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'''Maxime Tandonnet''', né le {{date de naissance|7 octobre 1958}} à [[Bordeaux]] et décédé le 23 septembre 2024, est un [[Essai|essayiste]], biographe et [[Haute fonction publique française|haut fonctionnaire]] [[France|français]].
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== Biographie ==
== Biographie ==

Version du 23 septembre 2024 à 15:05

Maxime Tandonnet
Maxime Tandonnet en 2016.
Fonctions
Inspecteur général de l'administration
-
Sous-préfet de Saint-Jean-de-Maurienne
-
Jean-François Delage (d)
Frédéric Benet-Chambellan (d)
Directeur de cabinet
Préfet des Yvelines
-
Jérôme Gutton (d)
Francis Vuibert (d)
Directeur de cabinet
Préfet d'Indre-et-Loire (d)
-
Daniel-Georges Courtois (d)
Patrick Buttin (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
CréteilVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Maxime Edmond Guy TandonnetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Site web
Distinction

Maxime Tandonnet, né le à Bordeaux et mort le 23 septembre 2024[1], est un essayiste, biographe et haut fonctionnaire français.

Biographie

Maxime Tandonnet est diplômé de l’Institut d'études politiques de Bordeaux (1979) et de l’École nationale d'administration (1990-1992 - promotion Condorcet)[2].

Après un service militaire dans la marine, il est nommé pour deux ans secrétaire des affaires étrangères à l'ambassade de France à Khartoum (Soudan). Il intègre ensuite la direction d'Afrique du Nord et Moyen-Orient puis à la direction des français à l'étranger et des étrangers en France au ministère des Affaires étrangères (1985-1988)[3].

En 1992, il entre au ministère de l'Intérieur comme directeur de cabinet du préfet de Tours, puis de celui de Versailles, Claude Érignac. En 2000, il est nommé inspecteur de l'administration et, en 2008, inspecteur général[4].

En 2007, il devient conseiller Immigration et Intérieur à l’Élysée et reste en poste jusqu'en août 2011[5], date à laquelle il reprend ses fonctions d'inspecteur général de l'administration au ministère de l'Intérieur[6]. Parfois présenté par la presse[7] comme l'un des principaux inspirateurs de la politique de Nicolas Sarkozy en matière de maîtrise de l'immigration, il se vit reprocher à ce titre en 2010 et 2011 une proximité de pensée avec le Front national notamment par le journal Libération[8].

Maxime Tandonnet est chroniqueur régulier pour le Figaro[9], le site Atlantico[10], le Journal du Dimanche (JDD)[11] et la Revue Politique et Parlementaire[12].

Depuis 2011, Maxime Tandonnet enseigne le droit des étrangers et de l'accès à la nationalité française en master 1 à la faculté de droit de l'université de Paris XII Créteil (UPEC)[13].

Publications

Références

  1. Valérie Pécresse, « Stupeur et tristesse à l'annonce du décès de mon ami Maxime Tandonnet », sur twitter.com,
  2. « Maxime Tandonnet », sur Les Echos, (consulté le )
  3. « Maxime Tandonnet, le conseiller de Sarkozy qui doit fermer son blog », sur Yahoo News, (consulté le )
  4. « Maxime Tandonnet - JORFSearch », sur jorfsearch.steinertriples.ch (consulté le )
  5. « Tandonnet, le co-rédacteur du discours de Grenoble, quitte l'Elysée », sur Slate.fr, (consulté le )
  6. « FRANCE : On a retrouvé Maxime Tandonnet », sur La Lettre n° 85, (consulté le )
  7. « Le conseiller immigration de la présidence quitte l'Elysée », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Nicolas Cori, « Maxime Tandonnet, la plume acérée du discours de Grenoble », sur Libération, (consulté le )
  9. « Maxime Tandonnet sur le Figaro », sur Le Figaro (consulté le )
  10. Atlantico, « Atlantico », sur Atlantico (consulté le )
  11. « Maxime Tandonnet : «Et maintenant, que va devenir la France ?» », sur lejdd.fr, (consulté le )
  12. Maxime Tandonnet, « Maxime Tandonnet, Author at Revue Politique et Parlementaire », sur Revue Politique et Parlementaire (consulté le )
  13. « Droit des étrangers et de l'accès à la nationalité française », Paris XII-Ellipse.
  14. « Prix Lucien Dupont », sur Académie des sciences morales et politiques.
  15. « Un 11-Novembre aux couleurs de la Résistance », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  16. Gérard Courtois, « Vingt-quatre destins présidentiels », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Benoît GEORGES, « Histoire et histoires des présidents français », sur Les Echos, (consulté le )
  18. Béatrice Houchard, « Maxime Tandonnet, nostalgique des parias », sur l'Opinion, (consulté le )
  19. Gérard Courtois, « André Tardieu, l’incompris » : portrait d’un modernisateur de la politique française », Le Monde, .
  20. Jacques de Saint Victor, « André Tardieu, l'incompris de Maxime Tandonnet : un grand destin manqué », Le Figaro, .
  21. Lucien Rabouille et Causeur.fr, « Maxime Tandonnet réhabilite André Tardieu », sur Causeur, (consulté le )
  22. Julien Damon, « Redécouvrir André Tardieu, « le Mirobolant » », sur Les Echos, (consulté le )
  23. Henri Gibier, « André Tardieu, le réformateur oublié », sur Les Echos, (consulté le )
  24. « Un héros très gênant », L'Histoire, .
  25. Jean-Luc Pouthier, « Georges Bidault, Maxime Tandonnet », Études, no 4297,‎ (lire en ligne).
  26. Benoît Lasserre, « Histoire : Georges Bidault, figure du pestiféré », Sud Ouest, .
  27. Jean-Marc Bastière, « Georges Bidault, de la Résistance à l’Algérie française, de Maxime Tandonnet : un héros shakespearien », Le Figaro, .
  28. Marie-Danielle Demelas et Causeur.fr, « Héros et paria, Georges Bidault de la Résistance à l’Algérie française », sur Causeur, (consulté le )

Liens externes