« Anne-Cécile Ortemann » : différence entre les versions
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Elle rejoint la [[Direction centrale des télécommunications et de l'informatique]], relevant de l'[[Chef d'état-major de l'Armée de terre|état-major de l'Armée de terre]], de 2002 à 2005<ref name="bio"/>. Elle est promue au grade de [[Commandant (grade français)|commandant]] le {{Date-|2004-07-01}}<ref name="promo_cdt">{{Légifrance|base=JORF|numéro= DEFM0400749D|texte=Décret du 13 juillet 2004 portant nomination et promotion dans l'armée active }}.</ref>. Elle passe ensuite un Master en management des Systèmes d’Information et des Technologies à [[HEC Paris]] et à [[École nationale supérieure des mines de Paris|Mines ParisTech]] de 2005 à 2007. Promue [[Lieutenant-colonel (France)|lieutenant-colonel]]<ref name="promo_lc">{{Légifrance|base=JORF|numéro= DEFM0773066S|texte=Décision du 10 décembre 2007 portant inscription au tableau d'avancement pour l'année 2008 (armée active)}}.</ref>, elle suit les cours du [[Collège interarmées de défense]] de 2007 à 2008<ref name="bio-weber">{{Chapitre |langue=fr |titre chapitre=Ortemann Anne-Cécile |auteurs ouvrage=Claude Wéber |titre ouvrage=Les femmes militaires |lieu=Rennes |éditeur=Presses universitaires de Rennes |année=2015 |isbn=978-2-7535-4269-3 |lire en ligne=http://www.pur-editions.fr/couvertures/1447151786_doc.pdf |passage=267 }}.</ref>. |
Elle rejoint la [[Direction centrale des télécommunications et de l'informatique]], relevant de l'[[Chef d'état-major de l'Armée de terre|état-major de l'Armée de terre]], de 2002 à 2005<ref name="bio"/>. Elle est promue au grade de [[Commandant (grade français)|commandant]] le {{Date-|2004-07-01}}<ref name="promo_cdt">{{Légifrance|base=JORF|numéro= DEFM0400749D|texte=Décret du 13 juillet 2004 portant nomination et promotion dans l'armée active }}.</ref>. Elle passe ensuite un Master en management des Systèmes d’Information et des Technologies à [[HEC Paris]] et à [[École nationale supérieure des mines de Paris|Mines ParisTech]] de 2005 à 2007. Promue [[Lieutenant-colonel (France)|lieutenant-colonel]]<ref name="promo_lc">{{Légifrance|base=JORF|numéro= DEFM0773066S|texte=Décision du 10 décembre 2007 portant inscription au tableau d'avancement pour l'année 2008 (armée active)}}.</ref>, elle suit les cours du [[Collège interarmées de défense]] de 2007 à 2008<ref name="bio-weber">{{Chapitre |langue=fr |titre chapitre=Ortemann Anne-Cécile |auteurs ouvrage=Claude Wéber |titre ouvrage=Les femmes militaires |lieu=Rennes |éditeur=Presses universitaires de Rennes |année=2015 |isbn=978-2-7535-4269-3 |lire en ligne=http://www.pur-editions.fr/couvertures/1447151786_doc.pdf |passage=267 }}.</ref>. |
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Elle occupe ensuite le poste d'officier de synthèse des [[Système d'information|systèmes d'information et de communication]] de l’[[Armée de terre (France)|Armée de terre]] de 2008 à 2009, puis de chef du bureau opérations et instruction du [[40e régiment de transmissions|{{40e}} régiment de transmissions]] de [[Thionville]] de 2009 à 2011<ref>{{Article |langue=fr |auteur1= Cyril Destracque |titre=À Thionville, une femme va commander le 40ème RC |périodique=[[France Bleu]] |date=20 juin 2013 |lire en ligne=https://www.francebleu.fr/thionville-une-femme-va-commander-le-40eme-rt-1371700800 |consulté le= 21 mars 2020}}.</ref>, ce qui l'amène à être projetée en [[Afghanistan]] lors de l'opération ''[[Opération Pamir|Pamir]]''<ref name="vdn"/>. De 2011 à 2013, elle est à nouveau affectée à l'[[Chef d'état-major de l'Armée de terre|état-major de l'Armée de terre]]. |
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À l'issue de son mandat de deux ans, elle est nommée au [[Commandement des forces terrestres]] (2015-2016) puis à l'inspection de l'Armée de terre pour un an (2016-1017)<ref name="bio"/>. Elle est ensuite auditrice de la {{70e}} session nationale de l'[[Institut des hautes études de Défense nationale]] et du [[Centre des hautes études militaires]] (2017-2018)<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRMX1814984A|texte=Arrêté du 5 juin 2018 conférant la qualité d'auditeur de la {{70e}} session nationale « politique de défense », de la {{54e}} session nationale « armement et économie de défense », et de la {{3e}} session nationale « enjeux et stratégies maritimes » de l'Institut des hautes études de défense nationale (cycle 2017-2018)}}.</ref>. Après cette formation, elle est nommée chef de la mission cyber et transformation numérique de l’[[Armée de terre (France)|Armée de terre]]. |
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Par décret du {{Date-|2019-07-24}}, Anne-Cécile Ortemann est promue [[Général de brigade|général de brigade]] et nommée [[Délégation à l'information et à la communication de la Défense|déléguée adjointe à l'information et à la communication de la défense]] à compter du {{Date-|2019-08-01}}<ref name="promo_gdi">{{Légifrance|base=JORF|numéro= ARMB1920356D|texte=Décret du 24 juillet 2019 portant nominations d'officiers généraux}}.</ref>. Elle est la cinquième femme à accéder au grade de [[Général de brigade|général de brigade]] dans l’[[Armée de terre (France)|Armée de terre française]], après les généraux [[Andrée Tourne]] (1988), [[Anne-Marie Meunier]] (1990), [[Christine Chaulieu]] (2017) et [[Dominique Vitte]] (2019)<ref name=Chaulieu>{{lien web|titre=Portrait: le général Christine Chaulieu|url=http://forcesoperations.com/portrait-le-general-christine-chaulieu/|auteur=Christina Mackenzie |date=7 avril 2017|site=Forces Opérations Blog }}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Nadia Bouchenni |titre=14 juillet : l'armée française se féminise, pour le bien des femmes militaires ? |périodique=[[TV5 Monde]] |date=14 juillet 2018 |lire en ligne=https://information.tv5monde.com/terriennes/14-juillet-l-armee-francaise-se-feminise-pour-le-bien-des-femmes-militaires-249600 |consulté le=21 mars 2020}}.</ref>. Le général Chaulieu ayant été admis en {{2e}} section en 2019<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=ARMB1905175D|texte=Décret du 27 mars 2019 portant nomination et affectation, promotions dans la {{1re}} et la {{2e}} sections d'officiers généraux}}.</ref>, Anne-Cécile Orteman et Dominique Vitte sont depuis août 2019 les deux seuls [[Officier général|officiers généraux]] de l’[[Armée de terre (France)|Armée de terre française]] en activité<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Laurence Schmitt |titre=Anne-Cécile Ortemann, général de l'Armée de terre : « Je suis la preuve que c’est possible » |périodique=[[Le Républicain lorrain]] |date=3 septembre 2019 |lire en ligne=https://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2019/09/03/je-suis-la-preuve-que-c-est-possible |consulté le=21 mars 2020}}.</ref>. |
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== Grades militaires == |
== Grades militaires == |
Version du 9 août 2020 à 08:37
Directrice adjointe (d) Agence du numérique de défense (d) | |
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depuis le | |
Directrice adjointe (d) Délégation à l'information et à la communication de la Défense | |
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François Guillaume de Sauville de Lapresle (d) Yann Gravêthe (d) |
Naissance | |
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Nationalité | |
Allégeance | |
Formation | |
Activité |
Arme | |
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Grade militaire |
Général de division (depuis ) |
Conflits | |
Distinctions | Liste détaillée |
Anne-Cécile Ortemann, née le , est une militaire française. Général de brigade, elle est déléguée adjointe à l'information et à la communication de la défense depuis le . Elle est la cinquième femme à devenir officier général au sein de l'Armée de terre française.
Biographie
Origine et formation
Originaire de Nantes[1],[2], Anne-Cécile Ortemann effectue deux années de classe préparatoire au Prytanée national militaire de La Flèche de 1988 à 1990, à l'issue desquelles elle intègre l'École spéciale militaire de Saint-Cyr (promotion général Guillaume, 1990-1993)[3]. Elle est la seule femme de sa promotion[4],[5]. Elle choisit pour école d'application l'École des transmissions (1993-1994).
Carrière militaire
Anne-Cécile Ortemann est d'abord affectée au 51e régiment de transmissions de Compiègne (1994-1997)[3]. Promue au grade de capitaine à compter du [6], elle est ensuite affectée au 53e régiment de transmissions de Lunéville de 1997 à 2002[3]. Ces deux postes l'amènent à être projetée en opération extérieure en Bosnie-Herzégovine (opérations IFOR et SFOR) et au Kosovo (opération Trident)[7].
Elle rejoint la Direction centrale des télécommunications et de l'informatique, relevant de l'état-major de l'Armée de terre, de 2002 à 2005[3]. Elle est promue au grade de commandant le [8]. Elle passe ensuite un Master en management des Systèmes d’Information et des Technologies à HEC Paris et à Mines ParisTech de 2005 à 2007. Promue lieutenant-colonel[9], elle suit les cours du Collège interarmées de défense de 2007 à 2008[10].
Elle occupe ensuite le poste d'officier de synthèse des systèmes d'information et de communication de l’Armée de terre de 2008 à 2009, puis de chef du bureau opérations et instruction du 40e régiment de transmissions de Thionville de 2009 à 2011[11], ce qui l'amène à être projetée en Afghanistan lors de l'opération Pamir[4]. De 2011 à 2013, elle est à nouveau affectée à l'état-major de l'Armée de terre.
Colonel à compter du [12], Anne-Cécile Ortemann est chef de corps du 40e régiment de transmissions de Thionville de 2013 à 2015. Elle est la troisième femme à accéder à ce poste au sein de l’Armée de terre[1]. Au cours de son commandement, son régiment prend part aux opérations Serval et Barkhane pendant la Guerre du Mali[10].
À l'issue de son mandat de deux ans, elle est nommée au Commandement des forces terrestres (2015-2016) puis à l'inspection de l'Armée de terre pour un an (2016-1017)[3]. Elle est ensuite auditrice de la 70e session nationale de l'Institut des hautes études de Défense nationale et du Centre des hautes études militaires (2017-2018)[13]. Après cette formation, elle est nommée chef de la mission cyber et transformation numérique de l’Armée de terre.
Par décret du , Anne-Cécile Ortemann est promue général de brigade et nommée déléguée adjointe à l'information et à la communication de la défense à compter du [14]. Elle est la cinquième femme à accéder au grade de général de brigade dans l’Armée de terre française, après les généraux Andrée Tourne (1988), Anne-Marie Meunier (1990), Christine Chaulieu (2017) et Dominique Vitte (2019)[15],[16]. Le général Chaulieu ayant été admis en 2e section en 2019[17], Anne-Cécile Orteman et Dominique Vitte sont depuis août 2019 les deux seuls officiers généraux de l’Armée de terre française en activité[18].
Grades militaires
- 1993 : lieutenant.
- : capitaine[6].
- : commandant[8].
- 2007 : lieutenant-colonel[9].
- : colonel[12].
- : générale de brigade[14].
Décorations
Intitulés
- Chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur en 2012[19].
- Officier de l'ordre national du Mérite en 2018[20].
- Croix du combattant.
- Médaille d'Outre-Mer avec deux agrafes.
- Médaille de la défense nationale, échelon or, avec agrafe.
- Médaille de reconnaissance de la Nation, avec agrafe.
- Médaille commémorative française, avec deux agrafes.
- Médaille de l'OTAN pour l'ex-Yougoslavie.
- Médaille de l'OTAN pour le Kosovo .
- Médaille de l'OTAN Non-Article 5 pour la FIAS.
Références
- Frédérique Thisse, « Femme de tête pour hommes de troupe », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
- Corinne Laurent, « Colonel Anne-Cécile Ortemann, l’esprit d’engagement », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
- Biographie du général Ortemann sur le site du ministère des Armées.
- « Mon colonel est une femme, et alors ? », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le Date invalide (21. mars 2020)).
- « Colonel Anne-Cécile Ortemann », sur Wombat, Women In Combat (consulté le 21 mars 2020).
- Décret du 10 juillet 1997 portant promotion et nomination dans l'armée active.
- Anne-Cécile Ortemann, « Témoignage VI », dans Claude Wéber, Les femmes militaires, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-4269-3, présentation en ligne), p. 231-236.
- Décret du 13 juillet 2004 portant nomination et promotion dans l'armée active.
- Décision du 10 décembre 2007 portant inscription au tableau d'avancement pour l'année 2008 (armée active).
- « Ortemann Anne-Cécile », dans Claude Wéber, Les femmes militaires, Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-4269-3, lire en ligne), p. 267.
- Cyril Destracque, « À Thionville, une femme va commander le 40ème RC », France Bleu, (lire en ligne, consulté le ).
- Décret du 7 octobre 2013 portant nomination et promotion dans l'armée active.
- Arrêté du 5 juin 2018 conférant la qualité d'auditeur de la 70e session nationale « politique de défense », de la 54e session nationale « armement et économie de défense », et de la 3e session nationale « enjeux et stratégies maritimes » de l'Institut des hautes études de défense nationale (cycle 2017-2018).
- Décret du 24 juillet 2019 portant nominations d'officiers généraux.
- Christina Mackenzie, « Portrait: le général Christine Chaulieu », sur Forces Opérations Blog,
- Nadia Bouchenni, « 14 juillet : l'armée française se féminise, pour le bien des femmes militaires ? », TV5 Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Décret du 27 mars 2019 portant nomination et affectation, promotions dans la 1re et la 2e sections d'officiers généraux.
- Laurence Schmitt, « Anne-Cécile Ortemann, général de l'Armée de terre : « Je suis la preuve que c’est possible » », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
- Décret du 6 juillet 2012 portant promotion et nomination.
- Décret du 30 octobre 2018 portant promotion et nomination en faveur des militaires appartenant à l'armée active.
- Naissance en mars 1971
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Officier de l'ordre national du Mérite
- Femme militaire
- Femme militaire du XXe siècle
- Général français du XXIe siècle
- Militaire français du XXe siècle
- Militaire français du XXIe siècle
- Général de l'Armée de terre française
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Ministère des Armées
- Personnalité féminine française
- Pionnière dans l'armée