Martial Gadaud
Martial Gadaud | |
Fonctions | |
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procureur au siège présidial de Limoges | |
Biographie | |
Sépulture | Basilique Saint-Michel-des-Lions (Limoges) |
Nationalité | Français |
Famille | Famille Gadaud |
Religion | Catholicisme |
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Martial Gadaud (ou Gadault) est un procureur au siège présidial de Limoges et un consul de la même ville au XVIe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]La famille Gadaud a donné des consuls de Limoges du début du XVIe siècle jusqu'au début du XVIIe siècle[1] et des notaires à Limoges au XVIIe siècle[2].
Martial Gadaud épouse en 1558 Catherine Grégoire dont il aura trois fils, Jean, Martial et Bartholomy[3].
En 1589, son fils, Jean Gadaud, du canton de la Boucherie, est un des meneurs de la Ligue contre les Huguenots à Limoges[4],[5].
On trouve mention d'un frère Martial Gadaud (un parent?) « jadis hoste de la Poyre », (c'est-à-dire maître d'hôtel de l'auberge de ce nom), élu en avril 1556 par les consuls de Limoges pour ermite, il meurt en septembre suivant[6].
Le 11 mai 1608, Martial Gadaud (sans doute son fils), prévôt, en compagnie du lieutenant général et de l'évêque de Limoges allument un feu de joie célébrant la naissance de Gaston de France, futur duc d’Orléans[7].
En 1617, Jehan Gadaud et Martial Gadaud (sans doute ses enfants) font partie des dix prudhommes choisis pour le canton des Combes afin d'élire les consuls de Limoges[8].
Carrière
[modifier | modifier le code]En 1556, Maître Martial Gadaud est procureur au siège présidial de Limoges et membre de la Confrérie du Saint-Sacrement. Ses armes peintes dans le registre de cette confrérie sont : d'or au chevron d'azur, surmonté d'un cœur de sinople entre les lettres M. G. de gueules, et une rose de même en pointe[9],[10].
En 1563, Martial Gadaud, conseiller au présidial est envoyé avec Martial de la Chenault, tout deux consuls, auprès du roi Charles IX, pour "obtenir qu'un droit imposés sur les vins à leurs entrées dans les villes, soient convertis en une somme une fois payée"[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Achille Leymarie, La bourgeoisie, Ardillier fils, imprimeur, 1845, pages 415; 418; 419; 420; 421; 422; 423; 425.
- Jean-Louis Ruchaud, Louis de Vasson, Jean Bonhomme de Montaigut, Généalogies limousines et marchoises (6), Éd. régionales de l'Ouest (Mayenne), 1993, pages 16; 247; 194.
- CGHHML, « D'onte ses - D'où es-tu ? HS N°7 », Revue généalogique, no N°7,
- Registres consulaires de la ville de Limoges, T. 3. Deuxième registre, 1592-1662, publiés sous la direction de M. Emile Ruben, Chapoulard frères (Limoges), 1884, pages XXVI-XXVII.
- Paul Ducourtieux, Les Barbou, imprimeurs, imprimerie-librairie limousine Ve H. Ducourtieux, 1896, page 47.
- Bulletin Société archéologique et historique du Limousin, Volumes 33 à 34, 1886, page 30.
- Registres consulaires de la ville de Limoges, T. 3. Deuxième registre, 1592-1662, publiés sous la direction de M. Emile Ruben, Chapoulard frères (Limoges), 1884, page 122.
- Registres consulaires de la ville de Limoges, T. 3. Deuxième registre, 1592-1662, publiés sous la direction de M. Emile Ruben, Chapoulard frères (Limoges), 1884, page 200.
- Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, Volume 54, A.Bontemps, 1904, page 357.
- Paul Ducourtieux, Les Barbou, imprimeurs, imprimerie-librairie limousine Ve H. Ducourtieux, 1896, page 16.
- Documents, analyses de pièces, extraits & notes relatifs à l'histoire municipale des deux villes de Limoges. T. 2 / publiés par Louis Guibert..., 1897-1902 (lire en ligne)