« Proxima (mission) » : différence entre les versions
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Version du 8 décembre 2017 à 19:32
Proxima est une mission du Centre national d'études spatiales (l'agence spatiale française) réalisée par Thomas Pesquet lors de son séjour de six mois dans la Station spatiale internationale de novembre 2016 à mai 2017 dans le cadre des expéditions 50 et 51. Il contribua à 62 expériences coordonnées par l'Agence spatiale européenne (ESA) et le Centre national d'études spatiales (CNES) ainsi qu'à 55 autres expériences des agences spatiales américaine, canadienne et japonaise. Thomas effectua des expériences précieuses pour l’Europe dans le laboratoire européen Columbus qui visaient à faire avancer la connaissance du corps humain, la physique et la biologie. Les résultats apporteront des informations utiles pour les futures missions d’exploration spatiale.
Nom
Le nom de la mission, Proxima, a été choisi par Thomas Pesquet parmi plus de 1 300 propositions reçues dans le cadre d'un concours organisé par l'Agence spatiale européenne en 2015. Ce nom fait référence à Proxima du Centaure, ou Proxima Centauri en latin (littéralement « [l'étoile] la plus proche du Centaure »), l'étoile la plus proche du Système solaire. Ce nom perpétue ainsi la tradition française de baptiser les missions des astronautes du nom d'une étoile ou d'une constellation.
C’est la proposition de Samuel Planas de Toulouse, 13 ans, qui a été retenue.
« À cause de sa proximité, on a souvent présenté Proxima Centauri comme la destination la plus logique pour un premier voyage interstellaire » explique Samuel, « mais Proxima rime aussi avec proximité et évoque l'idée que les vols habités ont des retombées directes pour les gens sur Terre.»
Écusson
L'écusson de la mission Proxima est un disque bleu (trois couches, de clair à foncé du centre vers l'extérieur) entouré d'une fine bordure grise. Le nom de la mission, Proxima, apparaît en blanc, entièrement en minuscules, au milieu de l'écusson. Le x se situe exactement au centre de l'écusson et symbolise l'étoile Proxima du Centaure. Il fait également référence à l'inconnu et au fait que Thomas Pesquet est (ou tout du moins, à la création de l'écusson, devait devenir) le dixième astronaute français à se rendre dans l'espace. Juste au-dessus du x, trois petits lignes verticales de couleurs bleue, blanche et rouge forment la silhouette de la Station spatiale internationale et représentent respectivement la Terre, la Lune et Mars. Les couleurs sont aussi un clin d'œil au drapeau français. Deux corps célestes sphériques présentant un fin croissant du côté gauche de l'écusson recouvrent une partie des bandes bleues. Les croissants est colorés en gris, le même que la bordure de l'écusson, par opposition au reste des corps qui sont en bleu foncé, le même que celui de la bande bleue externe. Enfin, des traînées d'étoiles partent du centre de l'écusson et couvrent le disque bleu. Ces traînées évoquent les futures missions habitées au-delà de l'orbite terrestre basse.
Contexte
Expériences
Références
Bibliographie