Georg Gänswein
Georg Gänswein | ||||||||
Georg Gänswein en 2017 | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | à Riedern am Wald (Allemagne) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Benoît XVI |
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Dernier titre ou fonction | Préfet de la maison pontificale | |||||||
Préfet de la maison pontificale | ||||||||
Depuis le | ||||||||
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Archevêque titulaire d'Urbs Salvia | ||||||||
Depuis le | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
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« Testimonium perhibere veritati » (Jn 18,37) (« Rendre témoignage à la Vérité ») |
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Georg Gänswein (né le , à Riedern am Wald dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne) est un archevêque allemand de l’Église catholique, préfet de la maison pontificale et le secrétaire personnel du pape Benoît XVI.
Biographie
Études
Surnommé par les Italiens « Padre Georg » ou « Bel Giorgio », Gänswein est né dans une petite ville de la Forêt-Noire à environ 7 km de la frontière suisse et notamment du canton de Schaffhouse. Il est l'aîné d'une fratrie de cinq enfants (il a deux frères, Reinhard et Helmut, et deux sœurs, Ursula et Johanna). Avant de se tourner vers le séminaire, il souhaite devenir agent de change et travaille comme facteur pour gagner un peu d'argent. Sportif, il joue au football et est moniteur de ski dans un club local[1]. Il est ordonné au sacerdoce le . Avant son ordination, Gänswein s'est consacré à des études universitaires et a reçu son doctorat en droit canon à Université Louis-Maximilien de Munich en 1993.
Il est également quelques années vicaire de paroisse en Allemagne[1].
Selon un article du magazine L'Express[2], il aurait fréquenté le séminaire fondé à Écône, en Suisse, par Marcel Lefebvre.
Vatican
Il arrive à Rome en 1995 en tant qu’official de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements. En 1996, le cardinal Joseph Ratzinger l’invite à rejoindre la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Il est chargé de l'examen des doctrines et gagne une réputation de prêtre « impeccable » et « sévère » sur ce dossier[1].
Il est nommé auprès du cardinal Ratzinger et devient professeur de droit canon à l’université pontificale de la Sainte-Croix.
En 2000, Gänswein devient le confesseur particulier du pape Jean-Paul II. Gänswein remplace Joseph Clemens en tant que secrétaire de Ratzinger en 2003, après la nomination de celui-ci au Conseil pontifical pour les laïcs.
Secrétaire de Benoît XVI
En 2005 le cardinal Ratzinger est élu pape, sous le nom de Benoît XVI, et en il élève Georg Gänswein à la dignité de prélat de sa sainteté et lui confie la charge de secrétaire particulier[3] (secrétaire particulier du Pape).
Dans une interview[4] donnée à Radio Vatican le , il décrit la journée du pape : « La journée du pape commence à 7h du matin avec la messe, avant la prière du bréviaire et un moment de contemplation, en silence, devant le Seigneur. Puis, nous prenons notre petit-déjeuner ensemble, et je commence le travail de la journée en préparant le courrier, en consultant les lettres qui arrivent chaque jour en grand nombre. » Il accompagne le pape pour ses audiences du matin et ensuite il présente au pape les documents qui exigent sa signature, son étude ou son approbation.
En 2007 Georg Gänswein a connu une notoriété importante dans la mesure où il aurait influencé la créatrice de mode Donatella Versace, qui affirme dans une entrevue[5]: « Sévère et sensuel. Les deux ne sont pas forcément incompatibles. Regardez ma dernière ligne pour hommes. Eh bien, elle m'a été inspirée en observant le Père Georg Gänswein, secrétaire du pape. Malgré son austérité, il représente un sex-symbol pour une grande partie des femmes italiennes : son port, son élégance naturelle, ses yeux bleus à la Harrison Ford… Plusieurs des costumes que j'ai dessinés évoquent ce look clergyman. »
Le , Georg Gänswein aurait affirmé au magazine hebdomadaire allemand Süddeutsche Zeitung qu'« on ne peut pas nier les tentatives pour islamiser l'Ouest », et qu'« on ne devrait pas ignorer le danger que cela représente pour l’identité de l’Europe »[6].
En 2012, il participe à confondre Paolo Gabriele, aide de chambre du pape, responsable de l'affaire des fuites au Vatican[1].
Georg Gänswein est également parfois présenté comme l'un des principaux inspirateurs du rapprochement entre le pape Benoît XVI et la Fraternité Saint-Pie-X[7].
Archevêque
Le , Benoît XVI le nomme archevêque titulaire d'Urbs Salvia et préfet de la Maison pontificale en remplacement de James Michael Harvey nommé archiprêtre de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs et créé cardinal quelques jours plus tôt[8]. Il reçoit la consécration épiscopale en la basilique vaticane par le pape lui-même le , en la solennité de l'épiphanie en même temps que trois autres prélats.
Le , le Père Lombardi, porte-parole du Vatican, a fait savoir que Georg Gänswein accompagnerait le pape Benoît XVI, pape émérite, à Castel Gandolfo, le en fin d'après-midi, date où prendra effet sa renonciation. L'actuel secrétaire personnel de Benoît XVI restera ensuite avec lui, après la fin de son pontificat ; il vivra donc avec le pape dans le monastère du Vatican et restera préfet de la Maison pontificale[9].
Le , il est confirmé en même temps que les autres supérieurs de la Secrétairerie d'État dans ses fonctions de préfet de la Maison pontificale par le pape François[10], le secrétaire d'État étant remplacé par Pietro Parolin[11].
Un an après la renonciation de Benoît XVI, Gänswein explique avoir été mis au courant de la renonciation de Benoît XVI avant son annonce en consistoire. Il regarde celle-ci comme « un acte révolutionnaire », et affirme avoir senti une grande douleur à cette annonce[12]. Il est depuis resté proche du pape émérite, concélébrant avec lui chaque jour la messe à 6 heures du matin au monastère Mater Ecclesiae[13].
Moins d’un mois après la polémique sur la participation de Benoît XVI à un livre du cardinal Robert Sarah, le Saint-Siège a confirmé, mercredi 5 février 2020, la limitation des responsabilités de Georg Gänswein, à la fois préfet de la Maison pontificale et secrétaire particulier de Benoît XVI[14].
Du 18 juin au 22 juin 2020, il accompagne Benoît XVI à Ratisbonne qui rend une dernière visite à son frère aîné gravement malade. Après le décès de celui-ci le , il représente le pape émérite aux obsèques le dans la cathédrale Saint-Pierre de Ratisbonne. Il lit en cette occasion une lettre de Benoît XVI rendant hommage à son frère disparu.
Distinctions
- Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne (13 juin 2005[15])
- Croix d'officier de l'Ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne ([16])
- Commandeur de l'Ordre de l'Étoile de Roumanie (Décret du du président Klaus Iohannis[17])
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- Andrea Tornielli, « L'homme qui murmurait à l'oreille des pontifes », Vanity Fair n°5, novembre 2013, pages 74-76.
- "Vatican, les clefs d'une crise", par Claire Chartier, L'Express du 12/02/2009
- « InfoCatho », sur infocatho.cef.fr (consulté le )
- « Le secrétaire de Benoît XVI se confie pour la première fois dans une interview », sur eucharistiemisericor.free.fr (consulté le )
- Interview au Journal l'Express, http://www.lexpress.fr/mag/tentations/dossier/modeind/dossier.asp?ida=455645
- article de journal lesarmées.com citant les propos de Georg Gänswein, http://www.armees.com/Le-secretaire-personnel-du-pape-s-emeut-de-l-islamisation-de-l-Europe,23748.html
- Cf. l'article de Claire Chartier dans L'Express du 12/02/2009 déjà cité.
- Le pape renforce le rôle de son secrétaire, Le Figaro, 7 décembre 2012.
- « Mgr Gänswein vivra avec Benoît XVI dans le monastère du Vatican », sur Radio Vatican
- (it) Salle de presse du Saint-Siège, « Conferma dei superiori segreteria di stato e della casa pontificia », sur press.vatican.va, (consulté le )
- AFP, « Le pape François remplace son numéro deux controversé au Vatican », sur press.vatican.va, (consulté le )
- Radio Vatican, « Mgr Gänswein : la renonciation, « un acte révolutionnaire » », sur news.va, (consulté le )
- Jean-Marie Guénois, « La vie ordinaire et sereine d'un pape émérite », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- (en) Joshua J. McElwee, « Vatican confirms 'redistribution' of duties for Archbishop Gänswein », sur ncronline.org, (consulté le )
- (it) « Gänswein Rev.mo Mons. Georg - Grande Ufficiale Ordine al Merito della Repubblica Italiana », sur quirinale.it (consulté le )
- (de) « Georg Gänswein feierte das 25-jährige Priesterjubiläum », sur kath.net, (consulté le )
- (ro) Klaus Iohannis, « Decretul nr. 437/2015 privind conferirea unor decorații », sur lege5.ro, (consulté le )
- Naissance en juillet 1956
- Naissance en Bade-Wurtemberg
- Prélat d'honneur
- Personnalité vaticane
- Archevêque allemand
- Évêque catholique allemand du XXIe siècle
- Secrétaire particulier du Souverain pontife
- Étudiant de l'université Louis-et-Maximilien de Munich
- Membre de la congrégation pour la doctrine de la foi
- Grand officier de l'ordre du Mérite de la République italienne
- Officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
- Grand officier de l'ordre du Christ
- Commandeur de l'ordre de l'Étoile de Roumanie