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Le Journal de Montréal

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Modèle:Tableau Presse


Le Journal de Montréal est un journal quotidien du matin québécois publié à Montréal par Sun Media, une division du groupe Quebecor Media. Son principal compétiteur est le journal la Presse.

Description

Il s'agit d'un quotidien de format tabloïd traitant surtout de l'actualité provinciale et locale, notamment l'actualité sportive, artistique et judiciaire.

Contrairement à ses compétiteurs les plus importants, son ton est plus populaire. Il se démarque aussi par des enquêtes à sensation et des infiltrations. En 2003, notamment, l'une de ses journalistes, Brigitte McCann, avait infiltré pendant neuf mois la secte de Raël avant de publier une série de reportages-choc et, finalement, un livre. Suite à une série d'enquêtes sur les Hell's Angels, le journaliste Michel Auger est victime d'une tentative d'assassinat d'individus associés à ce groupe de motards criminalisés.

La chroniqueuse Lise Payette y écrit des chroniques sur la politique québécoise.

Depuis plusieurs années, il est le quotidien québécois au plus fort tirage. En 2005, il se vend environ 350 0000 copies les samedis pour 2 000 000 lecteurs, précédant la Presse, son plus proche compétiteur.

Historique

Profitant d'un conflit de travail à La Presse, principal quotidien de Montréal, l'homme d'affaires Pierre Péladeau, lance un nouveau journal de format tabloïd. Le premier numéro du Journal de Montréal est lancé en kiosque le 15 juin 1964. Bien que Péladeau mûrissait ce projet depuis plusieurs années, la décision de lancer un nouveau quotidien et de le mettre en marché a été prise en une fin de semaine[1].

Au fil des ans, il recrute des journalistes vedettes de ses concurrents, dont Jacques Beauchamp et André Rufiange et devient progressivement le quotidien francophone le plus vendu au Canada avec un tirage quotidien de 300 000 exemplaires.

Au fil des ans, le journal s'est approprié une part de plus en plus importante du marché, allant jusqu'à expédier une quantité appréciable de copies en Floride. Cet état était le lieu de prédilection de ceux qui sont surnommés les Snowbirds, c'est-à-dire les Québécois qui y demeurent pour une longue période chaque année pendant l'hiver. Dans la foulée de son expansion, ce journal s'adjoint les services de plusieurs journalistes prestigieux travaillant pour des compétiteurs.

Le Journal de Montréal s'est surtout taillé une réputation de journal de sports et de faits divers jusqu'au début des années 2000. S'inspirant de la presse populaire britanique, il s'est petit à petit spécialisé dans les enquêtes-choc, les infiltrations et autres coups d'éclat. La place des faits divers a nettement diminué au cours des dernières années. Des pages d'opinion ont même fait leur apparition.

En septembre 2005, le journal a subi une importante refonte graphique, qui le rend plus moderne et plus aéré. Ce changement a été accompagné par l'ajout de nombreux nouveaux chroniqueurs de renom, dont l'ex-ministre des finances du Québec Yves Séguin, l'ex-ministre canadienne Sheila Copps, l'ex-joueur de hockey Guy Lafleur et l'ex-cyberpirate Mafiaboy.

Notes et références

Voir aussi

Liens connexes

Liens externes