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Après des études en [[Belgique]], où il obtint un diplôme d'[[ingénieur]] en [[horticulture]]. À son retour en [[1965]], il intègre le service de la [[Montréal|Ville de Montréal]] à titre de coordonnateur des travaux d'entretien et d'aménagement de l'[[Expo 67|Exposition universelle de 1967]]. Étant le seul ingénieur horticole québécois diplômé, il se retrouva, à l'âge de 23 ans, à la tête d'une équipe de 700 personnes qui avait pour mission de fleurir [[Terre des Hommes (exposition)|Terre des Hommes]].


== Figure de proue de l'histoire horticole du Québec ==
Sa carrière à la Ville de [[Montréal]] le mena à prendre la direction du [[Jardin botanique de Montréal]] en [[1969]], auquel il insuffla une nouvelle énergie. À l'époque le jardin était archaïque. C'est d'ailleurs dans le cadre de ces fonctions qu'il réalisa de grands projets, tels les [[Floralies internationales de Montréal]] ([[1980]]), le [[Biodôme de Montréal|Biodôme]] et l'[[Insectarium de Montréal|Insectarium]].
Sa carrière à la Ville de [[Montréal]] le mena à prendre la direction du [[Jardin botanique de Montréal]] en [[1969]], auquel il insuffla une nouvelle énergie. À l'époque le jardin était archaïque. C'est d'ailleurs dans le cadre de ces fonctions qu'il réalisa de grands projets, tels les [[Floralies internationales de Montréal]] ([[1980]]), le [[Biodôme de Montréal|Biodôme]] et l'[[Insectarium de Montréal|Insectarium]].



Version du 10 septembre 2017 à 15:24

Pierre Bourque
Fonctions
40e Maire de Montréal

(7 ans, 1 mois et 25 jours)
Prédécesseur Jean Doré
Successeur Gérald Tremblay
Biographie
Date de naissance (82 ans)
Lieu de naissance Montréal, Canada)
Nationalité Drapeau du Canada Canada
Parti politique Vision Montréal
Profession administrateur et homme politique

Pierre Bourque, C.Q., O.C. ( à Montréal - ) est un administrateur et homme politique québécois. Il a été le 40e maire de Montréal de 1994 à 2001.

Biographie

Pierre Bourque est le deuxième d'une famille de huit enfants. Marié, puis séparé, il est père de deux enfants d'origine équatorienne (Enrique et Ana-Lucia), qu'il a adoptés alors qu'ils étaient en bas âge. Il tient de sa mère, à laquelle il fut toujours très attaché, sa passion pour les fleurs. C'est toutefois de son père, Benoît, qu'il a hérité un vif intérêt pour la politique municipale[réf. nécessaire]. En effet, Benoît Bourque a été directeur du Service des incendies de Laval et conseiller municipal à Montréal, sous l'administration du maire Jean Drapeau. Au cours de sa jeunesse, Pierre Bourque pratiqua plusieurs sports et y excella généralement[réf. nécessaire]. À 14 ans, il entra en tant qu'étudiant chez les Jésuites.

Après des études en Belgique, où il obtint un diplôme d'ingénieur en horticulture. À son retour en 1965, il intègre le service de la Ville de Montréal à titre de coordonnateur des travaux d'entretien et d'aménagement de l'Exposition universelle de 1967. Étant le seul ingénieur horticole québécois diplômé, il se retrouva, à l'âge de 23 ans, à la tête d'une équipe de 700 personnes qui avait pour mission de fleurir Terre des Hommes.

Figure de proue de l'histoire horticole du Québec

Sa carrière à la Ville de Montréal le mena à prendre la direction du Jardin botanique de Montréal en 1969, auquel il insuffla une nouvelle énergie. À l'époque le jardin était archaïque. C'est d'ailleurs dans le cadre de ces fonctions qu'il réalisa de grands projets, tels les Floralies internationales de Montréal (1980), le Biodôme et l'Insectarium.

Vie politique

Dès les années 1970, Pierre Bourque flirta avec la politique alors qu'il s'impliqua au sein du Parti québécois. Il fut alors président de l'exécutif de la circonscription de L'Assomption.

En 1994, à la suite de sa carrière de haut fonctionnaire et en réaction à la stagnation qu'il imputait à l'administration de Jean Doré et du Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM), il fonda le parti Vision Montréal. Pierre Bourque fut élu à titre de 40e maire de la Ville de Montréal le . Il versa son salaire de maire à la Fondation du maire de Montréal pour la jeunesse, organisme qui permet à des jeunes de démarrer leur entreprise. Il fut réélu pour un deuxième mandat le et demeura en poste jusqu'au .

Lors de ces deux mandats, il se fit surtout connaître pour ses réalisations environnementales telles que la relance du projet de réouverture du Canal de Lachine, la mise en place des Éco-centres (sites de récupération) et des Éco-quartiers (collecte sélective) et la mise en chantier du programme Montréal bleu (voies navigables). Le développement économique, avec la revitalisation de la rue Sainte-Catherine et le démarrage de la Cité du Multimédia, sont aussi à mettre à son bilan.

Son constant désir de rappeler aux Montréalais comment la ville était fleurie et propre lors de son passage à la mairie en fait parfois l'objet de railleries [réf. nécessaire]. Il a été l'objet de nombreuses caricatures de Serge Chapleau, du journal La Presse, qui le surnommait Géranium Premier. On lui reproche son style de gestion, de tout vouloir contrôler et de manquer de transparence [réf. nécessaire].

Une île, une ville

Finalement, le grand projet de Pierre Bourque fut la mise en place d'"Une île, une ville", la fusion de toutes les municipalités de l'Île de Montréal, projet imaginé et souhaité par plusieurs, mais jamais vraiment tenté. Par son acharnement auprès du Gouvernement du Québec, il parvint à réaliser ce projet longtemps inaccessible. Cela lui coûta toutefois son poste de maire, défaite attribuable au vote de protestation des "nouveaux Montréalais", anciens citoyens des banlieues maintenant fusionnées à la Ville de Montréal. Il devint alors chef de l'opposition officielle à l'Hôtel de ville de Montréal.

Son malaise vis-à-vis ses fonctions de chef de l'opposition et sa lecture de l'évolution politique québécoise l'amenèrent à se porter candidat aux élections provinciales de 2003 pour l'Action démocratique du Québec, dans la circonscription montréalaise de Bourget. Il perdit toutefois cette élection et décida de reprendre ses fonctions de chef de l'opposition à la mairie de Montréal.

Son aventure sur la scène provinciale entraîna toutefois un important ressac auprès de ses partisans et auprès des citoyens montréalais. Son retour ne donna ainsi aucun résultat [réf. nécessaire] et il subit une seconde défaite consécutive face à Gérald Tremblay.

Le , il annonça qu'il quittait définitivement la politique. Grand voyageur depuis toujours, il a tissé des liens très nombreux avec l'étranger, notamment avec la Chine. Les observateurs s'entendent pour lui prévoir une nouvelle carrière, probablement à l'étranger.

Honneurs

Citations

  • « Je ne suis pas en politique municipale pour durer. Je suis là pour agir. »

Notes et références

Bibliographie

  • Pierre Bourque, Ma passion pour Montréal, Éditions du Méridien, , 262 pages (ISBN 2894152868).
  • André Cyr, Gilles Amado et Laurent Lapierre, Pierre Bourque - Le jardinier et l’ingénieur, Presses de l'Université du Québec, , 228 pages (ISBN 2-7605-0801-3).