Discussion:Crime de guerre de Laclotte
Notes au sujet des déclarations des veuves BOÉ et AFFLATET
Déplacement des notes rédigées il y a fort longtemps (2006 ou 2007?) au sujet des déclarations des veuves BOÉ et AFFLATET de la page de l'article vers la page de discussion. Le contenu que j'avais rédigé a l'époque n'est pas encyclopédique, mais il est important de le conserver quelque part, je crois qu'il a sa place ici.
Dans leurs dépositions aux inspecteurs de la BR de PJ de Bordeaux du 18 mars 1946, Mesdames Afflatet[1] et Boé[2] confirment que leurs familles ne font partie d'aucune organisation de résistance. Elles déclarent toutes les deux avoir remarqué du mouvement au château de Laclotte le 6 juin 1944. Elles déclarent se douter qu'il s'agissait de la Résistance. Malgré cela, Madame Boé déclare que son fils et son mari devaient aller travailler les champs aux alentours du château le 7 juin... Dans la tragédie de Saint-Pierre-de-Clairac, certains membres des familles des victimes déclarent ne pas être au courant d'éventuelles activités de résistance... Pourquoi Messieurs Afflatet et Boé sont-ils allés travailler les terres du château de Laclotte tout en sachant les mouvements de résistance observés la veille au château de Laclotte?
D'après le témoignage d'une des filles Boé en juin 2007 (Paulette âgée de 9 ans à l'époque), Jean Clovis Boé aurait parlé de contre-ordre pour justifier le programme de la journée. La famille Boé ne devait pas travailler les terres de Laclotte. Suite aux mouvements de la veille autour de Laclotte, la présence d'agriculteurs sur les terres de Laclotte devait certainement participer à la normalisation de la situation...
Par ailleurs, elle se souvient avoir vu sa mère distribuer un paquet à un inconnu (certainement de la nourriture). Ces indices semblent indiquer un soutien actif de la population envers la résistance.
Enfin, Carmen Boé déclare que son père ne participait pas à sa connaissance à des réunions, mais elle savait qu'il participait à certaines actions de sabotage, comme d'autres agriculteurs de la région... (à vérifier)
(Genium (d) 26 mai 2011 à 11:45 (CEST))
Note au sujet d'une déclaration de Carmen BOÉ
Déplacement de cette note dans la page de discussion pour les mêmes raisons que précédemment.
Carmen BOÉ avait 20 ans au moment des faits. Elle est la fille de Jean Clovis Boé et la soeur de Marcel Boé, tous deux fusillés par les SS. Cette note a été rédigée en 2007.
Elle déclare le dimanche 10 juin 2007 que son père lui confia cette mission alors qu'il se rasait. Elle ne connaissait pas les enjeux de cette mission. Elle se souvient simplement des dernières paroles de son père.
(Genium (d) 26 mai 2011 à 12:09 (CEST))
- Quand elle prend connaissance de ces tragiques évènements, elle réalise avoir croisé les assassins de son père, de son frère. (Genium (d) 26 mai 2011 à 19:56 (CEST))
Note au sujet de Jean Clovis BOÉ
Déplacement de cette note de la page de l'article vers la page de discussion pour les mêmes raisons que précédemment.
Jean Clovis Boé parlait quelque peu allemand. Il aurait tenté de négocier la libération des otages civils en discutant directement avec un officier nazi. Les Allemands n'ont-ils pas trouvé bizarre qu'un agriculteur puisse parler leur langue?
(Genium (d) 26 mai 2011 à 12:43 (CEST))
Note sur la déclaration de René SALON
Déplacement de cette note de la page de l'article vers la page de discussion pour les mêmes raisons que précédemment.
René SALON était le maire de Castelculier après la libération.
Déclarations de René Salon du 19 avril 1946 dans l'enquête menée par la police judiciaire de Bordeaux. Le nouveau maire de Castelculier déclare avoir appris plus tard que les Allemands étaient venus là pour récupérer des armes appartenant à un mouvement de résistance. A noter qu'il était le frère de Marcelle Boé ; par ailleurs, leurs parents vivaient au lieu-dit « Mérigot », une ferme située en contrebas du vieux château de Castelculier.
(Genium (d) 26 mai 2011 à 14:28 (CEST))
Titre de l'article
Le titre d'origine « Tragédie de Laclotte » avait certainement pour inconvénient de ne pas évoquer l'aspect militaire des évènements, ce qui motiva probablement son remplacement par « Combat de Laclotte ». Toutefois, ce dernier ne me semble pas satisfaisant, car il occulte l'aspect criminel des évènements. Un combat militaire n'est pas en soi criminel (du point de vue légal, pas philosophique), le crime de guerre dont il est question à Castelculier provient, entre autre, de l'assassinat de civils. De plus, tous les combats militaires de l'histoire de l'humanité n'ont pas forcément leur place dans Wikipédia. A Laclotte, le combat en lui-même se solde par la mort d'un offcier SS et celle d'un résistant français. Ces faits sont mentionnés dans l'article, mais pour moi, ils ne sont qu'une partie de l'histoire. Pour toutes ces raisons, je propose de modifier le titre de cet article en « Évènements de Laclotte ». Un évènement peut-être à la fois tragique, criminel, militaire, etc... La notion est plus large, englobant par là-même tous les sujets de l'article. Je pense qu'il s'agit d'un bon compromis. (Genium (d) 28 mai 2011 à 07:32 (CEST))
- Excellente idée, je suis d'accord avec cette proposition. Alchemica (d) 28 mai 2011 à 08:35 (CEST)
- +1 pour le changement de titre, mais le terme « évènement » rend encore moins compte du massacre, donc avec "évènements" on perd le combat sans gagner le massacre.
- -1 pour le choix du titre : c’est un euphémisme, donc c’est non-neutre. Un titre factuel comme fusillade SS de Laclotte ou exécution de Laclotte ne prend pas parti, ne fait pas dans le pathos comme tragédie. Avec une préférence quand même pour « fusillade », le terme « exécution » pouvant avoir une connotation judiciaire. Et il y a sûrement d’autres possibilités : tuerie... Épiméthée (d) 28 mai 2011 à 09:25 (CEST)