« Muhammad II (Omeyyade) » : différence entre les versions
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Muhammad II a essayé de se concilier la population en abolissant certains impôts non-islamiques. De leur côté les partisans de Sanjûr soulevaient les troupes berbères qui avait été engagées par Amanzor. Les berbères démettent Muhammad du pourvoir pour le remplacer par [[Sulayman ben al-Hakam|Sulayman al-Musta'în]] fils d'[[al-Hakam II|al-Hakam II al-Mustansir]] et petit fils d'[[Abd al-Rahman III|`Abd ar-Rahmān III an-Nāsir]], tandis que Muhammad II s'enfuit alors vers Tolède (5 novembre [[1009]]). |
Muhammad II a essayé de se concilier la population en abolissant certains impôts non-islamiques. De leur côté les partisans de Sanjûr soulevaient les troupes berbères qui avait été engagées par Amanzor. Les berbères démettent Muhammad du pourvoir pour le remplacer par [[Sulayman ben al-Hakam|Sulayman al-Musta'în]] fils d'[[al-Hakam II|al-Hakam II al-Mustansir]] et petit fils d'[[Abd al-Rahman III|`Abd ar-Rahmān III an-Nāsir]], tandis que Muhammad II s'enfuit alors vers Tolède (5 novembre [[1009]]). |
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| ⚫ | A Tolède, Muhammad a reçu le soutien du gouverneur Al-Wahid. Sulayman est parti de Cordoue pour assiéger Tolède sans succès. Bien que les troupes berbères restées à Cordoue étaient capables d’arrêter les troupes de Muhammad et de ses alliés catalans, Sulayman considéra la bataille comme perdue et laissa Cordoue aux mains des catalans. Il est allé se réfugier en Algesiras. Muhammad a repris le pouvoir ([[1010]]). Le départ de ses alliés catalans le laissait affaibli à Cordoue. Une révolte des soldats esclaves [[berbère]]s et [[esclavon]]s l'a destitué et il fut tué. Les insurgés remettent le faible Hichâm sur le trône. |
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Version du 18 février 2007 à 00:56
Al-Mahdî bi-llah Muhammad ben Hichâm ou Muhammad II (arabe : المهدي بالله محمد بن هشام) est né en 980. Il a succédé à Hichâm II comme calife omeyyade de Cordoue en 1009. C'est un fils (ou un cousin ?) de Hichâm[1]. Il est mort en 1010.
Biographie
Hichâm avait laissé le pouvoir passer aux mains de ses vizirs. En 1009 son vizir `Abd ar-Rahmân Sanjûl (espagnol : Abderramán Sanchuelo) fils d'Almanzor parvint à se faire désigner comme successeur (février 1009). Les Quraych et les Banû Marwân, contestant la légitimité de cette succession, s'empressèrent alors de prêter serment d'allégeance à Muhammad. Hischâm II a été forcé de se retirer en faveur des Muhammad. Cordoue est aux mains des insurgés. `Abd ar-Rahmân Sanjûl alors en Castille est revenu vers Cordoue, mais ses troupes l'ont abandonné et il à été tué.
Muhammad II a essayé de se concilier la population en abolissant certains impôts non-islamiques. De leur côté les partisans de Sanjûr soulevaient les troupes berbères qui avait été engagées par Amanzor. Les berbères démettent Muhammad du pourvoir pour le remplacer par Sulayman al-Musta'în fils d'al-Hakam II al-Mustansir et petit fils d'`Abd ar-Rahmān III an-Nāsir, tandis que Muhammad II s'enfuit alors vers Tolède (5 novembre 1009).
A Tolède, Muhammad a reçu le soutien du gouverneur Al-Wahid. Sulayman est parti de Cordoue pour assiéger Tolède sans succès. Bien que les troupes berbères restées à Cordoue étaient capables d’arrêter les troupes de Muhammad et de ses alliés catalans, Sulayman considéra la bataille comme perdue et laissa Cordoue aux mains des catalans. Il est allé se réfugier en Algesiras. Muhammad a repris le pouvoir (1010). Le départ de ses alliés catalans le laissait affaibli à Cordoue. Une révolte des soldats esclaves berbères et esclavons l'a destitué et il fut tué. Les insurgés remettent le faible Hichâm sur le trône.
Notes et références
- Ibn Khaldûn fait de Muhammad un cousin de Hichâm et le nomme Muhammad ben `Abd al-Jabbâr. Bien que www.hukam.net donne Muhammad ben Hîcham comme nom complet, est-il vraisemblable que Muhammad soit le fils de Hichâm vu leurs dates de naissance 965 et pour Hichâm 980 pour Muhammad. Le livre des exemples La Pléiade Gallimard (ISBN 2-07-011425-2) pages 464-465.
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Muhammad II. al-Mahdi » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Suleiman II of Córdoba » (voir la liste des auteurs).