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[[Fichier:Allorge 9 - WISSOUS - La Gare du Tramway de Paris à Arpajon.JPG|vignette|... et la gare de l'[[Arpajonnais]], ligne de tramway à vapeur qui reliait [[Arpajon]] et [[Marcoussis]] à [[Paris]] de 1893 à 1936.]]
[[Fichier:Allorge 9 - WISSOUS - La Gare du Tramway de Paris à Arpajon.JPG|vignette|... et la gare de l'[[Arpajonnais]], ligne de tramway à vapeur qui reliait [[Arpajon]] et [[Marcoussis]] à [[Paris]] de 1893 à 1936.]]


La ville n'a plus de gare ferroviaire fonctionnelle depuis l'arrêt de l'[[Arpajonnais]], une ligne de [[chemin de fer secondaire]] qui la reliait à Paris, et de la suppression effective de son arrêt sur la [[ligne de Choisy-le-Roi à Massy - Verrières]] (ou [[Ligne de la grande ceinture de Paris|Grande ceinture stratégique]]). Le bâtiment<ref group="loc">Ancienne gare de Wissous : {{Coord|48.741287|2.330892|name=Ancienne gare de Wissous}}</ref>, fut actif entre 1893 et 1936<ref name="WATJ-62" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=62}}</ref>. Il est désormais désaffecté malgré la volonté municipale de la rouvrir<ref name="gareréouverture">{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/essonne/wissous-reclame-la-reouverture-de-sa-gare-13-09-2007-2008372425.php |titre=Wissous réclame la réouverture de sa gare |éditeur=[[Le Parisien]] | en ligne le=13 septembre 2009 |consulté le=28 mai 2010}}</ref>. En effet, la [[ligne C du RER d'Île-de-France]] ([[gare de Massy - Palaiseau]] - [[gare de Pontoise]]) passe dans le nord de Wissous, sur les rails jouxtant l'ancienne gare<ref name="gareréouverture"/>. La gare reste cependant ouverte au fret. La commune est donc à mi-chemin entre la [[gare de Rungis - La Fraternelle]] au nord-est et la [[gare du Chemin d'Antony]] au nord-ouest. La [[ligne 7 du tramway d'Île-de-France]] relie la station de métro [[Villejuif - Louis Aragon (métro de Paris)|Villejuif - Louis Aragon]] à la ville d'[[Athis-Mons]] en passant à proximité de la commune, notamment par la gare de Rungis - La Fraternelle<ref>{{Lien web |url=http://extension-reseau.ratp.fr/tram-villejuif-athis/index.html |titre=Création de ligne : Villejuif / Athis-Mons T7 |site=extension-reseau.ratp.fr |éditeur=[[Régie autonome des transports parisiens]] |consulté le=26 mai 2010}}</ref>. La [[ligne 18 du métro de Paris]] dont l'ouverture est prévue en 2023 passera par le territoire de Wissous entre les gares d'Antonypôle et de l'[[Aéroport d'Orly (métro de Paris)|Aéroport d'Orly]], sans toutefois s'y arrêter<ref>{{Lien web | auteur = | titre = Ligne 18 - Société du Grand Paris | jour = | mois = | année = | url = https://www.societedugrandparis.fr/presentation-ligne-18/ligne-18 | éditeur = Société du Grand Paris | en ligne le = | consulté le = 28 juin 2016}}</ref>.
La ville n'a plus de gare ferroviaire fonctionnelle depuis l'arrêt de l'[[Arpajonnais]], une ligne de [[chemin de fer secondaire]] qui la reliait à Paris, et de la suppression effective de son arrêt sur la [[ligne de Choisy-le-Roi à Massy - Verrières]] (ou [[Ligne de la grande ceinture de Paris|Grande ceinture stratégique]]). Le bâtiment<ref group="loc">Ancienne gare de Wissous : {{Coord|48.741287|2.330892|name=Ancienne gare de Wissous}}</ref>, fut actif entre 1893 et 1936<ref name="WATJ-62" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=62}}</ref>. Il est désormais désaffecté malgré la volonté municipale de la rouvrir<ref name="gareréouverture">{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/essonne/wissous-reclame-la-reouverture-de-sa-gare-13-09-2007-2008372425.php |titre=Wissous réclame la réouverture de sa gare |éditeur=[[Le Parisien]] | en ligne le=13 septembre 2009 |consulté le=28 mai 2010}}</ref>. En effet, la [[ligne C du RER d'Île-de-France]] ([[gare de Massy - Palaiseau]] - [[gare de Pontoise]]) passe dans le nord de Wissous, sur les rails jouxtant l'ancienne gare<ref name="gareréouverture"/>. La gare reste cependant ouverte au fret. La commune est donc à mi-chemin entre la [[gare de Rungis - La Fraternelle]] au nord-est et la [[gare du Chemin d'Antony]] au nord-ouest. La [[ligne 7 du tramway d'Île-de-France]] relie la station de métro [[Villejuif - Louis Aragon (métro de Paris)|Villejuif - Louis Aragon]] à la ville d'[[Athis-Mons]] en passant à proximité de la commune, notamment par la gare de Rungis - La Fraternelle<ref>{{Lien web |url=http://extension-reseau.ratp.fr/tram-villejuif-athis/index.html |titre=Création de ligne : Villejuif / Athis-Mons T7 |site=extension-reseau.ratp.fr |éditeur=[[Régie autonome des transports parisiens]] |consulté le=26 mai 2010}}</ref>. La [[ligne 18 du métro de Paris]] dont l'ouverture est prévue en 2023 passera par le territoire de Wissous entre les gares d'Antonypôle et de l'aéroport d'Orly, sans toutefois s'y arrêter<ref>{{Lien web | auteur = | titre = Ligne 18 - Société du Grand Paris | jour = | mois = | année = | url = https://www.societedugrandparis.fr/presentation-ligne-18/ligne-18 | éditeur = Société du Grand Paris | en ligne le = | consulté le = 28 juin 2016}}</ref>.


Le projet de [[ligne à grande vitesse]] [[LGV Interconnexion Sud]] est prévue pour être développée à proximité de la commune.
Le projet de [[ligne à grande vitesse]] [[LGV Interconnexion Sud]] est prévue pour être développée à proximité de la commune.


==== Réseau routier ====
==== aRéseau routier ====
Les lignes de bus RATP [[Lignes de bus RATP de 300 à 399#Ligne 319|319]] et [[Lignes de bus RATP de 200 à 299#Ligne 297|297]] passent dans la ville. La ligne {{numéro|2}} du [[Réseau de bus Le Paladin|réseau de bus intercommunal Le Paladin]] qui faisait la liaison entre la [[gare d'Antony]] ([[ligne B du RER d'Île-de-France]]) et la mairie de Wissous et les zones industrielles, en passant aussi à proximité de la gare du Chemin d'Antony, a été modifié fin 2010 pour ne servir que pour le transport scolaire. Saturée par les trains [[transport de marchandises|de marchandises]] et [[TGV]]<ref name="gareréouverture"/> qui s'ajoutent au RER et qui imposent une fréquence faible d'un train toutes les trente minutes<ref name="gareréouverture"/>, la ligne C du RER est largement concurrencée par la ligne B du RER, qui bien que plus lointaine, a la préférence des voyageurs. Par l'intermédiaire de la gare d'Antony, une autre ligne du Paladin permet de rejoindre le [[Trans-Val-de-Marne]] et la ligne de [[Ligne 10 du tramway d'Île-de-France|tramway Antony - Clamart]] en projet<ref name="SIMI">{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.agglo-hautsdebievre.fr/docs/economie/PlaquetteSIMI.pdf |titre=SIMI |site=agglo-hautsdebievre.fr |éditeur=[[Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre]] |consulté le=28 mai 2010}}</ref> à la [[gare de La Croix de Berny]]. Le dépôt de bus du Paladin (Bièvre Bus Mobilités<ref group="loc">Dépôt de bus Paladin : {{Coord|48.730205|2.322629|name=Dépôt de bus Paladin}}</ref>) se situe à Wissous<ref>{{Lien web |url=http://pagesperso-orange.fr/any.draft/ipaladin/parc.htm |titre=Parc des véhicules |éditeur=i.Paladin |consulté le=26 mai 2010}}</ref>.
Les lignes de bus RATP [[Lignes de bus RATP de 300 à 399#Ligne 319|319]] et [[Lignes de bus RATP de 200 à 299#Ligne 297|297]] passent dans la ville. La ligne {{numéro|2}} du [[Réseau de bus Le Paladin|réseau de bus intercommunal Le Paladin]] qui faisait la liaison entre la [[gare d'Antony]] ([[ligne B du RER d'Île-de-France]]) et la mairie de Wissous et les zones industrielles, en passant aussi à proximité de la gare du Chemin d'Antony, a été modifié fin 2010 pour ne servir que pour le transport scolaire. Saturée par les trains [[transport de marchandises|de marchandises]] et [[TGV]]<ref name="gareréouverture"/> qui s'ajoutent au RER et qui imposent une fréquence faible d'un train toutes les trente minutes<ref name="gareréouverture"/>, la ligne C du RER est largement concurrencée par la ligne B du RER, qui bien que plus lointaine, a la préférence des voyageurs. Par l'intermédiaire de la gare d'Antony, une autre ligne du Paladin permet de rejoindre le [[Trans-Val-de-Marne]] et la ligne de [[Ligne 10 du tramway d'Île-de-France|tramway Antony - Clamart]] en projet<ref name="SIMI">{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.agglo-hautsdebievre.fr/docs/economie/PlaquetteSIMI.pdf |titre=SIMI |site=agglo-hautsdebievre.fr |éditeur=[[Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre]] |consulté le=28 mai 2010}}</ref> à la [[gare de La Croix de Berny]]. Le dépôt de bus du Paladin (Bièvre Bus Mobilités<ref group="loc">Dépôt de bus Paladin : {{Coord|48.730205|2.322629|name=Dépôt de bus Paladin}}</ref>) se situe à Wissous<ref>{{Lien web |url=http://pagesperso-orange.fr/any.draft/ipaladin/parc.htm |titre=Parc des véhicules |éditeur=i.Paladin |consulté le=26 mai 2010}}</ref>.


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[[Fichier:SaintEloiWissous.png|thumb|left|Bassin d'agrément et bâtiments dans le quartier Saint-Eloi.]]
[[Fichier:SaintEloiWissous.png|thumb|left|Bassin d'agrément et bâtiments dans le quartier Saint-Eloi.]]


La commune de Wissous est aujourd'hui séparée en différents [[Quartier (ville)|quartiers]], constitué au fil de son évolution et de son [[lotissement]]. Le [[centre-ville]] historique est implanté autour de l'église.
La commune de Wissous est aujourd'hui séparée en différents [[Quartier (ville)|quartiers]] constitués au fil de son évolution et de son [[lotissement]]. Le [[centre-ville]] historique est implanté autour de l'église.


Wissous compte huit quartiers : « Fribouli », le quartier proche d'[[Antony]] dans l'ouest de la commune ; « Saint-Exupéry », le quartier centré autour de l'espace culturel Saint-Exupéry ; « Vieux Wissous », le quartier historique du centre-ville ; « Montjean », le quartier du [[Domaine du château de Montjean]] à proximité de [[Rungis]] ; « Bois Charlet » ; « Bas de Fresnes », le quartier proche de [[Fresnes (Val-de-Marne)|Fresnes]] dans le nord-ouest de la commune ; « La Fraternelle », le quartier jouxtant la [[gare de Rungis - La Fraternelle]] et [[Rungis]] dans le nord-est de la commune ; « Saint-Eloi », un quartier composé de constructions de la fin des années 2000.
Wissous compte huit quartiers : Fribouli, le quartier proche d'[[Antony]] dans l'ouest de la commune ; Saint-Exupéry, le quartier centré autour de l'espace culturel Saint-Exupéry ; Vieux Wissous, le quartier historique du centre-ville ; Montjean, le quartier du [[domaine du château de Montjean]] à proximité de [[Rungis]] ; Bois Charlet ; Bas de Fresnes, le quartier proche de [[Fresnes (Val-de-Marne)|Fresnes]] dans le nord-ouest de la commune ; « La Fraternelle », le quartier jouxtant la [[gare de Rungis - La Fraternelle]] et [[Rungis]] dans le nord-est de la commune ; Saint-Eloi, un quartier composé de constructions de la fin des années 2000.


Le découpage en comités consultatifs de quartier, créés en 2008<ref name="ccq" group="c"/>, donne un comité par quartier sauf pour le « Bas de Fresnes » et « La Fraternelle » qui sont associés ensemble<ref group="c">{{Lien web |url=http://www.wissous.fr/671-les-conseils-consultatifs-de-quartier.html |titre=Comités consultatifs de quartier |site=wissous.fr |consulté le=25 mai 2010}}</ref>. Un septième comité sera créé en juin 2010<ref name="ccq" group="c">{{pdf}} [http://www.wissous.fr/content/upload/WM/Wissous%20mag%20mai.pdf Wissous mag'], mai 2010, page 7.</ref> pour « Saint-Eloi ».
Le découpage en comités consultatifs de quartier, créés en 2008<ref name="ccq" group="c"/>, donne un comité par quartier sauf pour le Bas de Fresnes et la Fraternelle qui sont associés ensemble<ref group="c">{{Lien web |url=http://www.wissous.fr/671-les-conseils-consultatifs-de-quartier.html |titre=Comités consultatifs de quartier |site=wissous.fr |consulté le=25 mai 2010}}</ref>. Un septième comité sera créé en juin 2010<ref name="ccq" group="c">{{pdf}} [http://www.wissous.fr/content/upload/WM/Wissous%20mag%20mai.pdf Wissous mag'], mai 2010, page 7.</ref> pour Saint-Eloi.


Dans les [[années 2000]] et [[années 2010]], à la suite des départs d'usines, des projets immobiliers ont été engagés, notamment le « quartier Saint-Éloi » dans le nord de la commune sur l'ancienne zone d'activité de la Gare et les « vergers de Wissous » (266 logements à terme<ref name="centreauto">{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/wissous-91320/l-ancien-centre-auto-leclerc-enfin-demoli-01-08-2009-595814.php |titre=L'ancien Centre Auto Leclerc enfin démoli |site=leparisien.fr |éditeur=''[[Le Parisien]]'' |en ligne le={{1er|septembre}} 2009 |consulté le=18 mai 2010}}</ref>) à la place de l'ancien centre auto Leclerc<ref name="centreauto"/> dans l'ouest de la commune. L'ancienne zone d'activité des Meuniers a également été réhabilitée. Ces zones sont essentiellement composées de logements, de maisons individuelles et de quelques commerces, sur la base d'un travail d'urbanisme d'ensemble géré par des promoteurs immobiliers.
Dans les [[années 2000]] et [[années 2010]], à la suite des départs d'usines, des projets immobiliers ont été engagés, notamment le quartier Saint-Éloi dans le nord de la commune sur l'ancienne zone d'activité de la Gare et les Vergers de Wissous (266 logements à terme<ref name="centreauto">{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/wissous-91320/l-ancien-centre-auto-leclerc-enfin-demoli-01-08-2009-595814.php |titre=L'ancien Centre Auto Leclerc enfin démoli |site=leparisien.fr |éditeur=''[[Le Parisien]]'' |en ligne le={{1er|septembre}} 2009 |consulté le=18 mai 2010}}</ref>) à la place de l'ancien centre auto Leclerc<ref name="centreauto"/> dans l'ouest de la commune. L'ancienne zone d'activité des Meuniers a également été réhabilitée. Ces zones sont essentiellement composées de logements, de maisons individuelles et de quelques commerces, sur la base d'un travail d'urbanisme d'ensemble géré par des promoteurs immobiliers.


== Toponymie ==
== Toponymie ==
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L'hypothèse retenue par les spécialistes en fait un composé bas latin ''* Vicus Suevorum''<ref>[[Auguste Longnon]], ''Les noms de lieu de la France:
L'hypothèse retenue par les spécialistes en fait un composé bas latin ''* Vicus Suevorum''<ref>[[Auguste Longnon]], ''Les noms de lieu de la France:
leur origine, leur signification, leurs transformations''; résumé des conférences de toponomastique générale faites à l'École pratique des hautes études (Section des sciences historiques et philologiques) [http://books.google.fr/books?id=yLNWAAAAMAAJ&q=Auguste+Longnon+Wissous&dq=Auguste+Longnon+Wissous&hl=fr&sa=X&ei=QdYQUavmKeqa1AWQqoDQAQ&ved=0CDsQ6AEwAQ (lire en ligne)]</ref>{{,}}<ref name="ad" />, c'est-à-dire gallo-roman <small>* VICU SUEVORU</small>, devenu ''Vizoor, Viceor'' par [[Coalescence (linguistique)|contraction linguistique]]. Cette théorie s'appuie sur la plausibilité de l'évolution phonétique <small>* VICU SUEVORU</small> > ''Vizoor, Viceor'' et l'existence de ce type de formation toponymique en ''Vic-'' (du latin ''[[vicus]]'' « bourg » > gallo-roman <small>VICU</small> « village »), comme par exemple en région parisienne [[Vigneux-sur-Seine|Vigneux]] (Essonne, ''Vicus Novus'' {{VIe}} siècle<ref>[http://books.google.fr/books?id=rsNpi7IVulEC&lpg=PA383&ots=dQPiJkn8O9&dq=Ernest%20N%C3%A8gre%20Vigneux%20sur%20Seine&hl=fr&pg=PA383#v=onepage&q=Ernest%20N%C3%A8gre%20Vigneux%20sur%20Seine&f=false Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)]</ref>). Le second élément ''-sous'' représente l'évolution de <small>* SUEVORU</small> < latin ''Suevorum'', génitif pluriel de ''Suevi'', terme qui désigne le peuple germanique des [[Suèves]]. Il s'agissait probablement de ''[[laeti]]'' « lètes, colons » suèves installés par le pouvoir romain en Gaule du nord, comme bien d'autres. D'ailleurs, la ''[[Notitia Dignitatum]]'' mentionne un ''Praefectus laetorum Gentilium Suevorum'' « prefet des lètes suèves » dans la région du [[Le Mans|Mans]].
leur origine, leur signification, leurs transformations''; résumé des conférences de toponomastique générale faites à l'École pratique des hautes études (Section des sciences historiques et philologiques) [http://books.google.fr/books?id=yLNWAAAAMAAJ&q=Auguste+Longnon+Wissous&dq=Auguste+Longnon+Wissous&hl=fr&sa=X&ei=QdYQUavmKeqa1AWQqoDQAQ&ved=0CDsQ6AEwAQ (lire en ligne)]</ref>{{,}}<ref name="ad" />, c'est-à-dire gallo-roman <small>* VICU SUEVORU</small>, devenu ''Vizoor, Viceor'' par [[Coalescence (linguistique)|contraction linguistique]]. Cette théorie s'appuie sur la plausibilité de l'évolution phonétique <small>* VICU SUEVORU</small> > ''Vizoor, Viceor'' et l'existence de ce type de formation toponymique en ''Vic-'' (du latin ''[[vicus]]'' « bourg » > gallo-roman <small>VICU</small> « village »), comme par exemple en région parisienne [[Vigneux-sur-Seine|Vigneux]] (Essonne, ''Vicus Novus'' {{VIe}} siècle<ref>[http://books.google.fr/books?id=rsNpi7IVulEC&lpg=PA383&ots=dQPiJkn8O9&dq=Ernest%20N%C3%A8gre%20Vigneux%20sur%20Seine&hl=fr&pg=PA383#v=onepage&q=Ernest%20N%C3%A8gre%20Vigneux%20sur%20Seine&f=false Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne)]</ref>). Le second élément ''-sous'' représente l'évolution de <small>* SUEVORU</small> < latin ''Suevorum'', génitif pluriel de ''Suevi'', terme qui désigne le peuple germanique des [[Suèves]]. Il s'agissait probablement de ''[[laeti]]'' « lètes, colons » suèves installés par le pouvoir romain en Gaule du nord, comme bien d'autres. D'ailleurs, la ''[[Notitia Dignitatum]]'' mentionne un ''Praefectus laetorum Gentilium Suevorum'' « préfet des lètes suèves » dans la région du [[Le Mans|Mans]].


La graphie normale aurait dû être ''* Vissous'' conformément à l'étymologie et à la prononciation, mais une mauvaise lecture du graphe ''Vi'' (car ''v'' pouvait à la fois noter ''v'' ou ''u'' en ancien français) comme un ''Ui'', d'où l'écriture ''Wi'' équivalente en ancien français, est responsable de cette orthographe insolite au sud de la région parisienne. Il n'y a pas de raison d'y voir une influence phonétique germanique sur l'initiale, comme sur <small>VULPICULU</small> > <small>WULPICULU</small>, <small>VAGINA</small> > <small>WAGINA</small>, etc. car l'évolution phonétique régulière de [w] en français central aboutit au [g], d'où <small>WULPICULU</small> > ''goupil'' « renard », <small>WAGINA</small> > gaine (cf. emprunt savant vagin), de plus, les formes en ''Vi-'' sont beaucoup trop tardives pour suggérer ce type d'influence.
La graphie normale aurait dû être ''* Vissous'' conformément à l'étymologie et à la prononciation, mais une mauvaise lecture du graphe ''Vi'' (car ''v'' pouvait à la fois noter ''v'' ou ''u'' en ancien français) comme un ''Ui'', d'où l'écriture ''Wi'' équivalente en ancien français, est responsable de cette orthographe insolite au sud de la région parisienne. Il n'y a pas de raison d'y voir une influence phonétique germanique sur l'initiale, comme sur <small>VULPICULU</small> > <small>WULPICULU</small>, <small>VAGINA</small> > <small>WAGINA</small>, etc. car l'évolution phonétique régulière de [w] en français central aboutit au [g], d'où <small>WULPICULU</small> > ''goupil'' « renard », <small>WAGINA</small> > gaine (cf. emprunt savant vagin), de plus, les formes en ''Vi-'' sont beaucoup trop tardives pour suggérer ce type d'influence.
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Au {{s-|XII|e}}, l'[[Église Saint-Denis de Wissous|église Saint-Denis]] est bâtie<ref name="eglwiss"/> et sera au début du {{s-|XX|e}} classée aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]]<ref name="eglwiss" group="c"/>{{,}}<ref>{{Base Mérimée|PA00088047}}</ref>.
Au {{s-|XII|e}}, l'[[Église Saint-Denis de Wissous|église Saint-Denis]] est bâtie<ref name="eglwiss"/> et sera au début du {{s-|XX|e}} classée aux [[Monument historique (France)|monuments historiques]]<ref name="eglwiss" group="c"/>{{,}}<ref>{{Base Mérimée|PA00088047}}</ref>.


Wissous vivait essentiellement de la culture de [[céréale]]s<ref name="hisguide" group="c"/>, comme une grande partie de la région du [[Hurepoix]] qui était essentiellement agricole<ref name="WATJ-46" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=46}}</ref>. La [[vigne]] a également une grande importance dans la commune dont, dès 1284, des écrit signalent la présence<ref name="vigne">{{Lien web |url=http://www.wissous.info/modules/news/article.php?storyid=10 |titre=La culture de la vigne a Wissous |auteur=Jean Claude Ciret |site=wissous.info |éditeur=APEPAW |en ligne le=29 septembre 2006 |consulté le=26 mai 2010}}</ref>. En juillet 1255, l'[[Liste des évêques puis archevêques de Paris|évêque de Paris]] mets fin au [[servage]] contre une imposition, point ratifié l'année suivante par [[Louis IX]]<ref name="WATJ-14" group="a"/>. Environ 500 personnes sont cités sur les documents de l'époque<ref name="WATJ-14" group="a"/>. Une [[grange dîmière]] est alors construite au {{s-|XIII|e}}<ref name="gadoff"/>. Elle resta active jusqu'à la [[Révolution française]]<ref name="tourismewiss"/> en étant l'exploitation la plus importante du village<ref name="tourismewiss">[http://www.essonne.fr/culture_sports_loisirs/actualites/visualiser/a_travers_rues_et_sentiers_de_wissous/ À travers rues et sentiers de Wissous], essonne.fr</ref> et même l'exploitation de ce type la plus importante du pays<ref name="patriguide" group="c"/>.
Wissous vivait essentiellement de la culture de [[céréale]]s<ref name="hisguide" group="c"/>, comme une grande partie de la région du [[Hurepoix]] qui était essentiellement agricole<ref name="WATJ-46" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=46}}</ref>. La [[vigne]] a également une grande importance dans la commune dont, dès 1284, des écrit signalent la présence<ref name="vigne">{{Lien web |url=http://www.wissous.info/modules/news/article.php?storyid=10 |titre=La culture de la vigne a Wissous |auteur=Jean Claude Ciret |site=wissous.info |éditeur=APEPAW |en ligne le=29 septembre 2006 |consulté le=26 mai 2010}}</ref>. En juillet 1255, l'[[Liste des évêques puis archevêques de Paris|évêque de Paris]] met au [[servage]] contre une imposition, point ratifié l'année suivante par [[Louis IX]]<ref name="WATJ-14" group="a"/>. Environ 500 personnes sont cités sur les documents de l'époque<ref name="WATJ-14" group="a"/>. Une [[grange dîmière]] est alors construite au {{s-|XIII|e}}<ref name="gadoff"/>. Elle resta active jusqu'à la [[Révolution française]]<ref name="tourismewiss"/> en étant l'exploitation la plus importante du village<ref name="tourismewiss">[http://www.essonne.fr/culture_sports_loisirs/actualites/visualiser/a_travers_rues_et_sentiers_de_wissous/ À travers rues et sentiers de Wissous], essonne.fr</ref> et même l'exploitation de ce type la plus importante du pays<ref name="patriguide" group="c"/>.


La commune est très marquée par la [[guerre de Cent Ans]] avec la destruction de cultures et une importante baisse de la population<ref name="WATJ-14" group="a"/>.
La commune est très marquée par la [[guerre de Cent Ans]] avec la destruction de cultures et une importante baisse de la population<ref name="WATJ-14" group="a"/>.
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=== Époque moderne ===
=== Époque moderne ===
==== {{s2-|XVI|e|XVII|e}} ====
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La ville est devenue une [[seigneurie]] en [[1547]]-[[1548]]. L'évêque de Paris l'échangea avec le Chapitre de Notre-Dame contre la seigneurie de [[Créteil]]<ref name="WATJ-15" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=15}}</ref>{{,}}. Ce transfert à une personne morale permettra une dilution des biens à cause de partages de successions<ref name="topic-topos"/>, puisque le chapitre en restera propriétaire jusqu'à la Révolution<ref name="WATJ-15" group="a"/>.
La ville est devenue une [[seigneurie]] en [[1547]]-[[1548]]. L'évêque de Paris l'échangea avec le chapitre de Notre-Dame contre la seigneurie de [[Créteil]]<ref name="WATJ-15" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=15}}</ref>{{,}}. Ce transfert à une personne morale permettra une dilution des biens à cause de partages de successions<ref name="topic-topos"/>, puisque le chapitre en restera propriétaire jusqu'à la Révolution<ref name="WATJ-15" group="a"/>.


La commune est à nouveau marquée par un conflit, les [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]], et son église est notamment pillée par les [[Huguenot]]s<ref name="WATJ-15" group="a"/>.
La commune est à nouveau marquée par un conflit, les [[Guerres de religion (France)|guerres de Religion]], et son église est notamment pillée par les [[huguenot]]s<ref name="WATJ-15" group="a"/>.


En 1600, 30 % des exploitants agricoles de Wissous étaient des vignerons et au {{s-|XVII|e}} ce chiffre passe à 40 %<ref name="vigne"/>. Toujours en 1600, la répartition des terres restent très inégales, avec plus de la moitié appartenant au chapitre, le tiers à des propriétaires parisiens et seulement le reste à des agriculteurs de la commune<ref name="WATJ-16" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=16}}</ref>.
En 1600, 30 % des exploitants agricoles de Wissous étaient des vignerons et au {{s-|XVII|e}} ce chiffre passe à 40 %<ref name="vigne"/>. Toujours en 1600, la répartition des terres restent très inégales, avec plus de la moitié appartenant au chapitre, le tiers à des propriétaires parisiens et seulement le reste à des agriculteurs de la commune<ref name="WATJ-16" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=16}}</ref>.
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Durant la [[Première Guerre mondiale]], le château de Montjean sert d'[[hôpital militaire]]<ref name="vertguide" group="c"/>{{,}}<ref name="WATJ-69" group="a"/>. Un groupe de soldats préposés à la [[lutte antiaérienne]] (DCA) est basée dans la commune, notamment pour la protéger des [[zeppelin]]s<ref name="WATJ-83" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=83}}</ref>.
Durant la [[Première Guerre mondiale]], le château de Montjean sert d'[[hôpital militaire]]<ref name="vertguide" group="c"/>{{,}}<ref name="WATJ-69" group="a"/>. Un groupe de soldats préposés à la [[lutte antiaérienne]] (DCA) est basée dans la commune, notamment pour la protéger des [[zeppelin]]s<ref name="WATJ-83" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=83}}</ref>.


Lors de l'[[Occupation de la France par l'Allemagne|occupation allemande]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], le château de Montjean et le Domaine Les Étangs est occupé par des troupes allemande<ref name="vertguide" group="c"/>{{,}}<ref name="WATJ-69" group="a"/>, dont certaines montées<ref name="WATJ-112" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=112}}</ref>, et la gare de la commune sert dans le cadre de la déportations de prisonniers politiques<ref name="gare" group="c">{{pdf}} [http://www.wissous.fr/content/upload/WM/Wissous%20mag%20mai.pdf Wissous mag'], mai 2010, page 6.</ref> de la [[Centre pénitentiaire de Fresnes|prison de Fresnes]]<ref name="WATJ-52" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=52}}</ref> vers les camps de [[Ravensbrück]] en Allemagne<ref>{{Lien web | auteur = | titre = Wissous redécouvre l'histoire sombre de sa gare | jour = | mois = | année = | url = http://www.leparisien.fr/essonne/wissous-redecouvre-l-histoire-sombre-de-sa-gare-25-04-2005-2005895063.php | site = leparisien.fr | en ligne le = | consulté le = 28 juin 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web | auteur = | titre = La gare de Wissous était un des maillons de la déportation nazie | jour = | mois = | année = | url = http://www.leparisien.fr/wissous-91320/la-gare-de-wissous-etait-un-des-maillons-de-la-deportation-nazie-26-04-2015-4726533.php | site = leparisien.fr | en ligne le = | consulté le = 19 juillet 2016}}</ref>. Une [[Batterie (armement)|batterie]] allemande de canons anti-aériens sur rail est basée à Wissous<ref name="WATJ-52" group="a"/>.
Lors de l'[[Occupation de la France par l'Allemagne|occupation allemande]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], le château de Montjean et le domaine Les Étangs est occupé par des troupes allemande<ref name="vertguide" group="c"/>{{,}}<ref name="WATJ-69" group="a"/>, dont certaines montées<ref name="WATJ-112" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=112}}</ref>, et la gare de la commune sert dans le cadre de la déportations de prisonniers politiques<ref name="gare" group="c">{{pdf}} [http://www.wissous.fr/content/upload/WM/Wissous%20mag%20mai.pdf Wissous mag'], mai 2010, page 6.</ref> de la [[Centre pénitentiaire de Fresnes|prison de Fresnes]]<ref name="WATJ-52" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=52}}</ref> vers les camps de [[Ravensbrück]] en Allemagne<ref>{{Lien web | auteur = | titre = Wissous redécouvre l'histoire sombre de sa gare | jour = | mois = | année = | url = http://www.leparisien.fr/essonne/wissous-redecouvre-l-histoire-sombre-de-sa-gare-25-04-2005-2005895063.php | site = leparisien.fr | en ligne le = | consulté le = 28 juin 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web | auteur = | titre = La gare de Wissous était un des maillons de la déportation nazie | jour = | mois = | année = | url = http://www.leparisien.fr/wissous-91320/la-gare-de-wissous-etait-un-des-maillons-de-la-deportation-nazie-26-04-2015-4726533.php | site = leparisien.fr | en ligne le = | consulté le = 19 juillet 2016}}</ref>. Une [[Batterie (armement)|batterie]] allemande de canons anti-aériens sur rail est basée à Wissous<ref name="WATJ-52" group="a"/>.


Henri Tétrel est pendant la [[Seconde Guerre mondiale]] un membre d'un réseau de renseignements britannique<ref name="resistance" />. Il utilise notamment sa propriété de Wissous dans sa lutte contre l'occupant<ref name="resistance" />.
Henri Tétrel est pendant la [[Seconde Guerre mondiale]] un membre d'un réseau de renseignements britannique<ref name="resistance" />. Il utilise notamment sa propriété de Wissous dans sa lutte contre l'occupant<ref name="resistance" />.
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=== Équipements scolaires ===
=== Équipements scolaires ===


Les élèves de Wissous sont rattachés à l'[[Académie de Versailles (éducation)|académie de Versailles]]. La commune dispose sur son territoire de l'[[École élémentaire en France|école élémentaire]] Victor Baloche<ref group="loc">École Victor Baloche : {{Coord|48.731922|2.326219|name=École Victor Baloche}}</ref>, nommé d'après le maire de la commune entre 1908 et 1913 qui légua le terrain sur laquelle l'école et la mairie sont construites<ref name="WATJ-59" group="a"/>, et de l'[[École maternelle en France|école maternelle]] et [[École primaire en France|primaire]] [[Jean de La Fontaine]]<ref group="loc">École Jean de La Fontaine : {{Coord|48.736547|2.327384|name=École primaire Jean de La Fontaine}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.ia91.ac-versailles.fr/IMG/pdf/ecoles_publiques_30-10.pdf Liste des écoles du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne.] Consulté le 20/12/2009.</ref>.
Les élèves de Wissous sont rattachés à l'[[Académie de Versailles (éducation)|académie de Versailles]]. La commune dispose sur son territoire de l'[[École élémentaire en France|école élémentaire]] Victor-Baloche<ref group="loc">École Victor Baloche : {{Coord|48.731922|2.326219|name=École Victor Baloche}}</ref>, nommé d'après le maire de la commune entre 1908 et 1913 qui légua le terrain sur laquelle l'école et la mairie sont construites<ref name="WATJ-59" group="a"/>, et de l'[[École maternelle en France|école maternelle]] et [[École primaire en France|primaire]] [[Jean de La Fontaine|Jean-de-La Fontaine]]<ref group="loc">École Jean de La Fontaine : {{Coord|48.736547|2.327384|name=École primaire Jean de La Fontaine}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.ia91.ac-versailles.fr/IMG/pdf/ecoles_publiques_30-10.pdf Liste des écoles du département sur le site de l'Inspection académique de l'Essonne.] Consulté le 20/12/2009.</ref>.


Il n'y a pas d'établissements d'[[enseignement secondaire]] sur la commune. Selon la sectorisation de 2007-2008, les élèves dépendent donc du [[collège]] et [[Lycée en France|lycée]] général et technologique [[René Descartes]] de la ville voisine d'[[Antony]]<ref>[http://www.ia91.ac-versailles.fr/IMG/pdf/SectorisationEssonne2007-2008.pdf Sectorisation du département sur le site de l'Inspection académique]</ref>, dans les [[Hauts-de-Seine]].
Il n'y a pas d'établissements d'[[enseignement secondaire]] sur la commune. Selon la sectorisation de 2007-2008, les élèves dépendent donc du [[collège]] et [[Lycée en France|lycée]] général et technologique [[René Descartes|René-Descartes]] de la ville voisine d'[[Antony]]<ref>[http://www.ia91.ac-versailles.fr/IMG/pdf/SectorisationEssonne2007-2008.pdf Sectorisation du département sur le site de l'Inspection académique]</ref>, dans les [[Hauts-de-Seine]].


La [[Fédération des conseils de parents d'élèves]] (FCPE)<ref>[http://www.fcpewissous.info/ Site officiel de la FCPE de Wissous]</ref> et la [[Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public]] (PEEP, groupe Antony-Wissous) sont représentées dans les établissements de la commune.
La [[Fédération des conseils de parents d'élèves]] (FCPE)<ref>[http://www.fcpewissous.info/ Site officiel de la FCPE de Wissous]</ref> et la [[Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public]] (PEEP, groupe Antony-Wissous) sont représentées dans les établissements de la commune.


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Ecole La Fontaine Wissous.jpg|L'école élémentaire Jean de La Fontaine.
Fichier:Ecole La Fontaine Wissous.jpg|L'école élémentaire Jean-de-La Fontaine.
Ecole Baloche 2 Wissous.jpg|L'école élémentaire Victor Baloche.
Fichier:Ecole Baloche 2 Wissous.jpg|L'école élémentaire Victor-Baloche.
Ecole Baloche Wissous.jpg|L'école élémentaire Victor Baloche.
Fichier:Ecole Baloche Wissous.jpg|L'école élémentaire Victor-Baloche.
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=== Équipements culturels ===
=== Équipements culturels ===
[[Fichier:Espace Saint Exupery Wissous.jpg|thumb|Espace Saint-Exupéry.]]
[[Fichier:Espace Saint Exupery Wissous.jpg|thumb|Espace Saint-Exupéry.]]
Le principal attrait culturel de Wissous est l'Espace Saint-Exupéry<ref group="loc">Espace Saint-Exupéry : {{Coord|48.734962|2.324743|name=Espace Saint-Exupéry}}</ref>, un centre culturel géré par la [[communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre]] qui permet de voir des spectacles de musique, de danse ou de théâtre. C'est l'un des quatre théâtres de la communauté d'agglomération<ref name="RA2008-CAHdB_32">{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.agglo-hautsdebievre.fr/docs/ra/RA2008.pdf |titre=Rapport d'activités 2008 de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre |site=agglo-hautsdebievre.fr |éditeur=[[Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre]] |page=32 |consulté le=20 mai 2010}}</ref>. Vingt-deux représentations y ont eu lieu en 2008<ref name="RA2008-CAHdB_32"/>.
Le principal attrait culturel de Wissous est l'espace Saint-Exupéry<ref group="loc">Espace Saint-Exupéry : {{Coord|48.734962|2.324743|name=Espace Saint-Exupéry}}</ref>, un centre culturel géré par la [[communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre]] qui permet de voir des spectacles de musique, de danse ou de théâtre. C'est l'un des quatre théâtres de la communauté d'agglomération<ref name="RA2008-CAHdB_32">{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.agglo-hautsdebievre.fr/docs/ra/RA2008.pdf |titre=Rapport d'activités 2008 de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre |site=agglo-hautsdebievre.fr |éditeur=[[Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre]] |page=32 |consulté le=20 mai 2010}}</ref>. Vingt-deux représentations y ont eu lieu en 2008<ref name="RA2008-CAHdB_32"/>.


Dans le même bâtiment se trouve l'ancien conservatoire de [[musique]] d'art dramatique et d'arts plastiques<ref name="RA2008-CAHdB_33">{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.agglo-hautsdebievre.fr/docs/ra/RA2008.pdf |titre=Rapport d'activités 2008 de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre |site=agglo-hautsdebievre.fr |éditeur=[[Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre]] |page=33 |consulté le=20 mai 2010}}</ref>, lui aussi géré par la communauté d'agglomération, qui comptait 19 professeurs pour 20 disciplines et un peu moins de 300 élèves<ref name="conservatoire" group="c">{{pdf}} [http://www.wissous.fr/content/upload/WM/Wissous%20mag%20avril%20basse%20def.pdf Wissous mag'], avril 2010, page 12.</ref>. Le conservatoire dispose depuis fin 2010 d'un [[auditorium|bâtiment spécifique]]<ref name="conservatoire" group="c"/> dans l'ensemble immobilier du quartier Saint-Eloi.
Dans le même bâtiment se trouve l'ancien conservatoire de [[musique]] d'art dramatique et d'arts plastiques<ref name="RA2008-CAHdB_33">{{pdf}} {{Lien web |url=http://www.agglo-hautsdebievre.fr/docs/ra/RA2008.pdf |titre=Rapport d'activités 2008 de la Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre |site=agglo-hautsdebievre.fr |éditeur=[[Communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre]] |page=33 |consulté le=20 mai 2010}}</ref>, lui aussi géré par la communauté d'agglomération, qui comptait 19 professeurs pour 20 disciplines et un peu moins de 300 élèves<ref name="conservatoire" group="c">{{pdf}} [http://www.wissous.fr/content/upload/WM/Wissous%20mag%20avril%20basse%20def.pdf Wissous mag'], avril 2010, page 12.</ref>. Le conservatoire dispose depuis fin 2010 d'un [[auditorium|bâtiment spécifique]]<ref name="conservatoire" group="c"/> dans l'ensemble immobilier du quartier Saint-Eloi.
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Il existe aussi une bibliothèque municipale<ref group="loc">Bibliothèque municipale : {{Coord|48.735215|2.328562|name=Bibliothèque municipale}}</ref>, qui est en fait une médiathèque<ref name="bibliothèque" group="c"/>, située dans le Domaine Les Étangs - Espace Arthur-Clark. En 2009, {{unité|22543}} documents ont été empruntés par {{unité|848}} personnes<ref name="bibliothèque" group="c">{{pdf}} [http://www.wissous.fr/content/upload/WM/Wissous%20mag%20mars.pdf Wissous mag'], mars 2010, page 11.</ref>. La bibliothèque organise également des animations<ref name="bibliothèque" group="c"/>.
Il existe aussi une bibliothèque municipale<ref group="loc">Bibliothèque municipale : {{Coord|48.735215|2.328562|name=Bibliothèque municipale}}</ref>, qui est en fait une médiathèque<ref name="bibliothèque" group="c"/>, située dans le Domaine Les Étangs - Espace Arthur-Clark. En 2009, {{unité|22543}} documents ont été empruntés par {{unité|848}} personnes<ref name="bibliothèque" group="c">{{pdf}} [http://www.wissous.fr/content/upload/WM/Wissous%20mag%20mars.pdf Wissous mag'], mars 2010, page 11.</ref>. La bibliothèque organise également des animations<ref name="bibliothèque" group="c"/>.


Depuis la fin des [[années 1970]], la commune organise annuellement la « fête de la [[Pomme de terre|Patate]] ». Celle-ci s'articule généralement autour d'un [[vide-greniers]], d'une retraite aux flambeaux, de concours sportifs et de spectacles. Elle a lieu le {{2e}} ou {{3e|dimanche}} de septembre. Depuis 2014, le festival de « L’Artiste à l’Œuvre » a lieu en annuellement en juin<ref>http://www.leparisien.fr/espace-premium/essonne-91/lavoine-soutient-le-nouveau-festival-06-01-2014-3464641.php</ref>. Enfin, une fête musicale nommée la « fête des doigts » est également organisée chaque année.
Depuis la fin des [[années 1970]], la commune organise annuellement la « fête de la [[Pomme de terre|Patate]] ». Celle-ci s'articule généralement autour d'un [[vide-greniers]], d'une retraite aux flambeaux, de concours sportifs et de spectacles. Elle a lieu le {{2e}} ou {{3e|dimanche}} de septembre. Depuis 2014, le festival de « L’Artiste à l’Œuvre » a lieu en annuellement en juin<ref>http://www.leparisien.fr/espace-premium/essonne-91/lavoine-soutient-le-nouveau-festival-06-01-2014-3464641.php</ref>. Enfin, une fête musicale nommée la « Fête des doigts » est également organisée chaque année.


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[[Fichier:Eglise Wissous.jpg|thumb|left|[[Église Saint-Denis de Wissous]].]]
[[Fichier:Eglise Wissous.jpg|thumb|left|[[Église Saint-Denis de Wissous]].]]


La [[paroisse]] [[Catholicisme|catholique]] de Wissous est rattachée au [[Longjumeau (doyenné)|secteur pastoral de Longjumeau]] et au [[diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes]]. Elle dispose de l'[[Église (édifice)|église]] [[Église Saint-Denis de Wissous|Saint-Denis]], dédiée au saint [[Denis de Paris]]<ref>[http://evry.catholique.fr/Wissous? Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocèse.] Consulté le 20/12/2009.</ref>. Celle-ci, construite au {{s-|XII|e}}, est classée comme [[monument historique (France)|monument historique]]<ref name="eglwiss" group="c">[http://www.wissous.fr/497-l-eglise.html Eglise], wissous.fr</ref>. Signe de l'importance de la viticulture sur la commune, Saint [[Vincent de Saragosse]], un des saints patrons des [[viticulteur|vignerons]], avait sa chapelle à l'église de Wissous<ref name="vigne"/>.
La [[paroisse]] [[Catholicisme|catholique]] de Wissous est rattachée au [[Longjumeau (doyenné)|secteur pastoral de Longjumeau]] et au [[diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes]]. Elle dispose de l'[[Église (édifice)|église]] [[Église Saint-Denis de Wissous|Saint-Denis]], dédiée au saint [[Denis de Paris]]<ref>[http://evry.catholique.fr/Wissous? Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocèse.] Consulté le 20/12/2009.</ref>. Celle-ci, construite au {{s-|XII|e}}, est classée comme [[monument historique (France)|monument historique]]<ref name="eglwiss" group="c">[http://www.wissous.fr/497-l-eglise.html Eglise], wissous.fr</ref>. Signe de l'importance de la viticulture sur la commune, saint [[Vincent de Saragosse]], un des saints patrons des [[viticulteur|vignerons]], avait sa chapelle à l'église de Wissous<ref name="vigne"/>.


La commune dispose d'un cimetière communal<ref group="loc">Cimetière : {{Coord|48.728297|2.334238|name=Cimetière}}</ref>, excentré près des pistes, où est notamment enterré le [[Cyclisme|coureur cycliste]] [[Jean Robic]] (1921-1980) et d'un vieux cimetière<ref group="loc">Vieux cimetière : {{Coord|48.732161|2.326687|name=Vieux cimetière}}</ref>, situé en centre-ville derrière la mairie, où se trouve notamment un monument en mémoire du [[militaire]] et [[Exploration|explorateur]] [[Paul Flatters]] (1832-1881)<ref name="Flatters"/> qui résida dans la commune. Un cimetière, totalement disparu aujourd'hui, aurait existé au domaine de Montjean<ref name="WATJ-68" group="a"/>.
La commune dispose d'un cimetière communal<ref group="loc">Cimetière : {{Coord|48.728297|2.334238|name=Cimetière}}</ref>, excentré près des pistes, où est notamment enterré le [[Cyclisme|coureur cycliste]] [[Jean Robic]] (1921-1980) et d'un vieux cimetière<ref group="loc">Vieux cimetière : {{Coord|48.732161|2.326687|name=Vieux cimetière}}</ref>, situé en centre-ville derrière la mairie, où se trouve notamment un monument en mémoire du [[militaire]] et [[Exploration|explorateur]] [[Paul Flatters]] (1832-1881)<ref name="Flatters"/> qui résida dans la commune. Un cimetière, totalement disparu aujourd'hui, aurait existé au domaine de Montjean<ref name="WATJ-68" group="a"/>.
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La « Grange aux Dîmes »<ref group="loc">Grange aux Dîmes : {{Coord|48.73094|2.326544|name=Grange aux Dîmes}}</ref> de Wissous, une [[grange dîmière]] du {{s-|XIII|e}} transformée en [[restaurant gastronomique]] en 1991<ref name="gadoff">{{Lien web |url=http://www.grangeauxdimes.com/index_1.html |titre=Restaurant gastronomique en Essonne |site=grangeauxdimes.com |consulté le=24 mai 2010}}</ref>. Le bâtiment a notamment une charpente d'environ vingt mètres<ref name="tourismewiss"/>. L'habitation de l'un des anciens propriétaires et le corps de ferme sont visibles<ref name="tourismewiss"/> mais un [[Colombier (édifice)|pigeonnier]] fut détruit en 1895 pour la création d'une rue<ref name="patriguide" group="c"/>. Ce restaurant fut notamment classé {{3e}} des « [[Papilles d'Or]] » en 2009 dans la catégorie « restaurant gastronomique »<ref>{{Lien web |url=http://www.lespapillesdor.fr/editions_precedentes/index.php?categ=9&annee=7 |titre=Papilles d'Or 2009 : 9ème Challenge (catégorie restaurant gastronomique) |site=lespapillesdor.fr |éditeur=[[Chambre de commerce et d'industrie en France|Chambre de commerce et d'industrie]] de l'Essonne |consulté le=24 mai 2010}}</ref>.
La « Grange aux Dîmes »<ref group="loc">Grange aux Dîmes : {{Coord|48.73094|2.326544|name=Grange aux Dîmes}}</ref> de Wissous, une [[grange dîmière]] du {{s-|XIII|e}} transformée en [[restaurant gastronomique]] en 1991<ref name="gadoff">{{Lien web |url=http://www.grangeauxdimes.com/index_1.html |titre=Restaurant gastronomique en Essonne |site=grangeauxdimes.com |consulté le=24 mai 2010}}</ref>. Le bâtiment a notamment une charpente d'environ vingt mètres<ref name="tourismewiss"/>. L'habitation de l'un des anciens propriétaires et le corps de ferme sont visibles<ref name="tourismewiss"/> mais un [[Colombier (édifice)|pigeonnier]] fut détruit en 1895 pour la création d'une rue<ref name="patriguide" group="c"/>. Ce restaurant fut notamment classé {{3e}} des « [[Papilles d'Or]] » en 2009 dans la catégorie « restaurant gastronomique »<ref>{{Lien web |url=http://www.lespapillesdor.fr/editions_precedentes/index.php?categ=9&annee=7 |titre=Papilles d'Or 2009 : 9ème Challenge (catégorie restaurant gastronomique) |site=lespapillesdor.fr |éditeur=[[Chambre de commerce et d'industrie en France|Chambre de commerce et d'industrie]] de l'Essonne |consulté le=24 mai 2010}}</ref>.


[[Fichier:Grange aux dîmes Wissous.jpg|thumb|left|Entrée de la Grange aux dîmes (à droite).]]
[[Fichier:Grange aux dîmes Wissous.jpg|thumb|left|Entrée de la Grange aux Dîmes (à droite).]]


La gare de Wissous qui, pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], servi pour la déportation de prisonniers politiques<ref name="gare" group="c"/> de la [[Centre pénitentiaire de Fresnes|prison de Fresnes]].
La gare de Wissous qui, pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], servi pour la déportation de prisonniers politiques<ref name="gare" group="c"/> de la [[Centre pénitentiaire de Fresnes|prison de Fresnes]].
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Les restes d'une ferme gauloise située près des pistes de l'aéroport (rue du Berger) et datant du {{IIe siècle av. J.-C.}} sont également conservés et étudiés<ref name="ferme-gauloise"/>.
Les restes d'une ferme gauloise située près des pistes de l'aéroport (rue du Berger) et datant du {{IIe siècle av. J.-C.}} sont également conservés et étudiés<ref name="ferme-gauloise"/>.


Enfin, à la périphérie de la ville, la [[Route départementale 167 (Essonne)|route {{nobr|départementale 167a}}]] qui prend successivement les noms de boulevard de l'Europe, voie des Morvilliers et voie des Avernaises permet d'avoir vue sur l'[[aéroport de Paris-Orly]]. L'avenue de la Méridienne<ref group="loc">Avenue de la Méridienne (vue sur l'aéroport) : {{Coord|48.73303|2.338001|name=Avenue de la Méridienne (vue sur l'aéroport)}}</ref>, la rue de Patay<ref group="loc">Rue de Patay (vue sur l'aéroport) : {{Coord|48.727582|2.333213|name=Rue de Patay (vue sur l'aéroport)}}</ref>, la rue du Colombier, la rue du Berger et la rue des Mares Juliennes permettent aux passionnés d'[[aéronautique]] de photographier les [[Avion de ligne|avions de ligne]] au décollage ou à l'atterrissage.
Enfin, à la périphérie de la ville, la [[Route départementale 167 (Essonne)|route {{nobr|départementale 167a}}]] qui prend successivement les noms de boulevard de l'Europe, voie des Morvilliers et voie des Avernaises permet d'avoir vue sur l'[[aéroport de Paris-Orly]]. L'avenue de la Méridienne<ref group="loc">Avenue de la Méridienne (vue sur l'aéroport) : {{Coord|48.73303|2.338001|name=Avenue de la Méridienne (vue sur l'aéroport)}}</ref>, la rue de Patay<ref group="loc">Rue de Patay (vue sur l'aéroport) : {{Coord|48.727582|2.333213|name=Rue de Patay (vue sur l'aéroport)}}</ref>, la rue du Colombier, la rue du Berger et la rue des Mares-Juliennes permettent aux passionnés d'[[aéronautique]] de photographier les [[Avion de ligne|avions de ligne]] au décollage ou à l'atterrissage.


<gallery caption="Décollage d'un avion vu depuis la rue de Patay" mode="packed" heights="160px">
<gallery caption="Décollage d'un avion vu depuis la rue de Patay" mode="packed" heights="160px">
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Différents [[Célébrité|personnages publics]] sont liés à la commune parce qu'ils y habitaient, y sont nés, y sont morts ou y ont réalisé un événement important :
Différents [[Célébrité|personnages publics]] sont liés à la commune parce qu'ils y habitaient, y sont nés, y sont morts ou y ont réalisé un événement important :


* [[Noël de Jourda]] (1705-1788), [[maréchal de France]], y eut temporairement son [[cippe]], le [[Monument sépulcral du maréchal de Vaux]]. Construit par sa fille ainée la marquise de Vauxborel au début du {{s-|XIX|e}} dans les champs près d'une route reliant Rungis à Paray, proche du quartier actuel de la Fraternelle, le cippe contenait le cœur du maréchal<ref name="Mérimée"/>{{,}}<ref name="WATJ-68" group="a"/>. Il fut transféré en 1955 ou en 1961 au nouveau cimetière de [[Paray-Vieille-Poste]] pour permettre l'agrandissement de l'aéroport Paris-Orly<ref name="Mérimée">{{Base Mérimée|IA91000563}}</ref>{{,}}<ref name="WATJ-68" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=68}}</ref>.
* [[Noël de Jourda]] (1705-1788), [[maréchal de France]], y eut temporairement son [[cippe]], le [[Monument sépulcral du maréchal de Vaux]]. Construit par sa fille aînée la marquise de Vauxborel au début du {{s-|XIX|e}} dans les champs près d'une route reliant Rungis à Paray, proche du quartier actuel de la Fraternelle, le cippe contenait le cœur du maréchal<ref name="Mérimée"/>{{,}}<ref name="WATJ-68" group="a"/>. Il fut transféré en 1955 ou en 1961 au nouveau cimetière de [[Paray-Vieille-Poste]] pour permettre l'agrandissement de l'aéroport Paris-Orly<ref name="Mérimée">{{Base Mérimée|IA91000563}}</ref>{{,}}<ref name="WATJ-68" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=68}}</ref>.
* François Ferrand dit Ferrand de Villemilan ({{s-|XVII|e}} - {{s-|XVIII|e}}), [[Intendance de Bretagne|intendant de Bretagne]] y a vécu<ref name="WATJ-67" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=67}}</ref>.
* François Ferrand dit Ferrand de Villemilan ({{s-|XVII|e}} - {{s-|XVIII|e}}), [[Intendance de Bretagne|intendant de Bretagne]] y a vécu<ref name="WATJ-67" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=67}}</ref>.
* Jean-Charles-Joseph Lenoir ({{s-|XVII|e}} - {{s-|XVIII|e}}), conseiller au Parlement y a vécu<ref name="WATJ-67" group="a"/>.
* Jean-Charles-Joseph Lenoir ({{s-|XVII|e}} - {{s-|XVIII|e}}), conseiller au Parlement y a vécu<ref name="WATJ-67" group="a"/>.
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* [[Guillaume Bigourdan]] (1851-1932), astronome et beau-fils d'[[Ernest Mouchez]], y a vécu<ref name="WATJ-59" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=59}}</ref>. Il a aussi une rue à son nom.
* [[Guillaume Bigourdan]] (1851-1932), astronome et beau-fils d'[[Ernest Mouchez]], y a vécu<ref name="WATJ-59" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=59}}</ref>. Il a aussi une rue à son nom.
* [[Gaston Henry-Haye]] (1890-1983), [[Personnalité politique|homme politique]] y est né.
* [[Gaston Henry-Haye]] (1890-1983), [[Personnalité politique|homme politique]] y est né.
* Henri Tétrel ({{s-|XIX|e}} - {{s-|XX|e}}), amiral, résistant et aide de camp du président [[René Coty]], y a vécu<ref name="WATJ-102" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=102}}</ref>. Tétrel, époux d'Yvonne Terrin, l'arrière petite fille de l'amiral [[Ernest Mouchez]], était membre du réseau de renseignements britannique « Buckmaster » pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref name="resistance" />. Il travaillera notamment avec l'agent [[Noor Inayat Khan]] qui utilisa sa propriété<ref name="resistance">{{Lien web | auteur = apepaw | titre = Un lieu de la résistance à Wissous pendant l'occupation | jour = | mois = | année = | url = http://apepaw.over-blog.com/2016/04/apepaw-11-mars-2016-un-lieu-de-la-resistance-a-wissous-pendant-l-occupation-noor-inayat-khan-et-henri-tetrel-pendant-l-occupation-la | site = Association Pour l'Environnement et le PAtrimoine de Wisous | en ligne le = | consulté le = 17 juillet 2016}}</ref>.
* Henri Tétrel ({{s-|XIX|e}} - {{s-|XX|e}}), amiral, résistant et aide de camp du président [[René Coty]], y a vécu<ref name="WATJ-102" group="a">{{harvsp|texte=Jean-Claude Ciret, ''Wissous : Au temps jadis''|id=Ciret|p=102}}</ref>. Tétrel, époux d'Yvonne Terrin, l'arrière-petite-fille de l'amiral [[Ernest Mouchez]], était membre du réseau de renseignements britannique « Buckmaster » pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref name="resistance" />. Il travaillera notamment avec l'agent [[Noor Inayat Khan]] qui utilisa sa propriété<ref name="resistance">{{Lien web | auteur = apepaw | titre = Un lieu de la résistance à Wissous pendant l'occupation | jour = | mois = | année = | url = http://apepaw.over-blog.com/2016/04/apepaw-11-mars-2016-un-lieu-de-la-resistance-a-wissous-pendant-l-occupation-noor-inayat-khan-et-henri-tetrel-pendant-l-occupation-la | site = Association Pour l'Environnement et le PAtrimoine de Wisous | en ligne le = | consulté le = 17 juillet 2016}}</ref>.
* [[Jacques Branet]] (1915-1969), militaire libéra la ville en 1944.
* [[Jacques Branet]] (1915-1969), militaire libéra la ville en 1944.
* Philippe Varaigne (1915-1992), abbé et historien local<ref>{{Lien web | auteur = | titre = Wissous rend hommage à celui qui fut « autant prêtre qu'historien » | jour = | mois = | année = | url = http://www.leparisien.fr/wissous-91320/wissous-rend-hommage-a-celui-qui-fut-autant-pretre-qu-historien-17-09-2015-5101643.php | site = leparisien.fr | en ligne le = | consulté le = 19 juillet 2016}}</ref>.
* Philippe Varaigne (1915-1992), abbé et historien local<ref>{{Lien web | auteur = | titre = Wissous rend hommage à celui qui fut « autant prêtre qu'historien » | jour = | mois = | année = | url = http://www.leparisien.fr/wissous-91320/wissous-rend-hommage-a-celui-qui-fut-autant-pretre-qu-historien-17-09-2015-5101643.php | site = leparisien.fr | en ligne le = | consulté le = 19 juillet 2016}}</ref>.

Version du 17 décembre 2016 à 09:16

Wissous
Wissous
La mairie.
Blason de Wissous
Blason
Wissous
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Communauté Paris-Saclay
Maire
Mandat
Richard Trinquier
2014-2020
Code postal 91320
Code commune 91689
Démographie
Gentilé Wissoussiens
Population
municipale
7 661 hab. (2014)
Densité 841 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 55″ nord, 2° 19′ 37″ est
Altitude Min. 48 m
Max. 99 m
Superficie 9,11 km2
Élections
Départementales Savigny-sur-Orge
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Wissous
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Wissous
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Wissous
Géolocalisation sur la carte : Essonne
Voir sur la carte administrative de l'Essonne
Wissous
Liens
Site web mairie-wissous.fr

Wissous (prononcé [visu] Écouter) est une commune française située à environ quatorze kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France. La commune se situe à la frontière avec les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.

Grâce à la présence de sources et de cours d'eau, l'installation humaine dans la zone remonte à la fin de la Préhistoire et au début de l'Antiquité. Commune rurale, Wissous s'est développée notamment dans le domaine agricole. Au XXe siècle, la construction à proximité de l'aéroport de Paris-Orly puis du marché d'intérêt national de Rungis a principalement marqué le développement industriel récent de la ville. La ville comptait 7 661 habitants en 2014 avec la mise en œuvre de projets d'habitations qui devrait augmenter le nombre des habitants vers le milieu des années 2010, ce qui ne l'empêche pas de cultiver son côté « village » en pleine agglomération parisienne.

Ses habitants sont appelés les Wissoussiens[1],[c 1],[2].

Géographie

Situation

Localisation de Wissous au sud de Paris.

Située à environ quatorze kilomètres au sud de Paris[2] sur le plateau de Longboyau, en pleine agglomération parisienne, Wissous[3] est contiguë à trois départements : elle est en effet limitrophe de Fresnes et Rungis (département du Val-de-Marne) au nord, d'Antony (département des Hauts-de-Seine) et Massy à l'ouest, de Chilly-Mazarin et Morangis au sud et de Paray-Vieille-Poste à l'est (ces dernières étant situées dans le département de l'Essonne). La commune occupe un territoire de 9,11 kilomètres carrés approximativement compris entre l'autoroute A6 à l'ouest, la ligne C du RER d'Île-de-France et Orlyval au nord et l'aéroport de Paris-Orly — deuxième aéroport de Paris — à l'est et au sud. L'Institut national de l'information géographique et forestière donne les coordonnées géographiques 48°44'12" N et 02°19'39" E au point central de ce territoire[2].

En 2008, près de 35 % de ce territoire sont urbanisés et construits, auquel il convient d'ajouter plus de 5 % de domaine urbain non construits, laissant près de 60 % avec un caractère rural[4]. Un quart sud-est de la superficie de Wissous est occupé par l'aéroport Paris-Orly.

Occupation des sols
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 38,4 % 349,63 ha
Espace urbain non construit 6,6 % 60,02 ha
Espace rural 55,0 % 501,55 ha
Source : Iaurif[4]

Wissous est située dans la région naturelle du Hurepoix. Plusieurs étangs et un bassin agrémentent les parcs municipaux, tandis que plusieurs rus traversent la commune. Le point le plus bas de la commune est à une altitude de 48 mètres tandis que le point culminant est à 99 mètres.

Hydrographie

Bassin d'agrément et bâtiments dans le quartier Saint-Eloi.

Le plateau de Longboyau est situé entre les vallées de la Seine, de l'Orge, de l'Yvette et de la Bièvre[c 2]. La commune n'est cependant pas baignée par l'un de ces cours d'eau, les plus proches étant la Bièvre à l'ouest et la Seine à l'est.

Les rus des Glaises (anciennement ruisseau des Communes[a 1]), de Saint-Joie et de Rungis (anciennement ruisseau des Jumeaux[a 1]) traversent la commune et sont des affluents de la Bièvre. La commune fait donc partie du syndicat intercommunal d'aménagement de la vallée de la Bièvre (SIAVB), un syndicat mixte créé en 1945, dont le but est essentiellement d'entretenir la Bièvre et de la mettre en valeur[5]. Le ru des Glaises est notamment visible à partir des étangs de l'espace Arthur-Clark, un des parcs municipaux. Il rejoint le ru de Rungis venant de la commune de Rungis au nord-est et qui traverse canalisée le domaine du château de Montjean[5]. Le ru de Rungis se jette ensuite dans le ru de Saint-Joie à Fresnes au nord-ouest. Le SIAVB a pour projet la création d'une zone humide d'une capacité de 11 000 m3 à la confluence des rus des Glaises et de Rungis[5], soit au sud du Domaine de Montjean.

Plusieurs étangs se trouvent dans l'espace Arthur-Clark et un bassin d'agrément existe au centre de l'ensemble immobilier du quartier Saint-Éloi.

Un bassin de rétention des eaux pluviales, couvert et dit de Villemilan[loc 1], se situe dans l'ouest de la commune.

Relief et géologie

Plan OpenStreetMap de Wissous.

L'altitude de la commune par rapport au niveau de la mer est comprise entre 48 mètres et 99 mètres[c 1]. Située sur le relativement plat plateau de Longboyau, Wissous a un niveau moyen assez constant autour des 90 mètres[a 2]. Ce faible relief explique en partie l'installation de l'aéroport de Paris-Orly au sud-est de la commune. Le point culminant est la butte du Tartre dans le sud-ouest de la commune et le plus bas est près du quartier du Bas de Fresnes dans le nord de la commune[a 2].

Communes limitrophes

Wissous est implantée au sud-est d'Antony, sous-préfecture du département des Hauts-de-Seine, et la séparation entre les deux communes est principalement marquée par l'autoroute A6 par dessus laquelle passent plusieurs ponts. Wissous est au sud-sud-est de Fresnes et au sud-ouest de Rungis, communes du Val-de-Marne, qui respectivement sont reliées par le chemin de Fresnes et la route de Montjean, lesquels passent en dessous de la ligne C du RER d'Île-de-France.

Wissous se trouve à l'est de Massy, commune d'Essonne, avec qui elle partage une zone d’activités commerciales implantée en bout des pistes de l'aéroport Paris-Orly entre les autoroutes A6 et A10. Toute la partie sud sud-est est occupée par l'aéroport dont les pistes sont longées par la route départementale 167a. Néanmoins, au sud-ouest de Wissous se trouvent Chilly-Mazarin, au sud Morangis et au sud-est Paray-Vieille-Poste.

Climat

Wissous est située en Île-de-France et bénéficie d'un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l'ensemble de l'année. En moyenne annuelle, la température s'établit à 10,9 °C, avec une maximale de 14,9 °C et une minimale à 6,9 °C. Les températures réelles relevées sont de 24 °C en juillet au maximum et 0,7 °C en janvier au minimum, mais les records enregistrés sont de 38,2 °C le et −19,6 °C le . Du fait de la moindre densité urbaine entre Paris et sa banlieue, une différence négative de un à deux degrés Celsius se fait sentir. L'ensoleillement est comparable à la moyenne des régions du nord de la Loire avec 1 798 heures par an. Les précipitations sont également réparties sur l'année, avec un total de 615,4 millimètres de pluie et une moyenne approximative de cinquante millimètres par mois.

Données climatiques à Wissous.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,3 3 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
Température moyenne (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16 11,9 6,8 4,1 10,9
Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
Précipitations (mm) 51,9 44,8 50,8 46,6 57,8 50,5 50,1 46,5 52 53,2 58,1 53,1 615,4
Source : Climatologie mensuelle à la station voisine d'Orly de 1961 à 1990[6].


Voies de communication et transports

Réseau ferré

Ancienne gare de Wissous, sur la Grande ceinture stratégique...
... et la gare de l'Arpajonnais, ligne de tramway à vapeur qui reliait Arpajon et Marcoussis à Paris de 1893 à 1936.

La ville n'a plus de gare ferroviaire fonctionnelle depuis l'arrêt de l'Arpajonnais, une ligne de chemin de fer secondaire qui la reliait à Paris, et de la suppression effective de son arrêt sur la ligne de Choisy-le-Roi à Massy - Verrières (ou Grande ceinture stratégique). Le bâtiment[loc 2], fut actif entre 1893 et 1936[a 3]. Il est désormais désaffecté malgré la volonté municipale de la rouvrir[7]. En effet, la ligne C du RER d'Île-de-France (gare de Massy - Palaiseau - gare de Pontoise) passe dans le nord de Wissous, sur les rails jouxtant l'ancienne gare[7]. La gare reste cependant ouverte au fret. La commune est donc à mi-chemin entre la gare de Rungis - La Fraternelle au nord-est et la gare du Chemin d'Antony au nord-ouest. La ligne 7 du tramway d'Île-de-France relie la station de métro Villejuif - Louis Aragon à la ville d'Athis-Mons en passant à proximité de la commune, notamment par la gare de Rungis - La Fraternelle[8]. La ligne 18 du métro de Paris dont l'ouverture est prévue en 2023 passera par le territoire de Wissous entre les gares d'Antonypôle et de l'aéroport d'Orly, sans toutefois s'y arrêter[9].

Le projet de ligne à grande vitesse LGV Interconnexion Sud est prévue pour être développée à proximité de la commune.

aRéseau routier

Les lignes de bus RATP 319 et 297 passent dans la ville. La ligne no 2 du réseau de bus intercommunal Le Paladin qui faisait la liaison entre la gare d'Antony (ligne B du RER d'Île-de-France) et la mairie de Wissous et les zones industrielles, en passant aussi à proximité de la gare du Chemin d'Antony, a été modifié fin 2010 pour ne servir que pour le transport scolaire. Saturée par les trains de marchandises et TGV[7] qui s'ajoutent au RER et qui imposent une fréquence faible d'un train toutes les trente minutes[7], la ligne C du RER est largement concurrencée par la ligne B du RER, qui bien que plus lointaine, a la préférence des voyageurs. Par l'intermédiaire de la gare d'Antony, une autre ligne du Paladin permet de rejoindre le Trans-Val-de-Marne et la ligne de tramway Antony - Clamart en projet[10] à la gare de La Croix de Berny. Le dépôt de bus du Paladin (Bièvre Bus Mobilités[loc 3]) se situe à Wissous[11].

La ligne de bus 91-10 du réseau de bus Albatrans relie la gare de Massy TGV à l'aéroport Paris-Orly[12]. À travers la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre, un site web de covoiturage est proposé[c 3].

Une bretelle d'accès à l'autoroute A6 (« l'autoroute du Soleil ») fut un projet de la communauté d'agglomération en 2007 pour améliorer l'accès à ses zones industrielles[13], mais le projet fut abandonné en 2009-2010[c 4]. Seule une sortie de service existe[loc 4]. L'autoroute A10 (« L’Aquitaine ») a son extrémité nord à Wissous, depuis un échangeur avec l'A6. L'autoroute A86 (super-périphérique parisien) passe au nord de Rungis. La route départementale 167a longe les pistes de l'aéroport au niveau de Wissous. L'ancienne route nationale 20 et désormais route départementale 920, reliant notamment Paris à Orléans via Toulouse puis la frontière entre l'Espagne et la France, passe à l'ouest de la commune.

Liens avec l'aéroport d'Orly

L'aéroport de Paris-Orly, deuxième aéroport de Paris, se situe au sud-est de Wissous. La piste 4 (06/24) qui est la plus proche de la commune est orientée parallèlement à celle-ci, ce qui limite les nuisances des moteurs d'avions sur les habitations. Le siège d'Orlyval Service[loc 5] (atelier de maintenance du matériel roulant et centre de commandement) qui exploite la ligne Orlyval (gare d'Antony - Orly-Ouest - Orly-Sud) se situe à Wissous[14]. Cette ligne longe celle de la ligne C du RER, mais il n'y a pas d'arrêt dans la commune[c 5]. La mairie milite cependant pour qu'un arrêt soit créé[c 5],[7].

Lieux-dits, écarts et quartiers

Bassin d'agrément et bâtiments dans le quartier Saint-Eloi.

La commune de Wissous est aujourd'hui séparée en différents quartiers constitués au fil de son évolution et de son lotissement. Le centre-ville historique est implanté autour de l'église.

Wissous compte huit quartiers : Fribouli, le quartier proche d'Antony dans l'ouest de la commune ; Saint-Exupéry, le quartier centré autour de l'espace culturel Saint-Exupéry ; Vieux Wissous, le quartier historique du centre-ville ; Montjean, le quartier du domaine du château de Montjean à proximité de Rungis ; Bois Charlet ; Bas de Fresnes, le quartier proche de Fresnes dans le nord-ouest de la commune ; « La Fraternelle », le quartier jouxtant la gare de Rungis - La Fraternelle et Rungis dans le nord-est de la commune ; Saint-Eloi, un quartier composé de constructions de la fin des années 2000.

Le découpage en comités consultatifs de quartier, créés en 2008[c 6], donne un comité par quartier sauf pour le Bas de Fresnes et la Fraternelle qui sont associés ensemble[c 7]. Un septième comité sera créé en juin 2010[c 6] pour Saint-Eloi.

Dans les années 2000 et années 2010, à la suite des départs d'usines, des projets immobiliers ont été engagés, notamment le quartier Saint-Éloi dans le nord de la commune sur l'ancienne zone d'activité de la Gare et les Vergers de Wissous (266 logements à terme[15]) à la place de l'ancien centre auto Leclerc[15] dans l'ouest de la commune. L'ancienne zone d'activité des Meuniers a également été réhabilitée. Ces zones sont essentiellement composées de logements, de maisons individuelles et de quelques commerces, sur la base d'un travail d'urbanisme d'ensemble géré par des promoteurs immobiliers.

Toponymie

Wissous (orthographié Vißous) au XVIIe siècle sur une carte de Cassini.

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Vizoor au XIe siècle[c 2],[a 4], Vizeorium au XIIe[16], Viceor au XIIe[17]. Une carte du XVIIe siècle situe Huissous[a 5]. Une autre carte de 1740 mentionne Uissous[a 6], tandis que la carte de Cassini du XVIIe siècle donne Wißous[a 7]. La graphie moderne Wissou est enfin clairement visible sur une carte de 1782 et serait peut-être à l'origine de cette orthographe[a 8].

Une étymologie populaire considère le nom de la ville comme un composé des éléments français huit (8) et ancien français sours, masculin de « source », d'où le sens global de « huit sources »[c 8]. Cette étymologie est basée sur une vague ressemblance entre des mentions anciennes isolées du type Huissous au XVIIe siècle et huit sours, mais qui s'accorde mal avec la nature des formes les plus anciennes et avec celles régulièrement attestées. En outre, il n'y a aucun élément hydrographique qui attesterait de la présence de huit sources.

L'hypothèse retenue par les spécialistes en fait un composé bas latin * Vicus Suevorum[18],[17], c'est-à-dire gallo-roman * VICU SUEVORU, devenu Vizoor, Viceor par contraction linguistique. Cette théorie s'appuie sur la plausibilité de l'évolution phonétique * VICU SUEVORU > Vizoor, Viceor et l'existence de ce type de formation toponymique en Vic- (du latin vicus « bourg » > gallo-roman VICU « village »), comme par exemple en région parisienne Vigneux (Essonne, Vicus Novus VIe siècle[19]). Le second élément -sous représente l'évolution de * SUEVORU < latin Suevorum, génitif pluriel de Suevi, terme qui désigne le peuple germanique des Suèves. Il s'agissait probablement de laeti « lètes, colons » suèves installés par le pouvoir romain en Gaule du nord, comme bien d'autres. D'ailleurs, la Notitia Dignitatum mentionne un Praefectus laetorum Gentilium Suevorum « préfet des lètes suèves » dans la région du Mans.

La graphie normale aurait dû être * Vissous conformément à l'étymologie et à la prononciation, mais une mauvaise lecture du graphe Vi (car v pouvait à la fois noter v ou u en ancien français) comme un Ui, d'où l'écriture Wi équivalente en ancien français, est responsable de cette orthographe insolite au sud de la région parisienne. Il n'y a pas de raison d'y voir une influence phonétique germanique sur l'initiale, comme sur VULPICULU > WULPICULU, VAGINA > WAGINA, etc. car l'évolution phonétique régulière de [w] en français central aboutit au [g], d'où WULPICULU > goupil « renard », WAGINA > gaine (cf. emprunt savant vagin), de plus, les formes en Vi- sont beaucoup trop tardives pour suggérer ce type d'influence.

La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel[20].

Histoire

Antiquité

Thermes de Cluny à Lutèce, alimentés par un aqueduc de Wissous.

La présence de sources explique notamment l'installation humaine dans la zone[c 8] à la fin de la Préhistoire et au début de l'Antiquité[c 2]. Des fouilles ont notamment révélé au nord-est de Wissous des traces d'habitats datant de la période de l'âge du Bronze final et du Premier âge du fer[a 9], mais aussi aux périodes gauloise et gallo-romaine[a 9].

Des fouilles, menées de 2009 à 2011 près des pistes de l'aéroport (rue du Berger), ont permis de mettre au jour une ferme gauloise — Parisii[21] — de plus de deux hectares et datant du IIe siècle av. J.-C.[22]. Le territoire de Wissous est en effet bien situé entre Lutèce (Paris) et Cenabum (cité proche d'Orléans). La ferme vivait de culture de céréales et d'élevage. L'Institut national de recherches archéologiques préventives décrit la découverte comme « d'ampleur nationale »[22].

Un aqueduc, construit au Ier siècle ou au début du IIe siècle[a 9], pour apporter de l'eau à Lutèce (Thermes de l'Est et de Cluny) passait sur le sol de la future commune[c 2]. Plus précisément, sur la commune se trouvait un bassin collecteur renommé à sa découverte « carré des eaux gallo-romain ». Il centralisait différentes rigoles de sources proches de Rungis, Chilly-Mazarin et Wissous même[a 9].

Moyen Âge

Des fouilles ont également démontré la présence d'une population à l'époque mérovingienne et carolingienne[a 4], mais aussi le probable regroupement des différents foyers de populations vers des lieux uniques[a 4].

Au XIIe siècle, l'église Saint-Denis est bâtie[23] et sera au début du XXe siècle classée aux monuments historiques[c 9],[24].

Wissous vivait essentiellement de la culture de céréales[c 2], comme une grande partie de la région du Hurepoix qui était essentiellement agricole[a 10]. La vigne a également une grande importance dans la commune dont, dès 1284, des écrit signalent la présence[25]. En juillet 1255, l'évêque de Paris met au servage contre une imposition, point ratifié l'année suivante par Louis IX[a 4]. Environ 500 personnes sont cités sur les documents de l'époque[a 4]. Une grange dîmière est alors construite au XIIIe siècle[26]. Elle resta active jusqu'à la Révolution française[27] en étant l'exploitation la plus importante du village[27] et même l'exploitation de ce type la plus importante du pays[c 10].

La commune est très marquée par la guerre de Cent Ans avec la destruction de cultures et une importante baisse de la population[a 4].

Époque moderne

XVIe et XVIIe siècles

La ville est devenue une seigneurie en 1547-1548. L'évêque de Paris l'échangea avec le chapitre de Notre-Dame contre la seigneurie de Créteil[a 11],. Ce transfert à une personne morale permettra une dilution des biens à cause de partages de successions[28], puisque le chapitre en restera propriétaire jusqu'à la Révolution[a 11].

La commune est à nouveau marquée par un conflit, les guerres de Religion, et son église est notamment pillée par les huguenots[a 11].

En 1600, 30 % des exploitants agricoles de Wissous étaient des vignerons et au XVIIe siècle ce chiffre passe à 40 %[25]. Toujours en 1600, la répartition des terres restent très inégales, avec plus de la moitié appartenant au chapitre, le tiers à des propriétaires parisiens et seulement le reste à des agriculteurs de la commune[a 12].

La Fronde est une nouvelle période difficile pour la commune et ses habitants[a 12]. La première école est fondée en 1687[a 12].

XVIIIe et XIXe siècles

Wissous, à l'écart des grandes voies de passages, profite après la construction d'une route pavée en 1761 de sa proximité avec la route reliant Paris à Orléans[a 12]. La vigne est à l'époque en net recul[a 12]. En 1789, signe de l'écart entre les habitants, les registres indiquent que 61 % des terres sont partagées par seulement six propriétaires, tandis que 2 % le sont par 115[a 13].

Entre 1792 et 1797, les biens du clergé sont vendus[a 13]. Wissous est intégré à la Seine-et-Oise.

En 1815, pendant les Cent-Jours, la commune est occupée par des troupes anglaises[a 13].

Le , l'aéronaute Jean-François Dupuis-Delcourt — futur fondateur de la Société aérostatique et météorologique de France — réussit, à partir du domaine de Montjean, la première ascension d'une « flottille aérostatique » expérimentale[29],[a 14],[30],[31]. Atteignant une altitude de 2 600 mètres[a 14], la flottille se posa ensuite à Choisy-le-Roi[29].

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, Wissous est pendant six mois le quartier général d'un état-major d'une division prussienne[28] de 12 000 hommes[a 13]. La population de la commune se réfugie à Paris[a 13].

La culture de la pomme de terre prend de l'importance[c 2],[a 13]. L'Arpajonnais, chemin de fer secondaire sur route reliant les halles de Paris à Arpajon et mis en service à partir de 1891, renforce l'essor agricole de la commune[28],[a 13].

XXe siècle

Gare de Wissous sur la ligne de la grande ceinture de Paris, vers 1905.

L'essor de Wissous, qui n'est alors qu'un gros bourg[a 15], correspond à l'implantation de l'aérodrome puis aéroport de Paris-Orly[c 8] dont la relative platitude de plateau de Longboyau du secteur est un avantage. La population et les industries locales ont augmenté sensiblement du fait de cette proximité[c 8]. La zone est d'ailleurs importante dans l'histoire de l'aéronautique, puisque Port-Aviation était situé dans la commune proche de Viry-Châtillon.

Durant la Première Guerre mondiale, le château de Montjean sert d'hôpital militaire[c 11],[a 14]. Un groupe de soldats préposés à la lutte antiaérienne (DCA) est basée dans la commune, notamment pour la protéger des zeppelins[a 16].

Lors de l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, le château de Montjean et le domaine Les Étangs est occupé par des troupes allemande[c 11],[a 14], dont certaines montées[a 17], et la gare de la commune sert dans le cadre de la déportations de prisonniers politiques[c 12] de la prison de Fresnes[a 18] vers les camps de Ravensbrück en Allemagne[32],[33]. Une batterie allemande de canons anti-aériens sur rail est basée à Wissous[a 18].

Henri Tétrel est pendant la Seconde Guerre mondiale un membre d'un réseau de renseignements britannique[34]. Il utilise notamment sa propriété de Wissous dans sa lutte contre l'occupant[34].

Le , toujours pendant la Seconde Guerre mondiale, un Boeing B-17 Flying Fortress américain nommé « Hi Jinx » (et apparemment renommé « Old man »[35]) de la 708e escadrille du 447e Bomb Group (désormais 447th Air Expeditionary Group) de la 8th USAAF venu d'Angleterre est touché par une batterie de canons anti-aériens[c 13], peut-être celle basée dans la commune[a 18]. L'avion endommagé, le pilote et lieutenant Allen S. Reed blessé, le copilote de l'équipage, le sous-lieutenant Arthur L. Clark, préfère se sacrifier sur une zone boisée de la ville plutôt que de risquer de s'écraser sur les habitations de la ville[c 13], pendant que les autres hommes sont tués en s'éjectant en parachute comme le navigateur et sous-lieutenant Thomas G. Wilkins[c 13] et le sous-lieutenant James A. Campbell. La zone ciblée pour l'atterrissage de fortune, « Domaine Les Étangs », est l'une des plus grandes et anciennes propriétés de la ville. En la mémoire des aviateurs et grâce aux témoignages des survivants sur l'héroïsme du pilote[36], elle a été renommée « Domaine Les Étangs - Espace Arthur-Clark ». Transformé en parc communal, les allées de celui-ci ont pris le nom de chacun des membres de l'équipage, une plaque commémorative a été posée, un mémorial[loc 6] érigé et une cérémonie est organisée annuellement les 6 février[35] en la mémoire de ces quatre combattants qui avait à leur mort tous à peine vingt-cinq ans[c 13].

La résistance allemande à Wissous est « farouche »[37]. La commune est finalement libérée le par une colonne de la 2e division blindée du général Philippe Leclerc de Hauteclocque[a 19] et menée par les généraux Jacques Branet ou Louis Warabiot (selon les sources), quelques heures après le départ des troupes allemandes[a 19]. Néanmoins, trois soldats allemands sont tués et 82 faits prisonniers[a 20].

XXIe siècle

Dans les années 2000 et années 2010, une politique importante de création de nouveaux logements est mise en œuvre. Cela amènera à un accroissement de 50 % de la population à l'horizon 2012-2013[c 14]. Dans les années 2010, l'enjeu est également l'aménagement de la plaine de Montjean, du côté de Rungis et Fresnes.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

  • Île-de-France
  • Essonne
  • Arrondissement de Palaiseau
  • La commune est située dans l'arrondissement de Palaiseau et la sixième circonscription de l'Essonne.

    Elle dépendait historiquement du Canton de Chilly-Mazarin. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Savigny-sur-Orge.

    Intercommunalité

    De 2012 à 2015, Wissous est membre de la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre, une communauté d'agglomération à cheval sur les départements des Hauts-de-Seine (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson, Sceaux) et de l'Essonne (Verrières-le-Buisson). Sur les cinquante-trois sièges des conseillers communautaires, deux sont occupés par des représentants de la commune[38]. En 2008, Wissous a reçu 3 060 085,99 euros de la communauté d'agglomération de compensation pour le versement des recettes de taxe professionnelle à celle-ci et 537 990 € de dotation de solidarité communautaire[39]. L'hétérogénéité des communes qui composent la communauté d'agglomération sur le plan de la population, de l'industrie et du positionnement politique n'est pas sans poser quelques réflexions à Wissous où un rapprochement avec la communauté d'agglomération Les Portes de l'Essonne a été évoqué[40],[41], provoquant par la même l'hostilité d'une partie des habitants[42].

    En 2016, elle rejoint la communauté d'agglomération Communauté Paris-Saclay[43].

    Tendances et résultats politiques

    Élections présidentielles

    Résultats des seconds tours :

    Élections législatives

    Résultats des seconds tours :

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections cantonales

    Résultats des seconds tours :

    Élections municipales

    Résultats des seconds tours :

    • Élections municipales de 2001 : données manquantes
    • Élections municipales de 2008 : 51,26 % pour Régis Roy-Chevalier (DVG), 38,34 % pour Richard Trinquier (UMP), 68,07 % de participation[59].
      Jusqu'en 2014, le maire était Régis Roy-Chevalier (DVG), il présidait le conseil municipal composé de vingt-neuf élus dont vingt-trois de la majorité divers gauche, cinq pour l’opposition UMP ainsi qu'un divers gauche entré dans l'opposition. Son élection s'est faite dès le premier tour, sur la base d'une coalition hétéroclite qui avait pour l'occasion mis entre parenthèses leurs différences politiques[60] dans le but d'éviter la réélection du précédent maire Richard Trinquier (UMP) critiqué dans sa méthode et son bilan[61],[62],[63]. Néanmoins, peu après l'élection, des dissensions sont apparues dans la majorité[61],[64] et certaines décisions ont été rapidement contestées[65],[66],[67]. Richard Trinquier (DVD) remporte les élections suivantes.

    Référendums

    Instances municipales

    Pour les échéances électorales de 2007 Wissous fit partie des 82 communes[71] de plus de 3 500 habitants ayant adopté les machines à voter (IVotronic). Les cinq machines à voter communales ont cependant été cédées en 2009 sur fond de polémique sur le manque de transparence de ce système[72].

    En 2008, des comités consultatifs de quartier ont été créés dans le but de renforcer la démocratie locale[c 6].

    Conseil municipal de Wissous (mandature 2014-2020)[73].
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Wissous pour vous » DVD Richard Trinquier 22 Majorité
    « Wissous avant tout » DVG Régis Roy-Chevalier 6 Opposition
    « Un nouvel elan pour wissous » DVD Evelyne Bague-Van Besien 1 Opposition

    Maires de Wissous

    Politiquement, Wissous est au moins depuis 1983, une ville de droite. Jacqueline Herment (DVD) est maire de 1983 à 1995 avant de laisser place à l'actuel maire, Richard Trinquier (UMP puis DVD). ce dernier est en place depuis 1995 à l'exception d'une coupure d'un mandat entre 2008 et 2014 remporté par Régis Roy-Chevalier (PS).

    L'actuel maire, Richard Trinquier, anesthésiste, est le fils du militaire Roger Trinquier[74].

    Liste des maires successifs avant 1871[75]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790[c 2] 1792 Jean Louis Grognet    
    1792 1795 Inconnu    
    1795 1795 M. Piot    
    1795 1795 Étienne Baillard    
    1795 1798 Jean Louis Le Prêtre    
    1798 1798 Philippe Auboin    
    1798 1800 Étienne Parvilliez    
    1800 1808 Philippe Auboin    
    1808 1815 Armand Loignon de Beaupré    
    1815 1815 Philippe Auboin    
    1815 1815 Armand Loignon de Beaupré    
    1815 1827 Antoine Lesage    
    1827 1827 Armand Loignon de Beaupré    
    1827 1835 Antoine Lesage    
    1835 1853 Inconnu    
    1853 1860 Prosper Piot    
    1860 1861 Augustin Lesieur    
    1861 1862 Louis Reynart    
    1862 1870 Louis Dolimier    
    1870 1871 Louis Verger    
    Les données manquantes sont à compléter.
    Liste des maires successifs après 1871[75]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1871 1872 Pierre Liguez    
    1872 1891 Joseph Pesse    
    1891 1892 Adolphe Verger    
    1892 1896 Clément Baron    
    1896 1898 Louis Mussiet    
    1899 1900 Clément Baron    
    1900 1908 Louis Mussiet    
    1908 1913 Victor Baloche    
    1913 1930 Charles Legros    
    1930 1941 Constant Balu    
    1941 1941 Pierre Frouin    
    1941 1944 Pierre Laffargue    
    1944 1947 Paul Purrey    
    1947 1960 René Girard-Lametti    
    1960 1977 Georges Didier    
    1977 1983 Gilbert Buffat    
    1983 1995 Jacqueline Herment DVD  
    1995 2008 Richard Trinquier UMP  
    2008 2014 Régis Roy-Chevalier PS  
    2014 En cours Richard Trinquier DVD  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Fiscalité et budget

    En 2008, la commune disposait d’un budget de 11 240 000  dont 9 331 000  de fonctionnement et 1 909 000  d’investissement[76], financées pour 27,51 % par les impôts locaux[77], avec des taux de taxes fixés à 7,30 % pour la taxe d'habitation, 9,70 % pour la taxe foncière sur le bâti et 21,64 % pour la taxe foncière sur le non-bâti[78]. Traditionnellement faible[79], la taxe d'habitation est cependant passée à 12,05 % en 2009[65] et l'importance de cette augmentation (+ 65 %) avancée pour équilibrer le budget fut discutée[65] et mal reçue chez les habitants[66]. Pour 2010, la taxe d'habitation est restée stable, mais la taxe foncière sur le bâti est passée à 16,01 % et celle sur le non-bâti à 35,72 %[80].

    La dette municipale s’élevait la même année à 13 141 000 euros[81]. En 2010, la commune a subventionné pour 234 468 € les associations locales[80].

    Sécurité

    Police municipale de Wissous.
    Caserne de pompiers à Wissous.

    Entre le milieu du XIXe siècle et 1983, la sécurité était assurée par des gardes champêtres. La police municipale de Wissous[loc 7] fut décidée en 1984[82] et créée en 1990[c 15].

    Faute d'obtenir l'ouverture d'un commissariat de la Police nationale[74], elle fut armée de revolvers Magnum 357 en 1996[83], puis de revolvers calibre 38 spécial police[c 15] et en 2004, ce fut l'une des premières en France à s'équiper de pistolets à impulsion électrique[83]. Des remarques ont été faites à l'époque entre l'adéquation de ces dernières et le taux de délinquance relativement faible dans la ville[83] et en 2009, l'usage des pistolets à impulsion électrique fut abandonné[84].

    En 2010, la police municipale, qui compte huit agents et un agent de surveillance de la voie publique (ASVP), se veut une police de proximité[c 15].

    Divers

    La ville dispose d'une aire d'accueil pour les gens du voyage[loc 8]. Néanmoins, des installations sauvages ont déjà été constatées entre 2014 et 2016[85].

    Avec son fort potentiel foncier, la commune est régulièrement pressentie pour accueillir diverses installations ne pouvant être placées dans les communes limitrophes et qui sont généralement mal accueillies par la population et leurs élus. Des projets d'un centre de rétention administrative, d'une bretelle d'autoroute[13], d'une station d'épuration[66] ou d'un parcours de golf ont été discutés vers la fin des années 2000.

    La ville a longtemps profité de sa proximité avec l'aéroport de Paris-Orly pour avoir une dérogation de la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains[86].

    Jumelages

    Wissous a développé des associations de jumelage avec :

    Une association a été créée pour promouvoir les échanges scolaires, sportifs, sociaux et culturels entre Wissous et les villes jumelées[c 16].

    Population et société

    Évolution démographique

    De 1793 à 1901, la population de la commune reste relativement stable avec un peu moins de 800 habitants[20]. À partir des années 1920, la démographie communale prend de l'importance passant de 908 habitants en 1921 à 1 426 en 1931[20]. Entre le début de la seconde partie du XXe siècle et le début du XXIe siècle, la population communale fait plus que doubler[20], malgré un léger repli au début des années 2000[90] qui sera cependant largement rattrapé par les projets immobiliers de la fin des années 2000 et début 2010.

    En 1999, les communautés les plus importantes se répartissaient entre 6 % du total pour la population Portugaise, 0,5 % pour les Algériens et les Marocains et 0,3 % pour les Tunisiens, les Italiens et les Espagnols[91].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[92]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[93],[Note 1].

    En 2014, la commune comptait 7 661 habitants, en évolution de +45,92 % par rapport à 2009 (Essonne : +4,99 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    780702661744903857818816764
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    766811816741812749819821876
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7768148459081 2221 4261 5001 5052 053
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    3 4773 9554 4024 3944 8885 1604 8205 2507 661
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[94].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Wissous en 2009 en pourcentages[95].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,3 
    5,2 
    75 à 89 ans
    8,4 
    14,1 
    60 à 74 ans
    14,8 
    24,0 
    45 à 59 ans
    25,0 
    19,1 
    30 à 44 ans
    18,6 
    19,9 
    15 à 29 ans
    17,5 
    17,4 
    0 à 14 ans
    15,4 
    Pyramide des âges en Essonne en 2009 en pourcentages[96].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    0,8 
    4,4 
    75 à 89 ans
    6,7 
    11,3 
    60 à 74 ans
    11,9 
    19,9 
    45 à 59 ans
    20,0 
    21,9 
    30 à 44 ans
    21,4 
    20,6 
    15 à 29 ans
    19,2 
    21,7 
    0 à 14 ans
    20,0 

    Équipements scolaires

    Les élèves de Wissous sont rattachés à l'académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire de l'école élémentaire Victor-Baloche[loc 9], nommé d'après le maire de la commune entre 1908 et 1913 qui légua le terrain sur laquelle l'école et la mairie sont construites[a 21], et de l'école maternelle et primaire Jean-de-La Fontaine[loc 10],[97].

    Il n'y a pas d'établissements d'enseignement secondaire sur la commune. Selon la sectorisation de 2007-2008, les élèves dépendent donc du collège et lycée général et technologique René-Descartes de la ville voisine d'Antony[98], dans les Hauts-de-Seine.

    La Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE)[99] et la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP, groupe Antony-Wissous) sont représentées dans les établissements de la commune.

    Équipements de santé

    Wissous ne dispose d'aucun hôpital ou clinique sur son territoire, les urgences et pathologies sont traitées par l'hôpital privé d'Antony. Celui-ci n'accueillant pas les urgences pédiatriques, celles-ci sont redirigées vers le centre hospitalier de Longjumeau. Le centre de protection maternelle et infantile (PMI) dont dépend la commune est situé à Chilly-Mazarin[c 17] mais un centre social[loc 11] existe sur la commune. En 2010, sept médecins, deux chirurgiens-dentistes et deux pharmacies exerçaient sur la commune.

    Services publics

    Wissous accueille une agence postale[loc 12] depuis 1935[a 22], seule représentation des services publics dans la commune. Auparavant, la commune dépendait de celle d'Antony[a 23]. La sécurité est assurée par le centre de première intervention (CPI) de la ville[loc 13],[100] et le commissariat de police de Massy[101]. La Direction régionale des douanes et des droits indirects d'Orly est basée à Wissous[102].

    Équipements culturels

    Espace Saint-Exupéry.

    Le principal attrait culturel de Wissous est l'espace Saint-Exupéry[loc 14], un centre culturel géré par la communauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre qui permet de voir des spectacles de musique, de danse ou de théâtre. C'est l'un des quatre théâtres de la communauté d'agglomération[103]. Vingt-deux représentations y ont eu lieu en 2008[103].

    Dans le même bâtiment se trouve l'ancien conservatoire de musique d'art dramatique et d'arts plastiques[104], lui aussi géré par la communauté d'agglomération, qui comptait 19 professeurs pour 20 disciplines et un peu moins de 300 élèves[c 18]. Le conservatoire dispose depuis fin 2010 d'un bâtiment spécifique[c 18] dans l'ensemble immobilier du quartier Saint-Eloi.

    Il existe aussi une bibliothèque municipale[loc 15], qui est en fait une médiathèque[c 19], située dans le Domaine Les Étangs - Espace Arthur-Clark. En 2009, 22 543 documents ont été empruntés par 848 personnes[c 19]. La bibliothèque organise également des animations[c 19].

    Depuis la fin des années 1970, la commune organise annuellement la « fête de la Patate ». Celle-ci s'articule généralement autour d'un vide-greniers, d'une retraite aux flambeaux, de concours sportifs et de spectacles. Elle a lieu le 2e ou 3e dimanche de septembre. Depuis 2014, le festival de « L’Artiste à l’Œuvre » a lieu en annuellement en juin[105]. Enfin, une fête musicale nommée la « Fête des doigts » est également organisée chaque année.

    Équipements sportifs

    Centre omnisports du Cucheron.

    Le sport à Wissous s'articule autour de trois grands pôles. Le premier est le centre omnisports du Cucheron, qui comprend un gymnase couvert[loc 16], un terrain de football[loc 17], un terrain de basket-ball[loc 18], un rocher d'escalade[loc 19] et une salle polyvalente. Le deuxième est le terrain de football de l'Europe[loc 20] (du nom du boulevard sur lequel il est situé), dans l'est de la commune. Le troisième est le parc du château Gaillard dont un stade de football[loc 21] et les cours de tennis municipaux jouxte le parc. Des terrains de pétanques existent près du centre omnisports du Cucheron. Un skatepark est aussi présent[c 20].

    Entre 2003 et 2009[62], puis de nouveau à partir de 2015, « Wissous Plage », une piscine mobile inspirée de Paris Plages, et « Wissous sur glace », une patinoire mobile, sont mis en place selon la saison.

    Créée en 1960[106], l'union sportive de Wissous (U. S. Wissous) se décline en différentes sections : football (300 licenciés[106] et dont Jonathan Zebina est le président d'honneur), tennis (300 licenciés[107]) et basket-ball[108] comptent parmi les plus grandes. La section football a depuis pris le nom de FC Wissous.

    Plusieurs initiatives sportives existent dans la commune. En 2010, un défi sportif est organisé à travers plusieurs parcours dans la ville et ses espaces verts[c 21]. Souhaitée comme « familiale et ludique »[c 21], la Wissoussienne comme elle a été baptisée est prévue pour être renouvelée annuellement[c 21]. Un tournoi de football réservé aux joueurs de moins de sept à treize ans nommé « tournoi jeune Jonathan Zebina » est également organisé annuellement[c 22]. Une course cycliste, le « Souvenir Jean Robic » est également organisée.

    Wissous fut, avec Thieux en Seine-et-Marne, un des sites envisagés pour l'installation du circuit pour motocyclettes Carole contraint de déménager de Tremblay-en-France à la suite des développements liés à l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[109], mais ce projet est abandonné.

    La Fédération française de catch professionnel est basée à Wissous, tandis qu'un complexe de pistes privée de karting est situé dans l'une des zones industrielles de la commune.

    Vie associative

    Véhicules des Attelages de Wissous visibles dans le domaine du château de Montjean.

    Wissous compte de nombreuses associations[c 23] parmi lesquelles :

    • L'Association pour l'environnement et le patrimoine de Wissous (APEPAW, ex-ADEPAW), dont le but est de faire connaître l'histoire et le patrimoine de la commune.
    • L'union sportive de Wissous (U. S. Wissous), fédérant les sections sportives.
    • L'Association des Familles de Wissous, qui propose diverses activités des cours de langues aux activités créatives.
    • Le comité des Jumelages, qui s'occupe de promouvoir les échanges scolaires, sportifs, sociaux et culturels entre Wissous et les villes jumelées[c 16].
    • Les Attelages de Wissous (ex-Attelages de Montjean), qui forme à la pratique de l'attelage de tradition et l'équitation.
    • Le Comité des Anciens Élèves de Wissous (CAEW).
    • L'Arquebuse de Wissous, un club de tir sportif.
    • Le Club Wissous Modélisme, un club de modélisme aérien.

    En 2010, la commune a subventionné pour 234 468 € les associations locales[80].

    Lieux de culte

    Église Saint-Denis de Wissous.

    La paroisse catholique de Wissous est rattachée au secteur pastoral de Longjumeau et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Denis, dédiée au saint Denis de Paris[110]. Celle-ci, construite au XIIe siècle, est classée comme monument historique[c 9]. Signe de l'importance de la viticulture sur la commune, saint Vincent de Saragosse, un des saints patrons des vignerons, avait sa chapelle à l'église de Wissous[25].

    La commune dispose d'un cimetière communal[loc 22], excentré près des pistes, où est notamment enterré le coureur cycliste Jean Robic (1921-1980) et d'un vieux cimetière[loc 23], situé en centre-ville derrière la mairie, où se trouve notamment un monument en mémoire du militaire et explorateur Paul Flatters (1832-1881)[111] qui résida dans la commune. Un cimetière, totalement disparu aujourd'hui, aurait existé au domaine de Montjean[a 24].

    Il n'existe pas de lieu de culte musulman sur la commune. Un arrêté pris par le maire concernant l'interdiction du port de signes religieux au nom de la laïcité à « Wissous Plage », l'attraction estivale communale, a créée une vive polémique dont la presse a fait l'écho[112].

    Médias

    L'hebdomadaire Le Républicain et le quotidien Le Parisien relatent les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

    Économie

    La Plate-forme industrielle courrier (PIC) Paris-Sud, à Wissous.

    La commune de Wissous a longtemps été principalement tournée vers l'agriculture.

    Wissous fait partie des quatorze communes du pôle d'Orly[113], premier pôle économique du sud francilien[113], qui compte plus de 15 000 entreprises et 155 000 salariés[113].

    Wissous est notamment proche du Marché international et de la zone d'activité Silic de Rungis (12 000 emplois[113]) — cette Silic est en fait en partie sur Wissous — d'Antonypole à Antony, de Massy Atlantis à Massy, d'Orlytech à Paray-Vieille-Poste et de l'aéroport de Paris-Orly proche. Dans une moindre mesure, la commune fait partie de l'opération d'intérêt national de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et est proche de la vallée scientifique de la Bièvre.

    La commune a ses propres zones d'activités[114] comme Montavas[loc 24] (une dizaine d'hectares), la zone d'aménagement concerté des Haut-de-Wissous[loc 25],[115] (70 ha), Villemilan[loc 26] (33 ha), l'Europe[loc 27], Colombier[loc 28], Clou à Crochet[loc 29] et Vaulorin[loc 30] (9 ha). Un parc international d'affaires de Wissous, dont l'Air Park Paris-Sud, est en cours de construction et amènera à terme 77 000 m2 de bureaux supplémentaires[113] avec également des commerces et des services[116].

    Sur le territoire même de Wissous, La Poste dispose depuis 2007[117] d'une importante plate-forme industrielle courrier (PIC)[loc 31] décrite à son ouverture comme « l'usine de tri du courrier la plus moderne d'Europe »[118] mais aussi l'une des grande du continent[119]. Ouverte en continu, elle est destinée au tri à destination des arrondissements du sud et de l'est de Paris[118] et peut traiter jusqu'à 50 000 lettres par heure[117]. Implantée sur un terrain de 98 000 m2[118], le site de 40 000 m2[117] a nécessité un investissement de 70 millions d'euros et emploie jusqu'à 700 personnes[118]. La Fnac y a également un entrepôt de plus de 20 000 m2[120], à proximité du centre logistique des magasins de Massy[121].

    Depuis 1993, l'Approvisionnement central hôtelier et alimentaire (ACHA) qui assure l'achat, le stockage et la distribution de la nourriture pour l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris est basée à Wissous[122].

    Plus d'une centaine d'entreprises sont basées à Wissous, attirées par l'importance des zones industrielles et la facilité d'accès. La compagnie aérienne OpenSkies, filiale de British Airways, l'équipementier Daher et l'entreprise de transport par autocar Clamart-Cars font partie des entreprises notables ayant leur siège social dans la commune. La filiale de la RATP Orlyval Service qui exploite la ligne Orlyval est aussi basée à Wissous[14], de même qu'une agence du groupe de transport Norbert Dentressangle (XPO Logistics Europe), ou du groupe basque Olano, l'aménageur Segex et la filiale française de l'outilleur Fiskars. Lafarge y avait jusqu'en 2010 une centrale à bétons de nouvelle génération[123], de même que l'entreprise de mode pour enfant Du Pareil au Même y était auparavant basée. Une importante plate-forme de valorisation de déchets[loc 32] devrait bientôt être fermée.

    Un petit marché se tient les mercredis et samedis. Les centre commerciaux les plus proches sont Belle Épine et Thiais-Village à Thiais et Villebon 2 à Villebon-sur-Yvette.

    Emplois, revenus et niveau de vie

    À fin 2009, 219 personnes étaient en recherche d’emploi et le taux de chômage en 2006 était fixé à 4,9 %[124]. En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 25 074 , ce qui plaçait la commune au quatre cent dix-huitième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au quarantième rang départemental[125].

    Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006[126].
      Agriculteurs Artisans, commerçants,
    chefs d’entreprise
    Cadres et professions
    intellectuelles supérieures
    Professions
    intermédiaires
    Employés Ouvriers
    Wissous 0,1 % 4,4 % 17,6 % 25,8 % 18,5 % 33,7 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
    Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
    Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006[126].
      Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
    entreprises
    Services aux
    particuliers
    Wissous 1,1 % 15,2 % 11,3 % 21,5 % 19,8 % 8,9 %
    Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
    Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine environnemental

    L'un des étangs de l'espace Arthur-Clark.

    La commune de Wissous a été récompensée par deux fleurs au concours des villes et villages fleuris[127]. Elle est inscrite à la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)[c 24] et dispose de plusieurs parcs.

    Parc du centre-ville de la commune, le Domaine Les Étangs - Espace Arthur-Clark[loc 33] est l'une des plus anciennes propriétés de la ville. Elle fut achetée par la ville en 1977[c 25]. Le parc a pris, après la Seconde Guerre mondiale, le nom d'un pilote de bombardier américain qui y a tenté un atterrissage de fortune le sur cette zone boisée plutôt que de risquer de s'écraser sur les habitations[c 13]. Un mémorial américain se trouve dans le parc, ainsi qu'une « porte du millénaire »[loc 34] inaugurée en 1999 et qui se veut un symbole « d'espoir et de confiance que les Wissoussiens adressent aux générations futures ». Doté de plusieurs étangs reliés entre eux, le parc est axé sur les loisirs familiaux[c 26]. De nombreuses perruches à collier se servent de ce parc pour nicher[128],[27]. D'une espèce afro-asiatique, ces perruches sont probablement à l'origine des volatiles échappés des zones douanières de l'aéroport d'Orly[128],[27]. Des canards sont également présents dans les étangs et un de ses marronniers est arbre remarquable.

    Également proche du centre-ville de la commune, le château Gaillard[loc 35] a été acheté avec son parc par la ville à la fin des années 1980[c 11]. Cette maison bourgeoise date de la fin du XIXe siècle[c 11]. Au milieu du XXe siècle, la propriété servait de base sportive au personnel du grand magasin parisien Le Bon Marché[c 11],[a 25]. Le parc garde de cette époque sa vocation sportive[c 11] à la différence des autres parcs de la villes, avec des terrains de tennis, un stade de football et une piste d'athlétisme[c 11].

    Le parc le plus grand est, avec 17 hectares, le Domaine du château de Montjean[loc 36] qui a été acheté par la ville avec l'aide du Conseil général en 2002[c 11],[c 26]. Le château est à l'époque en mauvais état mais le domaine est classé en espace naturel sensible[c 11],[c 26],[129] pour la richesse de sa biodiversité. Historiquement, la propriété a appartenu au XVe siècle ou XVIe siècle à un noble originaire de Montjean-sur-Loire[c 24] ce qui lui donna son nom, elle fut propriété du noble Jacques de Beauvais[c 11], puis fut habitée par un domestique de Louis XVI d'après l'historien Jean Lebeuf[c 11]. Divisée en deux propriétés[c 11], le domaine a appartenu au général François de Chasseloup-Laubat et au marquis de Clermont-Gallerande[c 11]. Le duc d'Aumont[30] y résida également à partir de 1824[31]. Le château, construit au début du XIXe siècle[c 11], servit d'hôpital militaire durant la Première Guerre mondiale avant d'être occupé par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale[c 11]. Plus récemment, le domaine aurait servi de décharge à gravats provenant de la construction de l'aéroport puis à la suite de l'élargissement de l'autoroute qui le longe[31],[a 14]. L'une des propriétés a été démolie en 1900 et l'autre fut acquise par l'un des membres de la famille Darblay[31]. Dans les années 1950, il servit de centre de formation pour Air France[c 11],[a 14]. En 2006 et 2007, le site est utilisé pour des animations médiévales[31], puis en 2009, après la reprise totale du lieu par la commune, un important projet de valorisation a été lancé[c 24]. Il n'y a plus d'usage d'insecticide, ce qui permet l'installation de ruches dont les abeilles, via la pollinisation, devraient assurer la reproduction d'une grande partie des espèces végétales[c 24]. De plus, ces ruches auront aussi un rôle éducatif[c 24].

    Un autre parc, l'Espace Marcel Dassault[loc 37], est situé dans la zone d'activité du Haut-de-Wissous, dans l'ouest de la commune. Exentré, il est de facto, privilégié comme lieu de détente par les travailleurs de la zone d'activité.

    La Méridienne verte passe par la ville, globalement au niveau de l'est du domaine de Montjean et de la PIC.

    Patrimoine architectural

    Lavoir de la grande fontaine.

    La commune de Wissous dispose d'un patrimoine architectural ancien, comme le carré des eaux gallo-romain, vestiges d'un aqueduc qui alimentait Lutèce (Paris) — notamment les thermes de Cluny — par l'intermédiaire des aqueducs d'Arcueil et de Cachan. Découvert au XIXe siècle à la suite de travaux pour capter de l'eau de la Vanne à Paris[c 27], ce bassin collecteur[c 27] est aujourd'hui recouvert de terre[c 28],[c 27] à la suite du refus d'une demande de classement en monument historique en 1903[a 26]. Cependant, une rigole de 1 900 mètres entre les sources de Chilly-Mazarin[27] et l'un de quatre lavoirs de la commune — le lavoir de la grande fontaine[loc 38] — fut notamment découverte[c 28]. Datant du début du XIXe siècle[c 10], ce lavoir a été restauré en 1988[27].

    L'église Saint-Denis[loc 39], classé aux monuments historiques[c 9] est le principal patrimoine architectural de la commune. Construite au XIIe siècle dans une période de transition entre le « roman et le gothique »[23], elle est notable pour avoir deux nefs[23]. En 1919, un arbre symbolisant la victoire dans la Première Guerre mondiale a été planté devant l'édifice[130].

    La « Grange aux Dîmes »[loc 40] de Wissous, une grange dîmière du XIIIe siècle transformée en restaurant gastronomique en 1991[26]. Le bâtiment a notamment une charpente d'environ vingt mètres[27]. L'habitation de l'un des anciens propriétaires et le corps de ferme sont visibles[27] mais un pigeonnier fut détruit en 1895 pour la création d'une rue[c 10]. Ce restaurant fut notamment classé 3e des « Papilles d'Or » en 2009 dans la catégorie « restaurant gastronomique »[131].

    Entrée de la Grange aux Dîmes (à droite).

    La gare de Wissous qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, servi pour la déportation de prisonniers politiques[c 12] de la prison de Fresnes.

    Avec son petit observatoire sur le toit, la maison de l'astronome et contre-amiral Ernest Mouchez (1821-1892) est toujours visible dans une rue qui porte son nom[27]. Une plaque commémorative se trouve sur sa demeure[132].

    L'ancienne forge et sa charpente du XVIIe siècle est conservée. Elle est actuellement occupée par un brocanteur après avoir cessé ses activités dans les années 1950[a 27].

    Les restes d'une ferme gauloise située près des pistes de l'aéroport (rue du Berger) et datant du IIe siècle av. J.-C. sont également conservés et étudiés[22].

    Enfin, à la périphérie de la ville, la route départementale 167a qui prend successivement les noms de boulevard de l'Europe, voie des Morvilliers et voie des Avernaises permet d'avoir vue sur l'aéroport de Paris-Orly. L'avenue de la Méridienne[loc 41], la rue de Patay[loc 42], la rue du Colombier, la rue du Berger et la rue des Mares-Juliennes permettent aux passionnés d'aéronautique de photographier les avions de ligne au décollage ou à l'atterrissage.

    Personnalités liées à la commune

    Différents personnages publics sont liés à la commune parce qu'ils y habitaient, y sont nés, y sont morts ou y ont réalisé un événement important :

    Héraldique et logotype

    Blason de Wissous.

    Les armes de Wissous se blasonnent : D'azur aux trois fleurs de lys d'or, à la champagne cousue de gueules chargée de six épis de blé passés en trois sautoirs mal ordonnés, soutenus chacun d'une roue dentée engrenée, le tout aussi d'or[138].
    La commune s'est en outre dotée d'un logotype, voulu comme plus moderne par la mairie, qui reprend les trois symboles : la fleur de lys qui représente la région d'Île-de-France, l'épi de blé pour l'activité agricole et le boulon pour l'activité économique[c 29].

    Wissous dans les arts et la culture

    Fontaine dans le quartier Saint-Éloi de Wissous.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Philippe Varaigne, Wissous et son église,
      Une seconde édition, plus complète, a été éditée en 1977.
    • Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis : Un village du Hurepoix, LTD éditions, (ISBN 978-9782879035)
      Écrit par l'Association pour l'environnement et le patrimoine de Wissous (APEPAW, ex-ADEPAW) dont Jean-Claude Ciret est le président.

    Articles connexes

    Liens externes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Géolocalisations

    Pour l'ensemble des points mentionnés sur cette page : voir sur OpenStreetMap (aide), Bing Cartes (aide) ou télécharger au format KML (aide).
    1. Bassin de Villemilan : 48° 44′ 01″ N, 2° 19′ 02″ E
    2. Ancienne gare de Wissous : 48° 44′ 29″ N, 2° 19′ 51″ E
    3. Dépôt de bus Paladin : 48° 43′ 49″ N, 2° 19′ 21″ E
    4. Sortie de service A6 : 48° 44′ 46″ N, 2° 19′ 31″ E
    5. Siège d'Orlyval Service : 48° 44′ 34″ N, 2° 19′ 47″ E
    6. Mémorial américain : 48° 44′ 03″ N, 2° 19′ 51″ E
    7. Poste de police municipale : 48° 43′ 55″ N, 2° 19′ 40″ E
    8. Aire d'accueil pour les gens du voyage : 48° 43′ 45″ N, 2° 20′ 07″ E
    9. École Victor Baloche : 48° 43′ 55″ N, 2° 19′ 34″ E
    10. École Jean de La Fontaine : 48° 44′ 12″ N, 2° 19′ 39″ E
    11. Centre social : 48° 43′ 51″ N, 2° 19′ 30″ E
    12. Agence postale : 48° 44′ 04″ N, 2° 19′ 27″ E
    13. Centre de première intervention : 48° 43′ 38″ N, 2° 19′ 33″ E
    14. Espace Saint-Exupéry : 48° 44′ 06″ N, 2° 19′ 29″ E
    15. Bibliothèque municipale : 48° 44′ 07″ N, 2° 19′ 43″ E
    16. Centre omnisports du Cucheron : 48° 44′ 00″ N, 2° 19′ 59″ E
    17. Terrain de football du Cucheron : 48° 44′ 02″ N, 2° 19′ 55″ E
    18. Terrain de basket-ball du Cucheron : 48° 44′ 02″ N, 2° 19′ 52″ E
    19. Rocher d'escalade : 48° 44′ 03″ N, 2° 19′ 53″ E
    20. Terrain de football de l'Europe : 48° 43′ 48″ N, 2° 20′ 04″ E
    21. Stade de football du parc du château Gaillard : 48° 44′ 00″ N, 2° 19′ 17″ E
    22. Cimetière : 48° 43′ 42″ N, 2° 20′ 03″ E
    23. Vieux cimetière : 48° 43′ 56″ N, 2° 19′ 36″ E
    24. Parc d'activités de Montavas : 48° 43′ 31″ N, 2° 19′ 11″ E
    25. Parc d'activités des Haut-de-Wissous : 48° 43′ 42″ N, 2° 18′ 22″ E
    26. Zone industrielle de Villemilan : 48° 43′ 45″ N, 2° 19′ 06″ E
    27. Zone d'activité de l'Europe : 48° 43′ 35″ N, 2° 19′ 20″ E
    28. Zone d'activité du Colombier : 48° 43′ 40″ N, 2° 19′ 39″ E
    29. Zone d'activité du Clou à Crochet : 48° 43′ 33″ N, 2° 19′ 29″ E
    30. Zone d'activité de Vaulorin : 48° 44′ 30″ N, 2° 19′ 05″ E
    31. Plate-forme industrielle courrier La Poste : 48° 43′ 54″ N, 2° 20′ 12″ E
    32. Plate-forme de valorisation de déchets : 48° 44′ 24″ N, 2° 20′ 25″ E
    33. Domaine Les Étangs - Espace Arthur-Clark : 48° 44′ 05″ N, 2° 19′ 47″ E
    34. Porte du millénaire : 48° 44′ 08″ N, 2° 19′ 50″ E
    35. Parc du château Gaillard : 48° 43′ 57″ N, 2° 19′ 27″ E
    36. Domaine du château de Montjean : 48° 44′ 39″ N, 2° 19′ 57″ E
    37. Espace Marcel Dassault : 48° 43′ 30″ N, 2° 18′ 27″ E
    38. Lavoir de la grande fontaine : 48° 43′ 47″ N, 2° 19′ 38″ E
    39. Église Saint-Denis : 48° 43′ 52″ N, 2° 19′ 38″ E
    40. Grange aux Dîmes : 48° 43′ 51″ N, 2° 19′ 36″ E
    41. Avenue de la Méridienne (vue sur l'aéroport) : 48° 43′ 59″ N, 2° 20′ 17″ E
    42. Rue de Patay (vue sur l'aéroport) : 48° 43′ 39″ N, 2° 20′ 00″ E

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    Sources municipales

    Ces sources sont essentiellement issues du site de la mairie ou du magazine municipal.

    1. a et b Wissous en chiffres, wissous.fr
    2. a b c d e f et g [PDF] Guide de la ville, 2009, page 9.
    3. [PDF] Wissous mag', février 2010, page 11.
    4. Article du Parisien sur le site internet de la ville.
    5. a et b « Transports », sur wissous.fr (consulté le )
    6. a b et c [PDF] Wissous mag', mai 2010, page 7.
    7. « Comités consultatifs de quartier », sur wissous.fr (consulté le )
    8. a b c et d Histoire, wissous.fr
    9. a b et c Eglise, wissous.fr
    10. a b et c [PDF] Guide de la ville, 2009, page 11.
    11. a b c d e f g h i j k l m n o et p [PDF] Guide de la ville, 2009, page 13.
    12. a et b [PDF] Wissous mag', mai 2010, page 6.
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    15. a b et c Sécurité, wissous.fr
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    Source Wissous : Au temps jadis

    1. a et b Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 55
    2. a et b Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 12
    3. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 62
    4. a b c d e et f Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 14
    5. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 26
    6. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 27
    7. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 28
    8. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 30
    9. a b c et d Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 13
    10. Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 46
    11. a b et c Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 15
    12. a b c d et e Jean-Claude Ciret, Wissous : Au temps jadis, p. 16
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