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'''Meer''' ou '''Meyre''' (en [[syriaque]] : ܡܥܪ, en {{lang-ku|''Mehri''}}, et en {{lang-tr|''Kovankaya''}}<ref name=Kovankaya>Le nom turc du village est dérivé de « ''Kovan'' » (en {{lang-fr|Ruche}}) et de « ''Kaya'' » (en {{lang-fr|Falaise}}), Kovankaya se traduisant donc par « falaise de la ruche » en turc.</ref>) est un village [[Assyriens|assyro-chaldéen]] situé dans l’arrondissement de [[Beytüşşebap]] de la [[Şırnak (province)|province de Şırnak]].


C’est l'un des derniers villages [[assyrie]]ns du pays (il en existait neuf dans la région). Il est représentatif de l'exode des Assyro-Chaldéens vivant dans la région au cours du {{s-|XX}}<ref>[https://www.lefigaro.fr/vox/monde/comment-la-turquie-a-eradique-ses-minorites-chretiennes-20201119 Comment la Turquie a éradiqué ses minorités chrétiennes]</ref>.
C’est l'un des derniers villages [[assyrie]]ns du pays (il en existait neuf dans la région). Il est représentatif de l'exode des Assyro-Chaldéens vivant dans la région au cours du {{s-|XX}}<ref>[https://www.lefigaro.fr/vox/monde/comment-la-turquie-a-eradique-ses-minorites-chretiennes-20201119 Comment la Turquie a éradiqué ses minorités chrétiennes]</ref>.

== Étymologie ==
Le nom du village en [[assyrien]] signifie « ''construire'' » (en [[syriaque]] : ܡܥܡܪܬܐ).


== Localisation ==
== Localisation ==
Le village est situé le long de la rivière [[Hezil]], dans le [[Hakkiari]], région du Sud-Est de la Turquie. Il est à 55 km à l'ouest de [[Beytüşşebap]], chef-lieu de l'arrondissement dont dépend le village.
Le village est situé le long de la rivière [[Hezil]] dans le [[Hakkiari]], région montagneuse aujourd'hui turque de l'[[Région de l'Anatolie du Sud-Est|Anatolie du Sud-Est]].
<br>Il est à 60 km à l'ouest de [[Beytüşşebap]], chef-lieu de l'arrondissement dont dépend le village, à environ 25 km au nord à vol d'oiseau de la frontière [[Irak|irakienne]], et à environ 65 km au nord-ouest à vol d'oiseau de la frontière [[Syrie|syrienne]].


Le village est atteignable grâce à une seule et unique route que l'on peut prendre depuis les villages voisins de [[Boğazören]] à l'est et de [[Hoz (Turquie)|Hoz]] (autre village assyrien) au sud-ouest.
Le village est atteignable grâce à une seule et unique route que l'on peut prendre depuis les villages voisins de [[Boğazören]] à l'est et de [[Hoz (Turquie)|Hoz]] (autre village assyrien) au sud-ouest.


== Histoire ==
== Histoire ==
Le nom du village en [[assyrien]] signifie ''construire'' (en [[syriaque]] : ܡܥܡܪܬܐ).

Il existait dans le village deux églises [[Église catholique chaldéenne|catholiques chaldéennes]], l'église de Mart Shmoni (construite en [[320]] et à l'origine un monastère abritant près de 600 moines à son apogée) et celle de Mart Maryam<ref name="Meer">{{lien web|url=http://www.meer.fr/recitlorenzo_histoire.php|titre=Récit de Lorenzo: Visite à Meer en Août 1993|auteur=<!--Not stated--> |consulté le=9 mai 2020|website=Meer|langue=fr}}</ref>. L'église de Mar Isha'ya était quant à elle située un peu plus loin. Les églises locales étaient reliées au diocèse de Gazarta.
Il existait dans le village deux églises [[Église catholique chaldéenne|catholiques chaldéennes]], l'église de Mart Shmoni (construite en [[320]] et à l'origine un monastère abritant près de 600 moines à son apogée) et celle de Mart Maryam<ref name="Meer">{{lien web|url=http://www.meer.fr/recitlorenzo_histoire.php|titre=Récit de Lorenzo: Visite à Meer en Août 1993|auteur=<!--Not stated--> |consulté le=9 mai 2020|website=Meer|langue=fr}}</ref>. L'église de Mar Isha'ya était quant à elle située un peu plus loin. Les églises locales étaient reliées au diocèse de Gazarta.


Les Meeryayés étaient connus comme étant principalement bergers ou apiculteurs. De nombreux liens (mariages, enterrements, fêtes religieuses et échanges commerciaux) existaient entre Meer et les villages assyriens voisins (notamment [[Hoz (Turquie)|Hoz]], [[Ischy]] et [[Baznayé]]).
De nombreux liens (mariages, enterrements, fêtes religieuses et échanges commerciaux) existaient entre Meer et les villages assyriens voisins (notamment [[Hoz (Turquie)|Hoz]], [[Ischy]] et [[Baznayé]]), tous en autosuffisance alimentaire. Meer était également entouré de nombreux villages kurdes (dont certains d'origine assyrienne ou arménienne remplacés par des populations kurdes suite à des massacres et spoliations, et dont les noms des villages ont été changés).


Durant la période [[Empire Ottoman|ottomane]], les villageois de Meer étaient des ''[[Dhimmis|Rayats]]'' soumis à l'autorité de l'[[agha]] kurde local<ref name=Ischy>[https://www.ischy.fr/index.php Un village chaldéen: Ischy] — ischy.fr</ref> (quasi-indépendant du pouvoir central turc à [[Constantinople]] à cause de l'isolement et de l'inaccessibilité des montagnes), qui leur devait théoriquement protection en échange de la moitié du produit de leur travail<ref>Joseph Alichoran, ''Les Assyro-Chaldéens d'Ile-de-France, une intégration réussie'', Bulletin de l'[[Œuvre d'Orient]] n° 782, 2016</ref>.
En [[1913]], Meer et le village chaldéen voisin de [[Hoz (Turquie)|Hoz]] étaient peuplés de 500 habitants, mais les villages sont détruits en [[1915]] lors du [[génocide assyrien]] perpétré par l'[[empire ottoman]] sur les populations chrétiennes.


En [[1913]], Meer et le village assyrien limitrophe de [[Hoz (Turquie)|Hoz]] étaient peuplés de 500 habitants, mais les villages sont détruits en [[1915]] lors du [[génocide assyrien]] perpétré par l'[[empire ottoman]] sur les populations chrétiennes.
Meer est officiellement renommée ''Kovankaya''<ref name=Kovankaya/> en [[1958]] par le [[Turquie|gouvernement turc]] et sa politique de [[turquisation]].


Meer est officiellement renommée ''Kovankaya''<ref name=Kovankaya/>{{,}}<ref name=Ischy/> en [[1958]] par le [[Turquie|gouvernement turc]] et sa politique de [[turquisation]].
D'une population de 1000 habitants dans le début des [[années 1970]], la population de Meer et des villages chaldéens de la région émigre massivement de [[Turquie]] pour s'installer à l'étranger à partir de [[1975]] et ce durant deux décennies, suite aux différents conflits et exactions touchant la région ([[Conflit kurde en Turquie|guérilla du PKK]], discriminations subies par les populations turques et kurdes, etc.). La plupart des habitants partent pour la [[France]], environ 700 à [[Sarcelles]], 500 à [[Clichy-sous-Bois]] et 100 à [[Montluçon]].

D'une population de 1000 habitants dans le début des [[années 1970]], la population de Meer et des villages assyro-chaldéens de la région émigre massivement de [[Turquie]] pour s'installer à l'étranger à partir de [[1975]] et ce durant deux décennies, suite aux différents conflits et exactions touchant la région ([[Conflit kurde en Turquie|guérilla du PKK]], discriminations subies par les populations turques et kurdes, etc.). La plupart des habitants partent pour la [[France]], environ 700 à [[Sarcelles]], 500 à [[Clichy-sous-Bois]] et 100 à [[Montluçon]].


En [[1980]], il ne reste que 570 habitants estimés dans le village.
En [[1980]], il ne reste que 570 habitants estimés dans le village.
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En [[janvier 2020]], un couple d'assyro-chaldéens septuagénaire faisant partie des derniers habitants du village (Hurmuz Diril et sa femme Simoni Diril) est enlevé par des hommes armés, le corps sans vie de la femme étant retrouvé le long de la rivière le [[20 mars]] (le mari étant toujours porté disparu)<ref>[https://www.lefigaro.fr/international/l-inquietante-disparition-d-un-couple-chretien-dans-le-sud-est-de-la-turquie-20200119 L’inquiétante disparition d’un couple chrétien dans le sud-est de la Turquie] — lefigaro.fr, 19 janvier 2020</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/international/article/2020/03/26/en-turquie-disparition-tragique-et-mysterieuse-d-un-couple-de-chretiens-d-orient_6034574_3210.html En Turquie, disparition tragique et mystérieuse d’un couple de chrétiens d’Orient] — lemonde.fr, 26 mars 2020</ref>.
En [[janvier 2020]], un couple d'assyro-chaldéens septuagénaire faisant partie des derniers habitants du village (Hurmuz Diril et sa femme Simoni Diril) est enlevé par des hommes armés, le corps sans vie de la femme étant retrouvé le long de la rivière le [[20 mars]] (le mari étant toujours porté disparu)<ref>[https://www.lefigaro.fr/international/l-inquietante-disparition-d-un-couple-chretien-dans-le-sud-est-de-la-turquie-20200119 L’inquiétante disparition d’un couple chrétien dans le sud-est de la Turquie] — lefigaro.fr, 19 janvier 2020</ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/international/article/2020/03/26/en-turquie-disparition-tragique-et-mysterieuse-d-un-couple-de-chretiens-d-orient_6034574_3210.html En Turquie, disparition tragique et mystérieuse d’un couple de chrétiens d’Orient] — lemonde.fr, 26 mars 2020</ref>.

Aujourd'hui, la plupart des anciens habitants du village et leurs descendants vivent en région parisienne, dans le [[Val-d'Oise]] notamment (comme à [[Sarcelles]] et dans les villes limitrophes<ref>{{Lien web |prénom=Marwan |nom=Chahine |titre=Sarcelles en Chaldée |url=https://www.liberation.fr/societe/2010/11/25/sarcelles-en-chaldee_696092 |site=Libération.fr |date=2010-11-25 |consulté le=2020-06-09}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |prénom1=Robert |nom1=Alaux |titre=Assyro-Chaldéens, la fuite |périodique=Les Cahiers de l'Orient |volume=93 |numéro=1 |date=2009 |issn=0767-6468 |issn2=2552-0016 |doi=10.3917/lcdlo.093.0023 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-l-orient-2009-1-page-23.htm# |consulté le=2020-06-09 |pages=23}}.</ref>).

== Économie ==
Les Meeryayés étaient connus comme étant principalement bergers (moutons et chèvres) ou apiculteurs (le village était très réputé pour la qualité de son miel).

On y faisait également pousser blé dur, maïs, concombres, tomates, ou encore haricots<ref name="Meer" />.


== Démographie ==
== Démographie ==

Version du 13 février 2021 à 02:07

Meer
ܡܥܪ
(ku) Mehri
(tr) Kovankaya
Meer (Turquie)
Administration
Pays Drapeau de la Turquie Turquie
Région Anatolie du Sud-Est
Province Şırnak
Arrondissement Beytüşşebap
Code postal 73802
Indicatif téléphonique international +(90)
Plaque minéralogique 73
Démographie
Gentilé Meeryayé
Population hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 37° 36′ 32″ nord, 42° 51′ 42″ est
Altitude 1 650 m
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Turquie
Voir sur la carte topographique de Turquie
Meer
Géolocalisation sur la carte : région de l'Anatolie du Sud-Est
Voir sur la carte administrative de la région de l'Anatolie du Sud-Est
Meer
Géolocalisation sur la carte : province de Şırnak
Voir sur la carte topographique de la province de Şırnak
Meer

Meer ou Meyre (en syriaque : ܡܥܪ, en kurde : Mehri, et en turc : Kovankaya[1]) est un village assyro-chaldéen situé dans l’arrondissement de Beytüşşebap de la province de Şırnak.

C’est l'un des derniers villages assyriens du pays (il en existait neuf dans la région). Il est représentatif de l'exode des Assyro-Chaldéens vivant dans la région au cours du XXe siècle[2].

Étymologie

Le nom du village en assyrien signifie « construire » (en syriaque : ܡܥܡܪܬܐ).

Localisation

Le village est situé le long de la rivière Hezil dans le Hakkiari, région montagneuse aujourd'hui turque de l'Anatolie du Sud-Est.
Il est à 60 km à l'ouest de Beytüşşebap, chef-lieu de l'arrondissement dont dépend le village, à environ 25 km au nord à vol d'oiseau de la frontière irakienne, et à environ 65 km au nord-ouest à vol d'oiseau de la frontière syrienne.

Le village est atteignable grâce à une seule et unique route que l'on peut prendre depuis les villages voisins de Boğazören à l'est et de Hoz (autre village assyrien) au sud-ouest.

Histoire

Il existait dans le village deux églises catholiques chaldéennes, l'église de Mart Shmoni (construite en 320 et à l'origine un monastère abritant près de 600 moines à son apogée) et celle de Mart Maryam[3]. L'église de Mar Isha'ya était quant à elle située un peu plus loin. Les églises locales étaient reliées au diocèse de Gazarta.

De nombreux liens (mariages, enterrements, fêtes religieuses et échanges commerciaux) existaient entre Meer et les villages assyriens voisins (notamment Hoz, Ischy et Baznayé), tous en autosuffisance alimentaire. Meer était également entouré de nombreux villages kurdes (dont certains d'origine assyrienne ou arménienne remplacés par des populations kurdes suite à des massacres et spoliations, et dont les noms des villages ont été changés).

Durant la période ottomane, les villageois de Meer étaient des Rayats soumis à l'autorité de l'agha kurde local[4] (quasi-indépendant du pouvoir central turc à Constantinople à cause de l'isolement et de l'inaccessibilité des montagnes), qui leur devait théoriquement protection en échange de la moitié du produit de leur travail[5].

En 1913, Meer et le village assyrien limitrophe de Hoz étaient peuplés de 500 habitants, mais les villages sont détruits en 1915 lors du génocide assyrien perpétré par l'empire ottoman sur les populations chrétiennes.

Meer est officiellement renommée Kovankaya[1],[4] en 1958 par le gouvernement turc et sa politique de turquisation.

D'une population de 1000 habitants dans le début des années 1970, la population de Meer et des villages assyro-chaldéens de la région émigre massivement de Turquie pour s'installer à l'étranger à partir de 1975 et ce durant deux décennies, suite aux différents conflits et exactions touchant la région (guérilla du PKK, discriminations subies par les populations turques et kurdes, etc.). La plupart des habitants partent pour la France, environ 700 à Sarcelles, 500 à Clichy-sous-Bois et 100 à Montluçon.

En 1980, il ne reste que 570 habitants estimés dans le village.

Le village est rasé en 1989 par l'armée turque[3],[6] au fort du conflit armé kurde, et les 20 familles restantes sont alors forcées de partir. Une petite partie d'entre eux revient au village en 1992[6] pour tenter de le reconstruire, mais le village est à nouveau détruit en juin 1994, forçant les sept familles restantes à fuir pour le village assyrien de Gaznakh. Deux familles reviennent à nouveau en 2010[6].

En janvier 2020, un couple d'assyro-chaldéens septuagénaire faisant partie des derniers habitants du village (Hurmuz Diril et sa femme Simoni Diril) est enlevé par des hommes armés, le corps sans vie de la femme étant retrouvé le long de la rivière le 20 mars (le mari étant toujours porté disparu)[7],[8].

Aujourd'hui, la plupart des anciens habitants du village et leurs descendants vivent en région parisienne, dans le Val-d'Oise notamment (comme à Sarcelles et dans les villes limitrophes[9],[10]).

Économie

Les Meeryayés étaient connus comme étant principalement bergers (moutons et chèvres) ou apiculteurs (le village était très réputé pour la qualité de son miel).

On y faisait également pousser blé dur, maïs, concombres, tomates, ou encore haricots[3].

Démographie

Évolution de la population
Année Habitants
1913 500
1975 1 000
1980 570
1993 45
2019 3
2020 1

Annexes

Liens externes

Liens internes

 

Notes et références

  1. a et b Le nom turc du village est dérivé de « Kovan » (en français : Ruche) et de « Kaya » (en français : Falaise), Kovankaya se traduisant donc par « falaise de la ruche » en turc.
  2. Comment la Turquie a éradiqué ses minorités chrétiennes
  3. a b et c « Récit de Lorenzo: Visite à Meer en Août 1993 », sur Meer (consulté le )
  4. a et b Un village chaldéen: Ischy — ischy.fr
  5. Joseph Alichoran, Les Assyro-Chaldéens d'Ile-de-France, une intégration réussie, Bulletin de l'Œuvre d'Orient n° 782, 2016
  6. a b et c (tr) Hatice Kamer, « Şırnak'ta 11 Ocak'tan beri kayıp olan Keldani çiftin oğulları Papaz Diril: 'Hayatta olduklarını umuyoruz' », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. L’inquiétante disparition d’un couple chrétien dans le sud-est de la Turquie — lefigaro.fr, 19 janvier 2020
  8. En Turquie, disparition tragique et mystérieuse d’un couple de chrétiens d’Orient — lemonde.fr, 26 mars 2020
  9. Marwan Chahine, « Sarcelles en Chaldée », sur Libération.fr, (consulté le ).
  10. Robert Alaux, « Assyro-Chaldéens, la fuite », Les Cahiers de l'Orient, vol. 93, no 1,‎ , p. 23 (ISSN 0767-6468 et 2552-0016, DOI 10.3917/lcdlo.093.0023, lire en ligne, consulté le ).