« Denis-Toussaint Lesage » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
m remplacement de {{Portail|Révolution française}} par {{Portail|Révolution française|politique française}} |
||
Ligne 16 : | Ligne 16 : | ||
{{Portail |
{{Portail|Révolution française|politique française}} |
||
{{DEFAULTSORT:Lesage, Denis Toussaint}} |
{{DEFAULTSORT:Lesage, Denis Toussaint}} |
||
Ligne 24 : | Ligne 24 : | ||
[[Catégorie:Naissance en 1758]] |
[[Catégorie:Naissance en 1758]] |
||
[[Catégorie:Décès en 1796]] |
[[Catégorie:Décès en 1796]] |
||
[[Catégorie: |
[[Catégorie:Ancien député d'Eure-et-Loir]] |
Version du 30 novembre 2011 à 23:19
Denis Toussaint Lesage, né en 1758, mort à Paris, le 9 juin 1796, député d'Eure-et-Loir à la Convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents.
Avocat lors de la Révolution, il devient président du tribunal de district de Chartres, et, le 5 septembre 1792, il est élu, par le département d'Eure-et-Loir, député à la Convention nationale, le cinquième sur neuf, où il siège sur les bancs Girondins.
Le 27 septembre 1792, il est nommé membre de la Commission des six, chargée de rendre compte de l'état de la ville de Paris et présenter les moyens de surveiller les perturbateurs secrets et de punir la provocation au meurtre. Le 13 octobre, il est élu membre du Comité de division, et, le 10 janvier 1793, secrétaire de l'Assemblée.
Lors du Procès de Louis XVI, il vota pour la culpabilité du roi, pour la ratification du jugement du peuple, pour la mort avec l'amendement de Mailhe, et pour le sursis.
Le 17 février 1793, il prend la défense du général Wimpfen, et le 10 mars, il soumet un projet de décret sur l'organisation du Tribunal révolutionnaire, mais l'Assemblée s'inspirera de celui de Legendre. Le 11 avril, il est envoyé en mission dans l'Orne et, le 2 juin, il est mis en état d'arrestation avec les Girondins et rappelé. Il s'enfuit, est remplacé par son suppléant, le 15 juillet, et, le 28 juillet 1793, est déclaré traître à la patrie.
Après le 9 thermidor, il est rappelé à la Convention, le 19 ventôse an III. En guise de remerciement, il y dénonce « le royalisme en délire et terrorisme en fureur ».
Il devient membre du Comité de Salut public, s'intéresse aux opérations militaires en Vendée, et fait placer Hoche et Dubayet à la tête des armées de la région.
Lesage présenta un projet de Constitution, proposa de traduire Romme et ses amis devant le tribunal criminel de la Seine et combattit le projet de réunion de la Belgique à la France.
Réélu le 23 vendémiaire an IV au Conseil des Cinq-Cents, il y prit notamment la défense du général Francisco de Miranda, et mourut pendant la session de cette assemblée.