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'''Vincent Reynouard''', [[ingénieur]] de formation, est un militant [[négationnisme|négationniste]] [[France|français]] né en [[1969]]. Marié en [[1991]], il est père de 8 enfants.
Article mal sourcé voir [[Voir conventions bibliographiques|http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Conventions_bibliographiques]]'''Vincent Reynouard''', [[ingénieur]] de formation, est un militant [[négationnisme|négationniste]] [[France|français]] né en [[1969]]. Marié en [[1991]], il est père de 8 enfants.




== Biographie ==
== Biographie ==

Sympathisant du [[national-socialisme]] depuis son adolescence, il est amené par ses idées à épouser la cause négationniste<ref>« Vers quatorze ans, j’ai pu contempler les photos du IIIème Reich. J’ai rapidement compris que le vrai socialisme, celui auquel j’aspirais, avait été réalisé par [[Adolf Hitler]]. Ce fait m’apparaissait comme une évidence. Lorsque je m’en ouvrais aux adultes, ils répondaient en invoquant les “atrocités nazies”. Pendant longtemps, j’y ai cru. Mais j’admirais tout de même Hitler pour ses réalisations sociales et je disais : “Il faudra refaire un État national-socialiste sans les camps.” On me répondait que c’était impossible car le national-socialisme menait naturellement aux [[camps de la mort]]. Dans ma tête pourtant, je n’arrivais pas à comprendre comment un tel régime, si bon pour son peuple, avait pu mener à de telles atrocités. La franche dichotomie me troublait et m’amenait à douter parfois. Mais tout le monde me le disait… Alors je restais seul, un peu honteux, avec mon “national-socialisme” — sans les camps. (...)<br>Je me croyais donc seul au monde, seul à avoir compris qu’on pourrait faire un national-socialisme sans les camps, seul avec les petites croix gammées que je dessinais sur des feuilles. Je n’en tirais nulle fierté, mais plutôt une angoisse abyssale. Devrais-je passer toute ma vie sans personne pour partager mes vues ? On comprendra pourquoi la découverte du révisionnisme et la certitude qu’il disait vrai fut pour moi une libération. Ce que je n’osais pressentir était exact. La franche dichotomie était effectivement un symptôme du mensonge ambiant. J’étais enfin décomplexé. », citation de Vincent Reynouard, dans son bulletin ''Sans concession'' (n°30, avril 2007).</ref>. Il est membre du [[Parti nationaliste français et européen]] (PNFE) en 1991.
Sympathisant du [[national-socialisme]] depuis son adolescence, il est amené par ses idées à épouser la cause négationniste<ref>« Vers quatorze ans, j’ai pu contempler les photos du IIIème Reich. J’ai rapidement compris que le vrai socialisme, celui auquel j’aspirais, avait été réalisé par [[Adolf Hitler]]. Ce fait m’apparaissait comme une évidence. Lorsque je m’en ouvrais aux adultes, ils répondaient en invoquant les “atrocités nazies”. Pendant longtemps, j’y ai cru. Mais j’admirais tout de même Hitler pour ses réalisations sociales et je disais : “Il faudra refaire un État national-socialiste sans les camps.” On me répondait que c’était impossible car le national-socialisme menait naturellement aux [[camps de la mort]]. Dans ma tête pourtant, je n’arrivais pas à comprendre comment un tel régime, si bon pour son peuple, avait pu mener à de telles atrocités. La franche dichotomie me troublait et m’amenait à douter parfois. Mais tout le monde me le disait… Alors je restais seul, un peu honteux, avec mon “national-socialisme” — sans les camps. (...)<br>Je me croyais donc seul au monde, seul à avoir compris qu’on pourrait faire un national-socialisme sans les camps, seul avec les petites croix gammées que je dessinais sur des feuilles. Je n’en tirais nulle fierté, mais plutôt une angoisse abyssale. Devrais-je passer toute ma vie sans personne pour partager mes vues ? On comprendra pourquoi la découverte du révisionnisme et la certitude qu’il disait vrai fut pour moi une libération. Ce que je n’osais pressentir était exact. La franche dichotomie était effectivement un symptôme du mensonge ambiant. J’étais enfin décomplexé. », citation de Vincent Reynouard, dans son bulletin ''Sans concession'' (n°30, avril 2007).</ref>. Il est membre du [[Parti nationaliste français et européen]] (PNFE) en 1991.



Version du 10 août 2010 à 12:43

Article mal sourcé voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Conventions_bibliographiquesVincent Reynouard, ingénieur de formation, est un militant négationniste français né en 1969. Marié en 1991, il est père de 8 enfants.


Biographie

Sympathisant du national-socialisme depuis son adolescence, il est amené par ses idées à épouser la cause négationniste[1]. Il est membre du Parti nationaliste français et européen (PNFE) en 1991.

Ancien professeur en mathématiques et ingénieur-chimiste de formation, il fut révoqué en 1997 de l'Éducation nationale pour avoir conservé dans un ordinateur de son lycée des documents niant la Shoah[2].

Vincent Reynouard est très marqué par le catholicisme traditionaliste (il est sédévacantiste), qu'il a tendance à associer à son activité « révisionniste ». Il s'est installé en Belgique à la fin des années 1990. Vincent Reynouard se revendique comme faisant partie du Mouvement de combat Saint-Michel, groupe « catholique, national-socialiste et révisionniste[3] ». Dans sa revue Sans concession, il s'oppose cependant à toute forme de « théorie du complot ».

Le 8 octobre 1992, la cour d'appel de Caen l'a condamné à un mois d'emprisonnement avec sursis et à 5 000 francs d'amende pour contestation de l'existence d'un ou plusieurs crimes contre l'humanité (arrêt n° 679), Reynouard ayant, selon la Cour de cassation, « adressé aux vingt-quatre élèves d'un lycée, lauréats du concours Résistance et Déportation, des lettres anonymes auxquelles était annexée la photocopie d'écrits contestant l'existence des chambres à gaz en Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale ». Par un arrêt du 26 mai 1994[4], la Cour de cassation a cassé partiellement, sans renvoi, cet arrêt, en ses seules dispositions relatives à la contrainte par corps, laquelle ne peut être prononcée pour une infraction ayant un caractère politique, les délits de presse étant assimilés aux infractions politiques.

En juin 2004, la cour d'appel de Limoges l'a condamné à vingt-quatre mois de prison, dont six ferme, pour apologie de crimes de guerre, en raison de la réalisation et de la diffusion d'une cassette vidéo intitulée Tragédie d'Oradour-sur-Glane : 50 ans de mensonges officiels ; la Cour de cassation a cassé cet arrêt, les faits reprochés ne constituant pas une apologie de crimes de guerre, mais une contestation de crimes de guerre, laquelle n'est pas réprimée par la loi[5],[6],[7],[8].

Vincent Reynouard a été condamné le 8 novembre 2007 à un an de prison et 10 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Saverne (Bas-Rhin) pour contestation de crimes contre l'humanité, pour avoir écrit et fait distribuer la brochure : « Holocauste, ce que l'on vous cache ». Vincent Reynouard a fait appel au jugement.

La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), partie civile, obtient 3 000 euros de dommages, la manufacture d'impression et son président où avait été distribué le document, 150 euros[9].

En juin 2008, Vincent Reynouard et Siegfried Verbeke sont condamnés à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel de Bruxelles pour négationnisme[10].

Notes et références

  1. « Vers quatorze ans, j’ai pu contempler les photos du IIIème Reich. J’ai rapidement compris que le vrai socialisme, celui auquel j’aspirais, avait été réalisé par Adolf Hitler. Ce fait m’apparaissait comme une évidence. Lorsque je m’en ouvrais aux adultes, ils répondaient en invoquant les “atrocités nazies”. Pendant longtemps, j’y ai cru. Mais j’admirais tout de même Hitler pour ses réalisations sociales et je disais : “Il faudra refaire un État national-socialiste sans les camps.” On me répondait que c’était impossible car le national-socialisme menait naturellement aux camps de la mort. Dans ma tête pourtant, je n’arrivais pas à comprendre comment un tel régime, si bon pour son peuple, avait pu mener à de telles atrocités. La franche dichotomie me troublait et m’amenait à douter parfois. Mais tout le monde me le disait… Alors je restais seul, un peu honteux, avec mon “national-socialisme” — sans les camps. (...)
    Je me croyais donc seul au monde, seul à avoir compris qu’on pourrait faire un national-socialisme sans les camps, seul avec les petites croix gammées que je dessinais sur des feuilles. Je n’en tirais nulle fierté, mais plutôt une angoisse abyssale. Devrais-je passer toute ma vie sans personne pour partager mes vues ? On comprendra pourquoi la découverte du révisionnisme et la certitude qu’il disait vrai fut pour moi une libération. Ce que je n’osais pressentir était exact. La franche dichotomie était effectivement un symptôme du mensonge ambiant. J’étais enfin décomplexé. », citation de Vincent Reynouard, dans son bulletin Sans concession (n°30, avril 2007).
  2. « Révisionnisme : Honfleur : professeur révoqué », Le Figaro, 23 avril 1997 ;
    « Révisionniste », Sud Ouest, 7 avril 1998.
  3. Mouvement de Combat Saint-Michel (sauvegarde du site internet)
  4. Crim. 26 mai 1994, pourvoi n° 92-85638
  5. « Oradour-sur-Glane : condamnation d'un révisionniste », L'Humanité, 11 juin 2004.
  6. « Six mois ferme pour le révisionniste », La Nouvelle République du Centre-Ouest, 10 juin 2004
  7. Crim. 12 avril 2005, 04-84.288
  8. « Oradour : cassation de la condamnation du révisionniste Vincent Reynouard », Agence France-Presse, 13 avril 2005.
  9. « Un ex-professeur condamné à un an de prison pour révisionnisme », Reuters, jeudi 8 novembre 2007.
  10. « Prison ferme pour deux négationnistes », Le Soir, 20 juin 2008.

Liens externes