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* Maclou dans ''[[Le Valet de ferme]]'' en 1833
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* Bozonet dans ''[[Le Lierre et l'Ormeau]]'' ([[Eugène Labiche]]) en 1840
* Bozonet dans ''[[Le Lierre et l'Ormeau]]'' ([[Eugène Labiche]]) en 1840
* Gobelair dans ''Les Hures-Graves'' ([[Dumanoir]], [[Clairville (Louis-François Nicolaïe)|Clairville]] et [[Paul Siraudin]]) en 1843
* Camérani dans ''[[Carlo et Carlin]]'' ([[Mélesville]] et [[Dumanoir]]) en 1844
* Camérani dans ''[[Carlo et Carlin]]'' ([[Mélesville]] et [[Dumanoir]]) en 1844
* Thomas dans ''[[Le Roi des Frontins]]'' ([[Eugène Labiche]]) en 1845
* Thomas dans ''[[Le Roi des Frontins]]'' ([[Eugène Labiche]]) en 1845

Version du 3 juin 2014 à 18:14

Alcide Tousez
Description de l'image AlcideTousez.jpg.
Nom de naissance Étienne Augustin Tousez
Naissance
Paris
Décès
Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Profession

Étienne Augustin Tousez dit Alcide Tousez, né le à Paris, décédé à Paris le , est un acteur de théâtre.

Il fut attiré dans la carrière dramatique par l’exemple de sa famille. Si son père était poêlier-fumiste, un de ses frères, Léonard, interprétait les rôles de jeune premier au Théâtre des Variétés, et sa belle-sœur, née Régnier de la Brière, jouait la tragédie à la Comédie-Française. Leur fils (le neveu d’Alcide) fit une belle carrière de comédien sous le nom de Régnier.

Alcide débuta en 1825, dans de petits théâtres, dans des emplois de jeune premier de la tragédie, qui ne correspondaient pas à son physique : long nez et visage grêlé. Il se tourna rapidement vers des rôles comiques.

Il passa le au théâtre du Palais-Royal. Son allure burlesque et son regard niaisement langoureux firent merveille dans des emplois de grotesque ou de nigaud. Il savait aussi rendre le comique par un filet de voix rapide et peu clair ou en chantant d’une façon qui semblait un défi aux oreilles. Pendant ses 17 années au Palais-Royal, il joua 140 personnages différents, généralement avec grand succès.

Son nez long et comiquement effilé, fut un sujet de plaisanterie de Balzac et d’Alexandre Dumas.

Il écrivit quelques petits ouvrages tel la Vie de Napoléon racontée dans une fête de village (1834).
En 1850, à 44 ans seulement, il mourut après de longues souffrances et une agonie atroce. Le monde du spectacle exprima sa douleur par :

« Aurait-on cru, toi qui nous fis tant rire,
Qu’un jour enfin tu nous ferais pleurer ?... »

Il eut une fille, Alix, qui fit une carrière de comédienne.

Quelques rôles