Littérature sumérienne
La littérature sumérienne constitue le plus ancien corpus connu de littérature enregistrée, comprenant les écrits religieux et autres récits traditionnels conservés par la civilisation sumérienne et largement préservés par les derniers empires akkadien et babylonien. Ces copiess ont été écrites en sumérien au cours de l'âge du bronze moyen.
Les Sumériens ont inventé l'un des premiers systèmes d'écriture, en développant l'écriture cunéiforme sumérienne à partir de systèmes de proto-écriture antérieurs vers le 30ème siècle av. J-C. Le sumérien est resté en usages officiel et littéraire dans les empires akkadien et babylonien, même après que la langue parlée ait disparu de la population ; les textes sumériens copiés par les étudiants ont fortement influencé la littérature babylonienne postérieure.
Poésie
La majeure partie de la littérature sumérienne est écrite en lignes justifiées à gauche[1] et pourrait contenir une organisation basée sur les lignes telle que le couplet ou la strophe[2] mais la définition sumérienne de la poésie est inconnue. Il n'est pas rimé[3],[4] bien que « des effets comparables aient parfois été exploités »[5]. Il n'a pas utilisé la versification syllabo-tonique[6], et le système d'écriture interdit la détection du rythme, du mètre, de la rime[7],[8] ou de l'allitération[9]. L'analyse quantitative d'autres caractéristiques poétiques possibles semble faire défaut ou a été délibérément masquée par les scribes qui ont enregistré l'écriture.
Travaux littéraires
Parmi les travaux importants figurent:
- Un mythe de création et d'inondation (en) (traduction)
- Trois cycles épiques:
- Deux légendes d'Enmerkar :
- Deux histoires de Lugalbanda lors de la campagne d'Enmerkar contre Aratta :
- Cinq histoires dans le cycle épique de Gilgamesh :
- Gilgamesh et Huwawa (version A, version B)
- Gilgamesh et le taureau du ciel (traduction)
- Gilgamesh et Aga (traduction)
- Gilgamesh, Enkidu et le Netherworld (traduction)
- La mort de Gilgamesh (traduction)
- L' hymne du temple de Kesh (en) (traduction)
- La complainte d'Ur (en) (traduction)
- Une série de longs poèmes sur les exploits de la déesse Inanna
- Inanna et le me (en)s (traduction)
- Inanna et Ebih ( traduction )
- Inanna et Shukaletuda (en) ( traduction )
- Inanna et Gudam ( traduction )
- Inanna et An ( traduction )
- La descente d'Inanna dans le monde souterrain ( traduction )
- Le rêve de Dumuzi ( traduction )
Voir aussi
Références
- Black et al., Introduction
- Michalowski p. 144
- Jacobsen p. xiv
- Black et al., Introduction
- Black p. 8
- Michalowski p. 146
- Jacobsen p. xiv
- Black et al., Introduction
- Black et al., Introduction
Bibliograohie
- Samuel Noah Kramer, The Sumerians: Their History, Culture, and Character, University of Chicago Press, (ISBN 978-0226452388)
- Thorkild Jacobsen, The Harps that Once...: Sumerian Poetry in Translation, Yale University Press, (ISBN 978-0300072785, JSTOR j.ctt32bjgs)
- Piotr Michalowski « Ancient Poetics » ()
— « (ibid.) », dans Mesopotamian Poetic Language: Sumerian and Akkadian, Styx - Jeremy Black, Reading Sumerian Poetry, Cornell University Press, (ISBN 978-0801435980)
- Jeremy Black, Graham Cunningham, Eleanor Robson et Gábor Zólyomi, The Literature of Ancient Sumer, Oxford University Press, (ISBN 9780199296330, lire en ligne)