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<!-- Ne rien modifier au-dessus de cette ligne -->'''Le Troisième sexe''' (''Das 3. Geschlecht'') est un journal allemand publié de 1930 à 1932. Il s'agit du premier journal travesti, ou [[Transidentité|transgenre]], du monde. |
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=== Salles === |
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L'institut se situait au croisement du 3, Beethovenstraße et 10, In den Zelten. Il s'agissait d'un |
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== Histoire == |
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Le rez-de-chaussée contenait un musée (dirigée par Karl Giese), les chambres privées de Magnus Hrschfeld et Karl Giese, des cuisines et salles de repas, des chambres pour les visiteurs, et un petit amphithéâtre. |
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Le journal est publié par Friedrich Radszuweit, un éditeur qui publie une grande partie des journaux et livres du mouvement gay de l'époque. Il comptera cinq numéros, publiés de 1930 à 1932<ref>{{Ouvrage|langue=Deutsch|auteur1=Rainer Herrn|titre=Das 3. Geschlecht: Reprint der 1930-1932 erschienenen Zeitschrift für Transvestiten|éditeur=Männerschwarm Verlag|collection=Bibliothek rosa Winkel Sonderreihe: Wissenschaft|date=2024|isbn=978-3-86300-217-6|consulté le=2024-06-16}}</ref>. Après cette date, suite à la mort de Radszuweit, son héritier, Martin Radszuweit, ne poursuit pas la publication du journal. |
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Radszuweit avait déjà publié ''[[Die Freundin|Die Freudin]]'' (''La petite Amie''), un journal lesbien qui contenait aussi une rubrique, intitulée ''Die Welt der Transvestiter'', spécialement consacrée aux travestis. |
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A l'étage se trouvait le matériel médical (rayons X, électrolyse, etc.). [Levy-Lenz] |
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Plusieurs numéros du journal sont placés sur la liste des écrits obscènes, ce qui interdit leur diffusion publique. |
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Au grenier se trouvaient des chambres où étaient détenus des criminels en attente de procès, pour qui l'Institut était une alternative à la détention provisoire. |
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== Contenu == |
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Dans le bâtiment d'â côté se trouvait le grand amphithéâtre Ernst Haeckel. |
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== Illustrations == |
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A l'institut se trouvait aussi un "Mur de l'Androgynie" qui exposait des photographies de personnes intersexes, travesties ou homosexuelles; par exemple [[Willi Pape]], la [[Dina Alma de Paradeda|comtesse Dina Alma de Paradeda]], et [[Annie Jones]], la "femme à barbe de Barnum"<ref name=":0">{{Lien web |titre=On the Clinics and Bars of Weimar Berlin |url=http://www.trickymothernature.com/insideout1.html |site=www.trickymothernature.com |consulté le=2024-05-30}}</ref>. [Trouver photo] |
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Tous les numéros sont richement illustrés, et les publicités pour le journal en font un argument de vente dès le début. La quai-totalité des illustrations sont des photographies, parmi lesquelles on trouve |
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== Sources == |
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Magnus Hirschfeld fut directeur de l'Institut de sa fondation jusqu'à sa destruction. Un des cofondateurs de l'Institut, le psychologue Arthur Kronfeld, y travailla jusqu'en 1926<ref>{{Lien web |titre=Arthur Kronfeld (1886-1941) |url=https://www.magnus-hirschfeld.de/gedenken/historisches/kronfeld/ |site=www.magnus-hirschfeld.de |consulté le=2024-05-30}}</ref>. Karl Giese était le directeur du musée de l'Institut [Wolfert]. |
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== Notes et références == |
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Bernard Schapiro était endocrinologue et dermatologue à l'Institut; Felix Abraham dirigeait le département de la recherche sexo-légale à partir de la fin des années [https://www.magnus-hirschfeld.de/forschungsstelle/veranstaltungen-und-einladungen/stolperstein-abraham-verlegung/ 1920]; Karl Besser officiait comme graphologue<ref>{{Article|langue=Deutsch|auteur1=Baumgardt, Manfred|titre=Kaffeerunde mit Adelheid Schulz|périodique=Schwule Geschichte|volume=7|pages=4-16|date=2003}}</ref>. Ludwig Levy-Lenz y était chirurgien<ref>{{Lien web |titre=Neu entdeckt: Ludwig Levy-Lenz‘ Grab in München |url=https://www.magnus-hirschfeld.de/gedenken/erinnern/hirschfeld-familie-und-freunde/ludwig-levy-lenz-munchen/ |site=www.magnus-hirschfeld.de |consulté le=2024-05-31}}</ref>. |
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L'Institut employait des femmes transgenres, parce qu'il était presque impossible pour elles d'être employées ailleurs; ainsi, [[Toni Ebel]] et [[Dora Richter]] furent employées comme personnel de maison, et [[Charlotte Charlaque]] comme interprète et standardiste; les trois furent opérées sous l'égide de l'Institut. |
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Adelheid Schulz y fut domestique de 1928 à 1933<ref>{{Lien web |titre=Adelheid Schulz, Hauswirtschafterin |url=https://www.magnus-hirschfeld.de/gedenken/personen/schulz-adelheid/ |site=www.magnus-hirschfeld.de |consulté le=2024-05-31}}</ref>. |
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=== Recherche et consultations === |
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Chaque semaine, Hirschfeld organisait des "soirées questionnaire" au cours desquelles le public pouvait se présenter à l'amphithéâtre Ernst Haeckel et remplir le questionnaire psycho-biologique ("Frageboged"), qui contenait 137 questions portant sur l'hérédité, l'enfance et la jeunesse, les caractéristiques physiques, les caractéristiques psychiques, et les tendances sexuelles. Plusieurs milliers de ces questionnaires renseignés étaient détenus à l'institut<ref>{{Chapitre|langue=français|auteur1=Pierre Najac|titre chapitre=L'Institut de la Science Sexuelle à Berlin|titre ouvrage=Vénus et Mercure|lieu=Paris|année=1931}}</ref><ref name=":0" />. |
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Hirschfeld organisait également des consultations à destination des couples hétérosexuels, qui pouvaient venir et poser des questions à propos du mariage, de l'éducation des enfants, de l'amour, du sexe et de l'avortement. De tels services furent loués par [[Margaret Sanger]], fondatrice du Planning Familial<ref name=":0" />. |
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Dernière version du 23 novembre 2024 à 23:26
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Le Troisième sexe (Das 3. Geschlecht) est un journal allemand publié de 1930 à 1932. Il s'agit du premier journal travesti, ou transgenre, du monde.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le journal est publié par Friedrich Radszuweit, un éditeur qui publie une grande partie des journaux et livres du mouvement gay de l'époque. Il comptera cinq numéros, publiés de 1930 à 1932[1]. Après cette date, suite à la mort de Radszuweit, son héritier, Martin Radszuweit, ne poursuit pas la publication du journal.
Radszuweit avait déjà publié Die Freudin (La petite Amie), un journal lesbien qui contenait aussi une rubrique, intitulée Die Welt der Transvestiter, spécialement consacrée aux travestis.
Plusieurs numéros du journal sont placés sur la liste des écrits obscènes, ce qui interdit leur diffusion publique.
Contenu
[modifier | modifier le code]Illustrations
[modifier | modifier le code]Tous les numéros sont richement illustrés, et les publicités pour le journal en font un argument de vente dès le début. La quai-totalité des illustrations sont des photographies, parmi lesquelles on trouve
Sources
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Rainer Herrn, Das 3. Geschlecht: Reprint der 1930-1932 erschienenen Zeitschrift für Transvestiten, Männerschwarm Verlag, coll. « Bibliothek rosa Winkel Sonderreihe: Wissenschaft », (ISBN 978-3-86300-217-6)