Aller au contenu

« Élysée-Montmartre » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Rapbert (discuter | contributions)
Balises : Révoqué Éditeur visuel
Polymagou (discuter | contributions)
vous supprimez sans raison images, texte sourcé et wikifié, et rajoutez des infos non sourcées
Balise : Annulation
Ligne 24 : Ligne 24 :


== Histoire ==
== Histoire ==
[[Fichier:Elysée-Montmartre-Bal masqué-1878.jpg|thumb|upright|left|Bal masqué à l'Élysée-Montmartre (1878).]]
En 1807, l’Elysée Montmartre ouvre ses portes et accueille le public au pied de la Butte Montmartre. L'établissement se compose alors de trois corps de bâtiment dans un vaste jardin bordé de fontaines. Le bal campagnard est alors à l’extérieur de l’ancien [[mur des fermiers généraux]], ses consommations échappent donc à l’impôt en vigueur à Paris.
Ouverte en 1807<ref>{{Lien web|langue=|titre=Historique|url=http://www.elysee-montmartre.com/?q=fr/historique|site=elysee-montmartre.com|date=|consulté le=2016-09-15}}</ref>{{,}}<ref>''[[Dictionnaire historique des rues de Paris]].''</ref>, l'Élysée-Montmartre est à ses débuts une [[Bals de Paris|salle de bal]]. On y pratique un nouveau style de danse : le quadrille naturaliste, ou [[cancan]], exécuté notamment par [[Valentin le Désossé]] ou Grille d'Égout. L'établissement se compose alors de trois corps de bâtiment et d'un vaste jardin. [[Émile Zola]] décrit sa façade dans son roman ''[[L'Assommoir]]''.


[[Joseph Oller]] et [[Charles Zidler]], ayant entendu parler du succès des ''quadrilles'' à l'Élysée-Montmartre et qui veulent réconcilier la « bonne société » avec ce genre de spectacle, allèrent engager un grand nombre des artistes de l'Élysée-Montmartre pour l'ouverture en {{date-|octobre 1889}} de leur nouvel établissement : le [[Moulin-Rouge]]. Zidler remarque notamment [[La Goulue]], qui deviendra l'une des plus célèbres danseuses de cabaret<ref name="Panneau">[[Panneau Histoire de Paris]] devant le bâtiment.</ref>.
Sous le Second Empire, on y danse « la tulipe orageuse », une figure du [[quadrille]] dans laquelle la danseuse relève ses jupes à hauteur de la tête en tournant sur elle-même. D'abord apparut sous le nom de « [[chahut]] » ou « [[chahut-cancan]] », cette danses très mal vues par les autorités morales prendra plus tard le nom de [[Cancan]].


L'Élysée-Montmartre est aussi une source d'inspiration des peintres et artistes de la Butte ([[Henri de Toulouse-Lautrec|Toulouse-Lautrec]] y peindra de nombreux tableaux).
En 1870, avec la guerre qui éclate contre la Prusse, l’Elysée Montmartre devient alors un hôpital de guerre. Sur l’idée du photographe [[Nadar]] l’Elysée Montmartre est réquisitionné pour fabriquer des ballons-poste destinés à maintenir la communication avec l’extérieur de Paris.
Au cœur de la [[Commune de Paris]] en 1871, à l’Elysée Montmartre se tient un des principaux clubs révolutionnaires. Les citoyens du quartier, épuisés et affamés par le siège de l'armée prussienne, s'y retrouvent pour débattre et tracer les contours d'un monde plus juste.


La salle servira de décor au ''[[Le Masque (Maupassant)|Masque]]'' de [[Guy de Maupassant|Maupassant]] et accueillera la {{100e|représentation}} de ''L'Assommoir'' de Zola en 1879<ref name=parisien>[http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75005/la-difficile-renaissance-de-l-elysee-montmartre-26-01-2013-2513529.php La difficile renaissance de l'Élysée-Montmartre], ''[[Le Parisien]]'', 26 janvier 2013.</ref>. On y donne aussi des fêtes costumées comme le [[bal des Quat'z'Arts]].
Parmi eux, la célèbre [[Louise Michel]], institutrice à Montmartre, se distingue par ses tribunes enflammées.


Olivier Métra y dirige un orchestre composé de 40 musiciens<ref name="Panneau"/>.
En 1878 [[Emile Zola]] décrit sa façade dans son roman [[L'Assommoir]]. Son héroïne Nana y fera tourner la tête des messieurs par sa manière de montrer son « linge ».


Puis la programmation musicale de l'Élysée-Montmartre se diversifie et évolue.
La salle servira aussi de décor au Masque de [[Maupassant]] et accueillera la 100e représentation de de la pièce [[L'Assommoir]] en 18794.
La salle accueille sous la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris]] un des principaux clubs révolutionnaires<ref name="Panneau"/> (lieux de discussions où « utopistes et enragés » refont le monde).


[[Fichier:Élysée-Montmartre.jpg|thumb|upright|left|La façade avec un bas-relief venu du [[Bal Mabille]]<ref name="mabille"/>.]]
On y donne aussi des fêtes costumées comme le fameux [[bal des Quat'z'Arts]].


En 1894, le jardin est supprimé pour faire place au [[Le Trianon (Paris)|Trianon-Concert]]. En 1897, l'Élysée-Montmartre est réaménagé par son nouveau propriétaire : on sépare le bal du [[café-concert|caf'-conc.]] D'un côté, les tours de chants, les [[Revue (théâtre)|revues]] et autres poètes-chansonniers, et de l'autre, la danse et le patinage. Pour ce faire, l'architecte [[Édouard-Jean Niermans|Édouard Niermans]] réutilise la structure du Pavillon de France édifié par [[Gustave Eiffel]] pour l'[[Exposition universelle]] de 1889<ref>Pinchon Jean-François, ''Édouard Niermans, architecte de la Café-Society'', 1991.</ref>.
Le très populaire compositeur Olivier Métra y dirige un orchestre composé de plus de 40 musiciens.


Après un [[incendie]] en 1900, la salle sera ornée de décorations modern-style et un décor [[rococo]].


L'Élysée-Montmartre accueillera, à partir de 1949, des combats de [[boxe]] et de [[catch]]<ref name=parisien />, puis on y joue des spectacles de [[striptease (spectacle)|striptease]].


En 1968, [[Jean-Louis Barrault]] y monte ''Rabelais'', spectacle sur une musique de [[Michel Polnareff]]. La scène est installée sur un ring. L'année suivante, c'est ''Jarry sur la butte'' sur une musique de [[Michel Legrand]].
A partir de 1882, sur le parquet de l’Elysée Montmartre, une danseuse délicieusement sensuelle accompagne [[Valentin le Désossé]] et Grille d'Égout, ils viennent de réinventer le [[cancan]]. Cette danseuse s’appelle Louise Weber et elle a seize ans. On la surnomme [[la Goulue]], car elle a pour habitude de finir goulûment les consommations des clients.
[[La Goulue]] va rencontrer ici [[Toulouse-Lautrec]] qui va y croquer des tableaux de danseuses et demi-mondaines.


En 1971, [[Philippe Khorsand]] y met en scène ''[[Oh! Calcutta!]]'' qui restera à l'affiche jusqu'en 1975.
En 1894, on réduit le jardin pour faire place au [[Trianon-Concert]]. En 1897, l'Élysée-Montmartre est réaménagé par son nouveau propriétaire : on sépare le bal du caf'-conc. D'un côté, les tours de chants, les revues et autres poètes-chansonniers, et de l'autre, la danse et le patinage. Pour ce faire, l'architecte [[Édouard Niermans]] élève de [[Charles Garnier]] et architecte de [[l’hôtel Negresco]] à Nice, réutilise la structure du Pavillon de France édifié par Gustave Eiffel pour l'Exposition universelle de 18896.
Malheureusement, dans la nuit du 17 au 18 février 1900, un incendie se déclare.


Des artistes comme [[Jacques Higelin]], [[Patti Smith]], [[Diane Dufresne]] ou [[Alain Souchon]] y jouent en concert à partir de 1976, ainsi que de nombreux groupes de [[heavy metal]]. En 1983, c'est une [[opérette]] de [[Francis Lopez]] avec [[Georges Guétary]].
[[Joseph Oller]] et [[Charles Zidler]], ayant entendu parler du succès des [[quadrilles]] à l'Élysée-Montmartre et qui veulent réconcilier la « bonne société » avec ce genre de spectacle, allèrent engager un grand nombre des artistes de l'Élysée-Montmartre pour l'ouverture en octobre 1889 de leur nouvel établissement : le Moulin-Rouge. Zidler remarque notamment La Goulue, qui deviendra l'une des plus célèbres danseuses de cabaret3.


En 1989, la salle est reprise par la société Garance Productions. Elle accueille des concerts [[Rock indépendant|rock indé]], [[Electro|électro]], [[heavy metal|metal]], [[rap]] et [[reggae]]<ref name=":0">{{Article|auteur1=|prénom1=Stéphanie|nom1=Binet|titre=L’Elysée-Montmartre renaît de ses cendres|périodique=[[Le Monde]].fr|date=2016-09-15|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/musiques/article/2016/09/15/l-elysee-montmartre-renait-de-ses-cendres_4997830_1654986.html|consulté le=2016-09-15|pages=}}</ref>.
En 1902, deux salles distinctes et communicantes sont reconstruites et aménagées. Au [[Trianon]], la reconstruction est commandée à [[Joseph Cassien-Bernard]], autre élève de [[Charles Garnier]] et concepteur du [[Pont Alexandre-III]]. LChansonniers et opérettes s’y succèdent sur scène.

A l’Elysée Montmartre, la fête y bat toujours son plein. Ce sont les très en vogues volutes du style [[Art Nouveau]], qui sont choisies par [[Niermans]].

L'Élysée-Montmartre accueillera, à partir de 1949, des combats de boxe et de catch, puis on y joue des spectacles de striptease.
En 1968, [[Jean-Louis Barrault]] y monte Rabelais, spectacle sur une musique de Michel Polnareff. La scène est installée sur un ring. L'année suivante, c'est Jarry sur la butte sur une musique de [[Michel Legrand]].
En 1971, [[Philippe Khorsand]] y met en scène Oh! Calcutta!, premier spectacle mainstream avec du nu intégral, qui restera à l'affiche jusqu'en 1975.

Des artistes comme [[Jacques Higelin]], [[Patti Smith]], Diane Dufresne ou Alain Souchon y jouent en concert à partir de 1976, ainsi que de nombreux groupes de heavy metal. En 1983, c'est une opérette de Francis Lopez avec Georges Guétary.

En 1989, la salle est reprise par la société Garance Productions. Elle accueille des concerts rock indé, électro, metal, rap et reggae7.

Depuis 1995, on y programme tous les 15 jours Le Bal de l'Élysée-Montmartre animé par le GOLEM (« Grand Orchestre de l’Élysée-Montmartre »), rendant ainsi la salle à sa vocation première.

Entre 1998 et 2009, des artistes du Congo se sont produits dans cette salle (Werrason, JB Mpiana, Koffi Olomidé, Ferre Gola et Fally Ipupa).[réf. nécessaire]


Depuis 1995, on y programme tous les 15 jours ''Le Bal de l'Élysée-Montmartre'' animé par le GOLEM (« Grand Orchestre de l’Élysée-Montmartre »), rendant ainsi la salle à sa vocation première.


Entre 1998 et 2009, des artistes du [[République démocratique du Congo|Congo]] se sont produits dans cette salle ([[Werrason]], [[JB Mpiana]], [[Koffi Olomidé]], [[Ferre Gola]] et [[Fally Ipupa]]).{{référence nécessaire}}


=== Incendie du 22 mars 2011 ===
=== Incendie du 22 mars 2011 ===

Version du 6 avril 2021 à 15:44

Élysée-Montmartre
Description de l'image Élysée-Montmartre, 72 boulevard de Rochechouart, Paris 18e.jpg.
Type Salle de concert
Lieu Paris
Coordonnées 48° 52′ 59″ nord, 2° 20′ 36″ est
Architecte Édouard Niermans
Inauguration 1807
Capacité 1380
Site web elyseemontmartre.com

Carte

Résidence

Grand Orchestre de l’Élysée-Montmartre

L'Élysée-Montmartre est une salle de spectacle parisienne située au 72 boulevard de Rochechouart, au cœur du quartier de Montmartre et inaugurée en 1807.

Fermée en 2011 à cause d'un incendie, sa réouverture eut lieu le .

Histoire

Bal masqué à l'Élysée-Montmartre (1878).

Ouverte en 1807[1],[2], l'Élysée-Montmartre est à ses débuts une salle de bal. On y pratique un nouveau style de danse : le quadrille naturaliste, ou cancan, exécuté notamment par Valentin le Désossé ou Grille d'Égout. L'établissement se compose alors de trois corps de bâtiment et d'un vaste jardin. Émile Zola décrit sa façade dans son roman L'Assommoir.

Joseph Oller et Charles Zidler, ayant entendu parler du succès des quadrilles à l'Élysée-Montmartre et qui veulent réconcilier la « bonne société » avec ce genre de spectacle, allèrent engager un grand nombre des artistes de l'Élysée-Montmartre pour l'ouverture en de leur nouvel établissement : le Moulin-Rouge. Zidler remarque notamment La Goulue, qui deviendra l'une des plus célèbres danseuses de cabaret[3].

L'Élysée-Montmartre est aussi une source d'inspiration des peintres et artistes de la Butte (Toulouse-Lautrec y peindra de nombreux tableaux).

La salle servira de décor au Masque de Maupassant et accueillera la 100e représentation de L'Assommoir de Zola en 1879[4]. On y donne aussi des fêtes costumées comme le bal des Quat'z'Arts.

Olivier Métra y dirige un orchestre composé de 40 musiciens[3].

Puis la programmation musicale de l'Élysée-Montmartre se diversifie et évolue. La salle accueille sous la Commune de Paris un des principaux clubs révolutionnaires[3] (lieux de discussions où « utopistes et enragés » refont le monde).

La façade avec un bas-relief venu du Bal Mabille[5].

En 1894, le jardin est supprimé pour faire place au Trianon-Concert. En 1897, l'Élysée-Montmartre est réaménagé par son nouveau propriétaire : on sépare le bal du caf'-conc. D'un côté, les tours de chants, les revues et autres poètes-chansonniers, et de l'autre, la danse et le patinage. Pour ce faire, l'architecte Édouard Niermans réutilise la structure du Pavillon de France édifié par Gustave Eiffel pour l'Exposition universelle de 1889[6].

Après un incendie en 1900, la salle sera ornée de décorations modern-style et un décor rococo.

L'Élysée-Montmartre accueillera, à partir de 1949, des combats de boxe et de catch[4], puis on y joue des spectacles de striptease.

En 1968, Jean-Louis Barrault y monte Rabelais, spectacle sur une musique de Michel Polnareff. La scène est installée sur un ring. L'année suivante, c'est Jarry sur la butte sur une musique de Michel Legrand.

En 1971, Philippe Khorsand y met en scène Oh! Calcutta! qui restera à l'affiche jusqu'en 1975.

Des artistes comme Jacques Higelin, Patti Smith, Diane Dufresne ou Alain Souchon y jouent en concert à partir de 1976, ainsi que de nombreux groupes de heavy metal. En 1983, c'est une opérette de Francis Lopez avec Georges Guétary.

En 1989, la salle est reprise par la société Garance Productions. Elle accueille des concerts rock indé, électro, metal, rap et reggae[7].

Depuis 1995, on y programme tous les 15 jours Le Bal de l'Élysée-Montmartre animé par le GOLEM (« Grand Orchestre de l’Élysée-Montmartre »), rendant ainsi la salle à sa vocation première.

Entre 1998 et 2009, des artistes du Congo se sont produits dans cette salle (Werrason, JB Mpiana, Koffi Olomidé, Ferre Gola et Fally Ipupa).[réf. nécessaire]

Incendie du 22 mars 2011

Intervention des sapeurs-pompiers.

Le vers 8 heures du matin, malgré les contrôles en règle de la préfecture, un incendie d'origine électrique se déclare dans la salle, qui était encore fermée à cette heure[8],[4]. Neuf centres de secours, 18 engins et 72 sapeurs-pompiers ont été mobilisés a précisé un porte-parole des pompiers de Paris[9]. Des trous auraient été percés dans les murs du bâtiment, afin que les gaz chauds puissent être évacués. L'incendie fut maîtrisé aux alentours de 11h30[8].

Le sinistre n'a pas fait de victime, mais les dégâts matériels sont importants[10]. La structure métallique est déformée, murs et toit détruits, mais la façade est intacte[4].

L'origine de l'incendie est jugée accidentelle, provoqué par un terminal de carte bancaire défectueux[7].

Suite au sinistre, le bail de Garance Productions n'est pas renouvelé[4], puis la société ferme en 2014.

Réouverture en 2016

En 2014 la salle est rachetée par Julien Labrousse et son associé Abel Nahmias, également propriétaires du Trianon voisin[7], des travaux sont entrepris et la réouverture est envisagée dans le courant de l'année 2016[11].

Après 5 ans de fermeture et 2 ans de travaux (8 millions d'euros d'investissement[7]), la salle rouvre ses portes le , lors d’un concert de -M-[12].

La salle

La salle.

L’Élysée-Montmartre, qui accueille aujourd’hui des concerts (1 380 places debout), est devenue en quelques années l’un des repaires des nuits parisiennes.

La façade sur le boulevard de Rochechouart et son retour sur la rue de Steinkerque, ainsi que le décor de la salle du dancing font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [13].

La façade comporte à son sommet un bas relief venu du bal Mabille[5].

Ce site est desservi par la station de métro Anvers.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

  1. « Historique », sur elysee-montmartre.com (consulté le )
  2. Dictionnaire historique des rues de Paris.
  3. a b et c Panneau Histoire de Paris devant le bâtiment.
  4. a b c d et e La difficile renaissance de l'Élysée-Montmartre, Le Parisien, 26 janvier 2013.
  5. a et b Alain Rustenholz, Les traversées de Paris : l'esprit de la ville dans tous ses quartiers, Evreux, Parigramme, , 647 p. (ISBN 2-84096-400-7)
  6. Pinchon Jean-François, Édouard Niermans, architecte de la Café-Society, 1991.
  7. a b c et d Stéphanie Binet, « L’Elysée-Montmartre renaît de ses cendres », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. a et b « L'Élysée-Montmartre sérieusement abîmé par un incendie accidentel », sur you.leparisien.fr (consulté le )
  9. « L'Élysée-Montmartre est en flammes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lci.tf1.fr
  10. « Incendie à l’historique Élysée-Montmartre : gros dégâts, pas de victimes », artinfo.com.
  11. Cyril Coantiec, « L'Élysée-Montmartre rouvrira ses portes en 2016 », Le Figaro, 29 octobre 2014.
  12. « Programme », sur elysee-montmartre.com (consulté le )
  13. « Théâtre de l'Élysée-Montmartre, ancien dancing », notice no PA00086757, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.