« Alexandre Tsankov » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
m fervent au lieu de ferveur |
||
Ligne 13 : | Ligne 13 : | ||
Cette [[terreur blanche]], cette insécurité croissante, provoquent sa déchéance et son remplacement par un gouvernement plus modéré, dirigé par [[Andrei Liaptchev]]. Cependant, il ne quitte pas pour autant le pouvoir puisqu'il devient immédiatement le chef de l'Assemblée nationale ; puis, en [[1930]], ministre de l’Instruction publique. |
Cette [[terreur blanche]], cette insécurité croissante, provoquent sa déchéance et son remplacement par un gouvernement plus modéré, dirigé par [[Andrei Liaptchev]]. Cependant, il ne quitte pas pour autant le pouvoir puisqu'il devient immédiatement le chef de l'Assemblée nationale ; puis, en [[1930]], ministre de l’Instruction publique. |
||
Tsankov, admirateur des régimes autoritaires, adhère de plus en plus aux idées [[fasciste]]s, devenant même un |
Tsankov, admirateur des régimes autoritaires, adhère de plus en plus aux idées [[fasciste]]s, devenant même un fervent admirateur et défenseur d’[[Adolf Hitler]]. Ainsi, en [[1932]], il crée son propre parti national-socialiste calqué sur le [[Parti national-socialiste des travailleurs allemands|NSDAP]], le [[Mouvement social national]]. Cependant, son parti ne reçoit ni l’appui du parti nazi, ni celui du [[Zveno]], le parti conservateur bulgare qui prend le pouvoir par un coup d’État en [[1934]] ; aussi, son parti disparaît de la scène politique bulgare. |
||
Néanmoins, en [[1944]], Tsankov est appelé par les nazis à diriger le gouvernement bulgare en exil, en [[Troisième Reich|Allemagne]]. Puis, à la libération, les Américains l’arrêtent et le retiennent en détention pendant plusieurs mois en [[Autriche]]. Relâché, il émigre en [[Argentine]] où il décède à [[Buenos Aires]] le [[17 juillet]] [[1959]]. |
Néanmoins, en [[1944]], Tsankov est appelé par les nazis à diriger le gouvernement bulgare en exil, en [[Troisième Reich|Allemagne]]. Puis, à la libération, les Américains l’arrêtent et le retiennent en détention pendant plusieurs mois en [[Autriche]]. Relâché, il émigre en [[Argentine]] où il décède à [[Buenos Aires]] le [[17 juillet]] [[1959]]. |
Version du 7 février 2017 à 16:47
Député 25th Regular National Assembly of Bulgaria (d) | |
---|---|
jusqu'en | |
Premier ministre de Bulgarie Gouvernement Tsankov II (d) | |
- | |
Alexandre Tsankov | |
Ministre de la Défense Gouvernement Aleksandar Tsankov I (d) Alliance démocratique (en) | |
9 - | |
Ivan Valkov (en) | |
Premier ministre de Bulgarie Gouvernement Tsankov I (d) | |
- | |
Alexandre Tsankov | |
Député 21 Assemblée nationale ordinaire (d) | |
à partir de | |
Recteur de l'université Saint-Clément-d'Ohrid de Sofia | |
- | |
Député 24th Regular National Assembly of Bulgaria (d) | |
Député 23e assemblée nationale ordinaire (d) | |
Député 22e assemblée nationale ordinaire (d) |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Александър Цанков |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Fratrie |
Hrisan Tsankov (d) |
A travaillé pour | |
---|---|
Partis politiques |
Alliance démocratique (en) Parti social-démocrate ouvrier bulgare Mouvement social national |
Alexandre Tsolov Tsankov (bulgare : Александър Цолов Цанков), né le à Oriakhova (Bulgarie) et mort le à Buenos Aires, est un homme politique d’extrême droite, Premier ministre du Royaume de Bulgarie du 9 juin 1923 au 4 janvier 1926.
Biographie
Étudiant à l’université de Sofia, Tsankov y devient en 1910, professeur d’économie politique. Démocrate-socialiste engagé, il bascule progressivement vers la droite conservatrice et devient en 1922, leader de l’opposition face à la dictature rurale d’Alexandre Stambolijski.
L’année suivante, Tsankov tient un rôle primordial dans le coup d’État du 9 juin 1923 qui renverse le gouvernement paysan ; aussitôt, l’Entente Nationale, la nouvelle coalition au pouvoir, le nomme à la tête du gouvernement. Tsankov mène alors une politique intérieure personnelle, marquée par une répression brutale et impitoyable des mouvements communiste et paysan. La Bulgarie entre dans une ère de chaos et de terreur politique provoquant la mort de près de 20 000 personnes. En 1925, Tsankov instaure la loi martiale à la suite de l’attentat de la cathédrale Sveta-Nedelya qui visait le gouvernement et le tsar Boris III.
Cette terreur blanche, cette insécurité croissante, provoquent sa déchéance et son remplacement par un gouvernement plus modéré, dirigé par Andrei Liaptchev. Cependant, il ne quitte pas pour autant le pouvoir puisqu'il devient immédiatement le chef de l'Assemblée nationale ; puis, en 1930, ministre de l’Instruction publique.
Tsankov, admirateur des régimes autoritaires, adhère de plus en plus aux idées fascistes, devenant même un fervent admirateur et défenseur d’Adolf Hitler. Ainsi, en 1932, il crée son propre parti national-socialiste calqué sur le NSDAP, le Mouvement social national. Cependant, son parti ne reçoit ni l’appui du parti nazi, ni celui du Zveno, le parti conservateur bulgare qui prend le pouvoir par un coup d’État en 1934 ; aussi, son parti disparaît de la scène politique bulgare.
Néanmoins, en 1944, Tsankov est appelé par les nazis à diriger le gouvernement bulgare en exil, en Allemagne. Puis, à la libération, les Américains l’arrêtent et le retiennent en détention pendant plusieurs mois en Autriche. Relâché, il émigre en Argentine où il décède à Buenos Aires le 17 juillet 1959.
- Naissance en Bulgarie
- Naissance en juin 1879
- Décès en juillet 1959
- Chef du gouvernement de la Bulgarie
- Membre du Mouvement social national
- Étudiant de l'université Saint-Clément d'Ohrid de Sofia
- Professeur à l'université Saint-Clément d'Ohrid de Sofia
- Collaborateur pendant la Seconde Guerre mondiale
- Décès à Buenos Aires
- Décès à 80 ans