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* [[Communauté d'agglomération de Nevers]]
* [[Communauté d'agglomération de Nevers]]

Version du 16 avril 2013 à 08:03

Nevers
Nevers
Palais Ducal de Nevers
Blason de Nevers
Blason
Nevers
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre (préfecture)
Arrondissement Nevers (chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Nevers
Maire
Mandat
Florent Sainte-Fare-Garnot
2010-2014
Code postal 58000
Code commune 58194
Démographie
Gentilé Nivernais(e) ou Neversois(e)
Population
municipale
36 762 hab. (2010)
Densité 2 121 hab./km2
Population
agglomération
100 556 hab.
Géographie
Coordonnées 46° 59′ 34″ nord, 3° 09′ 42″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 238 m
Superficie 17,33 km2
Élections
Départementales Chef-lieu de quatre cantons
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Nevers
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Nevers
Liens
Site web www.nevers.fr

Nevers (prononcé [nə.vɛʁ]) est une commune du centre de la France, située dans le département de la Nièvre et la région Bourgogne. Elle compte 37 035 habitants (recensement de 2012)[1] au cœur d'une aire urbaine estimée à 100 556 habitants (recensement de 1999).

Il s'agit de la ville principale du département de la Nièvre et de la 3e plus grande ville de Bourgogne, située entre Chalon-sur-Saône et Auxerre. Sa capitale et chef-lieu régional est la ville de Dijon.

Capitale de la province du Nivernais sous l'ancien régime, elle est désignée comme préfecture du département de la Nièvre lors de la réorganisation territoriale de 1790. Ses habitants sont appelés les Neversois[2].

Dotée d'un important ensemble patrimonial médiéval (église Saint-Étienne, cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte), renaissance (palais ducal) ou contemporain (église Sainte-Bernadette du Banlay), la ville est affiliée au réseau national des villes d'art et d'histoire.

Géographie

Carte de la Nièvre

La ville est située aux confluents de la Nièvre et de la Loire, à quelques kilomètres de l'Allier (affluent de la Loire). À voir, le panorama du bec d'Allier.

Elle occupe un site de butte sur la rive droite de la Loire.

La gare de Nevers se situe sur la ligne Moret-Veneux-les-Sablons - Lyon-Perrache utilisée par les relations Paris - Clermont-Ferrand. La traction électrique est opérationnelle de Paris-gare de Lyon à Clermont-Ferrand. La gare se trouve également à l'origine d'une voie ferrée vers Dijon, voie à trafic en constante augmentation (« plaque tournante » de fret) mais pas encore électrifiée.

Située à 225 km au sud de Paris, Nevers est relié à la capitale par l'A77.

Climat

Le climat de Nevers est de type océanique dégradé avec une notable influence continentale issue des plaines de Loire et d'Allier. Cela se traduit par de froides nuits d'hiver et de chaudes journées estivales.

Relevé météorologique de la station de l'aéroport de Nevers-Fourchambault de 1948 à 1999
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 1,7 3,7 7,4 10,5 12,3 12 9,3 6,2 2,6 0,5 5,5
Température moyenne (°C) 3 4,1 6,8 9,3 13,2 16,4 18,7 18,3 15,4 11,3 6,4 3,8 10,5
Température maximale moyenne (°C) 6,2 8,2 11,8 14,9 18,9 22,2 25 24,5 21,4 16,3 10,1 7 15,5
Précipitations (mm) 66,6 60,7 59,6 55,4 89,8 66,1 53,5 70,8 71 68,3 69,2 73,2 804,2


Relevé météorologique de la station Nevers-Marzy
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,1 0,2 1,7 3,5 7,5 10,3 12,3 11,9 8,9 6,3 2,4 1 5,5
Température maximale moyenne (°C) 6,4 8,3 11,8 14,5 18,8 21,9 25 25 21,2 16 10,1 7,3 15,6
Ensoleillement (h) 63 87 150 164 208 209 238 248 172 110 65 51 1 764
Précipitations (mm) 64 63 56 64 83 66 56 59 68 77 71 73 800,6


Ces données sont à considérer avec précaution car la station météorologique de Nevers est située au niveau d'un microclimat froid remarquable. En effet, elle se trouve au fond d'une petite cuvette qui bénéficie d'un apport d'air froid issu des collines environnantes et conduit par des petites vallées, notamment celle du Riau. De ce fait, par nuit claire, la température peut y chuter de manière vertigineuse par rapport à d'autres lieux proches mais mieux exposés.

Lieux-dits écarts quartiers

La Place de la République à Nevers ; à l'arrière-plan, la Loire
  • À l'est de Nevers :
    • Nevers-Est est constitué du quartier Est et du quartier de maison "les Mouesse". Le quartier Est est un ensemble urbain considéré comme une zone sensible (ZUS) où se situe le quartier des bords de Loire et le quartier des Courlis (la barrate) qui compte environ 5000 Habitants
    • Les Mouesses: quartier de maison au côté nord de Nevers-Est, étendu sur environ 1 kilomètre. Commerces : Bureau de tabac, boulangerie, station-essence, boucherie, restaurant.
    • Les Bords de Loire: Le quartier des "Bords de Loire" est situé sur la rive droite du fleuve à l'emplacement d'anciennes pépinières. Il est un quartier HLM qui occupe le côté sud du quartier Est, il est étendu sur environ 800 mètres. Commerces : Centre commercial Géant Casino avec une galerie marchande, boulangerie, pharmacie Bureau de tabac et boutiques diverses
    • Les courlis: Le quartier des courlis est un lieu-dit d'une trentaine d'années occupé par un quartier d'habitat collectif du Sud de Nevers, construit sur la rive droite de la Loire à l'emplacement d'une partie de l'ancien bocage ligérien et séparé du quartier des "Bords de Loire" par le canal de dérivation de la Nièvre (creusé en 1860). Il est composé de 4 zones : le Neubrandenburg, le mail du Vernai, le mail Jacqinot, et le centre des courlis. La place du grand courlis se situe en plein centre du quartier. Commerce: Bureau de tabac, la poste, ED, coiffeur…
    • "La "Baratte", hameau situé à l'entrée de Nevers était à l'origine sur la commune de Saint-Eloi (toponymie ancienne). La Baratte, le faubourg de la Baratte (autrefois fg du Mouësse) et les faubourgs du Petit Mouësse et grand-Mouësse ont longtemps été le domaine exclusif des jardiniers-maraîchers, horticulteurs et pépiniéristes. La tradition du jardinage remonte au Moyen Âge. Le Val de la Baratte, dernier bastion des maraîchers, est constitué de jardins maraîchers et potagers (près d'une trentaine d'hectares avec le bocage situé en zone humide (rue Pissevache). Un jardin expérimental "Le Clos Monard" est situé sur le Vernai (Val de la Baratte). Ce jardin est dédié aux pollinisateurs et plus largement à la faune dite "ordinaire" mais néanmoins bien menacée. Une association de patrimoine, Saint-Fiacre Loire-Baratte, est à l'origine de ce projet qui vise à lutter contre la banalisation du périurbain, de préserver non seulement l'identité culturelle du quartier, la tradition maraîchère de proximité, mais également à protéger le foncier, le paysage et ses composantes : ruisselets, fontaines, lavoir, maisons des jardiniers, jardins et la faune dont certaines espèces sont protégées.
  • En allant vers Fourchambault :
    • La Grande Pâture est un ancien quartier de Nevers et était le troisième. Il est en rénovation en 2008.

Histoire

La Porte du Croux et, au premier plan, son avant-porte
  • Il n'est pas certain que la place forte Noviodunum Aeduorum citée par César, place forte des Eduens, ait été Nevers. On cite souvent plutôt à ce sujet Neuvy-sur-Loire, à 80 km de là, également dans la Nièvre. On parle aussi de Nevirnum ou encore de Nebernum. Le nom vient de celui de la rivière Nièvre (Nivara, Nevara)[réf. nécessaire].
  • Néanmoins, on note la présence de vestiges gallo-romains sous le palais ducal.
  • Cette cité est évangélisée au IIIe siècle, puis devient le siège de l'évêché au VIe siècle.
  • Capitale du comté héréditaire de Nevers en 992, la ville se fortifie sous l'influence de Pierre II de Courtenay en 1194. La ville appartint successivement aux familles de Courtenay, de Bourbon, aux maisons de Flandre, de Bourgogne, de Clèves et de Gonzague. L'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, possède en 1347, quelques murailles et places de maisons dans la rue de la Parcheminerie, qu'elle donne à bail[3].
  • La ville est alors fortifiée, une partie importante des remparts subsiste encore dont la Porte du Croux, bel exemple d'architecture militaire destiné à affirmer le pouvoir urbain. Elle réunit le concept de tour-porte placée devant la muraille afin de mieux défendre celle-ci et le symbole de tour-maîtresse se dressant contre l'intrus et contrôlant les visiteurs. Outre les aménagements traditionnels comme les échauguettes d'angles et les machicoulis, elle inclut des innovations plus modernes comme la séparation des accès piétonnier et charretier ainsi qu'un pont-levis à flèche. Pour faire face aux progrès de l'artillerie, la Porte du Croux est dotée d'une avant-porte désaxée par rapport à la porte principale.
  • Le comté fut transformé en duché en 1538 et acheté par Jules Mazarin pour son neveu Philippe Mancini en 1659.
  • En prévision des états généraux de 1789, Me Larenne — curé de St Martin de Nevers — est élu député du clergé.
De gauche à droite : pont de Loire, cité historique autour de la cathédrale Saint-Cyr-Sainte Julitte

Toponymie

Le nom de Nevers est dérivé de celui de la Nièvre. Il est documenté sous les formes : Nevirnum[4], Ebirno[5], Neberno[6], Nevernis[7]… d'un ancien *Néuar-ino-[8]. Un -s s'est substitué au -n d'origine. Il est probable qu'il s'agisse d'une racine hydronymique pré-celtique *nev- / niv- apparentée à celle de la Neva russe ainsi qu'à la Nive du Pays basque (Dauzat, Rostaing, Nègre, Morvan).

Jules César lui donnait le nom gaulois de Noviodunum 'nouvelle place forte'.

En Bourguignon-morvandiau la ville se nomme N'ver.

Blasonnement

Blason Blasonnement :
« D'azur semé de billettes d'or, au lion d'or, armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout. »

Administration

Démographie

Avec 38 007 habitants au recensement de 2007 et une superficie de 1 733 ha, Nevers est la commune ayant la plus forte densité de population (2 193 hab./km2) ainsi que la plus peuplée du département.

Modèle:Démographie2

Histogramme de l'évolution démographique depuis 1793 :

Économie

Les faïences de Nevers

Vase en faïence de Nevers (vers 1600)

Nevers doit à Louis IV de Nevers sa célèbre activité de faïencerie. Vers la fin du XVIe siècle, il fait venir d'Italie Augustin Conrade, potier d’Albissola, près de Savone, et ses frères, Baptiste et Dominique qu'il installe au château du Marais à Gimouille. Leur réputation et leur réussite deviendront telles, que Nevers s'affirmera au XVIIe siècle comme capitale française de la faïence.

Augustin Conrad avait choisi Nevers pour s'implanter en France car tous les éléments étaient réunis pour fabriquer de la faïence de qualité (Les deux types de terre nécessaires, du bois qui chauffe mais ne fait pas de feu (dans les forêts du Morvan), la Loire pour le transport sécurisé de ses produits.

Autres aspects de l'économie

Traditionnellement administrative, Nevers ne possède guère que la faïence comme industrie ancienne laissant le soin à plusieurs petites villes de ses alentours la fonction manufacturière : Fourchambault, Imphy (métallurgie), La Machine (mine de charbon), Varennes-Vauzelles (constructions mécaniques et ferroviaires), Cercy-la-Tour (équipementier automobile), Prémery (Lambiote). Depuis les années 1960, elle accueille de nombreuses petites et moyennes industries de construction électrique et mécanique, chimie. Elle entend désormais se spécialiser et étoffer différentes filières qui constituent ses pôles d'excellence : sous-traitance automobile principalement (Valeo à Nevers, Faurecia à Cercy-la-tour).

Nevers est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Nièvre. Elle gère l’aéroport de Nevers-Fourchambault « La Sangsue ». Des liaisons par hélicoptère relient Nevers au circuit de Nevers Magny-Cours pour le Grand Prix de France de Formule 1 et une ligne « Nevers - Dijon » par avion a été ouverte avec un vol hebdomadaire, mettant Dijon à 33 minutes de Nevers.

Personnages célèbres

Le duché de Nevers

Personnalités nées à Nevers

Personnalités nées dans l'agglomération neversoise

  • Miguel Martinez (1976-), champion olympique, du monde, d'Europe et de France de vélo cross-country, (originaire de Fourchambault).

Personnalités décédées à Nevers

  • Jean II Casimir Vasa (1609-1672), roi de Pologne.
  • Pierre d'Autancourt (1771-1832), général des armées de la République et de l'Empire, décédé à Nevers.
  • Bernadette Soubirous ou sainte Bernadette (1844-1879) est morte comme moniale à la congrégation des Sœurs de la Charité de Nevers (son cercueil vitré est visible à l'espace Sainte-Bernadette).
  • Romain Baron (1898-1985), homme de Lettres et écrivain, il habita Nevers, rue Marceau, où il mourut. Une rue lui a été dédiée à côté du lycée de la communication Alain Colas.
  • Pierre Bérégovoy (1925-1993), premier ministre (1992-1993), maire de Nevers (1983-1993). Il s'est suicidé le premier mai 1993 à Nevers et décède lors de son transfert à l'hôpital du Val de Grâce.
  • Monseigneur Crosnier (1804-1880), ecclésiastique et érudit.

Nevers en littérature et au cinéma et en musique

  • C'est dans cette ville que Georges Simenon (1903-1989) a situé l'action de son roman Les Suicidés. L'auteur était le secrétaire du marquis de Tracy en 1923-1924 et accompagnait régulièrement celui-ci à Nevers.
  • Dans le film Hiroshima mon amour (1959) d'Alain Resnais, d'après le scénario de Marguerite Duras, l'héroïne, originaire de Nevers, dévoile pour la première fois à son amant japonais l'histoire de son premier amour. C'était un soldat allemand, et elle dut subir une tonte publique humiliante lors de la victoire au mois de mai 1945. Elle devient folle et est enfermée par ses parents dans la cave. Elle s'y trouve encore lorsque la bombe atomique tombe sur Hiroshima en août. C'est pourquoi il la surnomme Nevers, tandis qu'elle l'appelle Hiroshima. Certaines scènes sont tournées à Nevers, par exemple à l'église Saint-Étienne.
  • Nevers, sa cathédrale, son quartier commerçant et son fleuve sont l'un des décors principaux du film Conte d'hiver (1991) du cinéaste Éric Rohmer.
  • Almarita de La Rue Kétanou, où sont évoquées les folles de Nevers.
  • Nevers était si bleu est une chanson du groupe Les Wampas, sur l'album Les Wampas sont la preuve que Dieu existe (2009).
  • La place Carnot est l'endroit où se situe le premier roman éponyme d'Antoine Gavory.

Personnalités liées à la ville

Monuments et lieux touristiques

Palais Ducal
La chapelle du couvent Saint-Gildard où mourut Bernadette Soubirous

Nevers est classée ville d'art et d'histoire. La ville de Nevers ou cité des Ducs, appartient à la fédération des sites Clunisiens, carrefour d'un courant religieux et monastique important, la Châsse de Sainte Bernadette (de Bernadette Soubirous) en est l'un des témoignages les plus remarquables :

  • Le Palais ducal, lieu de résidence des Ducs de Nevers est considéré comme l'un des premiers château de la Loire, avec sa large façade Renaissance, encadrée de tourelles polygonales et de fausses draperies. Conçu comme une façade pour affirmer le prestige de la Cité des Ducs pour qui la découvrait depuis la Loire. Longtemps, il a accueilli le palais de Justice. Rénové au début des années 1990, il est pour partie affectée au services municipaux dont il représente une annexe de l'hôtel de ville : principalement salle du Conseil Municipal Pierre-Bérégovoy. Il accueille également les visiteurs (nombreux aquariums présentant des poissons de la Loire, expositions). Il fait face à la place de la République, sommet de la butte de Nevers et qui recèle des ruines gallo-romaines.
  • La cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte : cette cathédrale, de style gothique, a la particularité de posséder deux chevets. Elle a en effet conservé dans sa partie ouest, à la place de la façade, le chevet d'une église romane orientée à l'envers. Cette particularité d'assemblage roman/gothique résulte d'une reconstruction du bâtiment après un grave incendie datant de la fin de la période médiévale. L'édifice a été presque totalement détruit lors du bombardement du (seule la Tour Bohier est restée debout). Tous les vitraux anciens ont été perdus (quelques-uns dataient du XIe siècle), de même qu'un autel sculpté par Jean Gautherin se trouvant dans la nef. Les vitraux actuels sont l'œuvre d'artistes contemporains (Jean-Michel Alberola, Claude Viallat, Gottfried Honegger, Raoul Ubac, François Rouan).
  • L'église Saint-Étienne : église romane. Les travaux furent achevés en 1192. Les tours de la façade sont abattues sous la Révolution.
  • La chapelle Sainte-Marie faisait partie de l'ancien monastère des Visitandines
  • Église Sainte-Bernadette consacrée en 1966 dans le quartier du Banlay. Conçue par l'architecte Claude Parent, elle applique les principes de la fonction oblique.
  • Porte du Croux (XIVe siècle) et la Tour Goguin : vestiges des anciens remparts
  • Porte de Paris (XVIIIe siècle) : Arc de triomphe élevé pour célébrer la victoire de Fontenoy en 1745, il porte une épitaphe de Voltaire. Malheureusement la Révolution l'a privé de toute sa décoration sculptée. La Route Nationale 7 a circulé dessous dans le sens province-Paris jusqu'en 1966.
  • Abbaye de Saint-Martin de Nevers, abbaye de religieux bénédictins.
  • Musée municipal Frédéric Blandin. Agrandi, rénové, ce sera bientôt un lieu de référence avec sa collection de verres émaillés, dits aussi « verres filés », la plus belle en son genre, et son ensemble exceptionnel de faïences. Malgré un incendie survenu le 10 mars 2011, son ouverture reste prévue dans le courant de l'année 2012.
  • Les jardins maraîchers de la Baratte : situé en zone humide sur la rive droite de la Loire, ce site multi séculaire emprunt de traditions, évolue dans plusieurs ambiances : jardins maraîchers et potagers, longs fossés où vit l'agrion de mercure (espèce de libellule protégée), fontaines, lavoir, longues maisons des maraîchers, jardin flore et insectes de l'Association St-Fiacre Loire-Baratte.
  • Haut-lieu du sport automobile, Nevers accueillait chaque année le Grand Prix de France de Formule 1 sur le circuit de Nevers Magny-Cours, jusqu'en 2008, mais aussi le Bol d'or, compétition motocycliste.

La ville est récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[12].

Enseignement supérieur

Institut Supérieur de l'Automobile et des Transports
  • Depuis 1991, l'ISAT[13], Institut Supérieur de l'Automobile et des Transports, établissement de l'Université de Bourgogne, est la seule école publique spécialisée en ingénieurs de l'automobile, elle délivre des diplômes jusqu’à bac + 5 à environ 120 élèves par an.
  • Magnytude[14] représente le centre d'activités et de recherche technologique et de développement de l’ISAT.
  • L'ESAAB[15] (École Supérieure des Arts Appliqués de Bourgogne) délivre l'un des 7 diplômes en France en matière d'arts appliqués et design industriel. Elle est installée dans l'enceinte du lycée de la communication Alain Colas.
  • L'INSERR[16] Institut National de la Sécurité Routière et de Recherches) est le seul organisme dédié à la Sécurité Routière.
  • La CS2I[17] École supérieure d'informatique, du bac +1 au master (bac+5)
  • Le Campus de Nevers de l'EGC Bourgogne[18]  : école de Gestion et de Commerce post-bac
  • Nevers dispose également d'une antenne de la faculté de Droit et de Science politique de Dijon, rattachée à l'Université de Bourgogne. Cet établissement d'enseignement supérieur permet de suivre les enseignements des deux premières années de Licence de droit (L1 et L2) ainsi que la préparation de la Licence d'administration publique (LAP). Par ailleurs, comme dans toute faculté de droit, il est possible d'y préparer le diplôme de la capacité en droit. Ses locaux se trouvent à proximité de ceux de l'ISAT.

Au lycée Jules-Renard[19]

Au lycée Raoul-Follereau[20]

Au lycée Alain-Colas[21]

Équipements hospitaliers

Hôpital Pierre-Bérégovoy

Nevers bénéficie depuis 2003 du centre hospitalier Pierre-Bérégovoy. De conception innovante, c'est en effet l'un des premiers en France à être organisé en pôles cliniques qui regroupent en un même lieu toute la chaîne de l'activité hospitalière (secrétariat, consultations, etc.) en fonction de chaque service).

L'hôpital Pierre-Bérégovoy se veut le centre névralgique de la santé publique dans l'ensemble de la Nièvre.

Construit à l'ouest de la ville, c'est enfin un élément de rééquilibrage dans cette direction de l'expansion urbaine et un outil d'aménagement pour l'ensemble de l'agglomération.

Deux cliniques privées complètent cet hôpital.

Aménagement & urbanisme

Nevers mène actuellement une opération de semi-piétonnisation de son hypercentre déjà interdit à la circulation automobile une journée par mois. Il s'agit de le protéger de la circulation de transit conformément à son classement parmi les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP).

Pour ce faire, quatre grands points de rabattement ont été aménagés, chacun aménagé de parcs de stationnement et conçu comme autant de portes d'entrée en ville :

  • le pôle multimodal du quartier de la gare
  • le réaménagement de l'ancienne caserne militaire Pittié : installations de service du conseil général de la Nièvre et de sociétés tertiaires.
  • le réaménagement de l'ancien hôpital : bureaux, commerces, il prolonge le centre ville.
  • réaménagement en rond-point du carrefour du Pont-Cizeau facilitant ainsi le passage du centre ville vers l'est de Nevers


Le pont de la Loire

Un pont est mentionné dès 1227 : trois ouvrages imparfaitement alignés et souvent emportés par les eaux de la Loire. Le Grand Pont traversait le bras navigable, côté ville, jusqu'à "l'île-aux-bœufs". Il est construit en pierre en 1535. Le pont Notre-Dame, en pierre en 1550, joignait une seconde île où était située la chapelle Notre-Dame du Bout-du-Pont. Enfin, le petit Pont de l'Official rejoignait la terre ferme. Le projet établi en 1763 considérait que le pont principal, représentant la partie nord, était en état suffisant pour ne pas nécessiter une reconstruction. Malgré cela il s’écroula en 1790 et fut donc remplacé par un pont provisoire en bois qui dura jusqu’en 1832. La partie sud qui remplace les deux derniers ponts est construite de 1770 à 1778. La partie nord est terminée en 1833. Le pont est construit par tronçons en grès de Coulandon et mesure 350 m. il est formé de 14 arches flanquées de fortes piles qui ont parfaitement résisté aux grandes crues du XIXe siècle. Cette entrée de la ville est importante pour son image. En effet la vue de Nevers à cette entrée est la plus représentée. Elle permet d'y trouver, selon l'angle de vue, le pont, la Loire, les quais de Loire, la Cathédrale, la tour Goguin, les sentiers de promenade le long de la Loire…

Fonctions spéciales

Tracé de l'EV6

L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Nevers en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[22]. C'est la plus célèbre véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'Ouest en Est, de l'Océan Atlantique à la Mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.

Activités culturelles

Nevers apporte toute l'année spectacles et manifestations culturelles de l'importance régionale. Il comporte plusieurs lieux conviviaux : café Charbon, Maison des Montots, bibliothèque municipale de Nevers, auditorium Jean-Jaurès, théâtre municipal Renaissance mais aussi et surtout, la Maison de la Culture de Nevers et de la Nièvre :

  • Depuis 1971, la Maison de la Culture apporte une offre culturelle très diversifiée pour tous les publics et toute l'année.

Sa salle de 1 000 places compte 7 000 abonnés[réf. nécessaire]. Elle inclut dans ses murs la compagne d'arts visuels Philippe-Genty.

  • Une scène de musiques actuelles à Nevers et dans la Nièvre le Café Charbon (2e scène du département) est un lieu permanent, d'accueil, de création, et de ressources. Grâce à ces bénévoles et ces partenaires, il participe au rayonnement des musiques actuelles sur le territoire.
  • Depuis 1987, le festival Nevers à Vif a accueilli les grands noms du rock français : Miossec, Louise Attaque, Dionysos, Jean-Louis Murat…
  • Depuis 2000, le Salon des auteurs nivernais met en avant la production littéraire nivernaise : Gérard Oberlé, Jacques Trefouel, Éditions Findakly, Les éditions du chemin de fer, Jacques Mazeau
  • D'Jazz Nevers, propose une saison de concerts à l'année à Nevers et dans le département de la Nièvre, ainsi que l'incontournable D'Jazz Nevers Festival qui, chaque automne depuis 1987, rivalise avec les grands lieux du jazz européen, l'un des cinq en France. Il a accueilli les plus grands : Louis Sclavis, Henri Texier, Michel Portal, Michel Petrucciani, Stéphane Grappelli, Nina Simone.
  • Les Zaccros, un festival de rue qui prolonge chaque année les festivités liées au Grand Prix de Magny-Cours. Tous les genres sont représentés : bateleurs, burlesque, poésie, nouveau cirque, théâtre d'objet, spectacles animatoires.
  • ARKO, association de promotion de l'art contemporain.
  • Le Centre de musique contemporaine de l'APREM propose de faire connaître et pratiquer la musique contemporaine, en particulier la musique électro-acoustique et la musique acousmatique.

Artistes en résidences, studio et école de composition, concerts, animations pédagogiques font de l’APREM un centre de la création musicale contemporaine. En 2009 et 2010, un hommage est rendu au compositeur John Cage par une série de créations et d'animations musicales importantes. Une série de conférences et de séances d'écoute sont animées par le compositeur de musique électroacoustique Alain Chaussin ; d'ateliers de chant, de danse ; des concerts animent cette redécouverte du compositeur John Cage. Une collaboration artistique avec l’artiste Peintre Yannick Le Quilleuc donne lieu à une production d'œuvres picturales contemporaines.

En 1964, Nevers accueille le 2e festival Europa Cantat, qu'elle retrouve en 2000, pour sa 14e édition, pour lequel fut composé « Nevers Say Never Again »

Les sociétés musicales de la Ville proposent également une saison de musique classique (environ une vingtaine de concerts par an). L'orchestre symphonique des Concerts nivernais (70 musiciens) a accueilli les grands noms de la musique vivante : Patrice Fontanarosa, Jean François Zygel, Marielle Nordmann, Emmanuel Rossfelder dont la dernière prestation a enthousiasmé le public venu en nombre à la Maison de la Culture. De nombreuses chorales animent la vie musicale, chorales mixte à 4 voix, chœur grégorien, chœur d'enfants, ensemble de voix de femmes… Enfin le Conservatoire à Rayonnement Départemental participe grâce au talent de ses professeurs à la renommée de la qualité artistique de la Ville par un enseignement musical original et reconnu mais aussi par des concerts et des prestations musicales de musique de chambre.

Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Nevers :

  • 13e régiment d'infanterie, 1906-1940 ;
  • 7e régiment d'artillerie installé au Quartier Pittié de 1972 à 1999. Le 7e régiment d'artillerie faisait partie de la brigade de renseignement et a été dissous, transféré et recréé sous l'appellation du 61e régiment d'artillerie. Dernier régiment d'artillerie avec fourragère de la Légion d'honneur dans la garnison de chaumont sémoutier qui a repris ses traditions et ses fonctions de renseignement par imagerie avec ses drones.

Sports

Nevers possède plusieurs clubs sportifs : Nevers Football, les Parrots de Nevers (baseball), L'USO Nevers (Handball) L'Élan Nevers Tennis de table, et l'Union sportive olympique nivernaise (Rugby à XV), qui évolue dans le championnat de France de Fédérale 1 depuis la saison 2010-2011, et qui est le club phare de la cité ducale. Par ailleurs le Cercle Nevers Escrime qui existe depuis 1923 défend la fameuse « Botte de Nevers » (voir Le Bossu de Paul Féval).

Depuis septembre 2008, un club de crosse a vu le jour à Nevers. Club en plein développement, il s'agit du 3e club de France officiellement créé après ceux de Lille et de Paris. Il s'inscrit dans un championnat international, ce qui place ses meilleurs éléments en équipe de France de crosse. Pour l'heure seulement deux joueurs ont ce privilège. Une entente avec des jeunes de la Ville de Roanne permet de regrouper plus de joueurs et de répandre l'image de ce sport encore trop mal connu en France. L'équipe de Nevers constituée de tout son effectif compte à ce jour (01/2009) une dizaine de personnes.

Le Roller club nivernais (RCN) possède plusieurs section: la randonnée, course, initiation roller enfants, roller loisir tout âges les dimanches matin. Une section de roller hockey junior loisir ainsi que roller hockey adultes loisir y existe. Le hockey étant complémentaire avec le Lacrosse, plusieurs joueurs font partie des deux sections. En effet le Lacrosse est le sport officiel d'été au Canada que pratiquent bon nombre de hockeyeurs durant la saison estival.

L'aéromodélisme nivernais organise tous les ans, une rencontre de vol indoor radiocommandé, à la maison des sports. Cette rencontre rassemble les passionnés d'aéromodélisme ultra léger (modèle jusqu'à 500g). La spéléologie est présente à Nevers avec le Groupe de Recherches et d'Explorations Spéléologiques Nivernais (GRESN) qui recherche de nouvelles cavités (grottes principalement) et étudie le quartz des plateaux nivernais.

Jumelages

  1. Drapeau de l'Italie Mantoue (Italie) depuis 1959
  2. Drapeau de la France Charleville-Mézières (France) depuis 1959
  3. Drapeau de l'Allemagne Coblence (Allemagne) depuis 1963
  4. Drapeau de la Suède Lund (Suède) (Suède) depuis 1967
  5. Drapeau de l'Allemagne Neubrandenbourg (Allemagne) depuis 1973
  6. Drapeau du Royaume-Uni St Albans (Royaume-Uni) depuis 1974
  7. Drapeau de la Tunisie Hammamet (Tunisie) depuis 1984
  8. Drapeau de la Roumanie Curtea de Argeş (Roumanie) depuis 1990
  9. Drapeau de la Pologne Siedlce (Pologne) depuis 2002
  10. Drapeau de la Serbie Sremska Mitrovica (Serbie) (Coopération décentralisée)
  11. Drapeau de la Grèce Stavroupoli (Grèce) depuis 2004
  12. Drapeau de l'Érythrée Asmara (Érythrée) (Coopération décentralisée)
  13. Drapeau de la République populaire de Chine Taizhou (Zhejiang) (Chine) depuis 2006
  14. Drapeau de la Hongrie Budapest (Hongrie) (Coopération décentralisée avec le district d'Erzsebetvaros, VIIe arrondissement de la capitale hongroise).

Notes et références

  1. Insee : Population légale 2009
  2. Apparu dans le Petit Larousse dans les années 1990
  3. Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, Charte n°CXXII.
  4. Itinéraire d'Antonin
  5. Table de Peutinger
  6. monnaie mérovingienne
  7. monnaie carolingienne
  8. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France - Volume 1, 1990.
  9. LE JOURNAL DU CENTRE Mercredi 19 mai 2010 édition Nièvre.
  10. désigné par le Préfet sous l'occupation. cf. HISTOIRE du LYCÉE de NEVERS par JEAN BUGAREL
  11. a et b Suite à la démission de Didier Boulaud le 8 mai 2010, son 1er adjoint, Florent Sainte-Fare Garnot, est prévu pour lui succéder à l'issue du conseil municipal du 18 mai 2010.
  12. Villes et Villages Fleuris (palmarès 2007 des communes de la Nièvre)
  13. ISAT
  14. Magnytude
  15. ESAAB
  16. INSERR
  17. CS2I
  18. EGC Bourgogne
  19. http://lyceerenard.pagesperso-orange.fr/
  20. http://follereau.nevers.free.fr/
  21. http://lyc58-colas.ac-dijon.fr/pledes.htm
  22. EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre. L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (…). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Jean-Yves Tessier, La faïence de Nevers 1585-1900 : Coffret 2 volumes : Tome 1, Histoires et techniques ; Tome 2, L’Âge d'or du XVIIe siècle, Nevers, Faton, 2009.
  • Denis Coton, Un député-maire de Troyes, René Plard 1888 - 1946, Éditions Dominique Guéniot, 2005.

Articles connexes

Liens externes