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« Propulsion électrocinétique » : différence entre les versions

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==Historique ==
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En [[1960]], [[Thomas Townsend Brown]] dépose un brevet n° US2949550 appelé « Dispositif électrocinétique ».
En [[1960]], [[Thomas Townsend Brown]] dépose un brevet n° US2949550 appelé « Dispositif électrocinétique ».


En [[2001]], [[Jean-Louis Naudin]] développe son projet de ''Lifter'' sur le principe de base de plusieurs [[brevet]]s déposés puis tombés dans le domaine public.
En [[2001]], [[Jean-Louis Naudin]] développe son projet de ''Lifter'' sur le principe de base de plusieurs [[brevet]]s déposés puis tombés dans le domaine public.
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Le ''Lifter''(ou [[ionocraft]]) est un [[condensateur]] asymétrique qui utilise de la [[haute Tension]] (> 20 kV) pour produire une [[poussée]].
Le ''Lifter''(ou [[ionocraft]]) est un [[condensateur]] asymétrique qui utilise de la [[haute Tension]] (> 20 kV) pour produire une [[poussée]].


Le Lifter fonctionne sans pièce mobile, « vole » silencieusement, utilise seulement de l'énergie électrique et est capable de soulever son propre poids plus une charge utile additionnelle (à condition d'être alimenté par une source électrique extérieure à l'appareil). Le Lifter utilise l'[[Effet Biefeld-Brown]] découvert par Thomas Townsend Brown en [[1928]]. Le principe de base du Lifter a été pleinement décrit dans le [[brevet]] de Townsend Brown N°US2949550 du 16 août [[1960]], appelé « Dispositif électrocinétique », vous y trouverez le principe de fonctionnement utilisé par les dispositifs de type Lifter.
Le Lifter fonctionne sans pièce mobile, « vole » silencieusement, utilise seulement de l'énergie électrique et est capable de soulever son propre poids plus une charge utile additionnelle (à condition d'être alimenté par une source électrique extérieure à l'appareil). Le Lifter utilise l'[[Effet Biefeld-Brown]] découvert par Thomas Townsend Brown en [[1928]]. Le principe de base du Lifter a été pleinement décrit dans le [[brevet]] de Townsend Brown N°US2949550 du 16 août [[1960]], appelé « Dispositif électrocinétique », vous y trouverez le principe de fonctionnement utilisé par les dispositifs de type Lifter.


Aujourd'hui, plus de 350 reproductions de Lifter ont déjà été effectuées avec succès dans le monde par de nombreux expérimentateurs et [[physicien]]s.
Aujourd'hui, plus de 350 reproductions de Lifter ont déjà été effectuées avec succès dans le monde par de nombreux expérimentateurs et [[physicien]]s.
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Voici une traduction de ce qu'a découvert Thomas Townsend Brown qui travailla ensuite avec son professeur Paul Alfred Biefeld :
Voici une traduction de ce qu'a découvert Thomas Townsend Brown qui travailla ensuite avec son professeur Paul Alfred Biefeld :


« Lorsque deux électrodes de forme appropriée sont fixées l'une à l'autre, immergées dans un milieu diélectrique et chargées de signe opposé et à un degré approprié, une force est produite qui tend à faire bouger la paire d'électrodes dans ce milieu. »
« Lorsque deux électrodes de forme appropriée sont fixées l'une à l'autre, immergées dans un milieu diélectrique et chargées de signe opposé et à un degré approprié, une force est produite qui tend à faire bouger la paire d'électrodes dans ce milieu. »


L'effet Biefeld-Brown transforme donc une différence de potentiels électriques en énergie cinétique, d'où sa caractérisation d'effet Électrocinétique
L'effet Biefeld-Brown transforme donc une différence de potentiels électriques en énergie cinétique, d'où sa caractérisation d'effet Électrocinétique


L'élévation d'un lifter a initialement été perçue comme un « vent ionique » provoqué par le passage de la haute tension et nécessitant un milieu dense ([[atmosphère]])<ref> {{en}} http://www.blazelabs.com/l-vacuum.asp</ref> : au voisinage du fil corona, des électrons provenant d'atomes et de molécules de l'air sont captés. Ces électrons sont alors attirés par l'électrode positive où ils sont capturés. Les atomes et les molécules, dont ont été arrachés les électrons, deviennent ainsi des ions et forment un nuage ionisé positivement qui est attiré par l'électrode négative et repoussé par l'électrode positive et qui se déplace en suivant les lignes de champs électriques. L'électrode négative est elle-même attirée par ce nuage ionique positif ce qui crée une première force ascensionnelle (ces deux systèmes qui s'attirent ne sont pas solidaires mécaniquement et peuvent se déplacer l'un par rapport à l'autre). En arrivant sur l'électrode négative, le nuage ionique positif provoque des chocs, entraînant l'arrachement d'électrons de cette armature. Ces derniers sont capturés par les molécules environnantes ce qui entraîne la formation d'un nouveau nuage, cette fois chargé négativement, qui est alors repoussé par la jupe d'aluminium. Cela provoque une seconde force ascensionnelle, qui vient s'ajouter à la première, et qui explique le vol de direction verticale et de sens du bas vers le haut du lifter.
L'élévation d'un lifter a initialement été perçue comme un [[vent ionique]] provoqué par le passage de la haute tension et nécessitant un milieu dense ([[atmosphère]])<ref> {{en}} http://www.blazelabs.com/l-vacuum.asp</ref> : au voisinage du fil corona, des électrons provenant d'atomes et de molécules de l'air sont captés. Ces électrons sont alors attirés par l'électrode positive où ils sont capturés. Les atomes et les molécules, dont ont été arrachés les électrons, deviennent ainsi des ions et forment un nuage ionisé positivement qui est attiré par l'électrode négative et repoussé par l'électrode positive et qui se déplace en suivant les lignes de champs électriques. L'électrode négative est elle-même attirée par ce nuage ionique positif ce qui crée une première force ascensionnelle (ces deux systèmes qui s'attirent ne sont pas solidaires mécaniquement et peuvent se déplacer l'un par rapport à l'autre). En arrivant sur l'électrode négative, le nuage ionique positif provoque des chocs, entraînant l'arrachement d'électrons de cette armature. Ces derniers sont capturés par les molécules environnantes ce qui entraîne la formation d'un nouveau nuage, cette fois chargé négativement, qui est alors repoussé par la jupe d'aluminium. Cela provoque une seconde force ascensionnelle, qui vient s'ajouter à la première, et qui explique le vol de direction verticale et de sens du bas vers le haut du lifter.
Ce modèle répond parfaitement aux observations comme le confirme un rapport de la NASA de 2004<ref> {{en}} http://gltrs.grc.nasa.gov/reports/2004/CR-2004-213312.pdf </ref> où il est dit qu'aucune preuve de force dans le vide n'a été trouvée "Our data did not show any evidence for forces in a vacuum.".
Ce modèle répond parfaitement aux observations comme le confirme un rapport de la NASA de 2004<ref> {{en}} http://gltrs.grc.nasa.gov/reports/2004/CR-2004-213312.pdf </ref> où il est dit qu'aucune preuve de force dans le vide n'a été trouvée "Our data did not show any evidence for forces in a vacuum.".

Version du 15 septembre 2009 à 13:55

La propulsion électrocinétique est un phénomène physique générant un déplacement d'un gaz ionisé dans un condensateur asymétrique polarisé} par une forte tension électrique[1]. Malgré quelques tests sur maquette (lifter), ce phénomène ne connait pas encore d'applications concrètes à ce jour.

Historique

En 1960, Thomas Townsend Brown dépose un brevet n° US2949550 appelé « Dispositif électrocinétique ».

En 2001, Jean-Louis Naudin développe son projet de Lifter sur le principe de base de plusieurs brevets déposés puis tombés dans le domaine public.

Fonctionnement

Le principe est basé sur un condensateur asymétrique, c’est-à-dire deux électrodes de formes différentes et relativement proches l'une de l'autre. Une tension de forte valeur va ioniser le gaz présent entre les deux électrodes, et va déplacer ce gaz ionisé dans une direction définie par la forme des électrodes. Cette direction ne dépend pas de la polarisation de la tension appliquée.

Applications

Pour le moment, le lifter n'as pas trouvé d'applications pratiques, pour plusieurs raisons :

  • La charge utile n'est pour le moment pas assez élevée pour une quelconque utilisation (le record de charge utile connu est d'environ 60 g soulevés par un lifter de 190 g)
  • La difficultés de fournir de la très haute tension de façon autonome. Car il faut non seulement produire l'électricité, mais il faut également la transformer. En outre, le lifter demande une puissance relativement élevée (Le lifter cité précédemment consomme près de 300 W en vol).
  • La haute tension électrique sur des câbles nus pose des problèmes de sécurité évidents.

Le "Lifter"

Fichier:FlyingLifterv2.jpg
Un "Lifter v2".
Fichier:Lifterv1ArcsElectriques.jpg
Un "Lifter v1". Celui-ci est de qualité médiocre ; de nombreux arcs électriques sont produits.

Le Lifter(ou ionocraft) est un condensateur asymétrique qui utilise de la haute Tension (> 20 kV) pour produire une poussée.

Le Lifter fonctionne sans pièce mobile, « vole » silencieusement, utilise seulement de l'énergie électrique et est capable de soulever son propre poids plus une charge utile additionnelle (à condition d'être alimenté par une source électrique extérieure à l'appareil). Le Lifter utilise l'Effet Biefeld-Brown découvert par Thomas Townsend Brown en 1928. Le principe de base du Lifter a été pleinement décrit dans le brevet de Townsend Brown N°US2949550 du 16 août 1960, appelé « Dispositif électrocinétique », vous y trouverez le principe de fonctionnement utilisé par les dispositifs de type Lifter.

Aujourd'hui, plus de 350 reproductions de Lifter ont déjà été effectuées avec succès dans le monde par de nombreux expérimentateurs et physiciens.

Caractéristiques :

  • Fonctionne sans pièce mobile, (simplicité de fabrication, sécurité et maintenance aisée).
  • Lévite totalement silencieusement (pas de nuisance sonore).
  • Décolle et atterrit verticalement (ADAV, VTOL).
  • Manœuvre dans toutes les directions sans ailerons mobiles, (contrôle dynamique de la couche limite).
  • Utilise uniquement de l'énergie électrique, (pas de pollution directe).
  • Est capable de soulever son propre poids, plus une charge utile additionnelle (poussée/poids >> 1).
  • Signature thermique et radar quasi nulles (furtivité).

Notes :

  • Un bon Lifter ne doit pas produire d'arcs électriques.

Vidéos :

Théories de l'éléctropropulsion

Voici une traduction de ce qu'a découvert Thomas Townsend Brown qui travailla ensuite avec son professeur Paul Alfred Biefeld :

« Lorsque deux électrodes de forme appropriée sont fixées l'une à l'autre, immergées dans un milieu diélectrique et chargées de signe opposé et à un degré approprié, une force est produite qui tend à faire bouger la paire d'électrodes dans ce milieu. »

L'effet Biefeld-Brown transforme donc une différence de potentiels électriques en énergie cinétique, d'où sa caractérisation d'effet Électrocinétique

L'élévation d'un lifter a initialement été perçue comme un vent ionique provoqué par le passage de la haute tension et nécessitant un milieu dense (atmosphère)[2] : au voisinage du fil corona, des électrons provenant d'atomes et de molécules de l'air sont captés. Ces électrons sont alors attirés par l'électrode positive où ils sont capturés. Les atomes et les molécules, dont ont été arrachés les électrons, deviennent ainsi des ions et forment un nuage ionisé positivement qui est attiré par l'électrode négative et repoussé par l'électrode positive et qui se déplace en suivant les lignes de champs électriques. L'électrode négative est elle-même attirée par ce nuage ionique positif ce qui crée une première force ascensionnelle (ces deux systèmes qui s'attirent ne sont pas solidaires mécaniquement et peuvent se déplacer l'un par rapport à l'autre). En arrivant sur l'électrode négative, le nuage ionique positif provoque des chocs, entraînant l'arrachement d'électrons de cette armature. Ces derniers sont capturés par les molécules environnantes ce qui entraîne la formation d'un nouveau nuage, cette fois chargé négativement, qui est alors repoussé par la jupe d'aluminium. Cela provoque une seconde force ascensionnelle, qui vient s'ajouter à la première, et qui explique le vol de direction verticale et de sens du bas vers le haut du lifter.

Ce modèle répond parfaitement aux observations comme le confirme un rapport de la NASA de 2004[3] où il est dit qu'aucune preuve de force dans le vide n'a été trouvée "Our data did not show any evidence for forces in a vacuum.". L'effet Biefeld Brown n'est absolument pas un effet reconnu par la communauté scientifique actuelle, aucun dispositif d'antigravité n'existe à l'heure actuelle, ni n'est envisagé.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Notes et références

Electromagnetism