Gouvernement Gentiloni
(it) Governo Gentiloni
Président de la République | Sergio Mattarella |
---|---|
Président du Conseil | Paolo Gentiloni |
Élection | 24-25 février 2013 |
Législature | XVIIe |
Formation | |
Fin | |
Durée | 7 ans, 11 mois et 3 jours |
Coalition | PD-NCD-UdC |
---|---|
Ministres | 18 |
Femmes | 5 |
Hommes | 13 |
Le gouvernement Gentiloni (en italien : Governo Gentiloni) est le gouvernement de la République italienne depuis le , durant la dix-septième législature du Parlement. Il est constitué après la démission du précédent gouvernement, à la suite de la victoire massive du « non » au référendum constitutionnel du . Il s'agit du premier exécutif nommé sous la présidence de Sergio Mattarella.
Historique
Formation du gouvernement
Ce gouvernement, dirigé par l'ancien ministre des Affaires étrangères Paolo Gentiloni, a été constitué après la démission de l'exécutif dirigé par Matteo Renzi, démissionnaire après la victoire massive des partisans du « non » au référendum constitutionnel du .
Ce référendum visait à réduire considérablement les pouvoirs et le nombre de membres du Sénat, la suppression du Conseil national de l'Économie et du Travail (CNEL) et des provinces. Ces propositions sont unanimement rejetées par le collège électoral ayant pris part au vote à l'occasion du référendum, par 59,1 % des électeurs contre seulement 40,8 % des voix pour les partisans du « oui ». Ce rejet massif de la réforme constitutionnelle a pour conséquence la démission du président du Conseil Matteo Renzi, principal artisan de cette réforme avortée, alors que celle-ci entame la première crise politique ouverte du septennat du président Sergio Mattarella, élu avec l'appui de Renzi et de ses alliés en 2015.
Le 7 décembre suivant, après l'adoption du projet de loi de finances par le Sénat, Matteo Renzi monte au Quirinal pour présenter la démission de son exécutif au président Mattarella, qui entame une série de consultations inaugurée par la réception des présidents des chambres, Laura Boldrini et Pietro Grasso, et de l'ancien président Giorgio Napolitano, lui-même confronté à plusieurs crises politiques au cours de ses deux mandats présidentiels, entre 2006 et 2015.
Alors que les partis dits « populistes » comme la Ligue du Nord ou le Mouvement 5 étoiles réclament au chef de l'État la convocation d'élections anticipées, ce à quoi celui-ci est réellement opposé, le Parti démocrate, dirigé par Renzi, suggère au président de la République la formation d'un gouvernement d'union nationale chargé de préparer une nouvelle loi électorale avant que ne soit prononcée la dissolution du Parlement. Les noms du président du Sénat, Pietro Grasso, et du ministre de l'Économie et des Finances, Pier Carlo Padoan, sont alors avancés pour la présidence d'un tel exécutif.
Le , le président de la République convoque au palais du Quirinal le ministre sortant des Affaires étrangères Paolo Gentiloni pour lui confier la mission de former un gouvernement, ce que celui-ci dit accepter « avec réserve », expliquant devant la presse, après un entretien avec le chef de l'État, que ce nouveau gouvernement devra d'abord s'atteler à la rédaction d'une nouvelle loi électorale. Au moment de l'investiture du gouvernement, deux systèmes coexistent : l'Italicum pour la Chambre des députés (pensé uniquement en lien avec la réforme constitutionnelle avortée) et le Consultellum pour le Sénat (issu de l'annulation partielle du Porcellum par la Cour constitutionnelle).
Investiture devant le Parlement
Composition
Initiale
- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Vice-ministres et secrétaires d'État
Le 29 décembre 2016 sont nommés les 41 nouveaux secrétaires d'Etat, sans grand changement par rapport au gouvernement Renzi, à part le départ de Enrico Zanetti et le changement de portefeuille entre De Filippo et Faraone qui échangent leurs fonctions.
- Presidenza del Consiglio Maria Teresa Amici, Gianclaudio Bressa, Sandro Gozi, Luciano Pizzetti, Angelo Rughetti et Maria Elena Boschi ;
- Affari esteri e cooperazione internazionale Vincenzo Amendola, Benedetto Della Vedova, Mario Giro ;
- Interno Gianpiero Bocci, Filippo Bubbico, Domenico Manzione;
- Giustizia Federica Chiavaroli, Cosimo Maria Ferri, Gennaro Migliore ;
- Difesa Gioacchino Alfano, Domenico Rossi;
- Economia e finanze Pier Paolo Baretta, Luigi Casero, Paola De Micheli, Enrico Morando;
- Sviluppo economico Teresa Bellanova, Antonio Gentile, Antonello Giacomelli, Ivan Scalfarotto ;
- Politiche agricole, alimentari e forestali Giuseppe Castiglione, Andrea Olivero ;
- Ambiente e tutela del territorio e del mare Barbara Degani, Silvia Velo;
- Infrastrutture e trasporti Umberto Del Basso De Caro, Riccardo Nencini, Simona Vicari;
- Lavoro e politiche sociali Franca Biondelli, Luigi Bobba, Massimo Cassano;
- Istruzione, università e ricerca Vito De Filippo, Angela D’Onghia, Gabriele Toccafondi;
- Beni e attività culturali e turismo Dorina Bianchi, Ilaria Borletti Buitoni, Antimo Cesaro ;
- Salute Davide Faraone.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
- Élections générales italiennes de 2013
- Référendum constitutionnel italien de 2016
- Sergio Mattarella
- Paolo Gentiloni
- Gouvernement Renzi