Effet Biefeld-Brown
L'effet Biefeld-Brown est un effet qui a été découvert par Thomas Townsend Brown (États-Unis) et Dr. Paul Alfred Biefeld (Suisse). L'effet fait plus généralement référence à l'électrohydrodynamique (EHD) ou parfois à electro-fluid-dynamics, une contrepartie à la magnétohydrodynamique bien connue. Les recherches approfondies ont été éffectuées pendant les années 1950 et 1960 sur l'utilisation de cet effet électrique de propulsion durant la période rendue public de recherche d'une propulsion antigravité. En 1964, le Major De Seversky avait en fait publié une grande partie de son travail sur le sujet dans (en) Brevet U.S. 3,130,945, et avec le but d'anticiper un possible malentendu à propos de ces dispositifs, il avait nommé ces machines volantes, ionocrafts.Dans les années suivantes, beaucoup de concepts prometteurs ont du être abandonnés et oubliés en raison des limitations technologiques, mais en même temps, la science a beaucoup progressé en matière de champ EHD. L'effet est tout récemment devenu en vogue et de tels dispositifs sont maintenant connus comme propulseur EHD.
Analyse de l'effet
L'effet se fonde sur l'effet corona, qui permet aux molécules d'air de devenir ionisées près des bords pointus et des pointes.Habituellement, on utilise deux électrodes avec une haute tension entre elles, allant de quelques kilovolts jusqu'aux mégavolts, où une des deux électrodes est petite et pointue et l'autre est grande et lisse. La distance la plus efficace entre les deux électrodes se situeà un gradient de champ électrique d'environ 10kV/cm, ce qui est juste en-dessous de la tension de claquage de l'air entre deux pointes, à un niveau de densité généralement désigné sous le nom de Modèle:Traduction inconnue. Cela crée un gradient élevé du champ autour de l'électrode la plus petite chargée positivement. Autour de cette électode, une ionisation a lieu, c'est-à-dire que des électrons sont arrachés des atomes et se retrouvent dans le milieu environnant, ils sont litérallement arraché du premier coup par la charge de l'électrode.
Cela donne un nuage d'ions chargés positivement dans le milieu, qui sont attirés par l'électrode négative lisse, où ils redeviennent neutres. Dans le processus, des milliers d'impacts se produisent entre ces ions chargés et les molécules neutres de l'air dans l'espace d'air, entrainant un transfert d'impulsion entre les deux particules, ce qui crée une force directionnelle nette sur Modèle:Traduction inconnue. Cet effet peut être utilisé pour la propulsion (voir propulseur électrohydrodynamique), pour les pompes à fluide et récemment pour les systèmes de refroidissement EHD.
Interprétations
L'effet est devenu connu dans le monde des OVNIs, où il est vu comme quelque chose de plus exotique que l'électrocinétique. Charles Berlitz a consacré un chapitre entier de son livreThe Philadelphia Experiment pour raconter les premiers travaux de Brown sur l'effet, suggérant qu'il avait découvert un nouvel effet d'électrogravité utilisé par les OVNIs. Modèle:Doute de traduction. Aujourd'hui, l'internet est rempli de sites consacrés à l'interprétation de cet effet.
Un article de M. Tajmar décrit un expérience conçue pour tester la possibilité que cette effet peut avoir besoin d'un autre effet qu'un vent d'ion comme explication. Aucun effet n'a été trouvé, Modèle:Doute de traduction. En particulier, on a pu observer aucune poussée dans le vide.
Certains pensent que le transformateur de Tesla (ou bobine de Tesla) pourrait être lié à cet effet. En fait, lorsque Tesla est arrivé aux États-Unis, il portait soi-disant des plans pour une "machine volante". Le seul point commun entre le transformateur de Tesla et l'effet Biefeld–Brown est que la haute tension joue un rôle essentiel dans les deux cas. Des gradients élevés de champs entre Modèle:Traduction inconnue, peut être produit par un circuit AC alimenté par une bobine de Tesla.
Brevets
T. T. Brown a publié un certain nombre de brevets sur sa découverte :
- GB300311 - Modalités et appareil ou machine pour produire une force et un mouvement (accepté le 15-11-1928)
- (en) Brevet U.S. 1974483 - "Moteur électrostatique" (25-09-1934)
- (en) Brevet U.S. 2949550 - Appareil électrocinétique (16-08-1960)
- (en) Brevet U.S. 3018394 - Transducteur électrocinétique (23-01-1962)
- (en) Brevet U.S. 3022430 - Générateur électrocinétique (20-02-1962)
- (en) Brevet U.S. 3187206 - "Appareil électromagnétique " (1965-06-01)
- (en) Brevet U.S. 3196296 - Générateur électrique (20-07-1965)
Historiquement on a accordé de nombreux brevets pour les différentes applications de l'effet, de la Modèle:Doute de traduction, à l'ioniseur d'air, et aussi pour le vol. Un brevet particulièrement notable — (en) Brevet U.S. 3,120,363 — a été accordé à G. E. Hagen en 1964, pour un appareil plus ou moins identique aux dispositifs postérieurs appelés 'lifters'. D'autres brevets ioniques américains d'intérêt : 2022465, 2182751, 2282401, 2295152, 2460175, 2636664, 2765975, 3071705, 3177654, 3223038, 3120363, 3130945.
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
- (en) BiefeldBrown.com Un site et un forum entièrement consacré à l'effet Biefeld–Brown]
- La révolution de la propulsion électrocinétique