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Marius Berliet

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Marius Berliet
Fonction
Fondateur
Berliet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
CannesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Marius Maximin François Joseph BerlietVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Joseph Berliet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Lucie Berliet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Sport
Sport automobile (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Marius Berliet (né le à Lyon[1] et mort le à Cannes) est le fondateur de la société des Automobiles Marius Berliet, constructeur automobile de voitures et camions jusqu'en 1939 et exclusivement de véhicules industriels à partir de cette date.

Marius Berliet et sa famille appartiennent à la Petite Église de Lyon, groupe de catholiques traditionalistes qui est né de l'opposition au Concordat de 1801[2].

Il est décrit par ses ouvriers comme « maigre, le dos voûté, les moustaches pendantes, portant la blouse grise et longue »[3].

Biographie

Une famille catholique anticoncordataire

Marius Berliet est l'ainé d'une fratrie de sept enfants nés de l'union de Joseph-Marie Berliet et Lucie-Philippine Favre, deux familles qui appartiennent à la " Petite Eglise "[4] ,groupe de catholiques qui n'ont pas reconnu le Concordat signé en 1801 entre Bonaparte et le pape Pie VII.[5]

Il est éduqué selon les principes de la Petite Eglise : instruction religieuse, rigueur et intégrité, sens de l'effort et de la famille, attitude stricte à l'égard de l'argent - ni gaspillage, ni spéculation.

Les premiers emblèmes de Berliet adoptent encore la forme d'une locomotive.

A la Croix-Rousse, le père de Marius crée avec Jacques Bellet, également de la Petite Eglise, un atelier de tissage de tissu pour coiffes de chapeaux.

Marius fréquente l'école de la Petite Eglise, entre au Lycée Ampère à 13 ans, obtient son certificat d'études, est mis en apprentissage comme ouvrier tisseur et rejoint l'atelier paternel.

Son goût pour la mécanique se révèle tôt. Lecteur assidu de journaux techniques et de vulgarisation scientifique, il se forme par des cours du soir à la Société d'Enseignement professionnel du Rhône ( mécanique et anglais) et développe son penchant pour le bricolage mécanique.

Il fait construire sur ses propres plans de nouveaux équipements pour l'atelier, en particulier une machine à découper les rubans qui divise automatiquement le tissu et le prix de revient.[6]

En 1894, il réalise son premier moteur dans un appentis de la propriété familiale et monte sa première voiture en 1895 [7] La voiture n°2, assemblée dans les locaux Berliet & Bellet, 5 rue Magneval sort en mars 1897. En 1899, il s'installe avec un compagnon 56 rue Sully, dans un atelier de 90 m2 et, à la mort de son père, le 30 août 1899, il confie l'entreprise familiale à ses frères. En 1900, il aménage un local cinq fois plus grand. En 1902, il achète l'usine automobile Audibert & Lavirotte [8] dans le quartier de Lyon- Monplaisir, 250 personnes et 5000 m2 couverts.

Les 300 voitures produites en 1903 ont bonne réputation : simples, solides, puissantes; leur notoriété dépasse la région lyonnaise.

L'industriel qui aime la nature

De taille moyenne, svelte, des yeux bleu gris, Marius est d'un abord réservé. Timide, gêné car il n'a pas reçu une éducation policée, il parle peu, il écoute, observe, apprend, réfléchit et tranche.Son impatience explique une certaine brusquerie.

Une excellente mémoire, une forte puissance de travail le caractérisent ainsi qu'une sévère discipline de vie.[9] Autodidacte ouvert et cultivé, il joue du violon sans avoir jamais appris, il est amateur d'opéra.

Les ouvrages techniques, les écrits de Saint-Augustin, les oeuvres poétiques de Ronsard et Baudelaire font partie de ses lectures.

En 1887, son grand bi Rochet lui sert pour aller à la campagne, il observe la nature qu'il apprécie, il aime la marche en montagne. " C'est en regardant les sapins de Grande-Chartreuse que j'ai appris la mécanique" dira-t-il plus tard à ses ingénieurs.[10] Il montera régulièrement à cheval.

Il plantera progressivement des milliers d'arbres sur le tènement de Vénissieux dont les surfaces non encore utilisées au plan industriel - jusqu'à 200 ha - constitueront la " ferme-modèle Berliet ".

En 1907, il épouse Louise Saunière, née en 1881 de parents entrepreneurs de plomberie-zinguerie à Paris.

En 1912, le couple et ses deux enfants, Jean(1908-1981) et Simone(1910-1912) s'installent 39 rue Esquirol dans la villa dont la construction débute au printemps 1911 sur les plans de l'architecte lyonnais Paul Bruyas.

Entourée d'un jardin de 8000 m2, elle est située à l'est de Lyon, dans le quartier de Montchat en voie d'urbanisation, à mi-distance de l'usine de Monplaisir et du futur complexe industriel intégré à Vénissieux dont l'industriel nourrit le projet.

Trois filles et trois garçons naissent dans cette demeure décorée dans le style Art Nouveau par Louis Majorelle et Jacques Gruber: [11] Odette (1913-2013),Yvonne née en 1914,Henri(1915-2012),Maurice(1915-2008),Paul(1918-2012),Jacqueline née en 1923.

" J'ai voulu faire une grande oeuvre "

Le 1er juillet 1905, " American Locomotive Company" (ALCO), qui souhaite se diversifier dans l'automobile, signe l'acquisition, pour une durée de trois ans, de la licence de fabrication de la gamme de voitures Berliet moyennant le versement comptant de 500 000 francs or,la fourniture de pièces coulées et forgées, la construction d'une usine en Rhone-Island et le paiement de royalties.[12]

Marius Berliet transforme cette manne financière en terrains,[13] bâtiments, équipements.

L'usine de Monplaisir couvre sept hectares. La locomotive chasse-buffles devient le logo de la marque [14] remplaçant les initiales MB entrelacées, traitées en style Art Nouveau.


En 1912, après des stages d'ingénieurs aux États-Unis, Marius Berliet taylorise l'entreprise de Monplaisir[15]. La même année, il fournit deux autobus aux Omnibus et Tramways de Lyon[16].

Durant la Première Guerre mondiale, Marius Berliet obtient de très nombreuses commandes de guerre, en particulier des dizaines de milliers de camions, comme les très robustes CBA, qui alimentent le front, en particulier le long de la Voie sacrée vers Verdun[17].

En 1915, afin de répondre aux commandes croissantes de camions militaires, il installe ses usines sur un grand terrain à cheval sur les communes de Vénissieux et Saint-Priest. Ce grand complexe sera en développement permanent jusqu'en 1939[18].

Un management intransigeant et paternaliste : 1918 - 1939

Devenu un industriel influent dans le paysage lyonnais, Marius Berliet s'insère dans de nombreuses institutions nouvelles. Ainsi, il intègre en 1919 le premier conseil d'administration de l'école de chimie industrielle de Lyon, qui vient alors tout juste de devenir une société anonyme, pour accélérer son développement[b 1].

Son usine, au début des années 1920 emploie près de 5 000 ouvriers, qu'il paye un peu mieux que ses concurrents[18]. Marius Berliet façonne son usine en voulant que tout soit contrôlé. Il emploie de nombreux surveillants qui ont le droit de dénoncer et de sanctionner les ouvriers coupables d'une faute au règlement. Le management de Marius Berliet se traduit par une discipline de fer dans l'entreprise, jusqu'aux grèves du printemps 1936[19], qui se déroulent avant le grand mouvement collectif de mai dans le reste du pays. L'historien Jean-Pierre Hierle évoque un « management solitaire, autoritaire et sans partage »[20]. Parallèlement, la famille Berliet développe des œuvres sociales dans un esprit paternaliste : une crèche Berliet (1917), une cité Berliet (1917), des écoles Berliet, une ferme Berliet comprenant des jardins ouvriers et, sur le stade Berliet, une Union sportive Berliet y compris un club alpin. En 1920-1921, il y eut même un projet de fanfare qui n'aboutit finalement pas[21].

En 1936, deux vagues de grèves touchent les usines Berliet. En mars et donc avant le grand mouvement de grèves du Front populaire, elle éclate après que Marius Berliet eut licencié une quarantaine d'ouvriers qui revendiquaient[22]. La grève devient générale (4 500 des 5 000 ouvriers y participent) le 17 mars et se heurte à l'inflexibilité de Marius Berliet qui refuse de recevoir les délégations de salariés et procède à un lock-out, en fermant l'usine[23]. Celle-ci ne rouvre que le 31 mars sous surveillance policière ; les lock-outés reçoivent un soutien financier de la population et manifestent à plus de cinq mille dans les rues de Vénissieux. Le travail reprend progressivement vers le 18 avril sans que Marius Berliet ait jamais accepté de négocier avec la CGT. Il est « hors de question de traiter avec des délégués accompagnés de personnes politiques ou extérieures à l'entreprise qui puisent leurs revendications dans la théorie des soviets »[24] dira-t-il. Cette période laissera, selon les témoins, « un goût d'amertume au personnel » et une « soif de revanche qui aurait été assouvie par la suite »[25].

Une seconde grève a lieu en juin, en même temps que celles du Front populaire. Une négociation y met fin rapidement.

En avril 1938, une nouvelle grève éclate. Un « comité pour la reprise du travail » chez Berliet est alors créé par le P.P.F. lyonnais, dont les activités sont financées par le patronat[26].

Sous l'Occupation

Avec la Seconde Guerre mondiale, Berliet abandonne la voiture et s'oriente vers la fabrication exclusive de poids lourds, camions et autocars.

Après juin 1940, le Gouvernement de Vichy souhaite que les usines du constructeur ne tournent pas au seul profit des commandes de la zone libre en créant une situation de monopole[27]. Berliet livre alors des camions aux Allemands et obtient les matières premières nécessaires pour toutes ses fabrications selon le système mis en place par l'occupant[28]. De toute façon, Marius Berliet approuve. Sa volonté de maintenir les activités des usines l'amène à livrer sans réticences apparentes des véhicules et des pièces à l'occupant. Cela représente le quart de la production de 1940-1941[29].

La fabrication de « gazobois » pour le parc de la zone sud sera possible jusqu'en fin 1942, avec la participation, en collaboration avec Vetra, au programme trolleybus initié par Vichy.

Après qu'une grève se soit déclenchée aux ateliers S.N.C.F. d'Oullins, le , contre la désignation d'ouvriers devant partir en Allemagne dans le cadre de la relève, la grève gagne les usines Berliet le 15 octobre. Les ouvriers chantent la Marseillaise. La police occupe alors les deux usines de Monplaisir et de Vénissieux. Le 17, de nombreux ouvriers sont arrêtés. La répression est sévère[30]. À la même époque, Marius Berliet envoie deux de ses fils, Henri et Maurice, travailler en Allemagne[31] avec les ouvriers de l'entreprise. Il déclare que c'est pour être solidaire avec ces derniers. La propagande de Vichy met en avant ce départ exemplaire, « en équipe[32] ».

À partir de l'occupation de la zone libre par les Allemands, Berliet est l'un des derniers constructeurs à fabriquer encore des véhicules pour le G.B.K. (Generalbevollmächtigte für das Kraftfahrwesen), organisme qui contrôle le secteur automobile de l'Allemagne nazie et de l'Europe occupée, dirigé par le colonel Max Thoenissen[29]. Soit une trentaine de camions à essence GDRA 28W par mois malgré le manque grandissant de matières premières.

En mars 1944, le conseil de famille Berliet refuse d'accepter un sabotage de l'usine, qui était suggéré par des émissaires de la Résistance[33].

En mai 1944, après le bombardement par les Alliés dans la nuit du 1er mai, le maréchal Pétain visite l'usine en compagnie de Marius Berliet[34].

Selon le comité de confiscation des profits illicites après-guerre, la société a fait, de 1940 à 1944, 502 millions de francs de profit, dont 174 venant du commerce avec l'ennemi[35].

Condamnation à la Libération

À la Libération, lors de l'épuration, Marius Berliet, aux idées proches du PPF de Jacques Doriot, est arrêté sur ordre du commissaire de la République (préfet) Yves Farge[36] proche des communistes. Âgé de 78 ans, il est quelque peu malmené par les F.F.I. qui l'ont interpelé et qui le conduisent à la prison Montluc[37]. Selon Paul Berliet[38], son père a été arrêté par un groupe de résistants espagnols commandés par un cégétiste et exhibé dans un camion à travers les rues de Lyon puis menacé d'exécution[39]. Les deux fils, Paul et Jean, sont incarcérés quelques jours plus tard[40] car ils possèdent des parts en actions dans l'entreprise[41]. « On était à 100 kilomètres de penser que nous étions devant une révolution marxiste » déclarera Paul Berliet[41].

En effet, ces incarcérations « libèrent la place pour une expérience de gestion ouvrière d'une usine nationalisée », selon Robert Aron[42]. Dès le , le commissaire de la République Yves Farge, « par fidélité avec ce qu'il considère comme l'esprit de la Résistance »[43], réquisitionne les usines Berliet qui deviennent le lieu de « la plus importante expérience de gestion ouvrière » de l'après-guerre[44] et un bastion communiste investi par le parti[24]. Si bien que trois ans plus tard, 150 cadres faisant le constat de ne plus avoir de pouvoir de décision se mettent en grève suivis par les techniciens et les agents de maîtrise pendant 42 jours[24].

En , depuis sa cellule, Marius Berliet écrit à Édouard Herriot qu'il connaît bien et qui vient de retrouver ses fonctions de maire de Lyon, pour solliciter son soutien. Édouard Herriot ne lui répondra pas[45].

En , Marius Berliet est condamné à deux ans de prison et à la confiscation de ses biens par la Cour de justice de Lyon pour commerce avec l'ennemi et actes anti-nationaux. On lui reproche de s'être empressé de fabriquer des camions pour l'armée allemande pour maintenir la puissance de l'entreprise[28], d'avoir ignoré la Résistance (refus des sabotages internes) et par conséquent d'avoir servi l'Allemagne. Il est aussi accusé d'avoir livré indirectement[46] l'un de ses ouvriers à la Gestapo par l'intermédiaire d'un responsable de la sécurité de l'usine milicien, ce qui sera confirmé au cours du procès[47].

Pour Jean et Paul Berliet, la condamnation est dure[48], soit cinq ans de travaux forcés. De plus, leurs biens sont confisqués, la confiscation étant limitée à 200 millions de francs. Marius Berliet et ses deux fils sont interdits de séjour dans les départements du Rhône, de Seine-et-Oise et de Seine-et-Marne[40].

Sa villa, située avenue d'Esquirol à Lyon, construite entre 1913 et 1916 et décorée dans le style Art nouveau par le maître-verrier Jacques Gruber et l'ébéniste Louis Majorelle, devient alors le siège du commandement américain en France[49] puis celui de la Fondation Marius Berliet[50].

Succession

Assigné à résidence, Marius Berliet meurt à Cannes, le .

À la suite de la décision du conseil d'État qui a jugé illégale la nomination par le ministre communiste Marcel Paul d'un administrateur, les usines sont rendues à la famille le 7 novembre[51].

Conformément aux principes de la Petite Église, Marius a désigné le chef de famille qui lui succédera : Paul, né en 1918, son avant-dernier enfant. Celui-ci prend les rênes de l'entreprise à partir de 1950 avec le président d'Automobiles Marius Berliet, Émile Parfait (1896-1966).

Postérité

Il existe une rue Marius-Berliet dans le 8e arrondissement de Lyon. L'hôtel de police qui y est situé (au numéro 40) est fréquemment appelé « commissariat Marius-Berliet » par la presse.

Notes et références

  1. Archives municipales numérisées de l'état civil de Lyon, acte de naissance no 1/1866/51, date et lieu du décès mentionnés en marge de l’acte (consulté le 12 février 2013)
  2. Isabelle Lisowski, Marius Berliet, in Cent ans de catholicisme social à Lyon et en Rhône-Alpes. La postérité de "Rerum Novarum", De l'Atelier, 1992, p. 202
  3. Thierry Pillon, Le Corps à l'ouvrage, Paris, Stock, (ISBN 978-2-234-06401-0), p. 70. Cite Georges Navel, Travaux, 1945.
  4. Louis Muron " Marius Berliet " Editions Lugd, 1995- p. 13
  5. Jean-Pierre Chantin," Des sectes dans la France contemporaine " Editions Privat, 2004- p.14; " la famille Berliet et les anticoncordataires " Lettre d'information de la Fondation Berliet (LIFB) n° 163, février 2014 p.5.
  6. Renaud de Rochebrune, Jean-claude Hazera,"Les patrons sous l'occupation", Editions Odile Jacob, 1995, page 28
  7. Louis Muron " Marius Berliet", Editions Lugd, 1995- p.23
  8. AFB - fonds Berliet D1 6 Domaine n°4767- boite 2
  9. Monique Chapelle, Berliet, Editions EMCC Lyon, 2009 p.11
  10. Automobiles M.Berliet, Marius Berliet, 1866-1949, Draeger Frères Montrouge 10/1966
  11. Marie-Reine Jazé-Charvolin, La Villa Berliet, Edira, 1997: " la villa a été inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques par arrêté du 31 juillet 1989, moins d'un an après le classement du camion Berliet type M de 1910. Ces deux mesures de protection lient symboliquement les deux pôles de la vie de Marius Berliet, consacrée entièrement à sa famille et à l'automobile"
  12. AFB-ALCO, extraits de presse américaine 1905: The Horseless Age, vol.16 - n°21/5/1905 p.10 - Cycle & Automobile Trade Journal, 8/1905, p.68 - The Automobile, 8/6/1905 p.701 - Automobile Review, 6/15/1905,p.583.
  13. AFB - fonds Berliet, Domaine Berliet D1/4767/2
  14. AFB - fonds Berliet, C45- dépôt de marque n° 5891, 6/12/1907
  15. Revue économique, volume 44, p. 502.
  16. G. & M. Borgé, R. Clavaud, Les Transports à Lyon, 1984, Jean Honoré, Lyon, p. 126.
  17. Jean-Louis Loubet, L'Industrie automobile: 1905-1971, Droz, 1999, p. 130.
  18. a et b Béghain et al. 2009.
  19. Philippe Videlier, Bernard Bouhet, Vénissieux de A à V : 1921-1931, p. 245.
  20. Jean-Pierre Hierle, Université de Limoges, Nous n'irons plus de l'autre côté des rosiers, dans Claude Filteau et Michel Beniamino, (Dir.), Mémoire et culture, Actes du colloque international de l’Université de Limoges, 10-12 décembre 2003, Limoges : PULIM, p. 526.
  21. Isabelle Lisowski, Marius Berliet, in Cent ans de catholicisme social à Lyon et en Rhône-Alpes. La postérité de "Rerum Novarum", De l'Atelier, 1992, p. 206-209.
  22. Louis Muron, Marius Berliet : 1866-1949, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, 1995, p. 139.
  23. Louis Muron, Marius Berliet : 1866-1949, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, 1995, p. 36 et p. 138.
  24. a b et c Monique Chapelle, Berliet, Éditions Le Télégramme, 2005, p. 99. (ISBN 2-84833-139-9).
  25. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, Éditions Odile Jacob, 1995, p. 33. (ISBN 2-7381-0328-6).
  26. Nicholas Atkin, Frank Tallett, The right in France: from Revolution to Le Pen, I. B. Tauris, réédition 2003, p. 204.
  27. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 54.
  28. a et b Jean-Gabriel Jeudy, Camions de France, Deuxième époque, Massin éditeur, 1994, p. 76. (ISBN 2-7072-0236-3).
  29. a et b Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 50, 54-55.
  30. Laurent Douzou, La désobéissance : histoire d'un mouvement et d'un journal clandestins : Libération-sud (1940-1944), Odile Jacob, 1995, p. 124.
  31. Gérard Le Marec, Lyon sous l'occupation, Ouest-France, 1984, p. 48.
  32. Christian Chevandier, Jean-Claude Daumas et autres, Travailler dans les entreprises sous l'Occupation, Actes du Ve colloque du GDR du CNRS, Presses Universitaires de Franche-Comté, 2008, p. 89.
  33. Jean-Pierre Rioux (dir), Nouvelle Histoire de la France contemporaine, tome 15 : La quatrième République, 1944-1952, Éditions du Seuil, 1983, p. 217.
  34. Marcel Peyrenet, Nous prendrons les usines : Berliet : la gestion ouvrière, 1944-1949, Garance, 1980, p. 17.
  35. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 68.
  36. François G. Dreyfus, Le patriotisme des Français sous l'Occupation, Éditions de Paris, 2000, p. 149
  37. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 26.
  38. Témoignage de Paul Berliet dans le livre de l'ancien Waffen SS Saint-Loup, Marius Berliet l'inflexible, propos rapportés avec prudence par Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 82.
  39. Version reprise par Jean-Gabriel Jeudy, Camions de France, Deuxième époque, p. 63.
  40. a et b Marc Bergère, L'épuration économique en France à la Libération, Presses Universitaires de rennes, 2008, p. 249.
  41. a et b Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 83.
  42. cité par Marcel Peyrenet, Nous prendrons les usines : Berliet : la gestion ouvrière (1944-1949)
  43. Selon l'expression de Robert Aron, Histoire de la libération de la France, Les Amis du Club du Livre du Mois, 1970, p. 539.
  44. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 27.
  45. Louis Muron, Marius Berliet, ELAH, 2004, p. 190.
  46. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 70.
  47. Benoît Collombat et David Servenay, Histoire secrète du patronat de 1945 à nos jours, La Découverte, Paris, 2009, p. 39. (ISBN 978-2-7071-5764-5).
  48. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 94.
  49. Villa Berliet, sur le site du Ministère français de la Culture
  50. Fondation Marius Berliet
  51. Renaud de Rochebrune, Jean-Claude Hazera, Les patrons sous l'Occupation, p. 100.

Voir aussi

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Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup et Bruno Thévenon, Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, , 1504 p. (ISBN 978-2-915266-65-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Bernadette Angleraud, Catherine Pellissier, Les dynasties lyonnaises ; Des Morin-Pons aux Mérieux du XIXe siècle à nos jours., 2003, Perrin, Paris, 830 p., (ISBN 2-262-01196-6) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  1. p. 121
  • Louis Muron, Marius Berliet : 1866-1949, ELAH, 2004.
  • Saint-Loup, Marius Berliet, l'inflexible, Presses de la Cité, 1962

Articles connexes

Liens externes