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Version du 16 mai 2021 à 20:41

Romainville
Romainville
L'église Saint-Germain-l'Auxerrois, due à Alexandre-Théodore Brongniart.
Blason de Romainville
Blason
Romainville
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Bobigny
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
Maire
Mandat
François Dechy
2020-2026
Code postal 93230
Code commune 93063
Démographie
Gentilé Romainvillois
Population
municipale
33 266 hab. (2021 en évolution de +27,79 % par rapport à 2015)
Densité 9 670 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 01″ nord, 2° 26′ 10″ est
Altitude Min. 54 m
Max. 123 m
Superficie 3,44 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Bagnolet
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Romainville
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Romainville
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Romainville
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Romainville
Liens
Site web ville-romainville.fr

Romainville est une commune française située dans le département de la Seine-Saint-Denis en région Île-de-France. Cette ville est limitrophe des Lilas, de Montreuil, Bagnolet, Noisy-le-Sec et Pantin. Elle est située dans l'arrondissement de Bobigny.

Ses habitants sont appelés les Romainvilloises et les Romainvillois.

Géographie

La commune se situe à 3 km à l'est de Paris, à l'extrémité orientale de la colline de Belleville.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Romainville
Pantin Bobigny
Les Lilas Romainville Noisy-le-Sec
Bagnolet Montreuil

Transports

La commune est desservie par l'échangeur Sortie 02 de l'autoroute A3.

Transports collectifs

Plusieurs lignes de bus desservent Romainville : (BUS)RATP105129145147301318322545N12N23

Romainville ne dispose actuellement ni de gare SNCF, ni de station de métro sur son territoire (alors que le tram y avait un terminus au début du XXe siècle).

La station Raymond Queneau sur la ligne 5 du métro est néanmoins située à proximité immédiate de la limite communale et permet la desserte du nord de la ville.

Projet de métro

La ville sera prochainement desservie par la ligne 11 du métro (prolongée jusqu'à la gare RER de Rosny-Bois-Perrier puis à terme à celle de Noisy-Champs). Après celui de la RATP, en , le Conseil d’Administration du STIF a adopté en la convention de financement relative aux études de projet du prolongement de la ligne 11 à Rosny-Bois-Perrier, pour un montant de 60 millions d'euros. Les travaux préparatoires pour le prolongement de la ligne ont démarré en à Romainville. Les travaux de construction à proprement parler doivent débuter en 2016.

Deux stations concerneront Romainville :

  • la station Serge Gainsbourg sera située à proximité de la limite communale avec Les Lilas, sous le boulevard du Général Leclerc entre les squares Henri Dunant et Giraud. Elle desservira le cœur de ville, le quartier Cachin et la future place des commerces ;
  • la station Place Carnot (où est situé le cinéma Le Trianon) et permettra une connexion avec la ligne de tramway T1.
Projet de tramway

Par ailleurs, la ligne 1 du Tramway d’Île-de-France desservira Romainville à l'horizon 2023. Le prolongement est en effet acté et prévoit la desserte des communes de Bobigny, Noisy-le-Sec, Romainville, Montreuil, Rosny-sous-Bois et Fontenay-sous-Bois. Le tramway T1 de Bobigny à Val de Fontenay constituera le transport en commun en rocade le plus long autour de Paris (près de 25 km). Un double terminus sera réalisé à la station Bobigny - Pablo Picasso. Il permettra d'assurer un fonctionnement en deux arcs jusqu'à Asnières-Gennevilliers (Hauts-de-Seine) d’une part et Val de Fontenay d’autre part.

Trois stations seront situées sur le territoire de Romainville :

  • la station Place Carnot, située au sud de la place entièrement requalifiée avec pour objectif d’accorder une priorité aux piétons. Un pôle intermodal verra le jour, renforcé par l’arrivée de la ligne 11 du métro ;
  • la station Collège-Courbet sera installée devant le collège, à 500 mètres du lieu de l’interconnexion avec la ligne 11 du métro et à 400 mètres de la station « Libre Pensée » ;
  • la station Libre-Pensée se situera après le franchissement de l'autoroute A3 avec la création d'un nouveau pont pour ne pas générer de problèmes de circulation.

Urbanisme

Typologie

Romainville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7],[8].

Toponymie

Panneau d'entrée depuis Les Lilas.

Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée Romanavilla au XIIIe siècle[9].

Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » (cf. villa), précédé du nom de personne Romain (cf. saint Romain, nom de plusieurs évêques et saints du Moyen Âge, dont Romain, évêque de Meaux au VIIIe siècle), d'où le sens global de « domaine de Romain »[9].

Histoire

Néolithique et Antiquité

Le site est occupé depuis le néolithique. En témoigne, la découverte du squelette d'un homme de cette époque dans la carrière des Molibous en 1845[10]. Des vestiges gallo-romains sont aussi présents[réf. nécessaire].

Époque médiévale et Renaissance

L'existence de Romainville est attestée au VIIe siècle grâce au testament d'Ermenthrude, propriétaire du lieu à cette époque. Cette source témoigne aussi de la richesse du domaine.

En 1326, les habitants obtiennent la suppression des « garennes royales », qui dégradaient leurs cultures. En 1351, il est fait mention d'une léproserie.

Pendant la guerre de Cent Ans, Henri VI d'Angleterre confisqua certaines terres pour les donner à quelques-uns de ses fidèles.

En 1630, le seigneur Nicolas de Quélen fait construire le château (détruit en 2017[11]), qui devient en 1723 la propriété de la famille de Ségur.

Les Hospitaliers

Les vignes de Romainville que le commandeur du prieuré hospitalier de Saint-Jean de Latran faisait cultiver rapportait comme à Fontenay, en 1190, 12 deniers et, en 1418, 10 livres et 8 sols[12].

Empire et époque contemporaine

Le , les troupes alliées s'emparèrent des hauteurs de Romainville qui, après des combats acharnés, resta au pouvoir des troupes françaises, de Marmont jusqu'au moment où les alliés déployèrent des forces si imposantes que les Français durent abandonner le village. Le de la même année, après la capitulation de Paris, les Russes y établirent leur quartier général.

Les forts de Romainville (actuellement sur la commune des Lilas qui n'avait pas été créée par la séparation de la ville de Romainville au moment de la construction du fort) et de Noisy-le-Sec (qui se trouvent sur le territoire de Romainville) ont été construits sur les instructions de Thiers afin de participer à une ligne de défense avancée de Paris.

En 1867, Romainville perd une partie de son territoire aux dépens de celle des Lilas est créée par démembrement des communes de Romainville, Pantin et Bagnolet[13].

Trois années après, lors de la guerre franco-prussienne de 1870, la ville est occupée par les Prusses.

La commune est desservie dès 1896 par les tramways de la Compagnie du tramway de Paris à Romainville qui aboutissent place de la République. La compagnie est absorbée en 1900 par la Compagnie des tramways de l'Est parisien, elle-même intégrée en 1921 dans la STCRP, ancêtre de la RATP. Le dernier tramway à desservir Romainville, le 95A (place de la Républiquegare de Gargan), cessera de fonctionner le [14].

Au XXe siècle, la commune s'industrialise, avec le développement de la pharmacie dans le quartier des bas pays. En effet, la Compagnie générale des omnibus avait installée d'importantes écuries aux Limites de Pantin, toutes proches, et le Docteur Gaston Roussel (1877-1947) utilisait dès 1909 le sérum de ces chevaux pour fabriquer un fortifiant contre l'anémie, l'Hémostyl. Ce site de production et l'usine UCLAF I de 7 hectares et près de 2000 employés en 1928 sont le berceau de l'entreprise Roussel-UCLAF, reprise par Sanofi, en 2004 avec le rachat d'Aventis[15].

Durant l'occupation, le fort de Romainville servit de camp d'internement nazi. 3900 femmes et 3100 hommes y furent internés avant d’être déportés. En avril et juin 1944, des bombardements ont lieu sur le territoire.

En 1953, le cinéma Le Trianon est construit par l'architecte Charles Genêtre sur l'emplacement d'un premier café/cinéma le Trianon, détruit pendant la guerre. Ce cinéma n'a quasiment pas changé depuis l'époque de sa construction. L'émission La Dernière Séance y a été souvent enregistrée[16]. Il sert aujourd'hui de studio d'enregistrement pour des émissions télévisées. Il appartient depuis 1984 aux communes de Romainville et Noisy-le-Sec qui se sont associées pour le maintenir comme lieu vivant du septième art. Protégé comme cinéma représentatif des années 1950, il a été classé en à l'inventaire des Monuments Historiques.

Politique et administration

Mairie.

Rattachements administratifs et électoraux

Jusqu’à la loi du [17], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .

La commune était historiquement le chef-lieu du canton de Romainville. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Bagnolet.

Intercommunalité

La commune était membre de la communauté d'agglomération Est Ensemble, créée le . Elle regroupait les villes de Bagnolet, Bobigny, Bondy, Les Lilas, Le Pré Saint-Gervais, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin et Romainville.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[18].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Est Ensemble, créé par un décret du [19] et qui regroupe l'ensemble des communes qui faisaient partie de l'ancienne communauté d'agglomération..

Tendances politiques et résultats

Résultats de l'élection municipale des 23 et à Romainville[20]
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM CC
Corinne Valls * MGC-PS-EELV 2 647 43,12 3 045 49,00 27 6
Sofia Dauvergne FG 1 584 25,80 1 885 30,33 5 1
Florian Favier Wagenaar UMP-UDI 1 203 19,59 1 284 20,66 3 1
Karim Amazouz DVG 499 8,12
Olivier Tripelon LO 205 3,33
Inscrits 13 614 100,00 13 614 100,00
Abstentions 7 251 53,26 7 176 52,71
Votants 6 363 46,74 6 438 47,29
Blancs et nuls 225 3,54 224 3,48
Exprimés 6 138 96,46 6 214 96,52
* Liste de la maire sortante
Résultats de l'élection municipale des et à Romainville[21]
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM CC
François Dechy DVG-PCF-LFI-EELV-Génération·s 1 423 28,49 2 902 53,26 27 1
Philippe Guglielmi * PS-LREM 1 646 32,96 2 546 46,73 8 0
Vincent Pruvost PCF-LFI-EELV-Génération·s-DVG 1 304 26,11
Florian Favier Wagenaar LR-UDI 470 9,41
Olivier Tripelon LO 150 3
Inscrits 15 286 100,00 15 338 100,00
Abstentions 10 103 66,09 9 732 63,45
Votants 5 183 33,91 5 606 36,55
Blancs et nuls 190 3,54 158 2,82
Exprimés 4 993 96,46 5 448 97,18
* Liste des sortants

Liste des maires

Liste des maires successifs de Romainville[22]
Période Identité Étiquette Qualité
1790   Jean-Pierre André
Houel de La Chasserie
   
1791   Simon Trotin    
1792   Claude François Léon    
1800   Louis Henri Lecouteux    
1808 1824 Jean-Bernard Cardon    
1824 1832 Mathurin Pavageau    
1831   André Charles Nicolas
Lecouteux
   
1832 1835 Romain Germain Lecouteux    
1835   Louis Jean Keller    
1835 1835 Jean-Baptiste (Fils) Aubin    
1836   André Antoine Bernard    
1838 1843 Élie Halphen    
1843 1849 Jean-Baptiste Péronaux    
1849 1853 Jean-Louis Cornu    
1853 1860 Jean Alphonse Hersent    
1860 1863 Félix Vasnier    
1863 1867 Victor François Xavier
Guérin-Delaroche
   
1867   François Émile Genevoix    
1888 1889 Noël Barthélémy Gourdon    
1889 1900 Gabriel Nicolas Husson    
1900 1909 Victor Auguste Cousinet    
1909   Louis Frédéric Aubin    
1909 1934 Louis Victor Dargent PRRRS  
1934 1935 Alphonse Dory    
1935 1939 Pierre Kérautret[23],[24] PCF Forgeron à la Compagnie du gaz de Paris
1939 1944 Félix Dargent   Président de la délégation spéciale
1944 1966 Pierre Kérautret[23],[24] PCF Conseiller général de la Seine (1945 → 1967)
1966 1980 Gérard Machelart PCF Ajusteur
Démissionnaire
1980[25] 1998 Robert Clément PCF Ouvrier, puis technicien de l’industrie chimique
Conseiller général de Romainville (1987 → 2004)
Président du Conseil général (1993[26] → 2004)
Démissionnaire
1998[27],[28] 2020 Corinne Valls[29] PCF puis DVG[30]
(Mouvement de la
gauche citoyenne)
Fonctionnaire territoriale
Conseillère générale de Romainville (2004 →2015)
Conseillère départementale de Bagnolet (2015 → )
Présidente de l'ÉPARECA (2015[31] → )
Réélue pour le mandat 2014-2020[32],[33],[34],[35]
2020 En cours François Dechy[36] DVG Entrepreneur social

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[37],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 33 266 habitants[Note 4], en évolution de +27,79 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0119081 0358391 0121 2221 6721 5971 499
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0834 2894 9072 0442 0251 8542 1062 1062 408
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 9614 4725 6768 08712 82118 44918 42217 02219 217
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
23 49424 09126 26025 36323 56323 77925 19925 51226 510
2021 - - - - - - - -
33 266--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

École maternelle Danielle Casanova.

Écoles maternelles

  • École Marcel-Cachin
  • École Danielle-Casanova
  • École Charlie-Chaplin
  • École Jean-Charcot
  • École Jeanne-Gallèpe
  • École Véronique-et-Florestan
  • École Maryse-Bastié

Les écoles élémentaires

  • École Henri-Barbusse
  • École Marcel-Cachin
  • École Jean-Charcot
  • École Fraternité
  • École Paul-Langevin
  • École Gabriel-Péri
  • École Paul-Vaillant-Couturier
  • École Maryse-Bastié

Les collèges publics

  • Collège Gustave-Courbet
  • Collège Pierre-André-Houël

Le lycée

  • Lycée professionnel Liberté

Cultes

Mosquée de l'Association pour la Fraternité et la Tolérance.
  • Paroisse Saint-Germain, paroisse catholique.
  • Mosquée de l'Association pour la Fraternité et la Tolérance.
  • Église protestante évangélique de Romainville.
  • Association israélite de Romainville - Menachem Mendel.

Lieux de sépultures

La commune dispose de deux lieux de sépultures:

Économie

Autrefois marqué par l’industrie, notamment pharmaceutique, le tissu économique romainvillois est composé aujourd’hui pour l’essentiel d’activités de services (67,7 % hors commerce), de construction (11,7 %), de commerce (8,9 %), tandis que l'industrie ne fournit plus que 11,6 % des emplois en 2012[43].

L'Insee recense plus de 1 300 entreprises présentes sur le territoire de Romainville au et recense 2 061 établissements actifs au [44], pour un total d’environ 6 200 emplois (services administratifs compris). Le tissu économique est composé en majorité de TPE, on recense également un certain nombre de grandes entreprises : Acticall (centre d’appel), Bureau Veritas (bureau de contrôle), UTB (construction), Cop’Copine (prêt à porter), Fareva (industrie pharmaceutique), Galapagos (biotechnologies) ou la RATP (centre de régulation des bus). La présence sur le territoire de Biocitech, lieu spécialisé dans les domaines des biotechnologies, des industries de la santé et de l’environnement, permet à Romainville d’accueillir 30 entreprises innovantes de la filière santé et sciences du vivant.

La Ville de Romainville souhaite également favoriser l’émergence de projets d’économie sociale et solidaire. Elle a ainsi permis l’installation de l’entreprise d’insertion Baluchon – à table citoyens,  spécialisée dans la fabrication de plats cuisinés à partir de produits frais et de saison.

La mairie de Romainville s’est également lancée dans un projet de Cité maraichère qui doit voir le jour à la fin de l'année 2019[45]. Érigé au cœur du quartier Marcel Cachin, le bâtiment, composé de deux tours, accueillera une ferme urbaine de 1000m² capable de produire 12 tonnes de fruits et légumes et 4 tonnes de champignons par an, soit la consommation de 200 personnes, et employant à terme 12 personnes.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Luc-des-Grands-Champs.
Château avant sa démolition en 2017.

L'église Saint-Germain-l'Auxerrois de Romainville, de style néoclassique construite par l'architecte Brongniart, classée Monument historique[46].

La mairie, construite en 1873 par Lequeux, agrandie en 1905 et 1993. De style Louis XIII mais remanié au XIXe siècle, le pavillon est ce qui subsistait du château de Romainville, construit en 1630 par Nicolas de Quelen. Il fut le château de la famille de Ségur de 1723 à 1791. Le grand parc du château, qui du temps de sa splendeur comprenait une orangerie et un pavillon de la musique, a été utilisé comme carrière de gypse, et les excavations atteignent 60 m de profondeur. Après la mort du marquis de Noailles en 1838, le château est vendu par son fils à une société anglaise d'exploitation de gypse, et une partie est rasée dès 1840. Le reste devient « le bureau de la direction des carrières »[47],[48].Le bâtiment, après avoir été acquis par la ville en 1988, a été racheté par la Région pour y faire un lieu de loisirs. Très délabré, il a malheureusement encore subi un incendie au mois d' et ses ruines ont été rasées début 2017. Un square devant l'ancien château a ouvert au public. La Ville espère « la reconstruction d’un site symbolique de mémoire et d’exposition » à la place de l’ancienne demeure[49].

L'église Saint-Luc-des-Grands-Champs de Romainville, construite en 1933 par l'Œuvre des Chantiers du Cardinal sur les plans de A. Monestès, en béton armé et parement de brique. Elle est restée inachevée, les plans d'origine prévoyant la création d'une troisième travée et d'un clocher[50].

La chapelle Sainte-Solange, rue Louise-Dory, conçue par l'architecte Venner[51].

Le cinéma Le Trianon, de style « paquebot », ouvert en 1929 et reconstruit en 1953 par l'architecte Charles Genetre.

Le mur anti-bruit de Romainville, œuvre architecturale de Garry Faif (sculpteur, architecte et urbaniste né en 1942 et décédé en 2002), créé en 1992 pour atténuer sur 200 mètres de long la pollution sonore de l’autoroute A3 mais qui a été partiellement détruit pour recouvrir en aval de la partie d'autoroute mitoyenne.

L'île de loisirs de la Corniche des Forts sera la douzième île de loisirs de la région Île-de-France. Anciennement "base de plein air et de loisirs" inscrit au contrat de plan 2000-2006, elle est située sur les communes de Pantin, Les Lilas, Noisy-le-Sec et Romainville. Situé sur d'anciennes carrières de gypse, ce projet consiste à créer de nouveaux espaces de loisirs avec parcours sportifs, mur d'escalade, poney club, jeux pour enfants, zones de détente et de promenade, zone d'écopâturage. Seule une zone de 4,5 hectares sera concerné par les travaux. Un boisement de 20 hectares restera fermée au public afin d'y préserver la biodiversité. Cet aménagement a fait l'objet d'une contestation en [52]. Son ouverture au public est prévue en 2021. Une fois réalisé par la Région, l'île de loisirs sera géré par un syndicat mixte regroupant le conseil départemental, et les villes concernées[53].

Équipements culturels

Cinéma Le Trianon
  • Cinéma Le Trianon
  • Conservatoire de musique à rayonnement départemental Nina-Simone
  • Médiathèque Romain-Rolland, 4 rue Albert-Giry
  • Le Pavillon

Personnalités liées à la commune

Héraldique

armes de Romainville

Les armes de la commune de Romainville se blasonnent ainsi :
Coupé d'azur au château fortifié d'argent ouvert ajouré et maçonné de sable et d'or à l'arbre arraché de sinople.

Les armes de la ville ont changé plusieurs fois ainsi que la devise.

Pour approfondir

Bibliographie

  • Gabriel Husson, Histoire de Romainville des temps antiques à la fin du XIXe siècle, Plon-Nourrit et Cie, Paris, 1905, réimpression Jeanne Lafite
  • Collectif, plaquette De Gaston Roussel à SANOFI-AVENTIS [PDF], collection Patrimoine en Seine-Saint-Denis no 15, éditions du Conseil Général, Bobigny 2006.
  • Collectif, Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis, éditions Flohic, 1994, (ISBN 2-908958-77-5).
  • Julie Faure, Romainville : Seine-Saint-Denis, Paris, Région Ile-de-France / Somogy éditions d'Art, , 80 p. (ISBN 978-2-7572-0517-4, lire en ligne).
  • Julie Faure, Marion Audoly, Les écoles de Romainville : un patrimoine pour demain, Région Île-de-France (lire en ligne)

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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