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Utilisateur:Qhloé/Brouillon

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Salles

L'institut se situait au croisement du 3, Beethovenstraße et 10, In den Zelten. Il s'agissait d'un

Le rez-de-chaussée contenait un musée (dirigée par Karl Giese), les chambres privées de Magnus Hrschfeld et Karl Giese, des cuisines et salles de repas, des chambres pour les visiteurs, et un petit amphithéâtre.

A l'étage se trouvait le matériel médical (rayons X, électrolyse, etc.). [Levy-Lenz]

Au grenier se trouvaient des chambres où étaient détenus des criminels en attente de procès, pour qui l'Institut était une alternative à la détention provisoire.

Dans le bâtiment d'â côté se trouvait le grand amphithéâtre Ernst Haeckel.

A l'institut se trouvait aussi un "Mur de l'Androgynie" qui exposait des photographies de personnes intersexes, travesties ou homosexuelles; par exemple Willi Pape, la comtesse Dina Alma de Paradeda, et Annie Jones, la "femme à barbe de Barnum"[1]. [Trouver photo]

Personnel connu

Magnus Hirschfeld fut directeur de l'Institut de sa fondation jusqu'à sa destruction. Un des cofondateurs de l'Institut, le psychologue Arthur Kronfeld, y travailla jusqu'en 1926[2]. Karl Giese était le directeur du musée de l'Institut [Wolfert].

Bernard Schapiro était endocrinologue et dermatologue à l'Institut; Felix Abraham dirigeait le département de la recherche sexo-légale à partir de la fin des années 1920; Karl Besser officiait comme graphologue[3]. Ludwig Levy-Lenz y était chirurgien[4].

L'Institut employait des femmes transgenres, parce qu'il était presque impossible pour elles d'être employées ailleurs; ainsi, Toni Ebel et Dora Richter furent employées comme personnel de maison, et Charlotte Charlaque comme interprète et standardiste; les trois furent opérées sous l'égide de l'Institut.

Adelheid Schulz y fut domestique de 1928 à 1933[5].

Recherche et consultations

Chaque semaine, Hirschfeld organisait des "soirées questionnaire" au cours desquelles le public pouvait se présenter à l'amphithéâtre Ernst Haeckel et remplir le questionnaire psycho-biologique ("Frageboged"), qui contenait 137 questions portant sur l'hérédité, l'enfance et la jeunesse, les caractéristiques physiques, les caractéristiques psychiques, et les tendances sexuelles. Plusieurs milliers de ces questionnaires renseignés étaient détenus à l'institut[6][1].

Hirschfeld organisait également des consultations à destination des couples hétérosexuels, qui pouvaient venir et poser des questions à propos du mariage, de l'éducation des enfants, de l'amour, du sexe et de l'avortement. De tels services furent loués par Margaret Sanger, fondatrice du Planning Familial[1].

  1. a b et c « On the Clinics and Bars of Weimar Berlin », sur www.trickymothernature.com (consulté le )
  2. « Arthur Kronfeld (1886-1941) », sur www.magnus-hirschfeld.de (consulté le )
  3. (de) Baumgardt, Manfred, « Kaffeerunde mit Adelheid Schulz », Schwule Geschichte, vol. 7,‎ , p. 4-16
  4. « Neu entdeckt: Ludwig Levy-Lenz‘ Grab in München », sur www.magnus-hirschfeld.de (consulté le )
  5. « Adelheid Schulz, Hauswirtschafterin », sur www.magnus-hirschfeld.de (consulté le )
  6. Pierre Najac, « L'Institut de la Science Sexuelle à Berlin », dans Vénus et Mercure, Paris,