« Sandrine Treiner » : différence entre les versions
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En septembre 2022, après une mystérieuse vague de départs de nombreux salariés de l'antenne (y compris des cadres et présentateurs vedettes) et une multiplication des arrêts de travail, alertes de la médecine du travail et procédures aux prud'hommes, une enquête de ''[[Libération (journal)|Libération]]'' révèle l'atmosphère délétère imposée par Sandrine Treiner à France Culture, considéré par les témoignages des salariés comme un {{citation|système de violence et de soumission}} venu d’en haut, caractérisé par une {{citation|verticalité dictatoriale}} assurée par la {{citation|mise en insécurité}} et l'{{citation|humiliation}} des employés<ref name="Libé">{{Lien web |langue=fr |auteur=Adrien Franque & Jérôme Lefilliâtre |url=https://www.liberation.fr/economie/medias/a-france-culture-un-systeme-de-violence-et-de-soumission-venu-den-haut-20220921_ENXG3V46BRAP5OQNCFMB2RFSX4/?redirected=1 |titre=A France Culture, un «système de violence et de soumission» venu d’en haut |jour=21 |mois=septembre |année=2022 |site=[[Libération (journal)|Libération]] |éditeur= |citation= |en ligne le= |consulté le= }}. </ref>. |
En septembre 2022, après une mystérieuse vague de départs de nombreux salariés de l'antenne (y compris des cadres et présentateurs vedettes) et une multiplication des arrêts de travail, alertes de la médecine du travail et procédures aux prud'hommes, une enquête de ''[[Libération (journal)|Libération]]'' révèle l'atmosphère délétère imposée par Sandrine Treiner à France Culture, considéré par les témoignages des salariés comme un {{citation|système de violence et de soumission}} venu d’en haut, caractérisé par une {{citation|verticalité dictatoriale}} assurée par la {{citation|mise en insécurité}} et l'{{citation|humiliation}} des employés<ref name="Libé">{{Lien web |langue=fr |auteur=Adrien Franque & Jérôme Lefilliâtre |url=https://www.liberation.fr/economie/medias/a-france-culture-un-systeme-de-violence-et-de-soumission-venu-den-haut-20220921_ENXG3V46BRAP5OQNCFMB2RFSX4/?redirected=1 |titre=A France Culture, un «système de violence et de soumission» venu d’en haut |jour=21 |mois=septembre |année=2022 |site=[[Libération (journal)|Libération]] |éditeur= |citation= |en ligne le= |consulté le= }}. </ref>. |
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=== Ouvrages et documentaires === |
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Version du 21 septembre 2022 à 14:03
Directrice de France Culture (d) | |
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- | |
Naissance | |
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Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Journaliste, documentariste, historienne, écrivaine, dirigeante de radio |
Rédactrice à |
A travaillé pour |
France Culture ( - |
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Distinction |
Sandrine Treiner, née le à Suresnes[1], est une journaliste et écrivaine française. Elle devient la directrice de France Culture en , succédant à Olivier Poivre d'Arvor[2].
Biographie
Jeunesse et vie privée
Sandrine Treiner est née d'un père chimiste au CNRS et d'une mère femme au foyer. Elle fréquente la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) entre 19 et 25 ans[1].
Elle est mère d'une fille et d'un fils[1].
Formation
Elle est diplômée d'études approfondies d'histoire du temps présent à l'Institut d'études politiques de Paris (1987)[3].
Carrière
En 1986, elle commence à travailler au journal Le Monde au service littéraire et supplément radio-télévision.
De 1998 à 2008, elle intègre France 3 comme rédactrice en chef et coproductrice de l’émission Un livre, un jour, présentée par Olivier Barrot. De 2006 à 2009, elle est aussi conseillère éditoriale et rédactrice en chef-adjointe de l’émission quotidienne Ce soir ou jamais animée par Frédéric Taddeï.
En 2009, Sandrine Treiner rejoint France 24 en qualité de rédactrice en chef des magazines de la culture, des grands entretiens et des débats. En parallèle, elle collabore à l’émission Le Cercle Littéraire sur Canal+ Cinéma.
En , elle rejoint France Culture comme chroniqueuse pour la littérature et le cinéma à La grande table, l’émission de Caroline Broué et Hervé Gardette, avant d’être recommandée au poste de conseillère de programmes de la chaîne en [4]. En , elle devient directrice adjointe de France Culture chargée de l'éditorial[5].
En , elle assure l'intérim à la tête de France Culture après le départ d'Olivier Poivre d'Arvor, avant d'être nommée directrice en titre le et de prendre ses fonctions le 1er septembre[6].
Affaire concernant Olivier Duhamel
Le 14 janvier 2021, dans une enquête du Monde[7], Sandrine Treiner reconnaît avoir été informée « en 2011 » des accusations de pédophilie à l'égard d'Olivier Duhamel.
Le 17 février suivant, Le Canard enchaîné remarque que ce dernier a été invité à plusieurs reprises sur la chaîne, notamment en novembre 2016 pour commenter la primaire de la droite[8]. En avril 2012, Olivier Duhamel produisait aussi une série documentaire en vingt épisodes pour France Culture, intitulée « Histoire des présidentielles »[9].
Pourtant, dans un entretien à Puremedias[10], la directrice de France Culture affirmait qu'Olivier Duhamel n'était « plus venu sur l'antenne de France Culture depuis que je dirige la station. »
Affaire concernant sa gestion de France Culture
En septembre 2022, après une mystérieuse vague de départs de nombreux salariés de l'antenne (y compris des cadres et présentateurs vedettes) et une multiplication des arrêts de travail, alertes de la médecine du travail et procédures aux prud'hommes, une enquête de Libération révèle l'atmosphère délétère imposée par Sandrine Treiner à France Culture, considéré par les témoignages des salariés comme un « système de violence et de soumission » venu d’en haut, caractérisé par une « verticalité dictatoriale » assurée par la « mise en insécurité » et l'« humiliation » des employés[11]. Selon un ancien employé interrogé, « Sandrine a des velléités de contrôle absolu sur ce qui se passe. Comme elle ne sait pas s’entourer de gens lui apportant la contradiction, elle n’a plus que des courtisans autour d’elle ». La directrice de France Culture vivrait ainsi selon les journalistes dans une obsession de la loyauté, vivant toute contradiction comme une trahison. Selon un producteur, aux réunions d'antenne « plus personne ne parle, tout le monde attend que cela passe et sort en levant les yeux au ciel. Ce sont des longs monologues d’une heure de Sandrine Treiner », entraînant un « un climat de résignation »[11].
Ouvrages et documentaires
Sandrine Treiner publie en 2013 L’Idée d’une tombe sans nom chez Grasset[12].
Elle est l’auteur de plusieurs autres ouvrages, comme La Saga Servan-Schreiber (Le Seuil – 1993, coécrit avec Alain Rustenholz), La Pilule, et après ? Deux générations face au contrôle des naissances (Stock – 1996), Le Livre noir de la condition des femmes (coordination et coauteur, avec Christine Ockrent (XO – 2006) et de plusieurs anthologies littéraires, Le Goût d’Odessa, Le Goût de l’Amour et Le Goût de l’Amitié (Mercure de France – 2005, 2008, 2010).
Elle est aussi l'auteur de plusieurs documentaires culturels pour la télévision. Elle écrit et réalise en 2002 un moyen-métrage de cinéma adapté d’Inconnu à cette adresse, de Kathrine Kressmann Taylor, diffusé sur France 3[3].
Notes et références
- Jérôme Lefilliâtre, « Sandrine Treiner, culture vorace » sur Libération, 25 septembre 2017.
- Alexis Delcambre, « Sandrine Treiner devient directrice de France Culture », Le Monde, 25 août 2015.
- « Nomination à Radio France : Sandrine Treiner, directrice de France Culture », Radio France, 25 août 2015.
- « Sandrine Treiner, conseillère de programmes à France Culture », Radio France, 9 novembre 2010
- « Sandrine Treiner nommée directrice de France Culture », Télérama, 25 août 2015.
- « Sandrine Treiner remplace Olivier Poivre d'Arvor à la tête de France Culture », jeanmarcmorandini.com, 25 août 2015.
- Ariane Chemin, Raphaëlle Bacqué, « Comment Olivier Duhamel, accusé d’inceste, a cultivé son art du secret », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Première leçon des primaires », sur France Culture (consulté le ).
- « Histoire des Présidentielles / Les travaux et les jours », sur France Culture (consulté le ).
- « Sandrine Treiner : "France Culture a doublé son audience en dix ans" », sur ozap.com (consulté le ).
- Adrien Franque & Jérôme Lefilliâtre, « A France Culture, un «système de violence et de soumission» venu d’en haut », sur Libération, .
- L'Idée d'une tombe sans nom de Sandrine Treiner chez Grasset, 20Minutes, 3 février 2013.
Voir aussi
Bibliographie
- Sabine Audrerie, Identification d'une femme, in La Croix, , p. 12
Liens externes
- Page consacrée à Sandrine Treiner sur le site de France Culture
- Liste des pages liées à Sandrine Treiner sur le site de France Culture