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Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Chartres]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|117|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 26 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 26 mars 2021}}.</ref>. |
Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Chartres]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|117|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{formatnum:50000}} à moins de {{Unité|200000|habitants}}<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=insee.fr |consulté le= 26 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |site=insee.fr |consulté le= 26 mars 2021}}.</ref>. |
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=== Occupation des sols === |
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[[Fichier:28350-Saint-Luperce-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]] |
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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : |
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[[terres arables]] (78,3 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), prairies (2,1 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statitiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 5 mai 2021}}</ref>. |
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L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 1.3172&y= 48.4367&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site = remonterletemps.ign.fr |consulté le= 5 mai 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>. |
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* Le jardin à la française et les douves, ainsi que le tapis vert situé devant le château et les deux pavillons d'entrée. |
* Le jardin à la française et les douves, ainsi que le tapis vert situé devant le château et les deux pavillons d'entrée. |
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==== L'église Saint-Luperce |
==== L'église Saint-Luperce ==== |
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<gallery class="center" mode="packed" caption="Lieux et monuments de Saint-Luperce"> |
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Version du 5 mai 2021 à 08:41
Saint-Luperce | |||||
Le château de Blanville Inscrit MH (1969)[1]. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Entre Beauce et Perche | ||||
Maire Mandat |
Pierrette Salmon 2020-2026 |
||||
Code postal | 28190 | ||||
Code commune | 28350 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
974 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 26′ 12″ nord, 1° 19′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 148 m Max. 176 m |
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Superficie | 14,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Chartres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Illiers-Combray | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.saintluperce.fr | ||||
modifier |
Saint-Luperce est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Situation
-
Saint-Luperce dans son arrondissement.
-
Carte de la commune de Saint-Luperce.
Communes limitrophes
Lieux-dits et écarts
- Loulappe, Hartencourt, la Gadelière, Château de Blanville ayant appartenu à la famille comtale Ducluzel.
Hydrographie
Provenant de l'ouest par Courville-sur-Eure, la rivière l'Eure, affluent en rive gauche du fleuve la Seine, traverse le nord de la commune pour se diriger ensuite vers le sud-est et Saint-Georges-sur-Eure.
Saint-Luperce bénéficie depuis 1965 d'une station hydrologique sur l'Eure. Le débit moyen annuel ou module de l'Eure, observé à Saint-Luperce durant une période de 53 ans (de 1965 à 2017), est de 1,59 m3/s, soit 1 590 litres par seconde[2].
La hauteur maximale instantanée, relevée à Saint-Luperce le , est de 1,71 m. À partir d'une hauteur d'eau supérieure à 1 m, certaines vannes en aval sont ouvertes, afin de préserver Chartres d'une inondation[3].
Voies de communication et transports
La gare de Saint-Aubin - Saint-Luperce, située sur le territoire de la commune de Saint-Aubin-des-Bois, à proximité de Saint-Luperce, est une halte de la ligne de Paris-Montparnasse à Brest.
Urbanisme
Typologie
Saint-Luperce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,3 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (5,4 %), eaux continentales[Note 3] (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), prairies (2,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Son nom primitif fut Nantum Jusqu’en 1250 (« cité de Nant »), qui laisse à penser au mot Nantum qui vient du mot celtique Nant qui au Moyen Âge servait à désigner tantôt des cours d’eau tantôt des habitations qui s’étaient groupées sur leurs rives.
Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctus Lyperchius en 1300[11], Saint Liperce en 1384, Saint Luperce sur Eure[12] en 1470, de nouveau Nantum en 1484, Saint Luperce de Nant[13] en 1736, Nant en 1790 (à la révolution française on supprime tout ce qui rappelle la religion ou la féodalité), Saint Luperce en 1793[14].
Saint-Luperce est un hagiotoponyme.
Histoire
Politique et administration
Liste des maires
Politique environnementale
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 974 habitants[Note 4], en évolution de +11,83 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
Manifestations culturelles et festivités
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château de Blanville
Ses années de construction sont 1643 et 1750.
Le château de Blanville fut rebâti pour François-Pierre du Cluzel, futur intendant de la généralité de Tours.
Antoine Marie et Marie Thérèse Ducluzel marient civilement leur fille Marie-Antoinette au comte Frédéric de Merode le en cette commune. Ce dernier, nommé maire par le préfet du département en 1828, allait devenir un héros national lors de la révolution belge de 1830 où il allait mourir à Malines. En 1930, le domaine appartenait à la comtesse de Cossé-Brissac.
Sont inscrits au titre de Monument historique par l'arrêté du :
- Les façades et les toitures du château et de ses dépendances ;
- À l'est, la cour d'honneur avec ses deux pavillons d'angle ;
- Le jardin à la française et les douves, ainsi que le tapis vert situé devant le château et les deux pavillons d'entrée.
L'église Saint-Luperce
-
Le château de Blanville entre 1900 et 1920.
-
Salon oriental du château entre 1900 et 1920.
-
L'église Saint-Luperce.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Charles-Philibert Trudaine de Montigny (1733-1777), administrateur et savant, il possédait le moulin de la place à Saint-Luperce.
- François Pierre du Cluzel (1734-1783), intendant de Tours.
- Frédéric de Merode (1792-1830), volontaire de la Révolution belge, nommé maire de Saint-Luperce en 1828
Voir aussi
Bibliographie
- Georges Dansaert, Frédéric de Merode en 1830, librairie Albert Dewit, Bruxelles, 1930
Articles connexes
- Maison de Merode
- Liste des cours d'eau d'Eure-et-Loir
- Liste des monuments historiques d'Eure-et-Loir
- Liste des communes d'Eure-et-Loir
- Ancienne communauté de communes du Pays Courvillois
Liens externes
- Site de la mairie
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Saint-Luperce sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Le château de Blanville », notice no PA00097200, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - L'Eure à Saint-Luperce (H9021010) » (consulté le ).
- « La promenade des bords de l’Eure légèrement inondée à Chartres », sur https://www.lechorepublicain.fr, .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statitiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises, Droz, , p. 1557.
- Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale des environs de Paris depuis les premiers jusqu'à nos jours, Furne et Cie, librairies éditeurs, , p. 390.
- Lucien Merlet, Dictionnaire topographique du département d'Eure-et-Loir, Société archéologique d'Eure-et-Loir, , p. 243.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.