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Sa fondation fait suite au net recul du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] en 2017 lors de l'[[Élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle]], où Benoît Hamon était candidat, et des [[Élections législatives françaises de 2017|élections législatives]], à l'issue desquelles celui-ci perd son siège de député.
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Le 2 décembre, lors de l’événement Fondations, au [[Le Mans|Mans]], Benoît Hamon dévoile nouveau nom : [[Génération·s, le mouvement]].<ref>{{Lien web|langue=|titre=Compte twitter d’Arthur Nazaret (journaliste JDD)|url=https://twitter.com/ArthurNazaret/status/936924542303272965|site=Twitter.com|date=2 décembre 2017|consulté le=2 décembre 2017}}</ref>


== Historique ==
== Historique ==

Version du 2 décembre 2017 à 12:52

Mouvement du 1er Juillet
Image illustrative de l’article Génération.s
Logotype officiel.
Présentation
Fondation
Fondateur Benoît Hamon
Mouvement de jeunesse Jeunes du 1er Juillet
Adhérents 40 000 (revendiqués)[1]
Positionnement Gauche[2]
Idéologie Social-démocratie[2]
Écologie politique[2]
Couleurs Rose et bleu-vert
Site web mouvementdu1erjuillet.fr
Représentation
Députés
1  /  577
Sénateurs
0  /  348
Députés européens
2  /  74
Conseillers régionaux
1  /  1757
Conseillers départementaux
13  /  4108

Le mouvement du 1er Juillet (abrégé en M1717 en référence à sa date de fondation[3], voire rarement M17[4]), est le nom provisoire d'un mouvement politique français créé le par Benoît Hamon qui a, selon son fondateur, pour but de « refonder et de rassembler la gauche » en France.

Sa fondation fait suite au net recul du Parti socialiste en 2017 lors de l'élection présidentielle, où Benoît Hamon était candidat, et des élections législatives, à l'issue desquelles celui-ci perd son siège de député.

Le 2 décembre, lors de l’événement Fondations, au Mans, Benoît Hamon dévoile nouveau nom : Génération·s, le mouvement.[5]

Historique

Désigné candidat lors de la primaire socialiste pour représenter son parti, Benoît Hamon[6] est candidat à l'élection présidentielle de 2017, lors de laquelle il est éliminé dès le premier tour en obtenant 6,36 % des suffrages[7]. Il est par la suite candidat à sa réélection dans la onzième circonscription des Yvelines lors élections législatives où il échoue à conserver son mandat, étant également éliminé dès le premier tour. Le , il quitte le Parti socialiste et crée le mouvement du 1er Juillet[8]. L'appellation du mouvement est vouée à être provisoire[9].

Selon son fondateur, le mouvement, présenté comme « une initiative totalement ouverte »[10], a pour but de « dépasser le cadre des partis »[11] et « converger »[12]. Le mouvement n'envisage pas, dans un premier temps, de présenter des candidats aux élections[13], alors que les sénatoriales sont prévues pour . Hamon affirme vouloir ainsi rassembler la gauche d'ici les prochaines élections européennes de 2019 et municipales de 2020[14]. Il souhaite une grande réunion de structuration et d’organisation pour l’automne 2017 avant la tenue « d'états généraux de toute la gauche pour fabriquer une maison commune en vue des élections municipales de 2020 »[15]. Par ailleurs, il s'agit aussi de faire pérenniser les idées développés par le candidat du PS lors de la campagne présidentielle, comme le revenu universel[16], et qui ont été abandonnées par le parti lors de la campagne des législatives[17].

Selon Benoît Hamon, 11 000 personnes ont participé à la création du mouvement. Les écologistes Cécile Duflot et Yannick Jadot, l'essayiste Raphaël Glucksmann, le journaliste Edwy Plenel et l'économiste Thomas Porcher le soutiendraient dans cette démarche[18].

Dès les premiers jours du mouvement, le député Régis Juanico[19], l'ancienne ministre Dominique Bertinotti, le député européen Guillaume Balas et les anciens députés Barbara Romagnan et Mathieu Hanotin le rejoignent[20].

Yannick Jadot renonce à rejoindre le mouvement mi-juillet, estimant avoir été un « faire-valoir » pour Benoît Hamon[21] : « Ce rassemblement, c'était du Hamon 2022, ça n'avait rien de collectif »[22].

Militants du mouvement du 1er Juillet lors de la « marche contre le coup d'État social », place de la Bastille ().

En le mouvement du 1er Juillet est invité par les organisateurs à participer à la Fête de l'Humanité où il dispose de son propre stand avec outre celle de Benoît Hamon, la présence d'Yves Contassot, Claire Monod, et Pierre Serne[23]. Le 23 du même mois, le mouvement participe à la marche du contre le « coup d'État social » et la politique d'Emmanuel Macron, manifestation politique organisée par La France insoumise. Hamon apparaît publiquement en tête du cortège aux côtés d'élus insoumis dont Jean-Luc Mélenchon[24]. Le , Laura Slimani, ancienne présidente des Jeunes socialistes, quitte le PS pour rejoindre le M1717[25].

Le , une dizaine de conseillers régionaux dont Benoît Hamon quittent le groupe socialiste du conseil régional d'Île-de-France pour former un nouveau groupe d'une vingtaine de conseillers associant les écologistes[26],[27]. Celui-ci porte le nom d'Alternative écologiste et sociale[28].

Le jour même, Pascal Cherki quitte le Parti socialiste pour rejoindre le M1717[29].

Le , Benoît Hamon annonce que le mouvement compte 30 000 adhérents[30].

Le nom définitif du mouvement sera annoncé le lors du congrès fondateur[31] au Mans[32]. À cet effet, un questionnaire est envoyé à partir du aux militants pour choisir le nom et définir le fonctionnement du futur parti[33]. Il s'agit de définir l'idéologie et la structure du mouvement[34].

Deux députés européens socialistes, Isabelle Thomas et Guillaume Balas, siégeant au sein du groupe de l'Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen, rejoignent le mouvement en novembre 2017[35].

Thématiques

Cinq thèmes sont visibles sur le site internet du mouvement[36] :

  • faire entendre la voix des Français ;
  • vers un développement tempérant ;
  • mettre le travail au service de l'humain ;
  • la démarchandisation du monde ;
  • « construire l'Europe pour construire la paix ».

Organisation

À l'instar de La République en marche ! et de La France insoumise, le mouvement, juridiquement une association loi de 1901[37], est organisé en comités locaux[38], dans une volonté de démocratie participative[39], en « associant les citoyens au processus »[40]. Ceux-ci seront mis en place à l'automne 2017[41]. Pour L'Express, le mouvement est bien un parti[4].

Par ailleurs, il n'est pas obligatoire de quitter son parti pour rejoindre le mouvement[42].

En , Benoît Hamon propose d'envoyer des jeunes militants volontaires sur les circonscriptions acquises au Front national pour faire connaître le mouvement[43].

Pour Guillaume Balas, coordinateur du mouvement, l'objectif est de concilier « l'horizontalité complète et une forme de verticalité obligatoire »[34].

Notes et références

  1. « Hamon voit un « espace considérable » à gauche, pour un « bloc progressiste et européen » », sur Bourse Direct, (consulté le ).
  2. a b et c Laurent de Boissieu, « Mouvement du 1er Juillet (M1717) », sur france-politique.fr.
  3. Rémy Dodet, « Il quitte le PS... Mais où va Benoît Hamon ? », sur L'Obs, (consulté le ).
  4. a et b Oscar Piloquet, « Mouvement du 1er juillet : le renouvellement de la gauche ? », sur Le Point, (consulté le ).
  5. « Compte twitter d’Arthur Nazaret (journaliste JDD) », sur Twitter.com, (consulté le )
  6. Arthur Berdah, « Benoît Hamon remporte largement la primaire à gauche », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  7. « Benoît Hamon éliminé: une campagne perdue d’avance, un PS en ruines », Le Dauphiné,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Benoît Hamon quitte le PS », sur Le Parisien, (consulté le ).
  9. « Benoît Hamon annonce son départ du Parti socialiste », sur Europe 1, (consulté le ).
  10. « Le futur mouvement de Benoît Hamon devra « dépasser » les partis », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  11. « Avec son mouvement, Benoît Hamon veut « dépasser » les partis », sur Europe 1, (consulté le ).
  12. Mathilde Siraud, « Hamon quitte le PS pour « reconstruire la gauche » », sur Le Figaro, (consulté le ).
  13. « Hamon lance demain le «mouvement du 1er juillet» », sur Le Figaro (consulté le ).
  14. Abel Mestre, « Benoît Hamon quitte le Parti socialiste », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  15. Abel Mestre, « Benoît Hamon quitte le Parti socialiste », sur Le Monde, (consulté le ).
  16. Alexandre Boudet, « Avec son Mouvement du , Hamon reprend la recette à succès d'En Marche et de la France insoumise », sur Le HuffPost, (consulté le ).
  17. « Le PS abandonne plusieurs propositions d'Hamon dans son projet pour les législatives », sur Le Monde, (consulté le ).
  18. Brochure programmatique du meeting d'inauguration du mouvement, le .
  19. Sylvia Zapping, « Régis Juanico, le dernier des frondeurs à l'Assemblée nationale », sur Le Monde, (consulté le ).
  20. Rachid Laïreche, « Après le plantage, Benoît Hamon arrache la rose de son jardin », sur Libération, (consulté le ).
  21. Madeleine Meteyer, «  Yannick Jadot estime avoir été un « faire-valoir » pour Benoît Hamon », sur Le Figaro, .
  22. « Europe Écologie-les Verts, un parti en voie de recyclage », sur Le Parisien, .
  23. « À la fête de l'Huma ou avec les écolos, Hamon rouge et vert », lejdd.fr, (consulté le ).
  24. M. P., « Mobilisation contre la réforme du code du travail : Hamon et Mélenchon côte à côte », sur BFM TV, (consulté le ).
  25. Home, « L'ex-présidente des jeunes socialistes quitte le PS et rejoint Hamon », sur Le Figaro (consulté le ).
  26. « Benoît Hamon va constituer un groupe avec les écologistes en Île-de-France », sur RTL.fr (consulté le ).
  27. Rachid Laïreche, « Benoît Hamon va constituer un groupe avec les écologistes en Île-de-France », sur liberation.fr, (consulté le ).
  28. Béatrice Jérôme, « En Ile-de-France, Hamon s’unit avec les écologistes », sur Le Monde, (consulté le ).
  29. « Pascal Cherki quitte le Parti socialiste pour rejoindre Benoît Hamon », sur Le Monde, (consulté le ).
  30. « Mouvement du 1er juillet: Hamon revendique près de 30.000 adhérents », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. Rachid Laïreche, « Comment Benoît Hamon prépare l'après », sur Libération, (consulté le ).
  32. « M1717 : où en est Benoît Hamon avec son mouvement ? », sur Marianne (consulté le ).
  33. « Le brief politique du mardi 10 octobre 2017 », sur Franceinfo (consulté le ).
  34. a et b « M1717 : Benoît Hamon passe à la vitesse supérieure », lepoint.fr (consulté le ).
  35. christophe Gueugneau et stéphane alliès, « Les eurodéputés Guillaume Balas et Isabelle Thomas: «Il faut être lucide, le PS n’est plus l’outil pertinent» », Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Mouvement du 1er juillet », sur Mouvement du 1er juillet, (consulté le ).
  37. Mathilde Siraud, « Le PS veut empêcher la double appartenance avec le mouvement de Hamon », sur Le Figaro, (consulté le ).
  38. « Mouvement lancé par Hamon : « une initiative totalement ouverte » », sur Le Point, (consulté le ).
  39. Alexandre Rousset, « Affaibli, Benoît Hamon cherche à rebondir en lançant son mouvement », sur Les Échos, (consulté le ).
  40. Martin Guimier, « Mouvement du 1er juillet: Benoît Hamon peut-il espérer remplacer le PS? », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  41. Nathalie Birchem, « Pourquoi Benoît Hamon quitte-t-il le PS ? », sur La Croix, (consulté le ).
  42. Jean-Michel Helvig, « Gauche : Hamon se met sur orbite », sur La République des Pyrénées, (consulté le ).
  43. « Benoît Hamon a sa petite idée pour "enraciner" son nouveau mouvement », sur RTL.fr (consulté le ).

Liens externes