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Au lendemain de l'indépendance de l'Angola, en 1976, la compagnie ANGOL (Sociedade de Lubrificantes e Combustivels Sarl), filiale de la compagnie d'État portugaise SACOR) créée en 1953, a été nationalisée et coupée en deux, pour former la Sonangol U.E.E. et la ''Direcção Nacional de Petroleos''. La Directive 52/76 institua Sonangol comme entreprise publique avec pour mission de valoriser les ressources en pétrole et gaz naturel du pays, bénéficiant de la nationalisation des installations existantes de la [[Texaco]], [[Fina]], [[Royal Dutch Shell|Shell]] et [[Mobil]] et soutenue à ses débuts par la [[Sonatrach]] et [[Ente nazionale idrocarburi|Eni]]. |
Au lendemain de l'indépendance de l'Angola, en 1976, la compagnie ANGOL (Sociedade de Lubrificantes e Combustivels Sarl), filiale de la compagnie d'État portugaise SACOR) créée en 1953, a été nationalisée et coupée en deux, pour former la Sonangol U.E.E. et la ''Direcção Nacional de Petroleos''. La Directive 52/76 institua Sonangol comme entreprise publique avec pour mission de valoriser les ressources en pétrole et gaz naturel du pays, bénéficiant de la nationalisation des installations existantes de la [[Texaco]], [[Fina]], [[Royal Dutch Shell|Shell]] et [[Mobil]] et soutenue à ses débuts par la [[Sonatrach]] et [[Ente nazionale idrocarburi|Eni]]. |
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Selon l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW), une somme colossale s’est évaporée des caisses de l’État angolais. Un trou de 32 milliards de dollars, soit 25 % du PNB de l’Angola, a été identifié entre 2007 et 2010 par le FMI. La somme, qui a disparu des caisses de l’État proviendrait de la Sonangol, qui gère la manne de l’or noir en Angola.<ref>Sabine Cessou, Post-Afriques: Angola: 32 milliards de dollars évaporés des caisses de l’État, ''Slate Afrique'', récupéré 25 décembre 2011</ref><ref>Angola: Explain Missing Government Funds, ''Human Rights Watch'', 21 décembre 2011, récupéré 25 décembre 2011</ref> |
Selon l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW), une somme colossale s’est évaporée des caisses de l’État angolais. Un trou de 32 milliards de dollars, soit 25 % du PNB de l’Angola, a été identifié entre 2007 et 2010 par le FMI. La somme, qui a disparu des caisses de l’État proviendrait de la Sonangol, qui gère la manne de l’or noir en Angola.<ref>Sabine Cessou, Post-Afriques: Angola: 32 milliards de dollars évaporés des caisses de l’État, ''Slate Afrique'', récupéré 25 décembre 2011</ref>{{,}}<ref>Angola: Explain Missing Government Funds, ''Human Rights Watch'', 21 décembre 2011, récupéré 25 décembre 2011</ref> |
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Le 15 novembre 2017, le nouveau président angolais [[João Lourenço (homme politique)|Joao Lourenço]] destitue la PDG historique [[Isabel dos Santos|Isabel Dos Santos]], fille du précédent président angolais [[José Eduardo dos Santos|José Edouardo Dos Santos]] au pouvoir depuis 35 ans, et ce à peine trois mois après son élection.<ref>{{Article|langue=français|auteur1=|titre=Destitution d'Isabel Dos Santos|périodique=Les Echos|date=15 novembre 2017|issn=|lire en ligne=https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/030878835160-la-chute-de-la-princesse-du-petrole-angolais-2130463.php|pages=}}</ref> Ceci coïncide également avec la révélation, une semaine auparavant, par les [[Paradise Papers]], d'un détournement de fonds publics de $ 2,5 milliards retrouvés sur un compte off-shore à l'île Maurice<ref>{{Article|langue=français|auteur1=|titre=Détournements de fonds angolais|périodique=Le Monde|date=9 novembre 2017|issn=|lire en ligne=http://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2017/11/09/paradise-papers-l-argent-suspect-de-l-angola-a-trouve-asile-a-l-ile-maurice_5212381_3212.html?xtmc=angola_maurice&xtcr=1|pages=}}</ref> |
Le 15 novembre 2017, le nouveau président angolais [[João Lourenço (homme politique)|Joao Lourenço]] destitue la PDG historique [[Isabel dos Santos|Isabel Dos Santos]], fille du précédent président angolais [[José Eduardo dos Santos|José Edouardo Dos Santos]] au pouvoir depuis 35 ans, et ce à peine trois mois après son élection.<ref>{{Article|langue=français|auteur1=|titre=Destitution d'Isabel Dos Santos|périodique=Les Echos|date=15 novembre 2017|issn=|lire en ligne=https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/030878835160-la-chute-de-la-princesse-du-petrole-angolais-2130463.php|pages=}}</ref> Ceci coïncide également avec la révélation, une semaine auparavant, par les [[Paradise Papers]], d'un détournement de fonds publics de $ 2,5 milliards retrouvés sur un compte off-shore à l'île Maurice<ref>{{Article|langue=français|auteur1=|titre=Détournements de fonds angolais|périodique=Le Monde|date=9 novembre 2017|issn=|lire en ligne=http://abonnes.lemonde.fr/afrique/article/2017/11/09/paradise-papers-l-argent-suspect-de-l-angola-a-trouve-asile-a-l-ile-maurice_5212381_3212.html?xtmc=angola_maurice&xtcr=1|pages=}}</ref> |
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Version du 25 septembre 2018 à 07:09
Sonangol E.P. | |
Création | |
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Dates clés | 1976 |
Personnages clés | Carlos Saturnino (président du conseil d'administration) |
Forme juridique | Entreprise publique |
Siège social | Luanda, Angola |
Activité | Groupe pétrolier |
Produits | pétrole, gaz naturel |
Filiales | Sonair, |
Effectif | 10 000 |
Site web | sonangol.co.ao |
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Sonangol est une entreprise publique chargée de l'exploitation et de la production de pétrole et de gaz naturel en Angola. Le groupe est la principale entreprise d'Angola, il représente près d'un tiers du P.I.B du pays et intègre de façon verticale un grand nombre de filiales.
Le groupe est le concessionnaire des réserves offshore et onshore de pétrole en Angola, qui s'élèvent à 5 milliards de barils avec un potentiel assez important, les découvertes récentes sont 5 fois plus élevées que la production. L'exploitation des gisements (notamment ceux de Dalia, Pazflor et Kizomba) est le plus souvent réalisée de façon conjointe avec les grandes majors internationales, notamment le groupe Total sur ses plates-formes pétrolières.
Histoire
Au lendemain de l'indépendance de l'Angola, en 1976, la compagnie ANGOL (Sociedade de Lubrificantes e Combustivels Sarl), filiale de la compagnie d'État portugaise SACOR) créée en 1953, a été nationalisée et coupée en deux, pour former la Sonangol U.E.E. et la Direcção Nacional de Petroleos. La Directive 52/76 institua Sonangol comme entreprise publique avec pour mission de valoriser les ressources en pétrole et gaz naturel du pays, bénéficiant de la nationalisation des installations existantes de la Texaco, Fina, Shell et Mobil et soutenue à ses débuts par la Sonatrach et Eni.
Selon l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW), une somme colossale s’est évaporée des caisses de l’État angolais. Un trou de 32 milliards de dollars, soit 25 % du PNB de l’Angola, a été identifié entre 2007 et 2010 par le FMI. La somme, qui a disparu des caisses de l’État proviendrait de la Sonangol, qui gère la manne de l’or noir en Angola.[1],[2] Le 15 novembre 2017, le nouveau président angolais Joao Lourenço destitue la PDG historique Isabel Dos Santos, fille du précédent président angolais José Edouardo Dos Santos au pouvoir depuis 35 ans, et ce à peine trois mois après son élection.[3] Ceci coïncide également avec la révélation, une semaine auparavant, par les Paradise Papers, d'un détournement de fonds publics de $ 2,5 milliards retrouvés sur un compte off-shore à l'île Maurice[4]
Organisation
Sonangol détient plus d'une trentaine de filiales avec des implantations notamment dans les pays suivants :
La croissance des besoins de la compagnie en services notamment dans les télécommunications, la logistique, la distribution, l'informatique, l'ingénierie et la sismique... est à l'origine de la création de nombreuses filiales. Sonangol a aussi cherché à assurer des débouchés à sa production notamment avec la compagnie aérienne Sonair et à valoriser ses réserves en monnaie avec les banques Banco Africano de Investimentos et Banco do Comercio e Industria.
Liens externes
- (en) (pt) Site officiel
- Site USA
Références
- Sabine Cessou, Post-Afriques: Angola: 32 milliards de dollars évaporés des caisses de l’État, Slate Afrique, récupéré 25 décembre 2011
- Angola: Explain Missing Government Funds, Human Rights Watch, 21 décembre 2011, récupéré 25 décembre 2011
- « Destitution d'Isabel Dos Santos », Les Echos, (lire en ligne)
- « Détournements de fonds angolais », Le Monde, (lire en ligne)