« Discussion:Marcel Leroux » : différence entre les versions
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::On se calme. Que j'ai lu ou non les livres de M. Leroux n'a rien à voir avec ma question. M. Leroux utilise de nombreux termes qui lui sont propres et qui circulent sans doute dans son entourage mais qui ne sont pas communs chez les météorologues que je connais. Le terme d'« Équateur météorologique » est un de ceux-là. Je réitère donc ma question : quel est la définition de ce terme ? [[Utilisateur:Pierre cb|Pierre cb]] ([[Discussion utilisateur:Pierre cb|d]]) 1 mars 2010 à 13:54 (CET) |
::On se calme. Que j'ai lu ou non les livres de M. Leroux n'a rien à voir avec ma question. M. Leroux utilise de nombreux termes qui lui sont propres et qui circulent sans doute dans son entourage mais qui ne sont pas communs chez les météorologues que je connais. Le terme d'« Équateur météorologique » est un de ceux-là. Je réitère donc ma question : quel est la définition de ce terme ? [[Utilisateur:Pierre cb|Pierre cb]] ([[Discussion utilisateur:Pierre cb|d]]) 1 mars 2010 à 13:54 (CET) |
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:: Monsieur Pierre cb, vous admettez donc n’avoir pas lu les livres de Marcel Leroux. C’est bien dommage. Il est amusant de constater que même Météo France, que l’on ne peut vraiment pas qualifier « d’entourage » du Professeur Leroux – bien qu’ils eussent |
:: Monsieur Pierre cb, vous admettez donc n’avoir pas lu les livres de Marcel Leroux. C’est bien dommage. Il est amusant de constater que même Météo France, que l’on ne peut vraiment pas qualifier « d’entourage » du Professeur Leroux – bien qu’ils eussent plagié son modèle de circulation en 2001- semble parfaitement connaître l’Equateur Météorologique, je cite : ''« La trace au sol de la ZCIT correspond à une aire de basses pressions qui, très grossièrement, suit l'équateur géographique ; plus précisément, les moyennes annuelles de ces pressions se répartissent suivant un thalweg dont l'axe, appelé l'équateur météorologique , est situé aux alentours de 5 degrés de latitude nord.'' » Voici le lien : [http://comprendre.meteofrance.com/pedagogique/publications/documentation/glossaire/z/z_detail?page_id=2874&document_id=1777&portlet_id=19756] Maintenant si vous souhaitez la satisfaction immédiate de votre curiosité, à savoir une définition précise et autrement plus argumentée de l’équateur météorologique, je vous conseille la lecture de son dernier livre, juste paru : chapitre 10, page 209 à 225. |
Version du 1 mars 2010 à 17:27
Il est totalement faux d'affirmer que les travaux de Marcel Leroux ont été présentés à l'Académie des Sciences en 2007. Il y a eu certes une tentative de Vincent Courtillot de faire circuler un texte mais, suite à de nombreuses protestations, ce document n'a pas été distribué et encore moins discuté par l'Académie.
Réponse: Vincent Courtillot à raison.
Il y a bien eu une publications et des travaux à l'académies des sciences. Voici la preuve:
http://lcre.univ-lyon3.fr/climato/leroux-mars07.pdf
--Nicolas Sègerie (d) 17 décembre 2009 à 00:31 (CET)
Mensonge: Cette référence sur le site de l'université de Lyon n'est qu'une contre-preuve. Un texte discuté en séance à l'Académie serait référencé sur le site de l'Académie. V. Courtillot n'a plus ensuite cité Leroux. Le seul à le faire est C. Allègre, c'est tout dire ....
--Utilisateur:Illapa 30 décembre 2009
Sa contribution scientifique
Marcel Leroux (1938-2008) était un climatologue français qui a démontré par l'analyse des cartes synoptiques, de l'imagerie satellite, des données météorologiques et paléo environnementales de l'Afrique tropicale que la migration saisonnière et paléoclimatique de l'Equateur Météorologique représente un indicateur fiable de l'évolution du climat de la Terre [Leroux M. (1983). PhD. Thèse: Le climat de l'Afrique tropicale. Éd. H. Champion / M. Slatkine, Paris / Genève, T.1.: 636 p., 349 fig.], ["La météorologie et le climat de l'Afrique tropicale », Springer Verlag, Springer-Praxis Books in Environmental Sciences, Londres, New York, 548 p. + CD: 300 p., 250 cartes, 2001, ISBN: 978-3-540-42636-3].
Cette migration et l’étendue géographique de l'Equateur Météorologique sont la conséquence des échanges méridiens dans les couches inférieures de l'atmosphère les plus denses, dont la distribution est régie par le ballet incessant des AMPs Anticyclone Mobile Polaire, 1,5 km de haut, 3.000 km de diamètre discoïde, lenticulaire masses d'air froid originaires des pôles, dont la puissance et la fréquence dépend directement du déficit thermique polaire. Un refroidissement se traduit par une circulation accélérée alors qu’un réchauffement va ralentir la circulation générale et les échanges [“The Mobile Polar High: a new concept explaining present mechanisms of meridional air-mass and energy exchanges and global propagation of palaeoclimatic changes” Marcel Leroux, Global and Planetary Change, 7 (1993) 69-93 Elsevier Science Publishers B V, Amsterdam].
Les espaces aérologiques, zones de circulation continue du pôle à l'équateur sont délimitées par les reliefs de plus de 2.000 m et la position actuelle des continents. À la lumière des observations directes, la reconstruction de Leroux expose les incohérences des modèles de circulation générale précédents, des indices d'oscillations et celles des écoles frontologique, dynamique, réductionniste et diagnostique de la météorologie. Cette rigueur scientifique a bien sûr fait de lui un personnage controversé. Ce faisant, Leroux réfute la séparation artificielle entre Météorologie et Climatologie et à travers le concept AMP, redéfinit les deux disciplines de la même façon que la Tectonique des plaques avait révolutionné les sciences de la Terre dans les années 1960. En reconstituant la géométrie de circulation générale dans la troposphère, il a montré la part réduite du hasard et du chaos dans le climat: il n'y a pas de dérèglement climatique mais des variations d'intensité de la somme des processus météorologiques qui constituent le climat.
Sa recherche, en particulier sur l’évolution de la pression atmosphérique, a confirmé que le changement climatique observé depuis les années 1970 correspond à l’installation d'un mode accéléré de la circulation, toujours lié au refroidissement du cours de l'évolution paléoclimatique du Quaternaire récent, et de ses conséquences météorologiques: temps contrasté, plus fortes tempêtes aux latitudes moyennes, augmentation de la vapeur d’eau dans la troposphère et de la stabilité anticyclonique impermanente sur les continents conduisant à des périodes de froid vigoureux en hiver et des vagues de chaleur en été [“Dynamic Analysis of Weather and Climate Atmospheric Circulation, Perturbations, Climatic Evolution”, Springer-Praxis books in Environmental Sciences, 2nd ed., 2010, 440p., ISBN: 978-3-642-04679-7].
En conséquence, ses résultats réfutent la validité d'une courbe de température moyenne mondiale en tant qu’indicateur climatique majeur fiable et contredisent l'hypothèse que les changements météorologiques observées dans la seconde moitié du XXème siècle ont été la conséquence d'un réchauffement climatique mondial d'origine anthropique par la libération de gaz à effet de serre dues aux activités industrielles et humaines ["Global Warming: Myth or Reality? The erring ways of climatology", Springer-Praxis Books in Environmental Sciences, Berlin, Heidelberg, Londres, New-York, 509p., 2005, ISBN: 978-3-540-23909-3].
En outre, son travail fournit le mécanisme météorologique pour les dernières glaciations et déglaciations, et pourrait améliorer significativement les modèles de prévision météorologique et la précision des simulations du climat en les contraignant à inclure la géométrie réelle de la circulation atmosphérique, ses discontinuités, ses échanges d'énergie et les nuages qui leur sont associés.
Dans son approche, Marcel Leroux fut un vrai disciple de Descartes et ses livres sont hautement didactiques, bien que son style emprunte au Lumières au travers de touches d’ironie Voltairiennes et possède une verve lumineuse digne de Diderot, procurant un plaisir de lecture rare. Son dernier ouvrage résume ses conclusions scientifiques fruits d’une longue carrière. La 2e édition en anglais de « La Dynamique du Temps et du Climat : circulation atmosphérique, perturbations, évolution climatique » a été achevée en 2008, deux mois avant sa mort et publiée en Janvier 2010 [“Dynamic Analysis of Weather and Climate Atmospheric Circulation, Perturbations, Climatic Evolution”, Springer-Praxis books in Environmental Sciences, 2nd ed., 2010, 440p., ISBN: 978-3-642-04679-7].
Je suis en accord avec le fait que ce pavé doit être discuté avant d’être posté. Il est rédigé dans un style trop particulier (le « ses livres sont hautement didactiques, bien que son style emprunte au Lumières au travers de touches d’ironie Voltairiennes et possède une verve lumineuse digne de Diderot, procurant un plaisir de lecture rare » a été noté sur le bistro), redondant avec l’intro et ce qui est dit actuellement, etc. Je le met ici en discussion. Nemoi s’est exprimé ici le 15 février 2010 à 18:27 (CET)
Question
C'est quoi « l'Équateur météorologique » ? Je connais la météorologie tropicale, la zone de convergence inter-tropicale, la mousson, les alizés et les autres phénomènes qui se produisent près de l'Équateur mais pas de zone qui puisse porter un tel nom. Qu'est-ce que ce terme peut bien désigner? une différence entre la zone équatoriale géographique et le temps équatorial ? Pierre cb (d) 28 février 2010 à 18:36 (CET)
- Réponse
Monsieur Pierre cb, je croyais que vous aviez lu le travail du Professeur Leroux, en particulier "The Meteororology and Climate of Tropical Africa"? C'est ce que vous prétendiez dans la discussion concernant l'AMP en décembre 2008, je vous cite "La version française de "The Meteorology and Climate of Tropical Africa" est en ligne et je l'ai regardé. Après lecture du livre...” Votre commentaire et votre question ici signalent que ce n'est bien évidemment pas le cas. Il en va de même pour l’article sur l’AMP, puisque qu’au lieu de laisser les critiques infondées de Illapa et les réponses claires apportées, vous vous permettez d’être juge et parti, de véhiculer la pensée dominante en utilisant un argument d’autorité –les centaines de publications…- et en passant, d’asséner des affirmations fausses sur l’utilité du concept AMP – prétendue absence de qualité prévisionnelle. Dès lors, comment pouvez-vous vous permettre de censurer un article dont vous ignorez la teneur et le contenu? Que les thèses de Leroux vous dérangent –et bien d’autres que vous si la virulence des attaques est un indicateur de sa pertinence-, c’est votre affaire. Mais que vous les caricaturiez afin de masquer le fait que vous ne l’avez pas lu, alors là c'est un peu fort. Il faut se méfier de faire de cette encyclopédie un recueil des idées à la mode plutôt que de la connaissance dans sa diversité d’approches et d’opinions, surtout quand ces dernières sont étayées comme le sont celles de Leroux. Je ne nie pas que certaines modifications de formes soient nécessaires afin de se conformer au format Wikipedia, mais elles peuvent se faire dans le respect des idées de l’auteur et de manière non biaisée comme Nemoi a su les faire récemment. ShowtimeNow
- On se calme. Que j'ai lu ou non les livres de M. Leroux n'a rien à voir avec ma question. M. Leroux utilise de nombreux termes qui lui sont propres et qui circulent sans doute dans son entourage mais qui ne sont pas communs chez les météorologues que je connais. Le terme d'« Équateur météorologique » est un de ceux-là. Je réitère donc ma question : quel est la définition de ce terme ? Pierre cb (d) 1 mars 2010 à 13:54 (CET)
- Monsieur Pierre cb, vous admettez donc n’avoir pas lu les livres de Marcel Leroux. C’est bien dommage. Il est amusant de constater que même Météo France, que l’on ne peut vraiment pas qualifier « d’entourage » du Professeur Leroux – bien qu’ils eussent plagié son modèle de circulation en 2001- semble parfaitement connaître l’Equateur Météorologique, je cite : « La trace au sol de la ZCIT correspond à une aire de basses pressions qui, très grossièrement, suit l'équateur géographique ; plus précisément, les moyennes annuelles de ces pressions se répartissent suivant un thalweg dont l'axe, appelé l'équateur météorologique , est situé aux alentours de 5 degrés de latitude nord. » Voici le lien : [1] Maintenant si vous souhaitez la satisfaction immédiate de votre curiosité, à savoir une définition précise et autrement plus argumentée de l’équateur météorologique, je vous conseille la lecture de son dernier livre, juste paru : chapitre 10, page 209 à 225.