« Transmetteur d'ordres » : différence entre les versions
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La passerelle (qui commande) place le levier sur la position désirée (ex: Avant demi), à la machine une cloche sonne lorsque la flèche d'ordre se déplace, marquant la non concordance entre l'ordre et l'état actuel, l'officier mécanicien confirme la réception de l'ordre en plaçant son levier en concordance avec l'ordre : sur avant demi (un jeu de tringleries/chaînes retransmet l'indication à la passerelle qui peut donc vérifier la bonne réception de l'ordre). L'officier mécanicien effectue alors le réglage moteur pour avant demi et reste en attente du prochain ordre. |
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[[Image:Telegraf maszynowy maszyna.JPG|thumb|right|200px|Le transmetteur en [[salle des machines]]]] |
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Les ordres étant limités, il a fallu imaginer quelques variantes comme balancer l'index de avant à arrière toute deux fois, était censé demander un arrière toute ''un peu plus que la normale'', |
Les ordres étant limités, il a fallu imaginer quelques variantes comme balancer l'index de avant à arrière toute deux fois, était censé demander un arrière toute ''un peu plus que la normale'', c’est-à-dire ''rapidement car la manœuvre n'est pas bien partie''. |
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Le système existe toujours aujourd'hui bien que les passerelles disposent directement des commandes moteurs, il est là en qualité de système de secours. La transmission est électrique et non plus mécanique comme autrefois. |
Le système existe toujours aujourd'hui bien que les passerelles disposent directement des commandes moteurs, il est là en qualité de système de secours. La transmission est électrique et non plus mécanique comme autrefois. |
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Version du 26 avril 2007 à 03:04
Le Transmetteur d'ordres appelé aussi Chadburn par association au nom du plus grand constructeur mondial ou télégraphe, est un appareil mécanique (à l'origine) qui permet de transmettre sur un navire les ordres concernant la propulsion, de la passerelle à la salle des machines.
Le transmetteur d'ordre originel est un simple tube de cuivre reliant la passerelle à la salle des machines, muni d'un bouchon à chaque extrémité, ce bouchon, lorsqu'il est en place, faisait office de sifflet . Le communiquant ôte le bouchon et souffle dans le tube, le bouchon toujours en place à l'autre extrémité émet le sifflement, le récepteur (s'il entend le sifflement) place son oreille près du tube et écoute le message.
Le transmetteur d'ordre mécanique a considérablement assaini les transmissions qui pouvaient être très mal interprétées en raison du bruit ambiant. Le transmetteur d'ordres mécanique est de forme circulaire sur un pied, et comporte deux aiguilles, l'une commandée de la passerelle et l'autre de la machine. Les ordres basiques suivants sont transmissibles (noirs pour machine avant et rouges pour machine arrière):
- Avant toute
- Avant demi
- Avant lente
- Avant très lente
- Attention
- STOP
- Terminé pour la machine
- Arrière très lente
- Arrière lente
- Arrière demi
- Arrière toute
La passerelle (qui commande) place le levier sur la position désirée (ex: Avant demi), à la machine une cloche sonne lorsque la flèche d'ordre se déplace, marquant la non concordance entre l'ordre et l'état actuel, l'officier mécanicien confirme la réception de l'ordre en plaçant son levier en concordance avec l'ordre : sur avant demi (un jeu de tringleries/chaînes retransmet l'indication à la passerelle qui peut donc vérifier la bonne réception de l'ordre). L'officier mécanicien effectue alors le réglage moteur pour avant demi et reste en attente du prochain ordre.
Les ordres étant limités, il a fallu imaginer quelques variantes comme balancer l'index de avant à arrière toute deux fois, était censé demander un arrière toute un peu plus que la normale, c’est-à-dire rapidement car la manœuvre n'est pas bien partie.
Le système existe toujours aujourd'hui bien que les passerelles disposent directement des commandes moteurs, il est là en qualité de système de secours. La transmission est électrique et non plus mécanique comme autrefois.
Les systèmes téléphoniques annexes sont les troisième et quatrième systèmes de secours.
Sources
- R.Gruss - Petit dictionnaire de marine 1943
Liens externes
- (en)Chadburn
