Philippe de Bourbourg
Philippe de Bourbourg (mort vers 1292 ) est un seigneur noble flamand de France de la fin du XIIIe siècle. Sa carrière illustre plusieurs aspects des pratiques des grands personnages lorsqu'ils ne recourent pas à la force ː gestion de leurs territoires, achat et vente de terres, transactions avec les abbayes, ...
D'origine imprécise, sans doute natif de Bourbourg, a priori non noble[1], Philippe de Bourbourg est un homme de confiance, un grand commis, de deux comtes de Flandre, Marguerite de Constantinople et Gui de Dampierre. Il multiplie les missions entre 1265 et 1278. Fréquemment réemployé, ses propositions sont régulièrement entérinées. Il y acquiert une aisance matérielle certaine. Un temps bailli de la ville de Bruges, puis prévôt de la ville de Lille, il s'élève socialement en devenant seigneur de Verlinghem (dans la châtellenie de Lille). En outre, Gui récompense son habileté, son dévouement et son efficacité en l'anoblissant ː il le fait chevalier et lui confirme sa position de seigneur acquise sous Marguerite.
A ce moment, et cette fois involontairement, Philippe de Bourbourg se retrouve au cœur de tensions politiques, la lutte entre les grands féodaux pour rester autonomes et les rois qui veulent reprendre le contrôle sur l'ensemble de leur territoire ː le roi de France Philippe III le Hardi signifie au comte, qu'à l'avenir, il doit consulter son roi avant ce genre de nomination. Cette lutte de pouvoirs n'empêche pas Philippe de jouir de sa seigneurie et de ses moyens financiers, mais elle a pu avoir pour conséquence que son ascension sociale s'arrête là.
Biographie
On sait peu de choses sur les origines de Philippe de Bourbourg. Il semble qu'il n'ait pas de lien avec la première famille, retrouvée entre 1072 et 1224, des châtelains de Bourbourg,.
Il apparait dans les textes dans la deuxième moitié du XIIIe siècle, dans l'entourage des comtes de Flandre, en tant que sergent chargé de missions de confiance. Le terme sergent n'a pas de signification militaire mais signifie plutôt représentant, chargé de mission voire bras droit, dans la mesure où aucune de ses missions n'a de finalité militaire et où il n'est pas signalé en train de combattre. Philippe exécute des actions très variées qui l'amènent à sillonner le pays jusqu'à Paris et à rencontrer de puissants personnages ː saisie de marchandises, perception de sommes dues aux comtes de Flandre, arbitre dans des litiges concernant ses maîtres,...
Les services rendus lui valent d'être anobli et de devenir seigneur possesseur du fief de Verlinghem, dans la châtellenie de Lille, correspondant à son nouveau statut. Il remplit encore des missions après qu'il ait atteint cette nouvelle situation.
Il épouse, avant 1288[2], une dénommée Marie, son fils aîné se prénomme également Philippe[3]. Ses enfants sont faits chevaliers [4].
Philippe de Bourbourg n'oublie pas de s'acheter des biens dans sa ville d'origine ː en 1298, il possède le manoir de Bourbourg[5], c'est-à dire le château de Bourbourg qui constitue alors un fief séparé de la châtellenie[6]. Il y détient également le fief de la prison de Bourbourg[7]. Il a encore pris soin d'acquérir un autre bien dans les environs, toujours en Flandre maritime,à Bambecque[8], assez loin (environ 80 kilomètres) de sa seigneurie de Verlinghem.
Philippe de Bourbourg meurt en 1292[9].
Au service de deux comtes de Flandre
Il apparait dans les textes pour la première fois en 1265 ː vers 1265, Marguerite de Constantinople fait saisir par son sergent Philippe de Bourbourg, assisté d'un bourgeois de Douai, dans les villes de Bruges et de Damme, des laines d'Angleterre et d'Irlande, jusqu'à ce que l'acheteur, un bourgeois de Bruges, lui verse mille deux cent soixante sept livres cinq sous cinq deniers sterlins[10].
Philippon de Bourbourg est de nouveau l'homme de confiance de Marguerite en 1270, pour recevoir une somme d'argent (deux cent soixante dix livres sterlins) due par des bourgeois de Bruges à d'autres personnes[11].
En avril-juin 1273, Philippe est arbitre (nommé par la comtesse) avec le prieur des frères prêcheurs à Lille, (nommé par l'abbé de l'abbaye des Dunes), pour trancher des difficultés entre l'abbaye citée et la comtesse au sujet de terres achetées par le monastère et des droits et taxes attachés à celles-ci[12]'[13]. La comtesse et l'abbaye entérinent leur décision (l'abbaye doit verser deux mille trois cents livres monnaie de Flandre à la comtesse en trois termes[14]) et le mois suivant, Guy de Dampierre, fils de Marguerite et comte de Flandre, la confirme[13]. En août 1273, dans la foulée et pour régler d'autres questions pendantes avec cette abbaye, Guy déclare que son « cher et féal sergent » Philippe de Bourbourg a été désigné pour faire le mesurage et mettre des bornes aux terrains ayant fait l'objet d'une donation à la même abbaye par la comtesse Jeanne de Constantinople en janvier 1235 [12]'[13]. Marguerite et Guy confirment le travail réalisé par Philippe[15].
Philippe, décidément très utilisé par la comtesse, est en octobre 1273, une des quatre personnes désignées pour arbitrer les difficultés entre Marguerite et l'abbaye de Baudelo (commune actuelle de Saint-Nicolas (Flandre-Orientale) au sujet de la possession de terres, décision entérinée par Marguerite et son fils Guy[15].
En janvier 1274, Philippon de Bourbourg est de nouveau l'intermédiaire dans une vente de terres faite par la comtesse à un bourgeois de Bruges ː Philippe encaisse pour le compte de Marguerite le produit de la vente, soit huit cents livres sterlins[16].
Philippe de Bourbourg, l'année, suivante, en mai 1275, est arbitre nommé par Marguerite, au côté d'autres arbitres désignés par les parties adverses pour régler le prix de vente de droits et terrains, appartenant à la comtesse, à la commune de Bruges qui souhaite les acquérir, et borner les terrains concernés. Philippe encaisse deux mille cinq cents livres monnaie de Flandre revenant à son employeur, Marguerite et Gui confirment l'accord conclu[17]. En décembre, Marguerite de Constantinople, Gui de Dampierre, son fils Robert III de Flandre et l'épouse de celui ci Yolande de Bourgogne reconnaissent devoir à des marchands de Gênes huit mille livres tournois, reçus pour eux à Paris par Philippe de Bourbourg[18].
En février 1276, Philippe est un des quatre proches chargés par Marguerite de Constantinople, de recevoir la somme de vingt mille[19] livres par an données par elle pour des legs pieux et autres restitutions[20]. La même année, en juillet, il est mandaté par la comtesse pour tenir les plaids des renenghes (sessions de l'instance chargée de la reddition et du contrôle des revenus domaniaux de Flandre). Elle confirme un jugement rendu en la salle de Lille à la « semonce de son cher sergent et féal Philippon de Bourbourg, seigneur de Verlenghehem » (à défaut de paiement des rentes dues pendant trois ans, les terres concernées par ces rentes sont réunies au domaine des comtes de Flandre). Cet acte consacre à la fois le rôle de plus en plus éminent confié à Philippe, au point de présider une assemblée d'ordre juridique, et son nouveau statut, il est désigné pour la première fois en tant que seigneur de Verlinghem[21].
En 1277, il verse à Jean de Mortagne, châtelain de Tournai, qui le qualifie de « son bon ami » les mille livres parisis, confiés par le comte de Flandre, pour rembourser le dit Jean de Mortagne[22]'[23]. La même année, Philippe, avec la fille de Marguerite de Constantinople, le neveu de celle-ci, chancelier de Flandre, et le prieur des frères prêcheurs de Lille, uniquement des proches ou personnes de confiance donc, reçoit de Marguerite, avec l'approbation de son fils Gui, comte de Flandre, deux mille livres monnaie de Flandre, pour faire les restitutions et legs prévus par son testament[23].
En 1278, nouvelle mission de confiance pour Philippe, chargé par Marguerite, de veiller à la transmission au fils de Marguerite, Guy de Dampierre, d'une maison qu'elle a acheté à Paris, hors de la porte de Saint-Eustache[24]. La même année, il verse mille quatre cents livres parisis à Guillaume, sire de Fiennes[25].
Enjeux de pouvoirs
Guy de Dampierre, comme l'ont fait avant lui ses prédécesseurs, pour récompenser son vassal, fait de Philippe de Bourbourg un chevalier, sans doute vers 1280[1]. Cette décision amène un arrêt du Parlement de Paris, sur les instances du roi de France Philippe III le Hardi, imposant à l'avenir au comte de demander l'autorisation préalable du roi pour ce genre d 'acte[1]. Officiellement, il s'agit d'empêcher que le statut et la dignité de noble ne soient donnés trop facilement à des "vilains", autrement dit des roturiers, pour maintenir la cohérence de la classe noble[1]. Il est cependant difficile de penser qu'il s'agit de la seule raison, en cette aube du déclin de la féodalité et des prémices de l'affirmation du pouvoir royal ː Philippe Auguste a gagné la bataille de Bouvines, considérée comme le socle de la future puissance royale vis à vis des puissants barons du royaume, au début du siècle, en 1214 et Philippe IV le Bel, roi de France de 1285 à 1314, renforce au même moment, cette volonté de reprise en mains. Les relations mouvementées entre Gui de Dampierre et le royaume de France laissent supposer que Gui a peu apprécié d'être ainsi tancé ː la suite de son majorat peut être vue comme une tentative de garder son autonomie entrainant un long affrontement avec les rois successifs, notamment Philippe le Bel (bataille de Furnes, siège de Lille (1297), bataille de Courtrai (1302), bataille de Mons-en-Pévèle (18 août 1304)....
Après la mort de Philippe de Bourbourg, sa famille se retrouve de nouveau au cœur de ces luttes ː en avril 1298, le roi de France Philippe IV le Bel occupant une grande partie du comté de Flandre, confisque les biens des fidèles de Gui de Dampierre, dont ceux de la famille de Philippe de Bourbourg ː terres, rentes, le manoir de Philippe situé à Bourbourg, et les revenus associés[5]. Le bénéficiaire s'intitule par la suite « chevalier de nostre roy, châtelain de Bourbourg »[26]', (à cette date, la châtellenie de Bourbourg est possédée par le comte de Flandre (voir châtellenie de Bourbourg).
Par la suite, au moins le manoir de Bourbourg et les revenus associés ont-ils dû revenir à la famille ː le 17 août 1310, le comte de Flandre Robert III de Flandre, pour constituer la dot de sa sœur Isabelle, lui donne la châtellenie de Bourbourg et le manoir vendu par Philippe aux comtes à une date non précisée[27]'[28].
Noble seigneur
Selon une source[26], Philippe de Bourbourg, « dévoué serviteur,...principal homme d'affaires de la comtesse Marguerite[26] », a occupé plusieurs postes prestigieux ː bailli de Bruges, bailli d'Ypres, de Cassel, receveur de Flandre, prévôt de Lille. En dehors des fonctions de bailli de Bruges et de prévôt de Lille, confirmée par une autre source (voir ci-dessous), ces fonctions paraissent peu compatibles avec ses origines non nobles et elles ne sont pas évoquées dans d'autres documents.
Philippe de Bourbourg est retrouvé pour la première fois, dans un acte de gestion le concernant personnellement le 7 avril 1272 ː ce jour là, il verse quatre cents livres parisis qu'il devait à Willaume, sire de Fienles (Fiennes), lequel reconnait les avoir reçues[29].
Le 9 octobre 1273, Philippe de Bourbourg, sans doute instruit par les missions remplies, et y ayant gagné une certaine aisance matérielle, ("gages" reçus, probablement reconnaissance de ses services par toutes les parties prenantes lors de ses missions), montre une grande habileté pour se faire confirmer la possession de ses biens ː il obtient des lettres de Marguerite et de Gui, dans lesquelles ils déclarent que « Philippe de Bourbourg, leur féal et cher sergent, depuis très longtemps à leur service, a acquis beaucoup de biens par dons, courtoisies ou autrement...a remis entre les mains du comte tous ses biens, meubles, fiefs et héritages et tout ce qu'il a vaillant ». Philippe obtient ce qu'il recherchait ː le comte fait don à Philippe et à ses héritiers de l'ensemble et « déclare le tenir quitte de tous droits, raisons, actions et amendes jusqu'à ce jour »[15].
En 1274, Philippe de Bourbourg affirme son nouveau statut ː il fait partie, aux côtés de grands seigneurs dont le comte Gui et de clercs, des personnes qui ont vendu des biens à l'abbaye de Baudelo, déjà rencontrée, et au fils d'un bourgeois de Gand[30].
Philippe assiste en juillet 1275 au côté de plusieurs châtelains et autres seigneurs ou ecclésiastiques au traité passé par le châtelain de Lille et son épouse au sujet du mariage d'un de leurs fils. La présence de Philippe en si distingué aréopage illustre le statut qu'il a acquis parmi les nobles de Flandre[31].
En juillet 1276, il est récompensé des services rendus en pouvant devenir, malgré ses origines, seigneur de Verlenghehem (Verlinghem)[20]. Le mois suivant, il reçoit des biens situés à Verlinghem d'une dame qui entre au couvent[20].
Philippe de Bourbourg, seigneur de Verlinghem, sergent de la comtesse s'est porté caution avec des bourgeois de Douai pour la comtesse Marguerite et son fils Gui, pour un montant de trois mille six cent soixante quatre livres monnaie de Flandre, envers des citoyens d'Arras. En août 1276, Marguerite et Gui promettent à « leurs chers amis » qui se sont portés caution qu'ils vont s'acquitter de la somme en question lors de la prochaine reddition des comptes en 1277[32]. La même année, Philippe, en tant que seigneur de Verlinghem, est un des témoins d'un acte de Philippe évêque de Tournai, dans lequel celui-ci confirme que l'abbaye de Saint-Amand sera dédommagée de l'arsin (incendie volontaire en tant que sanction judiciaire[33]) qui l'a frappée[34].
En 1278, Gui, comte de Flandre demande à des marchands de Sienne, de prêter mille trois cents livres tournois au prévôt de Cassel, présent à la cour de Rome. Par acte passé à Paris en décembre 1278, il reconnait devoir cette somme. Philippe de Bourbourg, seigneur de Verlinghem, se porte caution pour son comte par la même charte. A cette date, Philippe dispose d'un sceau, en cire verte, présent sur l'acte à côté de celui du comte[35].
Entre 1276 et 1280, Marguerite de Constantinople a donné à son « cher et féal sergent » Philippe de Bourbourg la prévôté de la ville de Lille, en accroissement de son fief de Verlinghem. En 1282, Gui de Dampierre souhaite réunir à son domaine cette prévôté. Il dédommage Philippe en lui attribuant soixante quatorze livres monnaie de Flandre à recevoir annuellement sur le grand tonlieu de Gravelines et lui fait remise de biens en nature que lui devait Philippe. On apprend par cet acte que Philippe possède une maison sur le marché de Bourbourg[36].
En 1281, Philippe, en tant que seigneur de Verlinghem, règle avec un bourgeois représentant la ville de Lille, la situation d'un chemin intéressant la ville et sa seigneurie[37].
Philippe de Bourbourg, en tant que chevalier, fait partie des nobles seigneurs témoins à Lille en 1285, d'une donation (1cent livres tournois par an) effectuée par le comte de Flandre à la femme du seigneur de Mortagne, pour qu'elle tienne ce revenu en fief du comte[38].
En mai 1286, Philippe de Bourbourg, chevalier, sire de Verlinghehem, reconnait devoir à son « bon ami », maître des maisons de la chevalerie du temple (ordre du Temple) en Flandre, vingt livres parisis. L'acte est scellé du sceau de Philippe, en cire verte[39].
En juin 1288, le chevalier Philippe de Bourbourg, seigneur de Verlinghem, du consentement de sa femme Marie et de son fils Philippe, vend à l'abbaye de Saint-Bertin une dîme qu'il prélevait dans les environs de Bailleul[3]. L'official de Tournai charge un notaire de Thérouanne de faire reconnaitre cette vente[3].
En décembre 1291, Philippe de Bourbourg, chevalier et seigneur de Vrelinghehem, promet de payer à Lille, à son cher ami Évrard de Courtray, dit Kahotte, seize livres d'Artois, monnaie de Flandre, qu'il lui avait prêtées, avec soumission de payer 4 sols par jour de retard. Le sceau de Philippe figure sur l'acte, toujours en cire verte[40]. Cette histoire de prêt n'en reste pas là ː en décembre 1292, alors que Philippe est mort, il est dit « feu Philippe de Bourbourg », son prêteur s'est adressé à la cour de Lille pour obtenir réparation à propos de 400 livres, monnaie de Flandre, qu'il réclamait au rémanent (successeur) de Philippe. La cour, et notamment Robert de Wavrin, sire de Saint-Venant, Watier (Waziers?), châtelain de Douai et ses assistants déclarent qu' Évrard, dit Chahotte, a atteint sa demande[41].
Articles connexes
Bourbourg
Verlinghem
Châtellenie de Bourbourg
Bibliographie
- Comte Joseph de Saint-Genois, Monuments anciens..., Tome I, Lille, 1782, pp. 443 et suivantes, lire en ligne.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904.
- S. Bormans et J. Halkin, Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, Tome XI, parties 1 à 3 en 3 volumes, Bruxelles, 1907 à 1946.
- H. Nowé, « Fonctionnaires flamands passés au service royal durant la guerre de Flandre (fin du XIIIe siècle) », dans Revue du Nord, n° 40, année 1924, p. 263, lire en ligne.
- Bulletin du Comité flamand de France, 1866, p. 65 à 89, lire en ligne.
Notes et références
- Alphonse Wauters, cité dans la bibliographie, introduction au Tome VI, page XXXIII
- Bulletin du Comité Flamand de France, 1866, cité dans la bibliographie, p. 75
- Alphonse Wauters, cité dans la bibliographie, tome VI, année 1288
- Antoine Sérieys, Recherches historiques sur les dignités et leurs marques distinctives chez différents peuples, Paris, 1808, p. 93, lire en ligne.
- Comte de Saint-genois, option citée, p. 874
- Bulletin du Comité Flamand de France, 1866, cité dans la bibliographie, p. 76
- Bulletin du Comité Flamand de France, 1866, cité dans la bibliographie, p. 72
- Bulletin du Comité Flamand de France, 1866, option citée, p. 74
- Bulletin du Comité Flamand de France, 1866, cité dans la bibliographie, p. 68
- Comte de Saint Genois, cité dans la bibliographie, p. 609
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 630
- Alphonse Wauters, cité dans la bibliographie, Tme V, année 1273
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 640
- Bulletin du Comité Flamand de France, option citée, p. 80
- Comte de Saint-Genois, option citée, p. 641
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 647
- Comte de Saint Genois, option citée, pp. 649-650
- Comte de Saint-Genois, option citée, p. 652
- Le Comte de Saint-Genois, dit 2000 livres par an, option citée, p. 654
- Alphonse Wauters, option citée, tome V, Année 1276
- Comte de Saint- Genois, option citée, p. 656
- S. Bormans et J. Halkin, option citée, Tome XI 2ème volume, année 1277
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 663
- Alphonse Wauters, option citée, Tome V, année 1278
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 639
- H. Nowé, cité dans la bibliographie
- Philippe de Bourbourg étant mort en 1292, et le manoir appartenant à ses héritiers en 1298, la vente du bien a dû intervenir entre 1298 et 1310, et être effectuée, non par Philippe mais par ses héritiers
- Bulletin du Comité flamand de France, 1866, option citée, p. 69
- Bulletin du Comité Flamand de France, option citée, p. 76
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 641
- Comte de Saint-Genois, option citée, p. 651
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 656
- Annuaire statistique. Annuaire du département du Nord. 1842, p. 35, lire en ligne
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 660
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 656-657
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 707
- Roisin, Franchises, lois et coutumes de la ville de Lille. Ancien manuscrit, Lille, 1842, p. 295, lire en ligne.
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 733
- Comte de Saint Genois, option citée, p. 735
- Comte de Saint-Genois, option citée, p. 798-799
- Comte de Saint-Genois, option citée, p. 812