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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* Léo Beaudoin et Renée Blanchet, ''Jacques Viger'', VLB, Montréal, 2009, 272 pages
* Jean-Claude Robert, « [http://www.biographi.ca/FR/ShowBio.asp?BioId=38357 Viger, Jacques] », dans ''[[Dictionnaire biographique du Canada]]'' [en ligne], University of Toronto et Université Laval, 2000
* Jean-Claude Robert, « [http://www.biographi.ca/FR/ShowBio.asp?BioId=38357 Viger, Jacques] », dans ''[[Dictionnaire biographique du Canada]]'' [en ligne], University of Toronto et Université Laval, 2000
* Nathalie Hamel, « [http://www.erudit.org/revue/haf/2005/v59/n1-2/012720ar.html Collectionner les « monuments » du passé : La pratique antiquaire de Jacques Viger] », dans ''[[Revue d'histoire de l'Amérique française]]'', vol. 59, no 1-2 (été-automne 2005).
* Nathalie Hamel, « [http://www.erudit.org/revue/haf/2005/v59/n1-2/012720ar.html Collectionner les « monuments » du passé : La pratique antiquaire de Jacques Viger] », dans ''[[Revue d'histoire de l'Amérique française]]'', vol. 59, no 1-2 (été-automne 2005).

Version du 26 septembre 2009 à 17:12

Jacques Viger, vers 1850

Jacques Viger (Montréal, 7 mai 1787 - Montréal, 12 décembre 1858)[1] est le premier maire de Montréal. Il fut aussi antiquaire et archéologue, ainsi que journaliste, auteur, officier de milice, fonctionnaire, propriétaire foncier, collectionneur, etc.

Biographie

Jacques Viger fait ses études classiques au Collège Saint-RaphaëlMontréal) à compter de 1799. Par la suite, il part pour Québec où il sera brièvement rédacteur au journal Le Canadien à la fin 1808 jusqu'au mois de mai 1809. C’est à ce moment qu’il débute la rédaction de son ouvrage Ma saberdache, dans lequel il consigne ses observations, des documents et de la correspondance d’importance historique. Il retourne à Montréal et s’enrôle rapidement dans la milice pour défendre le Canada durant la guerre de 1812. Cette expérience le marquera et, toute sa vie, il s’intéressera aux affaires militaires.

En 1813, Jacques Viger entame sa carrière de fonctionnaire dans l’administration municipale à titre d’inspecteur de la voirie (grands chemins, rues, ruelles et ponts). Il garde ce poste, parallèlement à ses autres activités, jusqu’en 1840. En 1825, il est chargé d’effectuer le recensement de la métropole, tâche qu’il réalise avec une minutie sans égale. Il participe au découpage électoral en 1828. En 1826, avec Ludger Duvernay et Auguste-Norbert Morin, il fonde le journal La Minerve.

C’est probablement grâce à ces mesures, de même qu’à la notoriété qu’il a acquise au fil des ans, que Viger doit son élection à la mairie le 3 juin 1833. Outre les travaux de drainage qu’il commande pour assainir les faubourgs et lutter contre le choléra, son passage à la mairie n’est guère marqué par des réalisations majeures. Il restera à la mairie jusqu'en 1836, date où la ville est mise en tutelle par le gouvernement jusqu'en 1840.

Homme d’une grande érudition, il est aussi reconnu pour ses nombreux écrits et sa contribution à plusieurs sociétés savantes. Féru notamment de géographie et d’histoire, il participe à la fondation de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal en 1843 et de la Société historique de Montréal en 1858 qu’il présidera toutes deux. Avec sa bibliothèque de 1 200 ouvrages, Jacques Viger est sans conteste un grand connaisseur du Montréal de son époque.

Honneurs

Voir aussi

Notes

  1. Jean-Claude Robert. « Viger, Jacques », dans Dictionnaire biographique du Canada [en ligne], University of Toronto et Université Laval, 2000

Bibliographie

Modèle:Maires de Montréal