Escherange
Escherange Molvange | |
La mairie. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes de Cattenom et environs |
Maire Mandat |
Patrick Baily 2014-2020 |
Code postal | 57330 |
Code commune | 57199 |
Démographie | |
Population municipale |
590 hab. (2014) |
Densité | 45 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 25′ 01″ nord, 6° 04′ 15″ est |
Altitude | Min. 313 m Max. 428 m |
Superficie | 13,18 km2 |
Élections | |
Départementales | Yutz |
Localisation | |
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Escherange est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Géographie
La commune est composée de deux villages: Escherange, le chef-lieu, et Molvange, petit village administrativement rattaché au premier.
Toponymie
- Escherange : Eskirinchingos (893), Eschiringas (IXe siècle), Enxeranges (1214), Encheringa (1396), Enseringa / Enschringa / Enscringen (1544), Einschringen (1572), Enschringen (1588), Escheringen (1588), Enschringe (1686), Enschrange / Enscrange (1694), Hesserange / Esserange (1725), Escherange (1793), Escheringen (1871-1918). Eschringen en allemand[1]. Eescheréngen et Escheréng en francique lorrain.
- Molvange : Mœlfingen (1268), Molfingen (1473), Molwingen (1606), Molfange (1668), Molvingen (1686), Molvange (1793), Molvingen (1871-1918). Molwingen en allemand[1]. Muelwéngen, Muelwéng et Molweng en francique lorrain.
Histoire
Découvertes d'artefacs préhistoriques s'étendant du Paléolithique supérieur à l'âge du bronze. Affleurements de chaille bajocienne.
Diverticule secondaire gallo-romain. Traces de centuriations. Sépultures gallo-romaines du IVe siècle. Vestiges gallo-romains sur plusieurs gisements.
Important site occupé de l'âge du bronze à la période mérovingienne. Source guérisseuse (maladie des yeux) bénie, selon la légende, par saint Willibrord (+739). Ancienne maison franche au lieu-dit Buchhof. Dépendait de l'ancien duché de Luxembourg. Possessions des seigneurs d'Ottange, de l'abbaye de Gorze et (puis) de Munster (Luxembourg) jusqu'à la Révolution. Molvange fut réuni à la seigneurie de Meilberg de 1432 à 1735. Escherange et Molvange ont été totalement détruits pendant la Guerre de Trente Ans (XVIIe siècle), puis en 1939-45.
Commune indépendante jusqu'en 1811, Molvange est aujourd'hui rattachée à la commune d’Escherange.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[3],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 590 habitants, en évolution de −1,67 % par rapport à 2009 (Moselle : +0,02 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifices civils
- Diverticule gallo-romain.
- Anciens moulins.
- Carrières de pierre.
Édifices religieux
- Église paroissiale Saint-Pierre Saint-Paul ; construite au deuxième quart XIXe siècle à la place de l'ancienne église paroissiale construite sur un promontoire de l'autre côté de la vallée ; incendiée en 1940 ; reconstruite en 1961 (date portée sur la pierre de fondation dans le mur à côté de l'entrée). Le Mur de lumière (vitrail, 1962) est l'œuvre du peintre Jean Weinbaum ;
- Chapelle Saint-Willibrord à Molvange ; construite au XVe siècle ou XVIe siècle ; sacristie construite et nef reconstruite en 1761, date portée sur le linteau du portail de la façade occidentale ; toiture refaite et campanile construit en 1845.
Ligne Maginot
Le territoire de la commune d'Escherange est très riche en vestiges de la ligne Maginot avec pas moins de quatre casemates, deux abris d'intervalles et un gros ouvrage :
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Bibliographie
- Marc Griette, Les industries lithiques attribuées à l'Aurignacien dans la vallée de l'Orne et dans sa région. - Présentation préliminaire - Programme P5, Région Lorraine, 2006, pp.37, 38, 41 (Prospections Romain Wagner / Escherange, Molvange, Volmerange).
- Romain Wagner, Escherange à travers les siècles, Hent, revue culturelle du Luxembourg français, n° 2, Éditions Hemechtsland a Sprooch, 1988. ISSN non indiqué / DL 1988
- Romain Wagner, Paléolithique supérieur, les gisements d'Escherange-Molvange et Volmerange Bilan scientifique de la Région Lorraine 1992, Publication du Service Régional de l'Archéologie, 1993. (ISSN 1240-8573).
- Norbert Hebbert & Alain Simmer & Romain Wagner, Tombes du Bas-Empire à caractère militaire de la Région de Thionville (Moselle), revue archéologique de l'Est, n° 50, Éditions Université de Bourgogne-CNRS, 1999-2000. ISBN 2-9510239-2-8 / ISSN 0035-0745
- Romain Wagner, Mélanges d'archéologie et de toponymie à Escherange-Molvange-Volmerange, Édition de l'auteur, 2008, ISBN 978-2-9527697-1-6.
- Henry de Ladonchamps, Michel Jalabert, Jean Hartenstein : Les Familles d'Escherange et de Molvange, Édition Cercle de Généalogie YUTZ 3 Frontières, 2013, 317 p.
- Romain Wagner, Escherange et Molvange, monographie d'histoire locale, pp. 11-58, dans Henry de Ladonchamps et alii : Les Familles d'Escherange et de Molvange, Édition Cercle de Généalogie YUTZ 3 Frontières, 2013, 317 p.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .