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Saint-Luperce est un [[hagiotoponyme]].
Saint-Luperce est un [[hagiotoponyme]].

''Luperce-sur-Eure'' à la [[Révolution française]].


== Histoire ==
== Histoire ==

Version du 10 décembre 2020 à 21:12

Saint-Luperce
Saint-Luperce
Le château de Blanville
Logo monument historique Inscrit MH (1969)[1].
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Chartres
Intercommunalité Communauté de communes Entre Beauce et Perche
Maire
Mandat
Pierrette Salmon
2020-2026
Code postal 28190
Code commune 28350
Démographie
Population
municipale
974 hab. (2021 en évolution de +11,83 % par rapport à 2015)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 26′ 12″ nord, 1° 19′ 02″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 176 m
Superficie 14,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Chartres
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Illiers-Combray
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Luperce
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Luperce
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Voir sur la carte topographique d'Eure-et-Loir
Saint-Luperce
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Saint-Luperce
Liens
Site web http://www.saintluperce.fr

Saint-Luperce est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Situation

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Communes limitrophes

Lieux-dits et écarts

  • Loulappe, Hartencourt, la Gadelière, Château de Blanville ayant appartenu à la famille comtale Ducluzel.

Hydrographie

Provenant de l'ouest par Courville-sur-Eure, la rivière l'Eure, affluent en rive gauche du fleuve la Seine, traverse le nord de la commune pour se diriger ensuite vers le sud-est et Saint-Georges-sur-Eure.

Saint-Luperce bénéficie depuis 1965 d'une station hydrologique sur l'Eure. Le débit moyen annuel ou module de l'Eure, observé à Saint-Luperce durant une période de 53 ans (de 1965 à 2017), est de 1,59 m3/s, soit 1 590 litres par seconde[2].

La hauteur maximale instantanée, relevée à Saint-Luperce le , est de 1,71 m. À partir d'une hauteur d'eau supérieure à 1 m, certaines vannes en aval sont ouvertes, afin de préserver Chartres d'une inondation[3].

Voies de communication et transports

La gare de Saint-Aubin - Saint-Luperce, située sur le territoire de la commune de Saint-Aubin-des-Bois, à proximité de Saint-Luperce, est une halte de la ligne de Paris-Montparnasse à Brest.

Urbanisme

Typologie

Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Luperce est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

Toponymie

Son nom primitif fut Nantum Jusqu’en 1250 (« cité de Nant »), qui laisse à penser au mot Nantum qui vient du mot celtique Nant qui au Moyen-Âge servait à désigner tantôt des cours d’eau tantôt des habitations qui s’étaient groupées sur leurs rives.

Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Lyperchius en 1300[8], Saint Liperce en 1384, Saint Luperce sur Eure[9] en 1470, de nouveau Nantum en 1484, Saint Luperce de Nant[10] en 1736, Nant en 1790 (à la révolution française on supprime tout ce qui rappelle la religion ou la féodalité), Saint Luperce en 1793[11].

Saint-Luperce est un hagiotoponyme.

Histoire

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995 ? Robert Mésange PS  
mars 2001 mars 2008 Jean-Paul Dorange    
mars 2008 En cours Pierrette Salmon[12],[13]   Employée administrative d'entreprise

Politique environnementale

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

En 2021, la commune comptait 974 habitants[Note 3], en évolution de +11,83 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
484439503513542576554572591
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
618645624600569593571569530
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
520537541512488506522539504
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
510514530665757850885871875
2021 - - - - - - - -
974--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Manifestations culturelles et festivités

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Château de Blanville

Logo monument historique Inscrit MH (1969)[1].

Ses années de construction sont 1643 et 1750.
Le château de Blanville fut rebâti pour François-Pierre du Cluzel, futur intendant de la généralité de Tours.
Antoine Marie et Marie Thérèse Ducluzel marient civilement leur fille Marie-Antoinette au comte Frédéric de Merode le en cette commune. Ce dernier, nommé maire par le préfet du département en 1828, allait devenir un héros national lors de la révolution belge de 1830 où il allait mourir à Malines. En 1930, le domaine appartenait à la comtesse de Cossé-Brissac.

Sont inscrits au titre de Monument historique par l'arrêté du  :

  • Les façades et les toitures du château et de ses dépendances ;
  • À l'est, la cour d'honneur avec ses deux pavillons d'angle ;
  • Le jardin à la française et les douves, ainsi que le tapis vert situé devant le château et les deux pavillons d'entrée.

L'église Saint-Luperce


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Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Bibliographie

  • Georges Dansaert, Frédéric de Merode en 1830, librairie Albert Dewit, Bruxelles, 1930

Articles connexes

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Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. a et b « Le château de Blanville », notice no PA00097200, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Eure à Saint-Luperce (H9021010) » (consulté le ).
  3. « La promenade des bords de l’Eure légèrement inondée à Chartres », sur https://www.lechorepublicain.fr, .
  4. « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le )
  8. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises, Droz, , p. 1557.
  9. Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale des environs de Paris depuis les premiers jusqu'à nos jours, Furne et C(ie), librairies éditeurs, , p. 390.
  10. Lucien Merlet, Dictionnaire topographique du département d'Eure-et-Loir, Société archéologique d'Eure-et-Loir, , p. 243.
  11. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
  13. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.