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Depuis {{date||mars|2004}}, elle est également [[Conseil régional (France)#Conseiller|conseillère régionale]] d'[[Île-de-France]] et porte-parole de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] au niveau national, avec [[Luc Chatel]].
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Elle a participé comme rapporteur en [[2005]]-[[2006]] à la mission parlementaire d'information sur la famille<ref> [http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/mission_famille_enfants.asp Mission d'information famille et droits des enfants] sur le site internet de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], {{date|27|janvier|2006}}</ref> sous la présidence de [[Patrick Bloche]], député du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]. Cette commission a présenté 100 propositions pour rénover le droit de la famille en vue de protéger l'enfant. Son rapport, intitulé ''L'enfant d'abord''<ref>''[http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i2832.asp L'enfant d'abord, 100 propositions pour placer l'intérêt de l'enfant au cœur du droit de la famille]'', rapport à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], {{date|25|janvier|2006}}</ref>, a été adopté {{référence nécessaire|par les seuls membres UMP et UDF de la Mission}}.
Elle a participé comme rapporteur en [[2005]]-[[2006]] à la mission parlementaire d'information sur la famille<ref> [http://www.assemblee-nationale.fr/12/dossiers/mission_famille_enfants.asp Mission d'information famille et droits des enfants] sur le site internet de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], {{date|27|janvier|2006}}</ref> sous la présidence de [[Patrick Bloche]], député du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]]. Cette commission a présenté 100 propositions pour rénover le droit de la famille en vue de protéger l'enfant. Son rapport, intitulé ''L'enfant d'abord''<ref>''[http://www.assemblee-nationale.fr/12/rap-info/i2832.asp L'enfant d'abord, 100 propositions pour placer l'intérêt de l'enfant au cœur du droit de la famille]'', rapport à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], {{date|25|janvier|2006}}</ref>, a été adopté par les seuls membres UMP et UDF de la Mission<ref>{{fr}} « [http://www.france.qrd.org/texts/article.php3?id_article=2198</ref>.


Le Premier ministre [[Dominique de Villepin]] l'a chargée en {{date||juillet|2006}} d'un rapport sur la conciliation vie familiale-vie professionnelle, pour {{date||novembre|2006}}. Directrice de la revue de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] ''Les débats de l'union'', adversaire résolue du [[Front national (parti français)|Front national]], elle défend en {{date||avril|2006}} dans le quotidien ''[[Le Monde]]'' l'idée d'une « société métissée fière et énergique ».
Le Premier ministre [[Dominique de Villepin]] l'a chargée en {{date||juillet|2006}} d'un rapport sur la conciliation vie familiale-vie professionnelle, pour {{date||novembre|2006}}. Directrice de la revue de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] ''Les débats de l'union'', adversaire résolue du [[Front national (parti français)|Front national]], elle défend en {{date||avril|2006}} dans le quotidien ''[[Le Monde]]'' l'idée d'une « société métissée fière et énergique ».

Version du 15 novembre 2007 à 09:39

Modèle:Infobox biographie

Valérie Pécresse, née Roux le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), est une femme politique française. Elle est ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche des Gouvernement François Fillon 1 (18 mai 2007) et Gouvernement François Fillon 2 (19 juin 2007).

Biographie

Valérie Pécresse est la fille de Dominique Roux, universitaire et président de Bolloré telecom. Catholique pratiquante[1], elle est mariée depuis le à Jérôme Pecresse (directeur général adjoint d'Imerys, numéro un mondial des minéraux de spécialité), et mère d'une fille et de deux garçons.

Valérie Pécresse a étudié au collège Sainte-Marie de Neuilly-sur-Seine puis au lycée privé Sainte-Geneviève à Versailles. Bachelière à 16 ans[2], elle est diplômée d'HEC et diplômée en administration publique de l'École nationale d'administration (promotion Condorcet, 1990-1992).

De 1992 à 1998, elle est maîtresse de conférences de droit constitutionnel à l'Institut d'études politiques de Paris, tout en étant auditrice au Conseil d'État. De 1993 à 1998, elle est également conseillère auprès du service juridique et technique de l'information (SJTI), rattaché au Premier ministre français. De 1995 à 1998, elle est en parallèle commissaire du gouvernement auprès de la section du contentieux du Conseil d'État et Secrétaire général du Conseil supérieur de l'agence France-Presse (AFP).

Carrière politique

Dès après la dissolution et les législatives de 1997, elle est approchée par Dominique de Villepin, alors que le nouveau premier ministre socialiste Lionel Jospin lui propose de rejoindre son équipe, elle préfère cependant se tourner vers Jacques Chirac et est alors nommée en , conseillère chargée des études, de la prospective et des technologies de l’information auprès de la présidence de la République française. L'engagement des familles Roux et Pécresse auprès des Chirac est une ancienne tradition. Son grand-père, gaulliste et ancien résistant, a été l'un des médecins de la famille Chirac et le psychiatre de Laurence Chirac, lorsque la deuxième fille de Jacques et Bernadette Chirac fut frappée d'anorexie à l'adolescence, et les Pécresse sont apparentés à Henri Belcour, ancien maire d'Ussel et suppléant de Jacques Chirac lorsque celui-ci s'est présenté à la députation. Ces liens unissant Valérie Pécresse, la Corrèze et la famille Chirac lui vaudra d'être surnommée, comme elle le raconte elle-même, "la Corrézienne" par le président Jacques Chirac qui apprécie aussi qu'elle parle le russe et surtout le japonais.

En 2002, alors que le RPR cherche des femmes pour les législatives, Pierre Bédier et Henri Cuq lui propose la succession du député des Yvelines, Franck Borotra, ancien ministre dans le gouvernement Alain Juppé (2), ce dernier donne alors son accord pour la présenter aux législatives dans sa circonscription. En juin, malgré son image de « techno » parachutée elle est élue à l'Assemblée nationale dans la deuxième circonscription des Yvelines, contre le général Philippe Morillon représentant l'UDF. À l'Assemblée nationale, elle devient une spécialiste des questions familiales — elle fut rapporteur de la mission d'information sur la famille, s'impliqua fortement dans la réforme du divorce et contre les violences faites aux femmes — et fut aussi membre de la commission des Affaires culturelles.

À partir de , elle devient secrétaire générale adjointe de l'UMP, en charge des études et du centre d'études politiques. Alain Juppé a alors dit d'elle : « Elle a vocation à entrer dans un gouvernement » et fut annoncée ministrable dans les gouvernements de Raffarin et de Villepin.

Depuis , elle est également conseillère régionale d'Île-de-France et porte-parole de l'UMP au niveau national, avec Luc Chatel.

Elle a participé comme rapporteur en 2005-2006 à la mission parlementaire d'information sur la famille[3] sous la présidence de Patrick Bloche, député du Parti socialiste. Cette commission a présenté 100 propositions pour rénover le droit de la famille en vue de protéger l'enfant. Son rapport, intitulé L'enfant d'abord[4], a été adopté par les seuls membres UMP et UDF de la Mission[5].

Le Premier ministre Dominique de Villepin l'a chargée en d'un rapport sur la conciliation vie familiale-vie professionnelle, pour . Directrice de la revue de l'UMP Les débats de l'union, adversaire résolue du Front national, elle défend en dans le quotidien Le Monde l'idée d'une « société métissée fière et énergique ».

Connue pour être restée proche de Jacques Chirac, sans jamais le renier, elle est membre du Club de la boussole. Cependant, ne voulant pas rester l'éternelle ministrable, elle s'engage auprès de Nicolas Sarkozy. En 2007, pressentie à la Santé et aux Sports, puis à la réforme de l'État, pendant la campagne, elle multiplie les interventions à la télévision et lors des réunions publiques et publie Être une femme politique... c'est pas si facile !.

Elle est finalement nommée le , ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du gouvernement François Fillon. Elle remplace ainsi l'ancien maire de Vannes, François Goulard, proche de Dominique de Villepin. Elle est parfois surnommée la « Ségolène de droite ».

Fonctions ministérielles

Le , Valérie Pécresse est nommée ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le , elle nomme, dans son cabinet :

  • Philippe Gillet, directeur de cabinet ;
  • Marie-Danièle Campion, directeur adjoint de cabinet en charge des questions de vie étudiante et de revalorisation des carrières ;
  • Jean-Philippe de Saint-Martin, directeur adjoint de cabinet en charge des moyens et de l'évaluation.

Elle annonce fin la mise en œuvre d'une loi sur l'autonomie des universités.

Fonctions électives

Mandat national
Depuis le Députée pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 2e circonscription des Yvelines, élue au second tour avec 65,11% des suffrages[6]
Réélue le , dès le premier tour avec 54,80 % des suffrages[7]

Bibliographie

  • Être une femme politique... c'est pas si facile !, éditions de L'Archipel, , (ISBN 2841879135 et 978-2841879137)
    Dans ce livre elle défend notamment la garde alternée et la création d'une « contribution sociale pour la garde d'enfants ».
  • Mieux articuler vie familiale et professionnelle (rapport au Premier ministre), La Documentation française, , (ISBN 2110066202 et 978-2110066206)

Notes

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Valérie Pécresse.