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== Biographie ==
== Biographie ==

Neveu du célèbre franciscain irlandais [[Luc de Wadding]] il est originaire de Clonmel (Irlande). Il fait toutes ses études à Rome, au nouveau Collège Saint Isidore fondé par son oncle, et est ordonné prêtre dans cette ville. Il est nommé professeur au Collège Saint-Isidore le 4 septembre 1635, d’abord de [[philosophie]], puis de théologie. Il allait y enseigner pendant une vingtaine d’années aux franciscains irlandais exilés. Ensuite, il voyage un peu partout en [[Europe]] : on le retrouve à [[Venise]], [[Schwaz]] ([[Tyrol (Land)|Tyrol]]), [[Cologne]], [[Salzbourg]], [[Wurtzbourg]], [[Paris]], [[Lyon]], [[Milan]] et [[Florence]]. A la fin des années 1670 ou au début des années 1680, il retourne à Rome et reprend son enseignement de théologie, jusqu’à ce que la cécité le gagnant l’oblige progressivement à se retirer. Fin philosophe et théologien, il est l’auteur d’importants cours de philosophie et de théologie [[Scotisme|scotiste]], et Benignus Millett le considère comme la plus importante figure de l’école de Saint-Isidore après Luc de Wadding<ref>Benignus Millett, ''The Irish Franciscans'', p. 475.</ref>. Il était également versé dans les sciences historiques : en 1676, il fut nommé historiographe et théologien personnel de [[Cosme III de Médicis]], Grand Duc de Toscane.
Neveu du célèbre franciscain irlandais [[Luc de Wadding]] il est originaire de Clonmel (Irlande). Il fait toutes ses études à Rome, au nouveau Collège Saint Isidore fondé par son oncle, et est ordonné prêtre dans cette ville. Il est nommé professeur au Collège Saint-Isidore le 4 septembre 1635, d’abord de [[philosophie]], puis de théologie. Il allait y enseigner pendant une vingtaine d’années aux franciscains irlandais exilés. Ensuite, il voyage un peu partout en [[Europe]] : on le retrouve à [[Venise]], [[Schwaz]] ([[Tyrol (Land)|Tyrol]]), [[Cologne]], [[Salzbourg]], [[Wurtzbourg]], [[Paris]], [[Lyon]], [[Milan]] et [[Florence]]. A la fin des années 1670 ou au début des années 1680, il retourne à Rome et reprend son enseignement de théologie, jusqu’à ce que la cécité le gagnant l’oblige progressivement à se retirer. Fin philosophe et théologien, il est l’auteur d’importants cours de philosophie et de théologie [[Scotisme|scotiste]], et Benignus Millett le considère comme la plus importante figure de l’école de Saint-Isidore après Luc de Wadding{{sfn|Millett|1964|p=475}}. Il était également versé dans les sciences historiques : en 1676, il fut nommé historiographe et théologien personnel de [[Cosme III de Médicis]], Grand Duc de Toscane.


== Œuvres imprimées ==
== Œuvres imprimées ==
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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==


* Millett, Benignus, «Bonaventure Baron OFM, ‘Hibernus Clonmeliensis’», in : ''Siege of Clonmel Commemoration. Tercentenary Souvenir Record'', ed. P. O’Connell & W.C. Darmody (Clonmel, 1950), 41-46
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* Millett, Benignus, The Irish Franciscans, 1651-1665, Roma, Gregorian University Press, 1964 (Analecta Gregoriana, 129), 469-473
* {{ouvrage|nom=Millett|prénom=Benignus|titre=The Irish Franciscans, 1651-1665|lieu=Roma|éditeur=Gregorian University Press|année=1964|passage=469-473}}


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Bonaventure Baron
Biographie
Naissance
Décès
Époque
Génération du XVIIe siècle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
Ordre religieux

Bonaventure Baron (Clonmel (Irlande) 1610, † Rome ), en latin Baronius, est un théologien franciscain irlandais actif à Rome.

Neveu du célèbre franciscain irlandais Luc de Wadding il est originaire de Clonmel (Irlande). Il fait toutes ses études à Rome, au nouveau Collège Saint Isidore fondé par son oncle, et est ordonné prêtre dans cette ville. Il est nommé professeur au Collège Saint-Isidore le 4 septembre 1635, d’abord de philosophie, puis de théologie. Il allait y enseigner pendant une vingtaine d’années aux franciscains irlandais exilés. Ensuite, il voyage un peu partout en Europe : on le retrouve à Venise, Schwaz (Tyrol), Cologne, Salzbourg, Wurtzbourg, Paris, Lyon, Milan et Florence. A la fin des années 1670 ou au début des années 1680, il retourne à Rome et reprend son enseignement de théologie, jusqu’à ce que la cécité le gagnant l’oblige progressivement à se retirer. Fin philosophe et théologien, il est l’auteur d’importants cours de philosophie et de théologie scotiste, et Benignus Millett le considère comme la plus importante figure de l’école de Saint-Isidore après Luc de Wadding[1]. Il était également versé dans les sciences historiques : en 1676, il fut nommé historiographe et théologien personnel de Cosme III de Médicis, Grand Duc de Toscane.

Œuvres imprimées

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  • Panegyrici sacro-prophani, Romae, 1643 ; Lugduni, 1656 ;
  • Prolusiones philosophicae, logicis et physicis materiis bipartitae, Romae, 1651 ;
  • Divus Anitius Manlius Boetius absolutus : sive De consolatione theologiae, libri quatuor, Romae, 1653 ;
  • Fr. I. Duns Scoti per universam philosophiam, logicam, physicam, metaphysicam, ethicam contra adversantes defensus, quaestionum novitate amplificatus, 3 vols, Coloniae Agrippinae, 1664 ;
  • Joannes Duns Scotus,... de Deo trino, contra adversantes quosque defensus, Lugduni, 1668 ;
  • Opuscula, Lugduni, 1669 ;
  • Io. Duns Scotus defensus et amplificatus de Angelis, Florentiae, 1676.
  1. Millett 1964, p. 475.

Bibliographie

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  • Benignus Millett, « Bonaventure Baron OFM, ‘Hibernus Clonmeliensis’ », dans P. O’Connell & W.C. Darmody, Siege of Clonmel Commemoration. Tercentenary Souvenir Record, Clonmel, , p. 41-46
  • Benignus Millett, The Irish Franciscans, 1651-1665, Roma, Gregorian University Press, , p. 469-473

Liens externes

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