Rêverie
La rêverie est une modification de l'état de veille d'un individu sous la forme d'un détachement de courte durée, soudain et généralement involontaire, de l'environnement entourant cette personne, son esprit s'absorbant dans une activité autonome et sans lien avec la réalité du moment. Il existe de nombreux types de rêveries, mais aucune définition précise chez les psychologues, bien qu'ils aient tous comme caractéristique la dissociation[1],[2].
Recherches
Une recherche du psychanalyste Eric Klinger dans les années 1980 démontre que la rêverie est liée à des événements ordinaires, de la vie de tous les jours. La recherche de Klinger montre également que plus de 75 % d'employés, lors de « tâches ennuyeuses », comme les garde-côtes et les routiers, utilisent la rêverie comme « substitut à l'ennui ». Klinger démontre que 5 % des rêves d'employés impliquent des pensées explicitement sexuelles, et rarement des pensées violentes[1].
D'autres études démontrent que la rêverie, à l'instar des rêves, participent à la mémorisation et la consolidation des apprentissages. La rêverie peut également permettre à certains individus d'extérioriser un problème et d'atteindre un but. Une recherche par IRM montre que les zones cérébrales associées à des difficultés à résoudre des problèmes s'activent lors d'épisodes de rêverie[3],[4].
Dans la culture populaire
Notes et références
- (en) Eric Klinger, Psychology Today, .
- « RÊVERIE, subst. fém. », sur CNTRL (consulté le ).
- (en) « Brain's Problem-solving Function At Work When We Daydream », ScienceDaily, (consulté le ).
- (en) Kalina Christoff, Alan M. Gordon, Jonathan Smallwood, Rachelle Smith et Jonathan W. Schooler, « Experience sampling during fMRI reveals default network and executive system contributions to mind wandering », (PMID 19433790, PMCID 2689035, DOI 10.1073/pnas.0900234106), p. 8719–24.