« Ufologie » : différence entre les versions
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→Une « religion primitive moderne » : syndrome de Raminagrobis |
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L'auteur Marc Hallet analyse en ces termes la démarche ufologique : « Le primitif croit à des êtres dotés de pouvoirs surnaturels qui habitent la nature, chaque parcelle de celle-ci ayant une âme ou un esprit propre [...]. Les croyances de l'ufologue, comme celles du primitif, ne reposent que sur une compréhension simpliste des choses : l'OVNI explique tout, même ce qui n'a existé que dans l'imagination ou par fraude. L'OVNI est donc le dieu de l'ufologue, et l'ufologie qui vénère ce dieu n'est qu'une croyance [[Animisme|animiste]] qui, bien que moderne, n'en est pas moins primitive par essence<ref>Les sciences parallèles ou la sagesse des fous , Marc Hallet , Espace de Libertés , 1992</ref>. » |
L'auteur Marc Hallet analyse en ces termes la démarche ufologique : « Le primitif croit à des êtres dotés de pouvoirs surnaturels qui habitent la nature, chaque parcelle de celle-ci ayant une âme ou un esprit propre [...]. Les croyances de l'ufologue, comme celles du primitif, ne reposent que sur une compréhension simpliste des choses : l'OVNI explique tout, même ce qui n'a existé que dans l'imagination ou par fraude. L'OVNI est donc le dieu de l'ufologue, et l'ufologie qui vénère ce dieu n'est qu'une croyance [[Animisme|animiste]] qui, bien que moderne, n'en est pas moins primitive par essence<ref>Les sciences parallèles ou la sagesse des fous , Marc Hallet , Espace de Libertés , 1992</ref>. » |
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=== Le syndrome de Raminagrobis === |
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Le terme a été inventé par Michel Piccin, membre de l'association control, en référence à l'animal de [[La Fontaine]]. Ce syndrome désigne l'attitude de certains ufologues "qui retombent toujours sur leurs pattes"<ref>Renaud Marhic, Bruit de Nort: l'onde de choc,Ovni-présence n°40, août 1988</ref>, même et surtout s'ils sont confrontés à des éléments allant à l'encontre de leurs théories. |
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== Le témoignage en ufologie == |
== Le témoignage en ufologie == |
Version du 9 novembre 2010 à 14:02
L’ufologie ou l’ovniologie[1] est une discipline non scientifique voire pseudo-scientifique qui consiste à recueillir, analyser et interpréter les données se rapportant au phénomène OVNI, par exemple des photographies, des témoignages ou des traces au sol.
L'acronyme anglais UFO (unidentified flying object) fournit la racine du mot ufologue qui a été inventé par le capitaine Edward J. Ruppelt (premier directeur du projet Blue Book) en 1952 pour remplacer l'expression populaire de « soucoupe volante »[2]. L'ufologie est marquée par son caractère de recherche non-officielle sur le phénomène des ovnis, à l'inverse des études officielles de l'US Air Force ou du CNES par exemple.
Les ufologues ne sont pas forcément des défenseurs de l'hypothèse extraterrestre, ils peuvent tout aussi bien étudier l'aspect sociopsychologique de ce phénomène et être sceptiques au sujet de l'existence éventuelle des ovnis mais ils peuvent aussi défendre des théories paranormales.
Parmi les ufologues se retrouvent des scientifiques et des ingénieurs mais principalement des personnes sans formation scientifique spécifique. Il existe également des personnes qui se consacrent à la démystification du phénomène OVNI par la méthode du scepticisme scientifique.
Naissance de l'ufologie
Même si certais auteurs prétendent qu'il existait des phénomènes « d'objets volants non identifiés » auparavant, l'ufologie à proprement parler est apparue dans les années 1950, suite à la médiatisation de l'observation de Kenneth Arnold et de l'incident de Roswell, traduisant le besoin chez certaines personnes de comprendre le phénomène et de s'informer à son sujet. D'autres affaires, comme le témoignage de l'équipage d'un vol d'United Airlines rapportant que neuf objets en forme de disque les auraient escortés au-dessus de l'Idaho dans la soirée du 4 juillet 1947 ou la mort du capitaine Mantell, dont l'avion s'écrasa alors que le pilote prétendit poursuivre un ovni, contribuèrent à cet intérêt pour le sujet. L'incident de Roswell n'eut, en 1947, que peu de retentissement, car l'histoire d'occupants trouvés dans les débris ne prit corps que dans les années 1980. La première interprétation du phénomène des soucoupes fut qu'il s'agissait d'engins terrestres secrets (AVNI : "arme volante non-identifiée"). Dans les années cinquante, les livres publiés par George Adamski étaient encore pris au sérieux et n'étaient pas encore considérés par la plupart des observateurs comme des mystifications.
Associations
De nombreuses associations à travers le monde s'intéressent aux ovnis. Elles sont généralement fondées par des amateurs. Les articles publiés dans certaines revues sont de qualités inégales.
Les associations les plus connues sont:
- le Center for UFO Studies (CUFOS), association internationale de scientifiques fondée en 1973 par l'astronome Josef Allen Hynek;
- le CNEGU, Comité nord-est des groupes ufologiques, groupe ufologique francophone qui travaille dans une optique sceptique, plus particulièrement dans le cadre du modèle sociopsychologique;
- l'association française COMETA, Comité pour des études approfondies, rédactrice du rapport COMETA, rapport privé[3] remis en 2000 à Jacques Chirac et à Lionel Jospin.
- le Committee for Skeptical Inquiryl (anciennement Committee for the Scientific Investigation of Claims of the Paranormal ou CSICOP) est une organisation américaine qui se consacre à la critique des phénomènes « paranormaux » ou de disciplines qu'il juge pseudo-scientifiques comme l'ufologie, la parapsychologie, la cryptozoologie ou encore l'homéopathie. Il s'agit d'une des organisations les plus importantes du mouvement sceptique contemporain, avec la Skeptics Society. Le CSICOP a été fondé en 1976, par le philosophe Paul Kurtz et des membres aussi éminents que Carl Sagan, Isaac Asimov, James Randi, Martin Gardner. Il publie régulièrement un journal, le Skeptical Inquirer (« l'enquêteur sceptique »). Une commission, qui comprend par exemple Robert Sheaffer (ou encore Philip J. Klass de son vivant), se penche particulièrement sur le phénomène ovni;
- le Groupe d'étude des phénomènes aériens (GEPA) était une association française d'étude du phénomène ovni, fondée en 1962. Elle regroupait des scientifiques et des militaires français. Elle a été présidée entre 1964 et 1970 par le général Chassin. Ce fut la première grande association ufologique scientifique française. Le GEPA menait des enquêtes auprès des témoins, et en publiait des comptes rendus détaillés. Par ailleurs, l'association publia cinquante et un numéros du bulletin Phénomènes Spatiaux et deux hors série. Cette association a pu s'attacher la collaboration de scientifiques extérieurs comme Claude Poher (du CNES) ou Jean-Pierre Petit (du CNRS). En 1977, l'association prononça sa dissolution, le CNES ayant créé un organisme scientifique officiel d'étude des ovnis : le GEPAN;
- la Société belge d'étude des phénomènes spatiaux (SOBEPS), fondée en 1971, est une association scientifique belge d'étude des ovnis présidée par le chimiste Michel Bougard. Elle milite pour une étude scientifique, rigoureuse et sans a priori du phénomène ovni. Elle est devenue célèbre pour sa collaboration officielle avec l'armée belge lors de la vague belge.
- la COBEPS (Comité Belge d’Etude des Phénomènes Spatiaux) reprend certaines activités de la défunte SOBEPS en décembre 2007[4].
- L' A.E.S.V, Association pour l'Etude des Soucoupes Volantes, publiant la revue Ovni-Présence.
Les théories alternatives
Systèmes de classification des observations
Classification de Hynek
Josef Allen Hynek (1910-1986) était un astronome et ufologue américain. Il fut célèbre pour avoir été conseiller scientifique du projet Blue Book entre 1951 et 1969. La « classification de Hynek » est une méthode de classification des observations d'ovnis non imputables, après enquête, à un canular, une hallucination ou une méprise. Elle a été proposée en 1972 par Josef Allen Hynek, dans son livre L'Expérience des ovnis : une étude scientifique (The UFO Experience: A Scientific Study en anglais).
Classification de Vallée
La classification de Vallée est un système de classification des observations d'ovni créé par l'ufologue français Jacques Vallée. Elle est préférée à la classification de Hynek par certains ufologues qui la jugent plus précise[réf. nécessaire].
Classification sceptique
Les cas se classent en méprise, hallucination , épilepsie temporale causée ou non par un champ magnétique, arme volante non identifiée, canular, hystérie collective,... Cela se base sur les conclusions du rapport Condon et du Projet Blue Book.
« Il n'existe aucune preuve que les O.V.N.I. encore "inexpliqués" représentent des créations technologiques ou des principes situés au-delà de notre connaissance scientifique actuelle"[5]. »
L'orthoténie
Les différentes catégories d'ufologues
Les croyants
- Le courant « nuts and bolts » : traduit en français par "tôles et boulons". C'est une interprétation des observations dans laquelle les ovnis sont des engins inconnus. Ces engins furent d'abord imaginés comme d'origine terrestre, comme le pensait le journaliste Henry Taylor, qui y voyait des engins secrets de l'armée américaine. Dans cette dernière hypothèse, une soucoupe volante n'est plus qu'un engin navette, rattachée à un engin interplanétaire, en forme de grand cigare.
- Le courant des « contactés » : certains témoins déclarent avoir fait des rencontres au-delà des RR3, et communiqué avec des occupants d'ovnis. Ce sera le cas d'Adamski, Howard Menger, Daniel Fry, Billy Meier, George King. S'ils ont connu un certain succès dans les années 1950 à 1970, ils ne bénéficient plus d'une grande crédibilité aujourd'hui au sein de la communauté ufologique.
- Le courant spiritualiste : Des mouvements contemporains comme celui des Raéliens et les débuts de la Scientologie sont fondés sur l'hypothèse extraterrestre. Le livre d'Urantia en contient également des mentions ainsi que la secte Heaven's Gate. Des parallèles ont été également faits avec certains récits de la Théosophie sur la multiplicité des mondes. De manière générale, les courants spiritualistes ont tendance à adopter cette hypothèse comme valide, même si leurs croyances de base n'en parlent pas.[6],«[7]
- Le courant « astro-archéologique » :Dans les années 1970 se développe une sous-hypothèse de l'HET, menée par Erich von Däniken, avançant que des visites extraterrestres auraient eu lieu dans le passé, et que l'on peut en trouver des traces aujourd'hui. Sont alors interprétés dans ce sens divers éléments archéologiques tels que les motifs de Nazca, peintures rupestres et statuettes d'"anciens astronautes". Ces différentes personnes avancent des thèses extravagantes au niveau historique et n'ont jamais publié de livres ou de théses en histoire. A ce titre, ils sont considérés par le monde académique comme des charlatans (en ufologie).
- Le courant conspirationniste : certains courants extrêmes de l'ufologie avancent l'hypothèse qu'il existe des liens entre les ovnis, la recherche militaire et des intelligences extraterrestres ainsi qu'une théorie du complot rendue populaire par certaines séries américaines (X-Files, Taken, Roswell…). En France, ces courants furent relayés par Jimmy Guieu.
Les "nouveaux ufologues"
Après la sortie du livre de Michel Monnerie "Et si les ovnis n'existaient pas", un nouveau courant apparut[8],[9] s'intéressant aux raisons qui poussaient certaines personnes à croire qu'elles avaient vu un engin extraterrestre. Les nouveaux ufologues développèrent le modèle sociopsychologique du phénomène ovni.
Les sceptiques
Après la remise en question des nouveaux ufologues, certains affichèrent ouvertement leur scepticisme. On trouve dans ce courant des auteurs comme Wim Van Utrecht , des associations comme le CNEGU ou l'A.E.S.V.
Les démystificateurs
Sous l'impulsion de l'ingénieur en aéronautique Philip Klass, certains auteurs comme le belge Marc Hallet, le canadien Ananda Nuwanda remirent à l'ordre du jour les conclusions du rapport Condon mais aussi l'analyse de Donald Menzel, à savoir que les ovnis, expliqués comme une observation d'un engin extraterrestre, ne seraient qu'imaginaires.
Hypothèses et interprétations
Les statistiques issues d'études d'organismes gouvernementaux officiels indiquent que la majorité des témoignages d'ovnis reposent sur une méprise. Depuis les années 1950, quelques scientifiques se sont intéressés aux ovnis. Deux tendances principales sont apparues : d'un côté les sceptiques qui suivront la méthodologie et les conclusions du rapport Condon en affirmant que l'hypothèse sociopsychologique ou l'hypothèse d'armes volantes non-identifiées sont les meilleures pour expliquer les cas d'ovnis inexpliqués, en particulier parce qu'elles ne font pas appel à des éléments extraordinaires ou paranormaux. Aujourd'hui, la majorité des scientifiques préfère adopter cette posture car ils considèrent qu'il n'existe pas d'éléments suffisamment probants pour soutenir l'hypothèse extraterrestre. De nombreux sceptiques considèrent que l'ensemble des observations peut donc être ramené à des éléments prosaïques tels qu'une identification erronée de phénomènes astronomiques, météorologiques ou d'engins humains, à des canulars et à des phénomènes sociopsychologiques (connus ou pas) tels que des méprises complexes, des illusions d'optiques, un phénomène optique inconnu ou encore une paralysie du sommeil (explication souvent donnée pour les prétendues abductions extraterrestres).
C'est sur ce point précis qui tend à expliquer tous les cas, même inexpliqués, par l'hypothèse sociopsychologique, que certains ufologues et scientifiques contestent les sceptiques en estimant que les enquêtes officielles menées sur le sujet par différents gouvernements n'ont pas permis de déterminer la nature de l'ensemble des ovnis et invitent à la poursuite des recherches, en particulier vis à vis des cas encore inexpliqués, même par l'hypothèse sociopsychologique. Parmi eux on retrouve des scientifiques comme Carl Sagan, Peter A. Sturrock, Josef Allen Hynek[10], Philip Morrison ou encore Thornton Page ainsi que les membres de l'actuel GEIPAN[11]. Un travail semblable sera également réalisé par le sous-comité ovni constitué au sein de l'AIAA par Kuettner. Également Richard F. Haines ou Paul R. Hill, spécialistes en aéronautique de la NASA, étudieront divers cas et publieront des ouvrages techniques sur le sujet. D'autres vont plus loin en estimant qu'une frange de cas inexpliqués pourrait être due à des visites extraterrestres et soutiennent l'hypothèse extraterrestre. On retrouve parmi eux des scientifiques comme Jean-Pierre Petit ou Jean-Jacques Velasco [12]
Une « religion primitive moderne »
L'auteur Marc Hallet analyse en ces termes la démarche ufologique : « Le primitif croit à des êtres dotés de pouvoirs surnaturels qui habitent la nature, chaque parcelle de celle-ci ayant une âme ou un esprit propre [...]. Les croyances de l'ufologue, comme celles du primitif, ne reposent que sur une compréhension simpliste des choses : l'OVNI explique tout, même ce qui n'a existé que dans l'imagination ou par fraude. L'OVNI est donc le dieu de l'ufologue, et l'ufologie qui vénère ce dieu n'est qu'une croyance animiste qui, bien que moderne, n'en est pas moins primitive par essence[13]. »
Le syndrome de Raminagrobis
Le terme a été inventé par Michel Piccin, membre de l'association control, en référence à l'animal de La Fontaine. Ce syndrome désigne l'attitude de certains ufologues "qui retombent toujours sur leurs pattes"[14], même et surtout s'ils sont confrontés à des éléments allant à l'encontre de leurs théories.
Le témoignage en ufologie
Le témoignage pose la question de la réalité de ce qu'il rapporte mais également de sa fiabilité.
« Le témoignage humain reste, pour les ufologues, la quasi-totalité de leur "matériel expérimental"[15] »
L'estimation des distances
La problématique OVNI est intimement liée à celle du témoignage[16]. La vision humaine, de par la faible distance entre les deux yeux, a une parallaxe faible[17] et donc ne peut estimer correctement la profondeur de champs, et donc les distances, que dans un environnement immédiat[18].
Le témoin ne possédant aucun instrument de télémesure et sans arrière-plan de référence, ne peut savoir si l'objet est petit et proche ou grand et éloigné.
Cas particulier d'estimation erronée
Le fameux "Ovni du 23 septembre 1986"[19],[20] s'avéra en fait être des débris de rentrée dans l'atmosphère d'un météore[21] ou d'un lanceur soviétique[22]. La grande distance entre les débris ignés conjuguée à la grande distance objets-témoins fit croire à ces derniers à un seul objet plus petit à plus petite distance, donc à quelque chose de mystérieux.
Un cas analogue se produisit aux États-unis le 10 août 1972[23] où un bolide traversa le ciel selon une trajectoire quasi-horizontale. Ce qui fit dire aux ufologues de la Sobeps :
« Et n'ayez surtout pas la mauvaise idée d'y voir plutôt un ovni »
L'interaction entre l'enquêteur et le témoin
Certains enquêteurs peu scrupuleux n'hésiteront pas à influencer le témoin[24] (ou le patient) en vue de l'interpréter, le plus souvent pour confirmer une idée qu'ils ont déjà sur le sujet. Cette influence de l'enquêteur sur le témoin est le plus souvent inconsciente, mais peut augmenter de façon non négligeable le degré d'étrangeté d'un cas. Ainsi la question « Dans quelle direction s'est déplacé l'objet ? » présuppose qu'il s'agit d'un objet matériel et va renforcer chez le témoin l'idée de matérialité alors que rien ne présageait une telle chose.
Une grosse erreur pratiquée lors de nombreuses enquêtes consiste à interroger les témoins en même temps : le témoignage d'une personne va influencer le groupe dans lequel le témoignage est reçu. Cette erreur est évitée dans les enquêtes policières mais ne l'est pas toujours en ufologie[réf. nécessaire].
Le côté subjectif du témoignage
Très souvent il arrive au témoin de donner plus de poids à ce qu'il a vu ou cru voir en amplifiant certaines parties de son récit.
Une étude réalisée Paolo Toselli (1983) illustre bien ce type de déformations. Les sujets observe ce qui se révèlera être un ballon sonde. Un des témoins interrogés par Toselli le décrit comme "un avion postal" , un autre y voit une antenne (alors que le ballon sonde n'a pas d'antenne), un troisième dit qu'il "bouge par sursauts, dans toutes les directions" (alors que le ciel est parfaitement serein), un quatrième dit que l'objet est "verdâtre" et qu'il "change vivement de couleurs", etc. Cet exemple montre comment le témoignage humain peut aisément s'écarter de l'objet réellement perçu, ce qui a été démontré expérimentalement en psychologie (par exemple par les recherches d'Elisabeth Loftus)[réf. nécessaire].
Dans les cas belges des années 1989-1990, on a pu observer le compte-rendu de gendarmes témoins de lumières étranges qu'ils attribuèrent au survol d'un aéronef. Ils prétendirent que « les phares étaient aussi éblouissants que ceux d'un stade de football lorsqu'ils observèrent l'engin, étant eux-mêmes situés au bord d'une route à grande circulation »[25].
Un journal français[26] suggéra l'exagération de la manière suivante :
« Comment se fait-il que le prétendu aéronef ayant survolé une route à grande circulation n'a généré aucun autre témoignage que celui des gendarmes ? On se serait attendu à ce que des centaines d'automobilistes s'arrêtent pour observer un phénomène lumineux aussi important et racontent aux journalistes leur mésaventure ou contactent les associations de défenseurs d'extra-terrestres. Eh bien non ! Rien de tout cela. Étrange, n'est-il pas ? »
Le principal problème des phénomènes ovni est qu'ils reposent en général sur le témoignage d'une seule personne, parfois de quelques-unes. Or, on sait qu'un témoignage humain reflète nécessairement non pas seulement les faits, mais aussi l'état d'esprit de la personne au moment de l'événement, ses préoccupations, ses connaissances, son expérience, ses a priori... Les perceptions sensorielles ne sont pas enregistrées telles quelles, mais interprétées sur l'instant et soumises à des filtres (phénomène bien connu en communication interpersonnelle).[réf. nécessaire]
L'approche scientifique remet en cause la bonne foi du témoin dans les cas de canular, et elle cherche à essayer de comprendre les événements sans a priori dans tous les cas de figure.
Les dissemblances entre témoins d'un même phénomène
Le cas ovni le plus connu est le cas Morales-Robert lors de la Vague belge d'ovnis.
Madame Robert décrit un avion (hublots , feux disposés en triangle , phare d'approche à intensité variable ,...) alors que Madame Morales donne un récit plus imaginatif pour décrire une sorte "d'engin venu d'ailleurs".
Le responsable du réseau d'enquêtes de la Sobeps tiendra au sujet de ce cas les propos suivants : "D'aucuns s'étonneront peut-être des différences de description données par les deux témoins, alors que ceux-ci assistent côte-à-côte au même événement"[27].
Ce cas sert d'évidence au fait qu'un banal avion sert de stimulus à la richesse imaginative des témoins.
Le responsable du réseau d'enquêtes conclut :"Nous savons que de telles divergences ne manquent pas d'émerger en d'autres observations"[28].Cet aveu montre bien les limites de la validité du témoignage humain.
Madame Morales a des cauchemars par la suite et décrit un O.V.N.I. qui tue et réduit les survivants à l'esclavage[29].[Interprétation personnelle ?]
Description partielle par le témoin
La vague d'ovnis belges est la parfaite illustration d'une description incomplète d'une observation, et cela dans le cadre d'une excitation médiatique faisant croire à Independance Day en novembre 1989. L'hélicoptère d'Ernage fut pris pour une structure triangulaire simplement parce que le témoin ne vit que la structure triangulaire inférieure d'un hélicoptère de type black-hawk. Le cas de Robertmont où l'hélicoptère black-hawk est escorté par 3 hélicoptères de type Bell n'est pas perçu correctement par le témoin qui parle lui d'"une structure triangulaire'
« Le témoin n'a pas prêté une attention particulière à ce qu'il venait de voir. Ce n'est que le lendemain, prenant connaissance de l'affaire d'Eupen qu'il réalisa que la structure triangulaire brillamment éclairée en son centre ressemblait à ce que les gendarmes avaient eux-mêmes observés. »
Conditions particulières du témoignage
Les témoignages de pilotes d'avions supersoniques sont à examiner avec réserve quant à leur contenu, ceux-ci étant soumis au voile noir ou au voile gris plus propice aux hallucinations.
La fiabilité du témoignage
Au début du XXeme siècle, une mise en scène orchestrée par deux comédiens fut planifiée lors d'un congrès académique à Goettingue. On demanda aux participants du congrès de rédiger leur témoignage. Ils ignoraient que ce drame, joué par deux comédiens, était en fait un test destiné à mesurer la fiabilité du témoignage[31]
« Quatorze rapports furent rédigés. Un seul avait moins de 20% d'erreurs, quatorze eurent de 20 à 40% d'erreurs, douze de 40 à 50 d'erreurs et treize plus de 50% d'erreurs. Dans six rapports, moins de 10% des détails avaient été inventés. Dans vingt-quatre rapports, le taux d'invention dépassait 10%. Dans les dix autres rapports, le nombre de détails purement inventés était tel qu'on aurait dû considérer ces textes comme autant de faux témoignages.[32] »
Controverses autour des observations en ufologie
Pour la plupart des scientifiques et certains auteurs spécialisés, un grand nombre des affaires d'ufologie sont dues à des charlatans ou des arnaqueurs[réf. nécessaire].
Le faux extraterrestre de Roswell
L'annonce médiatisée par VSD et TF1 de la diffusion des images d'une autopsie d'un extraterrestre, en rapport avec l'affaire de Roswell (dont l'explication jugée la plus probable par des scientifiques de la commission sénatoriale américaine est le lien avec les nacelles de formes hexagonales de ballons atmosphériques munis de capteurs destinés à détecter des explosions nucléaires soviétiques du projet Mogul[33]) est au départ de ce qui peut être considéré comme une arnaque.
Le sociologue Pierre Lagrange s'exprime ainsi dans Science et Vie[34]:
« Un manipulateur mercantile, Ray Santilli, a décidé d'exploiter la crédibilité du public. Il relance une vieille affaire d'ovnis, le crash de Roswell, en vendant un film à sensation. Les médias apportent leur caution. Et pourtant aucun élément de cette affaire n'a résisté à notre enquête »
.
Ray Santilli prétend avoir acheté le film à Jack Barnett, le prétendu réalisateur de l'armée américaine. Il donne à expertiser des amorces du film et non des images où l'on peut voir les mannequins en latex[35].
Le cas Adamski
Le 11 novembre 1952, Georges Adamski auteur d'ouvrages de science-fiction, prétendit avoir été enlevé par une soucoupe volante qu'il prit en photo le 13 décembre 1952[36]. Il publia deux ouvrages à sensation en 1955 (Inside The Space Ship et Flying saucers Have Landed). Il prétendit avoir été sur Vénus, où l'air est irrespirable (cela n'était pas connu à l'époque, les sondes spatiales arrivant bien plus tard), et y avoir rencontré sa mère décédée.Le soi-disant engin photographié était le dessus d'un "refroidisseur de boissons"[37]. L'examen approfondi de la vie d'Adamski montre qu'il s'est très largement inspiré d'un récit de science-fiction dont il est l'auteur officiel mais écrite par une nègre (ghost writer), Lucy Mac Ginnis : Pioneers of Space
Les ouvrages à sensation
Depuis les années cinquante parurent de nombreux ouvrages pseudo-historiques à connotations sensationnelles. Présentant des idées très audacieuses, leurs auteurs ont répondu à certaines angoisses du public, se sont fait beaucoup d'argent pour eux-mêmes ou leur association ufologique.[non neutre] Ces auteurs n'ont jamais écrit d'articles en histoire ni n'ont présenté de thèse sur le sujet. Les autorités académiques sont en effet très sévères lorsqu'elles refusent une thèse pour cause d'incohérence ou d'idées farfelues.
Exemples d'ouvrages à sensation revisitant l'histoire
- Robert Charroux, Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans, éditions Robert Laffont,1963.
- Erich von Däniken, Présence des extraterrestres, éditions Robert Laffont, 1969
- Michel Bougard, La chronique des ovnis, éditions Jean-Pierre Delarge, 1974.
- Maurice Chatelain, Nos ancêtres venus du cosmos, 1975
- ...
Pour Erich Von Daniken, certaines conduites d'aqueducs sont des "gaines pour fils électriques". Il en fera un film mais jamais il n'écrira dans une revue d'histoire et aucun historien n'a jamais repris ces idées. Pour Michel Bougard, les voix de Jeanne d'Arc seraient des "communications télépathiques avec les extraterrestres". Les historiens parlent des "voix célestes" de Jeanne d'Arc dans le contexte mystique de l'époque mais n'ont jamais envisagé pareille hypothèse.
Exemple de traduction erronée
Dans "La chronique des ovnis", il est fait référence à un article de Philosophical Transactions.La traduction est non seulement erronnée mais en plus l'auteur ajoute des éléments qui ne s'y trouvent point. "The Head" devient "La tête de cet étrange objet". L'auteur traduit "skyrocket" par étoile filante (qui se dit shooting star en anglais) pour faire éliminer par le témoin l'idée qu'il pourrait s'agir d'une étoile filante alors que le témoin décrit simplement la rentrée dans l'atmosphère d'un météore[38],[39],[40],[41]
La position du monde académique
Le monde académique, plongé dans ses propres disciplines, regardait peu ce qui se passait dans les pseudo-sciences. Cela change aujourd'hui, celui-ci se rendant compte de sa mission d'éducation de ses propres étudiants[42]
Bibliographie
- Allan Hendry : The UFO Hanbbook : A Guide to investigating, evaluating and reporting UFO sightings (1980). éd. Sphere Books.
- Andrea Feliziani et Gabriella Giunta: Persi nella Memoria, Mondadori Illustrati, Milano Italie, 2006,(pp 160)
- Barthel G. et Brueker : La Grande peur martienne (1979). Nouvelles Éditions rationalistes, Paris.
- Méheust, Bertrand :
- Science-fiction et soucoupes volantes (1976). éd. Mercure de France, Paris.
- Retour sur l’« anomalie belge (2000). éd. Le Livre bleu.
- Bourbeau François C. :
- CONTACT 158 (1984). Éditions Louise Courteau, Verdun, Québec, 200 pages, illustré.
- Les Médias cachent la réalité ovni au public (1996). Éditions du Collège Invisible, Montréal, Québec, 352 pages, illustré.
- Jung, C. G. : Un mythe moderne (1961). éd. Folio Essais, Paris.
- Sagan, Carl & Page, Thornton : UFO's - A Scientific Debate (1972). Cornell University Press. Actes d'un colloque de l'Association américaine pour le progrès des sciences (AAAS).
- COMETA, Les ovnis et la Défense (2003), Éditions du Rocher.
- Condon, E. U. : Scientific Study of Unidentified Flying Objects (1968). University of Colorado. Le rapport Condon est disponible (en anglais) sur le web dans son intégralité [1].
- Didier Charnay, François Haÿs : Le Guide des livres ufologiques francophones (2005). Les Éditions du 24 juin (www.ufolog.org).
- Clark Jerome : The UFO Encyclopedia, 2 volumes. éd. Omnigraphics.
- CNEGU : Opération Saros (1976-1994) - Des Ovnis reproductibles, une hypothèse vérifiée (1994). Cnegu, Fontaine-les-Dijon.
- Colin Wilson : L'Inexpliqué : ovnis et extra-terrestres (Ed. Hors collection Junior, 1998).
- François Parmentier, Ovni: soixante ans de désinformation, Monaco, Éditions du Rocher, 2004
- George M. Eberhart : UFOs and the Extraterrestrial Contact Movement : A Bibliography (1986), 2 volumes. éd. The Scarecrow Press.
- Frazier, K., Karr, B., & Nickell, J. : The Ufo Invasion (1997). Prometheus Books, New York.
- Jean-Gabriel Greslé : Documents interdits : Ce que savent les états-majors (2005). éd. Dervy, Paris, 340 p.
- Hervé Laronde : Extra-terrestres ou voyageurs du temps ? (1979). Connaissance de l'étrange, éd. Alain Lefeuvre, Nice in-8° br. 292 pp.
- Velasco, J-J, ex-directeur du SEPRA au CNES : Ovnis l'évidence (2004). éd. Carnot.
- Jean-Philippe Dain L'Épreuve de la preuve. La photographie et le phénomène des ovnis, Mémoire de maîtrise sous la direction de André Rouillé, Université Paris 8 - Département Image photographique, 1994.
- Jean-Pierre Petit:
- Enquête sur les ovnis – Voyage aux frontières de la science, Albin Michel, Paris, 1990, (ISBN 2-226-04120-6)
- Ovnis et armes secrètes américaines – L'extraordinaire témoignage d'un scientifique, Albin Michel, Paris, 2003 (ISBN 2-226-13616-9) + Librairie générale française, Paris, 2005 (ISBN 2-253-11494-4)
- L'Année du contact – D'autres intelligences sont-elles à l'œuvre dans l'univers ?, Albin Michel, Paris, 2004 (ISBN 2-226-15136-2)
- Jimenez, M. & Besse, P. « Note Technique du GEPAN n° 15 : Recherche des stéréotypes – Dessine-moi un ovni ».
- Jimenez, M.:
- Témoignage d'ovnis et psychologie de la perception. Thèse d'Etat en psychologie expérimentale. Montpellier : Université Paul-Valéry.
- Pour une approche constructiviste des erreurs perceptives : l'exemple des témoignages des phénomènes rares. Sciences. 97. 45-52.
- La psychologie de la perception. 2ème partie: La construction de la signification. Paris: Flammarion.
- Hynek, J. Allen, astronome, conseiller de l'USAF pendant 20 ans :
- Les Objets Volants Non Identifiés : Mythe ou réalité ? (1974). éd. Belfond. réédition J'ai Lu (1975).
- Nouveau rapport sur les ovnis (1979). éd. Belfond.
- Julius Obsequens, Liber de prodigiis : certaines anecdotes rapportées sont des ovnis d'après des ufologues.
- Les cahiers zététiques, n°6, printemps 96 : « Un "cas Béton" de la SOBEPS ; le cas "Bidule" ».
- Marc Hallet :
- Critique historique et scientifique du phénomène Ovni (1989). Marc Hallet éditeur, Liège.
- La prétendue Vague d'Ovnis belge… dans Revue française de parapsychologie (1997), 1, 1, p. 5-23.
- Les sciences parallèles ou la sagesse des fous, Espace de Libertés, coll. "Laïcité", Bruxelles, 1992, 192 p., ISBN 2-930001-02-X. (page consacrée à l'ouvrage sur le site de l'éditeur)
- Quand les scientifiques déraillent, Labor, Bruxelles, 1999
- Menzel, D., pour l'ensemble de ses travaux, notamment sur les « bulles de convection » expliquant les faux échos radar.
- Meurger, M. : Scientifiction I - Vol.I. Alien Abductions (1995). éd. Encrage, Paris (collection Interface n° I).
- Monnerie, M. :
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- Le Naufrage des extra-terrestres (1979). Nouvelles Editions rationalistes, Paris.
- Paul R. Paul : Unconventional flying objects (1995). Hampton Road, USA.
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- Ufo's: The public deceived (1983). Promotheus Books, New York.
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- Renard, J.-B. : La Croyance aux extraterrestres - Approche lexicologique (1986) dans la Revue française de fociologie, 27, p. 221-229.
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- Sillard, Yves :Phénomènes Aérospatiaux Non Identififés : un défi à la science (2007). éd. Le cherche midi.
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- Vague d'ovnis sur la Belgique : Un dossier exceptionnel (1991).
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Notes et références
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- The Report on Unidentified Flying Objects, par Edward J. Ruppelt.
- Le rapport cometa
- COBEPS
- Historique des objets volants non-identifiés,Numéro spécial de la revue Inforespace,éditions Sobeps
- Jean-Bruno Renard, « Recension de UFO religions de Christopher Partridge », sur assr.revues.org (consulté le )
- Mikael Rothstein dans le chapitre 13 de « Les croyances aux OVNI comme composés syncrétistes » examine comment des membres de diverses confessions, dans lesquelles les OVNI sont absents ou marginaux (christianisme, Mormons, Mouvement Hare Krishna, Bahaïsme, Indiens Hopi, La Famille ex-Les Enfants de Dieu), intègrent la croyance aux OVNI et aux ET dans leur système de croyance. La connexion entre mythologies différentes se fait dans un « syncrétisme privé » qui rejoint l’idée postmoderne des « religions à la carte »
- Inforespace n°39, mai 1978, pp14-17, Jacques Scornaux, Et si Michel Monnerie n'avait pas tout à fait tort? Réflexions à propos de l'ouvrage :"Et si les ovnis n'existaient pas?"
- Inforespace n°40, juillet 1978, pp25-30, Jacques Scornaux, Et si Michel Monnerie n'avait pas tout à fait tort? Réflexions à propos de l'ouvrage : "Et si les ovnis n'existaient pas?"
- Josef Allen Hynek
- voir le livre de Jean-Jacques Velasco Ovni, l'évidence
- voir le livre de Jean-Jacques Velasco Ovni, l'évidence
- Les sciences parallèles ou la sagesse des fous , Marc Hallet , Espace de Libertés , 1992
- Renaud Marhic, Bruit de Nort: l'onde de choc,Ovni-présence n°40, août 1988
- Marc Hallet, Les sciences parallèles ou la sagesse des fous, p.176, Espace de Libertés, 1992
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- Guide de l'enquêteur,éditions Sobeps
- Georges Gamov, Un, deux, trois ...l'infini
- L'ovni du 23 septembre 1986, Inforespace n°72, avril 1987
- Commentaires, Inforespace n°71, novembre 1986, page 31
- Ciel et Terre Vol.102,n°6,nov.-déc.1986
- Afis n°165, janv.-fév.1987
- Sky and Telescope, juillet 1974
- Guide de l'enquêteur,éd.Sobeps,le guide déconseille les questions orientées
- Science et Vie Junior,janvier 1990
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- Triangle et Pentagone, J.-L.V.,Inforespace n°79,novembre 1990
- Triangle et Pentagone, J.-L.V., ibidem
- Enquête Sobeps, Stephane De Rath, 04 et 22.01.1990
- Inforespace n°78, Escorté par des hélicoptères, Michel Bougard
- Van Gennep,A., La formation des légendes, Flammarion, Paris, 1917,pp 158-159
- Marc Hallet, Les sciences parallèles ou la sagesse des fous, p.177, Espace de Libertés, 1992
- Science et Vie n°959,Août 1997,Roman Ikonicoff, Roswell Cinquante ans de délire
- Science et Vie n°935,août 1995,Pierre Lagrange,Extraterrestres La grande arnaque
- Science et Vie n°935, août 1995, Pierre Lagrange, Extraterrestres La grande arnaque
- http://toussurlamagie.centerblog.net/2177888-photo-d-ovni-truquee La fausse photo d'Adamski
- Marc Hallet, Biographie d'un escroc: Georges Adamski, privately published, Liège 2000
- Philosophical Transactions Numb.477,For the months of August,Sepember,October,November,and december 1745,[524]et[525]
- Michel Bougard,La chronique des ovnis,éd.J-P.Delarge,1974
- Inforespacen°39, Michel Bougard, Chronique des ovnis, 18eme siècle : OVNI et Royal Society
- Texte anglais mis en page de discussion
- Guerre ouverte au paranormal : et si les universités remplissaient enfin leur rôle de garde-fou face au charlatanisme ? Alain Lallemand, Le Soir, 22 octobre 1993 (discours du recteur de l'Université Libre de Bruxelles le 2 octobre 1993 portant sur les "Mythes, magies, miracles, un serpentement sur les chemins de l'irrationnel".