Aller au contenu

« Utilisateur:Bouzouki irlandais/Brouillon » : différence entre les versions

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Mathieugp (discuter | contributions)
Résumé automatique : contenu remplacé par « (maintenant transféré dans l'article Ministère de l'Éducation (Québec)) ».
Balises : Contenu remplacé Éditeur visuel
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
= Ministère de l'Éducation =
(maintenant transféré dans l'article [[Ministère de l'Éducation (Québec)]])

== Histoire ==

=== XIX<sup>e</sup> siècle ===

==== Le manque d’accessibilité à l’éducation chez les francophones : ====
Au 19e siècle, le système d’éducation du [[Bas-Canada]] fait face à de nombreux obstacles. En effet, aux yeux du gouvernement de l’époque, l’éducation est bien secondaire au [[Bas-Canada]]. Pour les autorités, l’éducation vise d’abord à former de bons catholiques<ref>{{Ouvrage|prénom1=Richard|nom1=Leclerc|titre=Histoire de l'éducation au Québec : des origines à nos jours|passage=p. 121|éditeur=[R. Leclerc]|date=[©1989]|isbn=2-9801397-1-8|isbn2=978-2-9801397-1-0|oclc=24287165|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/24287165|consulté le=2021-05-02}}</ref>, à lutter contre les problèmes de criminalité, de pauvreté et le vagabondage<ref>{{Lien web |titre=Histoire de l'éducation au Canada {{!}} l'Encyclopédie Canadienne |url=https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/histoire-de-leducation?fbclid=IwAR07s3UVc8eDR3IuzqDkCivIcJZoXMQXx9lwhIjoabZ4jV1yy1v16uy8808 |site=www.thecanadianencyclopedia.ca |consulté le=2021-05-02}}</ref>. Pour eux, le savoir est une notion bien secondaire. Graduellement, à la suite des soulèvements armés qui sévissent sur son territoire, le gouvernement du [[Bas-Canada]] revoit son opinion de l’éducation. Ceux-ci ont donc envisagés de miser sur l’éducation afin de former une nouvelle génération de citoyens plus instruite et tolérante<ref>{{Lien web |titre=Histoire de l'éducation au Canada {{!}} l'Encyclopédie Canadienne |url=https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/histoire-de-leducation?fbclid=IwAR07s3UVc8eDR3IuzqDkCivIcJZoXMQXx9lwhIjoabZ4jV1yy1v16uy8808 |site=www.thecanadianencyclopedia.ca |consulté le=2021-05-02}}</ref>. Or, le gouvernement constate rapidement l’état pitoyable de son réseau d’éducation. À cet égard, le peu d’écoles francophones que l’on retrouve sur le territoire est sous la responsabilité de divers organismes religieux, de sorte que le contenu éducatif est très inégal parmi les différentes écoles du territoire<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Andrée Dufour |titre=La révolution de l’éducation au Québec |url=https://www.histoirecanada.ca/consulter/canada-francais/la-revolution-de-l-education-au-quebec |date=12 avril 2018 |consulté le=20 février 2021}}</ref>. De plus, les maîtres d’école de l’époque s’avèrent souvent incompétents<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Enfin, ce ne sont pas toutes les familles qui sont enclines à envoyer leurs enfants à l’école avec assiduité. La société du Bas-Canada au 19e siècle est très catholique et rurale. La ruralité est au cœur même du mode de vie des habitants du [[Bas-Canada|Bas-Canada.]] Par conséquent, certaines familles canadiennes-françaises préfèrent envoyer leurs enfants à l’école seulement lorsqu’ils n’auront pas besoin de main-d’œuvre pour exercer les tâches familiales<ref>{{Lien web |titre=Histoire de l'éducation au Canada {{!}} l'Encyclopédie Canadienne |url=https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/histoire-de-leducation?fbclid=IwAR07s3UVc8eDR3IuzqDkCivIcJZoXMQXx9lwhIjoabZ4jV1yy1v16uy8808 |site=www.thecanadianencyclopedia.ca |consulté le=2021-05-02}}</ref>.

==== L'adoption de la loi sur l'Instruction publique : ====
À la suite du [[Rapport sur les affaires de l'Amérique du Nord britannique|rapport Durham]], le [[Rébellion des Patriotes|gouvernement royal de 1838]] charge le politicien a tendance réformiste, Arthur Buller de mener une enquête sur le milieu de l’éducation dans le [[Bas-Canada]]<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Celui-ci ira de plusieurs suggestions, afin de tenter de remodeler le système d’éducation du [[Bas-Canada]]. Pour commencer, Buller proposera la création d’écoles communes, c’est-à-dire la fusion des systèmes d’éducation francophones et anglophones. Cette mesure vise à placer l’école au-dessus de la politique, de la langue et de la religion<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Le politicien recommande également de lier les écoles à leurs institutions municipales<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Pour financer son nouveau système scolaire, celui-ci proposera un financement hybride, c’est-à-dire la séparation de la facture entre le gouvernement et les municipalités<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Buller ira même jusqu’à proposer la vente des biens du clergé catholique pour financer les dépenses liées à l’éducation<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Pour le clergé catholique, la vente de leurs biens ainsi que la confessionnalité des écoles, s’avère être un point sensible<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. De son côté, la population redoute les visées assimilatrices de cette réforme en plus d’être hostile à l’apparition d’une nouvelle forme de taxe<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Après de nombreux débats entre les autorités, cette loi controversée finira par être adoptée, mais pas sans de nombreuses modifications<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Or, malgré les nombreuses controverses, la Loi sur les écoles communes fut adoptée le 18 septembre 1841<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. L’adoption de cette loi marque une tentative de l’État à s’impliquer directement dans le domaine de l’éducation. La population va continuer d’exprimer ses réticences à l’égard de cette loi, notamment en faisant élire des commissaires scolaires parfois incompétents, mais qui promettent de ne pas les taxer davantage<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>.

Malgré la controverse et les protestations, le Surintendant de l’Éducation [[Jean-Baptiste Meilleur|Jean Baptiste Meilleur]] finira par trouver la Loi sur les écoles communes insuffisante<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Il décide donc de répondre aux vœux du clergé et de la rehausser en 1846. Dans sa nouvelle mouture, la loi vient entre autres augmenter les cotisations à prélever pour soutenir les écoles et créer un bureau d’examinateur, selon les croyances religieuses des instituteurs<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. De plus, la nouvelle loi prévoit la création des commissions scolaires confessionnelles et stipule que le curé ou l’[[Intendant de la Nouvelle-France|Intendant]] peuvent s’immiscer dans le processus de sélection des maîtres<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Déjà réfractaire à sa version précédente, la modification de cette loi crée de véritables soulèvements que l’on appellera «la guerre des Éteignoirs »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Réal Bélanger, Richard Jones, Marc Vallières|titre=Les grands débats parlementaires, 1792-1992|passage=p. 313|lieu=Québec|éditeur=Presses de l'Université Laval|date=1994}}</ref>. Afin de remédier à la révolte populaire qui sévit sur son territoire, le gouvernement de l’époque adoptera en 1851 la Loi des inspecteurs d’écoles<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Celle-ci vise à doter l’[[Intendant de la Nouvelle-France|Intendant]] à l’éducation d’un assistant temporaire, qui devra se déplacer dans toutes les écoles de la province pour rencontrer les maîtres d’école et inspecter les comptes des commissaires d’école<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Une fois les inspections terminées, le gouvernement forme un comité spécial afin de faire un bilan sur l’éducation au [[Bas-Canada]]<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Les conclusions du comité sont claires : la compétence des maîtres doit être rehaussée ainsi que la formation livrée aux étudiants<ref>{{Ouvrage|prénom1=Andrée|nom1=Dufour|titre=Histoire de l'éducation au Québec|passage=p. 42-43|éditeur=Boréal|date=1997|isbn=2-89052-841-3|isbn2=978-2-89052-841-3|oclc=37198627|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/37198627|consulté le=2021-05-02}}</ref>. Pourtant, l’Intendant à l’éducation [[Jean-Baptiste Meilleur]], s’obstine à boycotter ces conclusions et il est forcé de démissionner<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. [[Pierre-Joseph-Olivier Chauveau]] se voit donc nommé Intendant à l’éducation<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. À l’inverse de son prédécesseur, celui-ci va s’empresser de donner suite aux recommandations du Comité Sicotte. Ainsi, en 1856, une série de lois concernant les conditions de travail des maîtres ainsi que le financement des écoles, seront adoptées<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Sous le règne de Chauveau, on assiste à la création des premières écoles laïques francophones, au grand désarroi de plusieurs clercs. Chauveau va également entreprendre la création d’un Conseil de l’Instruction publique en 1859<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Celui-ci aura comme mandat d’élaborer tous les aspects du fonctionnement des écoles « normales » et communes, en plus de créer un registre des diplômés pour les maîtres d’école<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. La rigueur et le bon travail de Chauveau en tant qu’Inspecteur à l’éducation seront remarqués par divers politiciens qui lui offriront le poste de premier ministre lors de la fondation de la nouvelle province de Québec, en 1867<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>.

==== La Confédération, l’Éducation aux provinces et la création du ministère de l’instruction publique :   ====
[[Confédération canadienne|À la fondation du Canada en 1867]], l’article 93 de la Constitution octroie l’exclusivité de l’Éducation aux provinces. Chauveau va fonder et prendre la responsabilité du nouveau ministère de l’Instruction publique. Pour lui, l’éducation ne doit pas être administrée par les clercs, mais bien par la province. Les clercs ne se montrent pas particulièrement enthousiastes à l’égard des nouvelles mesures anticléricales de Chauveau. Ce nouveau ministère a pour fonction d’administrer le budget destiné à l’éducation, mais également d’encourager les arts, promouvoir la littérature, la science, les bibliothèques, l’éducation aux adultes, s’occuper de la diplomation, en plus de devoir approuver les règlements soumis par le Conseil de l’Instruction publique. Cependant, malgré plusieurs réformes, de nombreux problèmes persistent dans le domaine de l’éducation. Parmi eux, on y retrouve encore une fois l’incompétence des maîtres et la dévalorisation de la profession de maitre d’école. Malgré plusieurs mesures mises en place pour rehausser la qualité des maîtres, plusieurs municipalités décident d’économiser, en engageant de jeunes femmes non qualifiées pour s’occuper de l’école de la paroisse.

==== La victoire du clergé ====
Le conservateur [[Charles-Eugène Boucher de Boucherville]] est porté au pouvoir de la province de Québec en 1875<ref>{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Charles-Eugène Boucher de Boucherville|titre ouvrage=Wikipédia|date=2021-03-05|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Charles-Eug%C3%A8ne_Boucher_de_Boucherville&oldid=180574614|consulté le=2021-05-02}}</ref>. Très rapidement, celui-ci entreprend des réformes dans le domaine de l’éducation. Pour lui, l’éducation ne doit pas être administrée par la province, mais bien être prise en charge par l’Église. Après avoir consulté les évêques de la province de Québec, [[Charles-Eugène Boucher de Boucherville|Boucher de Boucherville]] va décider de supprimer le ministère de l’Instruction publique et de rétablir le poste du Surintendant à l’éducation<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Il va également inviter les clercs de plusieurs diocèses à siéger sur le Conseil de l’Instruction publique<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Enfin, le nouveau premier ministre va rompre le principe des écoles communes en accordant une grande indépendance aux directions d’écoles protestantes<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Sous [[Charles-Eugène Boucher de Boucherville|Boucher de Bouchervill]]<nowiki/>e, l’éducation laïque perd tous ces acquis. En 1875, le clergé a retrouvé son emprise sur l’éducation des Québécois et cela marque la fin de l’évolution des structures scolaire au Québec, jusqu’aux réformes de 1960.

=== 1940 ===
À partir des années 1940, un vent de renouveau semble vouloir souffler sur l’éducation au Québec. En effet, la classe politique québécoise semble désirer une meilleure éducation pour sa population. En effet, dans la société de l’époque, les études postsecondaires étaient seulement accessibles aux gens dotés de grande fortune ou voulant devenir prêtres. De plus, le système d’éducation québécois était morcelé et mal administré parmi les nombreuses entités dirigeantes<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Andrée Dufour |titre=La révolution de l'éducation au Québec |url=https://www.histoirecanada.ca/consulter/canada-francais/la-revolution-de-l-education-au-quebec |date=12 avril 2018 |consulté le=20 février 2021}}</ref>. En ce sens, le gouvernement d’[[Adélard Godbout]], qui était premier ministre du Québec en 1936 et de 1939 à 1944<ref>{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Adélard Godbout|titre ouvrage=Wikipédia|date=2021-03-21|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ad%C3%A9lard_Godbout&oldid=181076742|consulté le=2021-05-02}}</ref>, adopte une loi sur la fréquentation scolaire obligatoire, en 1943<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Cette mesure vise à augmenter le niveau d’éducation de la population de la province de Québec. À cette époque, une majorité d’élèves quittait rapidement l’école pour aller travailler sur les terres familiales ou dans des usines. Alors cette loi est une première mesure pour encourager une éducation pour les jeunes gens du Québec. De plus, elle s’est faite main dans la main de l’État avec les instances religieuses, puisque le [[Jean-Marie-Rodrigue Villeneuve|Cardinal Villeneuve]] participe à la mise en place et l’adoption de cette loi. Malheureusement, cette mesure du gouvernement d’[[Adélard Godbout]] ne sera pas concluante et n’aura pas les effets escomptés. Ainsi, nous constatons que moins de la moitié des élèves terminaient leur 7e année et moins de 2 % parvenaient à atteindre la 12e année<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Andrée Dufour |titre=La révolution de l'éducation au Québec |url=https://www.histoirecanada.ca/consulter/canada-francais/la-revolution-de-l-education-au-quebec |date=12 avril 2018 |consulté le=20 février 2021}}</ref>. Donc, un grand nombre d’enfants en âge de fréquenter l’école ne la fréquentaient pas ou décrochaient durant leur parcours, malgré la mesure mise en place par le gouvernement libéral d’[[Adélard Godbout|Adélard Godbout.]] Alors, nous comprenons qu’une grande partie de la population ne reçoit pas l’éducation nécessaire pour pouvoir former une population pouvant espérer obtenir des postes importants dans les compagnies.

=== Révolution tranquille ===
À la suite de cette tentative de scolarisation des Canadiens français, qui n’aura pas le succès escompté, nous allons devoir attendre les années 1960 pour assister à de nouvelles mesures pour bonifier le système d’éducation au Québec. En effet, dans les années 1960, décennie marquée par la [[Révolution tranquille]] porteuse de nombreuses réformes sociales, fais en sorte d’amener un vent de changement dans le système d’éducation du Québec. Dès le premier mandat de [[Jean Lesage]], premier ministre du Québec de 1960 à 1966<ref>{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Jean Lesage|titre ouvrage=Wikipédia|date=2021-03-22|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean_Lesage&oldid=181109962|consulté le=2021-05-02}}</ref>, la gratuité scolaire est déjà un sujet de discussion dans les cocus du parti libéral. Cette gratuité sera possible grâce à une taxe de 2 % qui était remise aux municipalités et aux commissions scolaires<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Malgré le fait que ces discussions ont lieu tôt dans le règne du gouvernement libéral de [[Jean Lesage]],  nous allons devoir 1964 pour que cette gratuité soit mise en place.

Ainsi, dès 1961, nous voyons le début d’un évènement qui va radicalement changer l’éducation au Québec. Cette année-là, c’est le début des audiences de la [[commission Parent]]. Cette commission, dirigée par [[Alphonse-Marie Parent|monseigneur Parent]], fera en sorte de présenter un rapport détaillé avec de nombreuses recommandations, afin de faciliter l’accès à l’éducation pour la population canadienne-française de la province de Québec<ref>{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Commission Parent|titre ouvrage=Wikipédia|date=2021-05-02|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Commission_Parent&oldid=182500314|consulté le=2021-05-02}}</ref>. La première recommandation faite par cette commission, était d’implanter un [[Ministère de l'Éducation (Québec)|ministère de l’Éducation]]. Ce [[Ministère de l'Éducation (Québec)|ministère de l’Éducation]], qui aura [[Paul Gérin-Lajoie]] comme premier ministre<ref>{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Paul Gérin-Lajoie|titre ouvrage=Wikipédia|date=2020-10-20|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Paul_G%C3%A9rin-Lajoie&oldid=175737305|consulté le=2021-05-02}}</ref>, viendra remplacer l’Instruction publique et le ministère de la Jeunesse, en place depuis le XIXe siècle. Cette volonté de créer ce ministère est née de la nécessité perçue de favoriser une séparation entre le politique et les instances religieuses. Comme nous pouvons le comprendre, les membres de la religion catholique et protestante n’ont pas été en accord avec ce processus, ce qui a obligé le gouvernement de [[Jean Lesage]] à retarder la mise en place ce ministère, pour en arriver à trouver un terrain d’entente pour satisfaire toutes les parties en cause<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. En effet, l’éducation était prise en charge par les différents membres des communautés religieuses. Alors, celles-ci, entre autres [[Maurice Roy (cardinal)|monseigneur Roy]], ne voulaient pas concéder cette partie importante de la société, en plus de perdre une grande influence auprès de la population. Afin d’amener la sympathie, en plus d’expliquer l’importance d’une éducation rigoureuse au public et de démontrer le caractère essentiel de ce ministère, monsieur Gérin-Lajoie parcourra les différentes régions du Québec pour présenter les bienfaits de ce [[Ministère de l'Éducation (Québec)|ministère de l’Éducation]] pour présenter à la population les bienfaits de ce [[Ministère de l'Éducation (Québec)|ministère de l’Éducation]]<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>.

[[Ministère de l'Éducation (Québec)|Le ministère de l’Éducation]], finalement, sera créé en 1964 et de nombreuses lois qui seront votées, appliquées et qui seront importantes pour la future éducation des enfants et des adolescents du Québec. Ainsi le « Bill 81 » vient imposer à toutes les commissions scolaires de la province d’offrir obligatoirement les études secondaires, jusqu’à la onzième année<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Nous constatons alors un retour à l’obligation d’aller à l’école avec une surveillance accrue, due à une loi produite par un ministère<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Aussi il y a le « Bill 82 » qui rend l’école obligatoire pour toutes personnes âgées de 15 ans et moins, en plus de garantir la gratuité scolaire, autant pour les manuels utilisés dans les classes que pour la fréquentation des écoles publiques<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>. Finalement, le « Bill 82 » annonce qu’une partie des financements de l’école privée serait faite à l’aide des fonds publics<ref>{{Article |langue=fr |prénom1=Guy |nom1=Valiquette |titre=Les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |volume=19 |numéro=3 |date=2014 |issn=1201-4710 |issn2=1923-2101 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |consulté le=2021-05-02 |pages=21–27 }}</ref>.

De plus, à cette époque, le [[Ministère de l'Éducation (Québec)|ministère de l’Éducation]] s’occupe également de créer et d’administrer les instances d’éducation supérieure, c'est-à-dire, les autres secteurs que ceux du primaire et du secondaire. En effet, toujours dans le but de faire une séparation nette entre les institutions religieuses et l’éducation, nous constatons le retrait des collèges classiques pour les réorienter vers les collèges d'enseignement général et professionnel ([[Cégep|CÉGEP]]). Cette passation des collèges classiques vers les [[Cégep|CÉGEPS]] s'appel l’[[opération 55]]. Grâce à cette opération, on assiste à la création des universités par l’État<ref>{{Lien web |titre=Advitam - Bibliothèque et Archives nationales du Québec |url=https://advitam.banq.qc.ca/notice/242917?fbclid=IwAR0GcYYHyOa559mTltw6li4EKZMSbFkv7tJsVh_1c1f0GCnAyHy17mfTxpQ |site=advitam.banq.qc.ca |consulté le=2021-05-02}}</ref>. Ainsi, les différentes universités du Québec voient le jour grâce au travail du nouveau [[Ministère de l'Éducation (Québec)|ministère de l’Éducation]]. Dès lors, l’État québécois possédait maintenant une éducation supérieure laïque, exempte de toutes influences religieuses, qui se déroulait sur son territoire. Cela a fait en sorte d'alléger la tâche et les responsabilités du [[Ministère de l'Éducation (Québec)|ministère de l’Éducation]].  [[René Lévesque]], premier ministre de 1976 à 1985<ref>{{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=René Lévesque|titre ouvrage=Wikipédia|date=2021-04-28|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ren%C3%A9_L%C3%A9vesque&oldid=182391983|consulté le=2021-05-02}}</ref>, déplacera la responsabilité de la gestion des [[Cégep|CÉGEPS]], des universités et de l’aide financière vers le ministère de l’Éducation supérieure<ref>{{Lien web |titre=Advitam - Bibliothèque et Archives nationales du Québec |url=https://advitam.banq.qc.ca/notice/242917?fbclid=IwAR0GcYYHyOa559mTltw6li4EKZMSbFkv7tJsVh_1c1f0GCnAyHy17mfTxpQ |site=advitam.banq.qc.ca |consulté le=2021-05-02}}</ref>. De ce fait, le [[Ministère de l'Éducation (Québec)|ministère de l’Éducatio]]<nowiki/>n conserve la responsabilité des niveaux d’éducation primaire et secondaire.

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==

=== Bibliographie ===
{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Réal Bélanger, Richard Jones, Marc Vallières|titre=Les grands débats parlementaires, 179201992|lieu=Sainte-Foy|éditeur=Presses de l'Université Laval|date=1994|pages totales=487}}

=== Article ===
{{Article |langue=français |auteur1=Guy Valiquette |titre=les premières lois scolaires (survol) 1841-1960 |périodique=Histoire Québec |date=2014 |lire en ligne=https://www.erudit.org/fr/revues/hq/2014-v19-n3-hq01131/71065ac/ |pages=p. 21-27 }}

=== Chapitre ===

=== Lien web ===

=== Articles connexes ===

=== Liens externes ===

Dernière version du 14 juin 2021 à 14:48

(maintenant transféré dans l'article Ministère de l'Éducation (Québec))