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Centre pour l'action non violente

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Présentation

Centre pour la non-violence en Suisse romande. Le Centre pour l'action non-violente (CENAC) a été créé en 1968 sous le nom Centre Martin Luther King (CMLK), par la branche suisse romande du Mouvement international de la réconciliation. Le nom a été donné en hommage à Martin Luther King, leader du mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis, assassiné quelques mois auparavant.


Activités

Formation

La non-violence est vue comme une dynamique permettant de vivre les conflits comme des occasions de construire des relations plus justes et plus équilibrées, d’utiliser la combativité pour progresser dans la vie, sans blesser ni se laisser blesser. Des ateliers sont proposés, ainsi que des interventions à la demande de groupes. Les formations se basent sur des méthodes interactives: jeux de rôles, exercices, travail de groupe, théâtre-forum, images, etc.

Documentation

Le centre de documentation réunit une bibliothèque ouverte au prêt et des archives. Les principaux domaines abordés sont la non-violence, son histoire, sa philosophie et ses modes d'action ; l'éducation à la paix ; l'objection de conscience et le service civil; l'antimilitarisme et le pacifisme.

Les archives réunissent des documents sur des groupes et associations, surtout du mouvement non-violent suisse-romand, surtout depuis les années 1960.

Le catalogue est informatisé et accessible on-line, il contient en 2005 plus de 7000 fiches. Environ les trois-quarts des documents sont archivés à la "Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds", dans un fonds spécial.

Service civil

En Suisse il existe un service civil comme alternative au service militaire depuis 1996. Des permanences aident les candidats dans leurs démarches.


Historique

La création du Centre est issue d’une idée du Mouvement international de la réconciliation (MIR). Le 1er novembre 1968 s’ouvre "le bureau de liaison et de documentation en vue d’un futur Centre International Martin Luther King, école de non-violence pour la justice, la réconciliation et la paix, lieu de rencontre et de formation". Le Centre se trouve à l'avenue Béthusy à Lausanne, dans une villa située dans un parc, dont les propriétaires avec accueilli Lanza del Vasto lors d'un passage à Lausanne. Il aurait dit que c'était en ce lieu que le futur centre devait se situer. Jusqu’en 1972, l’histoire du CMLK et celle du MIR romand ne font qu’une.

Le CMLK devient le 30 septembre 1972 le secrétariat de la "Fédération romande de mouvements et groupes non violents" (FRMNV), organe de coordination.

Le Centre se trouve alors dans les mêmes locaux que la revue "Combat non-violent" qui devient "Le Rebrousse-Poil". Le secrétariat de l'Internationale des résistants à la guerre, branche suisse romande, se trouve aussi au même lieu. En 1983 se sera le secrétariat de la campagne du "Jeûne pour la vie" qui partagera les lieux. Une collaboration étroite lie les permanents de ces associations.

Premier secrétaire : Michel Grenier (aussi secrétaire du MIR romand). Autres secrétaires (liste incomplète) : Michel Froidevaux, Alain Lenoir, Michel Mégard, Jean-Philippe Jeannerat, Philippe Beck, Johnny Walther, My-Phuoc Durous, Jean-Luc Portmann, Béatrice Crabbé-Béguin, Roger Gaillard, Sandrine Bavaud.

Dès le début de l’existence du CMLK, l’objection de conscience fait partie de ses centres d’intérêts, avec des actions telles des campagnes de refus des impôts militaires ou des animations de groupes d’objecteurs. En 1982 naît l’idée de former des conseillers bénévoles pour les objecteurs, qui sont aptes à décentraliser ce service dans la Suisse romande; c’est le réseau COC (Conseil aux objecteurs de conscience).

Le CMLK publie :

  • la "Feuille d'information du Centre Martin Luther King : organe de la Fédération romande des mouvements non-violents (FRMNV)", trimestriel, de 1981 à 1985.
  • le journal "K comme King", cinq fois par an, de 1986 à 1998.
  • le journal "Terres civiles : la non-violence au quotidien", trimestriel, dès 1998.


Contact

Catégories:Association ou organisme suisse