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La principale modification instaurée par ce ''motu proprio'' est que la [[Commission pontificale Ecclesia Dei]], instituée par [[Jean-Paul II]] en [[1988]], est désormais rattachée « de façon étroite » à la [[Congrégation pour la doctrine de la foi]]. C'est dans ce cadre qu'auront lieu les négociations en vue d'une éventuelle réintégration de la FSSPX dans la [[pleine communion]] de l'Église catholique<ref>[http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/07/08/01011-20090708FILWWW00415-le-pape-dialogue-avec-les-lefebvristes.php « Le pape dialogue avec les lefebvristes », ''Le Figaro'', 8 juillet 2009.]</ref>. La commission dispose néanmoins de sa propre hiérarchie<ref name="NSenèze">[http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2381319&rubId=4078 Nicolas Senèze, « Le dialogue avec les intégristes confié à la Congrégation pour la doctrine de la foi », ''La Croix'', 9 juillet 2009.]</ref>. |
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Le secrétaire de la commission est M{{gr}} [[Guido Pozzo]], jusqu'ici secrétaire adjoint de la [[Commission théologique internationale]], et le président est le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal [[William Levada]]. À la tête de la commission, le cardinal Levada succède au cardinal [[Darío Castrillón Hoyos]], atteint par la limite d'âge. |
Le secrétaire de la commission est M{{gr}} [[Guido Pozzo]], jusqu'ici secrétaire adjoint de la [[Commission théologique internationale]], et le président est le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal [[William Levada]]. À la tête de la commission, le cardinal Levada succède au cardinal [[Darío Castrillón Hoyos]], atteint par la limite d'âge. |
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Selon M{{gr}} [[Jean-Pierre Ricard]], [[archevêque de Bordeaux]], « la grande préoccupation du pape Benoît XVI est la sauvegarde de l'unité de l'Église et le désir d'ouvrir un dialogue avec la Fraternité Saint-Pie-X<ref>[http://zenit.org/article-21540?l=french Analyse du ''motu proprio'' par M{{gr}} Jean-Pierre Ricard, agence Zenit.].</ref> », pendant que l'hebdomadaire catholique ''[[Famille chrétienne (revue)|Famille chrétienne]]'' voit dans ''Ecclesiae unitatem'' « une nouvelle étape dans le dialogue avec les lefebvristes<ref>[http://www.famillechretienne.fr/agir/vie-de-l-eglise/motu-proprio-ecclesiae-unitatem-une-nouvelle-etape-dans-le-dialogue-doctrinal-avec-les-lefebvristes-_t11_s73_d53077.html « Une nouvelle étape dans le dialogue doctrinal avec les lefebvristes », ''Famille chrétienne'', 9 juillet 2009.].</ref> ». |
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L'un des responsables de la FSSPX, M{{gr}} [[Bernard Tissier de Mallerais]], entend pour sa part refuser « tout compromis » avec l'Église post-conciliaire<ref>[http://www.lavie.fr/l-hebdo/une/article/1372-interview-exclusive-de-mgr-tissier-de-mallerais/retour/11/hash/28df7d9e54.html ''La Vie'', 3 juillet 2009.].</ref>, qu'il qualifie de « nouvelle religion ». Il ajoute : « Les discussions n'avanceront que si Rome réforme sa manière de voir et reconnaît les erreurs dans lesquelles le Concile a mené l'Église. » |
L'un des responsables de la FSSPX, M{{gr}} [[Bernard Tissier de Mallerais]], entend pour sa part refuser « tout compromis » avec l'Église post-conciliaire<ref>[http://www.lavie.fr/l-hebdo/une/article/1372-interview-exclusive-de-mgr-tissier-de-mallerais/retour/11/hash/28df7d9e54.html ''La Vie'', 3 juillet 2009.].</ref>, qu'il qualifie de « nouvelle religion ». Il ajoute : « Les discussions n'avanceront que si Rome réforme sa manière de voir et reconnaît les erreurs dans lesquelles le Concile a mené l'Église. » |
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Version du 12 juillet 2009 à 23:08
Ecclesiae unitatem est un motu proprio signé le 2 juillet 2009 et publié le 8 juillet 2009 par le pape Benoît XVI. Ses premiers mots sont : « Ecclesiae unitatem tueri[1]... », c'est-à-dire « maintenir l'unité de l'Église[2] ».
Ce texte fait suite au motu proprio Summorum Pontificum. Il concerne les relations entre le Vatican et les catholiques traditionalistes, en particulier les fidèles de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX) dont le supérieur est MModèle:Gr Bernard Fellay.
Le contenu
La principale modification instaurée par ce motu proprio est que la Commission pontificale Ecclesia Dei, instituée par Jean-Paul II en 1988, est désormais rattachée « de façon étroite » à la Congrégation pour la doctrine de la foi. C'est dans ce cadre qu'auront lieu les négociations en vue d'une éventuelle réintégration de la FSSPX dans la pleine communion de l'Église catholique[3]. La commission dispose néanmoins de sa propre hiérarchie[4].
Le secrétaire de la commission est MModèle:Gr Guido Pozzo, jusqu'ici secrétaire adjoint de la Commission théologique internationale, et le président est le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal William Levada. À la tête de la commission, le cardinal Levada succède au cardinal Darío Castrillón Hoyos, atteint par la limite d'âge.
Raisons de la décision
Benoît XVI a indiqué dans sa Lettre aux évêques du 10 mars 2009 que la levée de l'excommunication des quatre évêques intégristes était pour lui un « geste d'unité » et de dialogue. La question de l'éventuelle réintégration de la FSSPX, selon lui, se situe sur un plan « essentiellement doctrinal »[4]. Tant que cet aspect doctrinal fait encore débat, la FSSPX « n'a pas de statut canonique dans l'Église » et « ses ministres ne peuvent exercer légitimement aucun ministère »[5].
L'une des conditions préalables est « l'acceptation [par la FSSPX] du concile Vatican II et du magistère post-conciliaire des papes ».
Les discussions porteront donc sur l'aspect théologique du différend qui oppose le Vatican et les traditionalistes. Elles devraient commencer à l'automne 2009. Un éventuel accord donnerait alors un statut canonique à la FSSPX, qui pour l'instant n'appartient pas aux familles spirituelles de l'Église catholique[6].
Réactions
Selon MModèle:Gr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, « la grande préoccupation du pape Benoît XVI est la sauvegarde de l'unité de l'Église et le désir d'ouvrir un dialogue avec la Fraternité Saint-Pie-X[7] », pendant que l'hebdomadaire catholique Famille chrétienne voit dans Ecclesiae unitatem « une nouvelle étape dans le dialogue avec les lefebvristes[8] ».
L'un des responsables de la FSSPX, MModèle:Gr Bernard Tissier de Mallerais, entend pour sa part refuser « tout compromis » avec l'Église post-conciliaire[9], qu'il qualifie de « nouvelle religion ». Il ajoute : « Les discussions n'avanceront que si Rome réforme sa manière de voir et reconnaît les erreurs dans lesquelles le Concile a mené l'Église. »
Notes
- Texte latin du motu proprio sur le site de la FSSPX.
- Texte du motu proprio, traduction française de La Croix.
- « Le pape dialogue avec les lefebvristes », Le Figaro, 8 juillet 2009.
- Nicolas Senèze, « Le dialogue avec les intégristes confié à la Congrégation pour la doctrine de la foi », La Croix, 9 juillet 2009.
- « Ecclesiae unitatem ou la "sollicitude" de Benoît XVI », agence Zenit, 8 juillet 2009..
- « Benoît XVI poursuit la réintégration des lefebvristes », Le Figaro, 9 juillet 2009..
- Analyse du motu proprio par MModèle:Gr Jean-Pierre Ricard, agence Zenit..
- « Une nouvelle étape dans le dialogue doctrinal avec les lefebvristes », Famille chrétienne, 9 juillet 2009..
- La Vie, 3 juillet 2009..
