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« Ligne 123 (Infrabel) » : différence entre les versions

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Ligne 85 : Ligne 85 :
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* [[Gare de Herne|Herne]]
* [[Gare de Tollembeek|Tollembeek]]
* [[Gare de Tollembeek|Tollembeek]]
* [[Gare de Galmaarden|Galmaarden]]
* [[Gare de Gammerages|Gammerages]]
* [[Gare de Viane-Moerbeke|Viane-Moerbeke]]
* [[Gare de Viane-Moerbeke|Viane-Moerbeke]]
* [[Gare de Grammont|Grammont]] (jonction avec les [[Ligne 90 (Infrabel)|lignes 90]] et [[Ligne 122 (Infrabel)|122]])
* [[Gare de Grammont|Grammont]] (jonction avec les [[Ligne 90 (Infrabel)|lignes 90]] et [[Ligne 122 (Infrabel)|122]])

Version du 1 juin 2018 à 10:11

Ligne
123
Ligne de Grammont à Braine-le-Comte
via Enghien
Image illustrative de l’article Ligne 123 (Infrabel)
Carte de la ligne
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Historique
Mise en service 1876
Électrification 1986
Fermeture 1989
Caractéristiques techniques
Longueur 29 km
Vitesse maximale
commerciale
120
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 3000 V continu
Nombre de voies Double voie
Trafic
Propriétaire Infrabel
Exploitant(s) SNCB

La Ligne 123 est une ligne de chemin de fer en Belgique, en partie fermée. Elle relie Grammont à Enghien et une seconde section entre Enghien et Braine-le-Comte via Rognon est désormais fermée et démontée.

Histoire

origines

Cette ligne tire ses origines dans une concession, accordée en 1862[1] à Ernest Boucquéau afin de permettre un débouché à sa société, les Forges, fonderies et laminoirs d’Ernest Boucquéau, futures usines Gustave Boël[2]. Elle fut inaugurée le 5 janvier 1867 par la compagnie du Chemin de fer de Braine-le-Comte à Gand en même temps que la ligne entre Melle et Grammont qui est devenue l'actuelle Ligne 122.

Contrairement à beaucoup de concessions ferroviaires belges, l’exploitation fut assurée dès le départ par les Chemins de fer de l’État belge[1] qui donnèrent également des directives dans l’élaboration du projet, notamment les plans des gares (gares à pignons à redents). La concession du chemin de fer de Braine-le-Comte à Gand fut formellement rachetée par l’État en 1921[3].

En plus du trafic de et vers les laminoirs de La Louvière, elle fut utilisée pour relier Gand et sa région au centre du pays et a joué un rôle important dans le transport des marchandises. Elle a servi aux mineurs de la région du Pajottenland venus travailler dans les mines de charbon du bassin minier du centre, ce qui est commémoré par des monuments dans les gares de Galmaarden et Tollembeek.

En revanche, le projet de chemin de fer amena Ernest Boucqéau au bord de la faillite, dont il fut sauvé par son comptable, Gustave Boël.

le tunnel d'Overboelare

Près de Grammont, la nature du terrain a nécessité de construire un long tunnel de 401 mètres, le tunnel d'Overboelare qui fut d'emblée équipé pour la double voie, comme le reste de la ligne. Cependant, il était fort étroit et demandait une vitesse de circulation réduite et un faible gabarit, qui ne permettait pas d'électrifier ce tunnel avec deux voies à moins de démolir ou dédoubler ce tunnel. La solution fut trouvée en recourant à la solution des voies mariées, une disposition où les deux voies sont imbriquées les unes dans les autres dans l'axe du tunnel. Cette solution offre sur une voie unique avec des aiguillages de part et d'autre de ne pas comporter de pièce mobile ou de prendre le risque qu'un train se retrouve à contrevoie.

XXe siècle

La section entre Enghien et Braine-le-Comte devint moins fréquentée dans la seconde moitié du XXe siècle, elle fut fermée au trafic des voyageurs en 1984, fermée à tout trafic en 1988 et démontée l’année suivante. Une petite partie est désormais réutilisée par le Rail Rebecq Rognon.

Le reste de la ligne est utilisé par des trains du RER bruxellois, lignes S5 et S6.

Tracé

liste des gares

La Ligne 123, uniquement ouverte entre Enghien et Grammont à l’heure actuelle, comprend ou comprenait les gares suivantes

Notes et références

  1. a et b Lionel Wiener, « Les chemins de fer belges », Le Rail, vol. 1,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  2. ETUDE : La destruction des hauts-fourneaux des anciennes usines Boël. Un peu de La Louvière qui disparaît..., , 7 p. (lire en ligne), p. 2
  3. Lionel Wiener, « Les chemins de fer belges », Le Rail, vol. 1,‎ , p. 8 (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes