posant sur Notre-Dame de Paris. Le choix d’avoir nommé cette photographie Le Stryge revient au collectionneur André Jammes ; voir la notice de l’œuvre sur le site du musée d’Orsay.
  9. ↑ Théâtre de la Photographie et de l’Image - Photographies de Nice et de ses environs (1863-1866), consulté le 17 mai 2008.
  10. ↑ Théâtre de la Photographie et de l’Image - Notice biographique, consulté le 13 mai 2013.
  11. ↑ Philippe Landru, « GRASSE (06) : cimetière Sainte-Brigitte », sur Cimetières de France et d'ailleurs (consulté le )
  12. ↑ Michel Guerrin, « Le fonds Charles Nègre en voie de dispersion », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  13. ↑ Françoise Heilbrun et Philippe Néagu 1980.
  14. ↑ Alain Lefeuvre 2000.
  15. ↑ Grégory Couderc, Cindy Levinspuhl et Olivier Quiquempois 2020.
  16. ↑ « L’architecture miraculeuse de la médiathèque Charles-Nègre, à Grasse », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. ↑ « La Médiathèque Charles Nègre », sur Médiathèque de Grasse (consulté le )

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Grégory Couderc, Cindy Levinspuhl et Olivier Quiquempois, Charles Nègre : un artiste protéiforme. Les fonds de la ville de Grasse (catalogue d'exposition), Dijon, Éditions Faton, , 62 p. (ISBN 978-2-87844-292-2).
  • André Jammes, Charles Nègre photographe : 1820-1880, préface de Jean Adhémar, Paris-Choisy-le-Roi, Imprimerie de France, 1963 (ISBN 2-85744-536-9)
  • Françoise Heilbrun et Philippe Néagu, Charles Nègre : photographe 1820-1880 (catalogue d'exposition), Paris, Réunion des musées nationaux, coll. « Les dossiers d'Orsay » (no 2), , 379 p. (ISBN 2-71180-164-0).
  • Alain Lefeuvre, Nice 1863-1900 : de Charles Nègre à Jean Giletta, Nice, Théâtre de la photographie et de l'image, , 96 p. (ISBN 2-903574-49-9).
  • Joseph Nègre, La Riviera de Charles Nègre, préface de Louis Nucéra, Aix-en-Provence, Édisud, 1991 (ISBN 2-85744-536-9)
  • Jean-Paul Potron, « Charles Nègre et les Alpes-Maritimes, regards d'un pionnier de la photographie sur sa terre natale », dans Nice historique, 2010, no 4, p. 335-377 (Lire en ligne).
  • Alain Sabatier et Christian Zerry, Charles Nègre  : la révolution photographique, Nice, Éditions Campanile, , 231 p. (ISBN 978-2-36993-065-5).

Articles connexes

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Autres photographes français du milieu du XIXe siècle
Premières sociétés et missions photographiques

Liens externes

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