« Claude Guéant » : différence entre les versions
LiveRC : Révocation des modifications de 82.236.135.86 (retour à la dernière version de Frakir) |
m A protégé « Claude Guéant »: Page à fort trafic : vandalisme régulier qui reprend dès la fin des périodes de semi-protection ([edit=autoconfirmed] (expire le 7 mai 2012 à 00:30 (UTC)) [move=autoconfirmed] (expire le 7 mai 2012 à 00:30 (UTC |
(Aucune différence)
|
Version du 9 août 2011 à 23:33
Claude Guéant | |
Claude Guéant à Athènes, en 2010. | |
Fonctions | |
---|---|
Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration 40e ministre de l'Intérieur de la Ve République | |
En fonction depuis le (13 ans, 9 mois et 12 jours) |
|
Président | Nicolas Sarkozy |
Gouvernement | Francois Fillon III |
Prédécesseur | Brice Hortefeux |
22e Secrétaire général de la présidence de la République française | |
Président | Nicolas Sarkozy |
Prédécesseur | Frédéric Salat-Baroux |
Successeur | Xavier Musca |
Préfet d'Ille-et-Vilaine | |
Prédécesseur | Yves Mansillon |
Successeur | Bernadette Malgorn |
Préfet du Doubs | |
Prédécesseur | Daniel Constantin |
Successeur | Alain Géhin |
Préfet des Hautes-Alpes | |
Prédécesseur | Jacques Barthélémy |
Successeur | Jean-Christian Cady |
Biographie | |
Lieu de naissance | Vimy, Pas-de-Calais (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | UMP |
Diplômé de | IEP de Paris ENA |
Profession | Haut fonctionnaire |
modifier |
Claude Guéant, né le à Vimy (Pas-de-Calais), est un haut fonctionnaire et homme politique français.
Ancien préfet, il devient Secrétaire général de la présidence de la République française le , jour de l'investiture de Nicolas Sarkozy. Il quitte ses fonctions le pour devenir ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration .
Biographie
Carrière professionnelle
Il est le fils de Robert Guéant, employé, et de Madeleine Leclercq[1]. Après des études à la faculté de droit à Paris (licence en droit[2]) et à l'Institut d'études politiques de Paris, il entre à l'École nationale d'administration (promotion Thomas More 1971). À sa sortie, il devient directeur de cabinet du préfet du Finistère, puis secrétaire général pour les affaires économiques de la Guadeloupe (1974), avant d'être nommé conseiller technique au cabinet de Christian Bonnet, ministre de l'Intérieur (1977-1981).
Nommé sous-préfet hors classe, il travaille auprès du préfet de la région Centre, puis est secrétaire général de la préfecture de l'Hérault, puis des Hauts-de-Seine où il fait la connaissance de Charles Pasqua et de Nicolas Sarkozy, avant d'être nommé préfet des Hautes-Alpes en 1991.
Charles Pasqua l'appelle à ses côtés au ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire, comme directeur-adjoint de cabinet, puis le nomme directeur général de la police nationale en 1994.
Il est ensuite nommé préfet de la région Franche-Comté et du Doubs en 1998, et préfet de la région Bretagne, de la zone de défense Ouest, et d'Ille-et-Vilaine en 2000.
Il a fait valoir ses droits à la retraite en tant que préfet hors-classe à compter du 18 janvier 2010[3].
Engagement aux côtés de Nicolas Sarkozy
Il devient le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, de 2002 à 2004 puis de juin 2005 à mars 2007 au ministère de l'Intérieur et en 2004 au ministère des Finances. Il est, lors de la présidentielle en 2007, directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, après le refus du président Jacques Chirac de le nommer Préfet de police de Paris.
Une fois élu, Nicolas Sarkozy le nomme, le 16 mai 2007, Secrétaire général de la présidence de la République. Le pouvoir important qu'il a auprès du président de la République lui vaut les surnoms de « cardinal », « Premier ministre bis » ou « vice-président »[4].
Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration
Claude Guéant est nommé ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l'Immigration le . Il s'installe à l'hôtel de Beauvau le lendemain, après la passation de pouvoir avec son prédécesseur, Brice Hortefeux.
Il est considéré comme un représentant de l'aile droite de l'UMP et est souvent accusé par l'opposition d'être sur la même ligne politique que le Front national[5],[6] : moins d’un mois après avoir succédé à Brice Hortefeux, le ministre tient plusieurs propos sur l'immigration et les musulmans, jugés insultants par l’opposition, et qui ne font pas l'unanimité à l'UMP[7],[8],[9].
Fin mai 2011, il annonce un renforcement des mesures de rétorsion dans le domaine de la sécurité routière[10]. Le Année invalide (juin), Claude Guéant se déclare opposé à toute dépénalisation de l'usage du cannabis en France, considérant que cela irait à l'encontre d'une lutte efficace contre les trafics[11].
Vie personnelle
Claude Guéant est veuf depuis octobre 2008 de Rose-Marie Benoist. Il est père de deux enfants : Marie-Sophie et François, avocat fiscaliste.
Décoration
- Chevalier de la Légion d'honneur
Bibliographie
- Christian Duplan et Bernard Pellegrin, Claude Guéant, l'homme qui murmure à l'oreille de Sarkozy, Éditions du Rocher, 2008
Notes et références
- Who's who, édition 1991-1992, page 812 b.
- Biographie de M. Claude Guéant, sur le site internet du ministère de l'Intérieur, de l'Outre-Mer, des collectivités territoriales et de l'immigration.
- « Décret du 11 janvier 2010 portant admission à la retraite d'un préfet », Légifrance, 11 janvier 2010.
- Hervé Gattegno et Sylvie Pierre-Brossolette, « Claude Guéant, l'homme le plus puissant de France », Le Point N°1827, 20 septembre 2007.
- Les échos : Guéant, la droite du président
- Le Monde : Pour Benoît Hamon, UMP et FN ont un "même projet politique"
- AFP : Propos sur les musulmans:Guéant choque.
- : Le Monde : Echec scolaire et immigration : la direction de l'Insee corrige Guéant.
- Europe1 : Laïcité : Rosso-Debord s’éloigne de Guéant.
- http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110522.FAP8672/securite-routiere-gueant-promet-1-000-radars-pedagogiques.html
- « Claude Guéant hostile à la dépénalisation du cannabis », L'Express, 8 juin 2011.
Voir aussi
- Personnalité de l'Union pour un mouvement populaire
- Élève de l'Institut d'études politiques de Paris
- Élève de l'École nationale d'administration (France)
- Préfet des Hautes-Alpes
- Préfet du Doubs
- Préfet de l'Ille-et-Vilaine
- Haut fonctionnaire français
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Secrétaire général de la présidence de la République française
- Naissance en 1945
- Naissance dans le Pas-de-Calais
- Ministre français de l'Intérieur